Storm of Iron

De Les Archives Infinies
Révision datée du 9 avril 2023 à 22:54 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Par Nico.== ===Avant-Propos=== Et voila la Nico touche , merci a lui. <br /> Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/<br />… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

On a parfois envie de lire un bouquin de science-fiction épique, aux accents de film de guerre des années 50 et ne demandant pas un effort de concentration intense. Idéal à lire dans le train ou dans une salle d’attente ! Déluge d’acier répond à ce besoin. Ce roman de space opéra est dopé à la sauce guerrière. Inutile de le lire pour d’autres raisons ! Mais loin d’être un simple récit épique dépourvu d’un certain réalisme guerrier, le texte est également une description assez crédible d’une bataille planétaire dans un univers futuriste, en l’occurrence Warhammer 40.000.

Une foutue planète isolée. Une garnison gardant sans le savoir un trésor fabuleux. Une invasion de Space Marines rénégats de la légion Iron Warriors savamment préparée. Un traître dans les rangs loyalistes. Des combats dantesques où ma survie tient plus au hasard qu’aux talents guerriers. L’horreur journalière d’un long siège futuriste. Des objectifs militaires à prendre, d’autres à défendre, des intrigues de pouvoir et la marque du Dieu du Sang qui engloutit l’esprit des guerriers sur-humains… Inutile de résumer plus loin l’intrigue de ce roman ! Nous sommes clairement dans de la Science-Fiction de guerre, rien de plus. Mais toutes ces explosions nous ennuieraient aussi vite qu’elles rendent sourds les soldats s’il n’y avait pas dans ce roman deux autres axes de lecture fort intéressants.

Pour le joueur de wargames futuristes, Déluge d’acier est une source prolifique d’instructions militaires futuristes. Les combats sont voulus très réalistes, et c’est avec intérêt que l’on pourra noter les techniques de génie militaire proposés ainsi que les descriptions de charges de blindés ou de duels d’artillerie. L’enfer des combats est très bien dépeint; les forces du Chaos sont bien entendu remplies de psychopathes sanguinaires, mais la mort ne reconnaît pas ses victimes et les massacres aveugles des obus ne font aucune différence selon la couleur de l’uniforme de leurs victimes. Le côté SF viendra des Titans, des robots de combat géants à la sauce Mencha japonaise soupoudrée de descriptions gothiques. Quelques lectures attentives permettront d’y noter une certaine influence du manga Evangelion dans l’oeuvre de McNeill, avec un parallèle fort avec l’épisode de la série mettant en scène le combat d’un robot loyal contre un robot rénégat. Les Titans ne sont pas décrits comme des monstres divins invincibles (une erreur souvent rencontrée dans certains romans du même genre) mais chaque classe de robot (en fonction de sa taille) est bien évaluée par rapport à son impact sur le champ de bataille et sa puissance réelle face aux blindés ennemis.

La grande innovation de Déluge d’acier par rapport à d’autres romans de la Black Library est de ne pas sombrer dans la carricature manichéenne de l’Imperium contre les ténébreux Chaotiques. Au contraire, les Space Marines rénégats sont dépeints comme persuadés que leur cause est juste, et que l’hérésie d’Horus est en vérité la seule voie pour préserver l’Humanité dans cet âge de guerre permanente ! Certains officiers de la Légion rénégate sont de grands idéalistes, malgré leur dédain pour le genre humain qui apparaît comme une contradiction évidente dans leur discours. Leur totalitarisme et leurs cultes sombres leur inspire une justification propagandiste à leurs massacres sans fins que certains d’entre-eux, blasés par des millénaires de conflit, ont fini par ne plus croire. Les jalousies et les rivalités ressurgissent alors, encouragées par un général mystérieux manipulant dans l’ombre ses officiers. Côté loyalistes, l’incompétence de certains officiers est clairement pointée du doigt. Des années d’oisiveté et une foi inébranlable en leurs forteresses ont émoussé le talent des stratèges impériaux. Pire encore, l’orgueil des Princepts mènera les Titans impériaux à leur perte. La soif de puissance est une ivresse traitresse… Les soldats ordinaires sont également dépeints avec beaucoup d’attention. On se laissera surprendre par le courage qu’inspirent les événements chez certains bidasses médiocres, ou sous-officiers perdus dans la masse de leurs semblables. Là où les généraux montrent une certaine incompétence, leurs subordonnés semblent s’élever spontanément pour rallumer l’espoir.

Pour conclure, Déluge d’acier est un livre très facile à lire, divertissant et répondant parfaitement à un besoin d’action sans trop rechercher de scénario compliqué. De plus, la facilité d’immersion dans l’univers de Warhammer 40.000 permet à un néophyte de lire ce roman sans trop se sentir déboussolé. Les descriptions historiques de l’auteur suffiront à le guider à travers ce champ de bataille planétaire !