Leviathan Livre V10

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Par Gilian

Avant-Propos

Comme à chaque nouvelle sortie de boite de version Warhammer 40K, un livre vient compléter les nouveautés. La V10 ne fait pas exception à la règle. Et c’est donc Darius Hinks qui a la tâche d’écrire le roman Léviathan.

L’histoire du livre

Un lieutenant décoré des Ultramarines décèle les signes d'une imminente attaque Tyranide et lance une contre-offensive désespérée pour sauver Regium, un fier monde impérial.

L’histoire avec un grand H

Sur le monde forteresse de Regium, pierre angulaire de la ligne de défense Sanctus, Castamon, lieutenant de la première compagnie des Ultramarine doit faire face à l’arrivée d’une flotte Tyranide.

Les Ultramarines connaissent bien les Tyranides pour les avoir affrontés de nombreuses fois au cours des siècles passés et Castamon organise la défense en se basant sur les informations tirées des précédents affrontements.

Mais les Tyranides semblent s’être adaptés et changent de tactique. Ils ne se précipitent pas sur la planète la plus riche en biomasse et la moins bien défendue du système, au lieu de cela, ils tendent une embuscade à la flotte venue à leur rencontre et la contournent pour attaquer le point le plus solide de la ligne de défense.

Ils utilisent des pouvoirs psychiques et des techniques d’infiltrations pour créer un vent de panique sur la planète et semblent toujours avoir un coup d’avance sur les Ultramarines.

Même après avoir trouver un moyen de vaincre ou du moins affaiblir les Tyranides, les Ultramarines n’arrivent pas à le mettre en place assez vite et à s’adapter à la situation aussi vite que leurs ennemis.

La clef de la nouvelle force des Tyranides semble être l’émissaire Norne qui commande plus efficacement les organismes de la horde que les anciennes créatures synapses des flottes ruches précédentes.

En désespoir de cause et pour empêcher les Tyranides de gagner sur tous les fronts, les Ultramarines décident de faire sauter la planète et eux avec…

Note : le résume est rapide mais même si l’histoire se laisse lire et n’est pas mauvaise, elle ne me laisse pas un souvenir impérissable avec des moments importants à raconter.

La ligne Sanctus

La ligne Sanctus est la dernière ligne de défense avant le système Sol, au même titre que la ligne Anaxienne était la première ligne de défense contre les flottes venant de l’œil de la terreur.

Regium est le point le plus puissant de cette ligne, et c’est là que les incohérences commencent... Il y a sur Regium un seul régiment Cadian, une demi-compagnie d’Ultramarines plus des éléments de deux autres compagnies, aucun fort stellaire, aucune flotte…

C’est un peu léger pour l’endroit le mieux défendu de la dernière ligne de défense avant le système Sol…

D’ailleurs, à la fin des combats, après avoir détruit la planète, les deux survivants Ultramarines se retrouvent sur une station spéciale dans le même système solaire où il n’y a pas eu d’attaque Tyranide… Pas de flotte Tyranide du coup ?

Les Space Marines

On nous présente assez vite l’apothicaire biologis mais on ne s’attarde pas vraiment sur le reste des unités.

Ajouté à cela qu’ils se font avoir comme des bleus à chaque fois par l’esprit qui contrôle les Tyranides… C’est quand même deux lieutenants de la première compagnie qui sont aux commandes…

Et d’ailleurs, il ne reste que deux survivants à la fin du roman donc les Ultramarines viennent de perdre la moitié de leur première compagnie et plusieurs escouades de la 7eme et 8eme alors que l’invasion Tyranide n’a pas encore vraiment commencé…

Les Tyranides

Ils sont plus rusés et intelligents qu’avant. Quand les Tyranides de « base » sont laissés livrés à eux-mêmes, ils foncent dans le tas par vagues successives mais quand ils ont un émissaire Norne ou une autre « tête » pensante pour les diriger, les choses changent et ils utilisent des techniques mêlant la ruse, la guerre psychologique, le sabotage et même les embuscades.

Les Tyranides développent de nouvelles tactiques et de nouveaux pouvoirs. Non seulement ils masquent le Warp mais maintenant ils sont capables d’envoyer des visions et peuvent aussi torturer les psykers adverses par des attaques à distance continues. Certains de leurs symbiotes peuvent aussi envoyer des visions à des gens ne possédant pas de pouvoir psychique.

Dans le même ordre d’idées, ils peuvent entrer en communion avec les systèmes de cogitareurs des centres de données et les influencer. L’Imperium utilisant des composants organiques (des cerveaux), les Tyranides peuvent les manipuler (dans le roman ils font exploser port Dura comme ça, par sabotage).

L’émissaire Norne est présenté comme un super général qui commande non seulement l’armée Tyranide mais est aussi capable d’adapter sa stratégie pour désorganiser l’adversaire.

La population locale

Darius Hinks a pensé à introduire un peu de foi impériale dans tout ça. L’Ecclésiarchie a envoyé des prêtres pour remettre dans le droit chemin les habitants de la planète qui adorent l’Empereur au travers « d’arbres » qui sont en fait des machines de terraformation.

Il laisse aussi entendre que c’est la foi qui va sauver l’Imperium mais on se rend bien compte que la foi peut aider contre le chaos mais là par contre….

Hinks essaie de nous montrer comment la vie d’un monde peut changer, alors qu’avant l’Imperium c’était juste un vague maître lointain à qui on payait une dîme. Les choses sont bien différentes quand l’Imperium arrive sur la planète et devient concret.

Le souci c’est que Hinks a voulu aborder ce sujet en plus du reste et du coup ça reste juste effleuré et, finalement, pas aussi réussi que ça aurait pu l’être.

Conclusion

Je dois admettre que je n’attendais rien de ce roman à part une suite de moments épiques où chaque unité de la boite de base avait sont petit moment de gloire. Et je dois dire que j’ai été surpris parce que ce n’est pas le cas.

Au lieu de cela, on a un récit d’un ennemi vicieux et intelligent qui surpasse en tout point leur ennemi et les massacre petit à petit. Alors oui, à la fin l’Imperium gagne en faisant exploser la planète mais tout le long du roman les Impériaux ont été surclassés.

Et du coup, je suis partagé sur ce livre, il n’est pas vraiment bon mais il n’est pas mauvais non plus. Il y a des incohérences (comme vous avez pu le voir plus haut) mais ce n’est pas vraiment gênant.

Le livre se lit bien et Hinks a choisi une manière audacieuse de raconter son histoire :

certains personnages et lieu disparaissent sans laisser de trace, on les suit pendant plusieurs chapitres et, à un moment, Hinks arrête d’en parler. Ça arrive avec le port spécial qui se fait détruire par exemple.

Au départ j’ai trouvé ça frustrant et mal fait mais finalement je pense que c’est voulu, on perd la trace des gens et des lieux en même temps que le commandement Ultramarine, ça fait augmenter la tension et la pression dramatique du roman.

Finalement, je dirais que si le but était de présenter les nouvelles unités, c’est raté. Si le but était de présenter les Tyranide sous un nouveau jour en étant bien plus menaçants, c’est en partie réussi. Même s’il manque peut-être un petit quelque chose pour que ça marche, on comprend où voulait en venir Hinks.