Amor Fati
Avant propos
Je ne connaissais pas du tout Michael F Haspil et, pour cause, il a écrit un seul roman et Amor Fati est sa première contribution pour la black library. Sachant que son roman était un roman policier de science fiction je suis assez surpris de le retrouver avec une nouvelle sur l’Hérésie d’Horus et non pas dans la série Crime.
L’histoire du livre
Eidolon traîne son spleen depuis qu’il a été décapité par son primarque Fulgrim et ressuscité par Fabius Bile et il cherche un moyen de retrouver le moral.
L’histoire avec un grand H
Eidolon n’a pas le moral. Depuis qu’il est revenu à la vie, il est la risée de la légion. Il est l’ombre de lui-même il a perdu toute coordination, son corps ne lui obéit plus tout le temps et surtout Fulgrim a honte de lui. Alors il passe sa rancœur sur les esclaves dans les arènes de combat de la légion… Mais ça ne lui remonte pas vraiment le moral. Fabius Bile a peut être la solution. A l’époque où il cherchait un remède au mal qui affectait la légion des Emperor’s Children, il avait isolé douze légionnaires qui n’étaient pas affectés par la maladie pour garder un échantillon intact au cas où tout le reste échouerait. Il pense qu’avec une glande et des organes purs récupérés sur un de ces marines il pourrait redonner à Eidolon le contrôle total de son corps. Eidolon par donc à la recherche de ces space marines en suivant les indications de Fabius Bile. Le voyage est long mais il finit par retrouver l’unique survivant qui lui tend une embuscade aidé de quelques guerriers des légions brisées. Eidolon finit par vaincre son ennemi mais au dernier moment il a un éclair de lucidité et comprend que son handicap et sa frustration font partie du plan de Slaanesh pour lui permettre de se transcender et de devenir plus puissant. Il accepte son sort en laissant Slaanesh diriger sa vie.
Mise en contexte
Cette nouvelle fait suite à l’Ange exterminatus où Eidolon a été ramené à la vie par Fabius Bile. Mais le résultat n’est pas concluant et Eidolon cherche par tous les moyens à revenir à son plein potentiel. Il touche presque au but avant de comprendre que sa nouvelle force vient justement de sa propre décadence et de ses déficiences. Il décide alors de rester comme ça et de suivre la voie que Slaanesh a tracé pour lui.
Conclusion
Avant de parler de la nouvelle je vais parler de l’auteur. J’ai fini par trouver une biographie d’Haspil, il a été ingénieur et vétéran de l’US air force avant de devenir directeur de lancement à Cap Canaveral. Il a toujours écrit des fictions mais a été pour la première fois publié en 2017 avec Graveyard Shift. C’est un fan de Warhammer et de 40K et il a proposé d’écrire pour la blacklibrary. Pour la nouvelle, j’ai été très surpris. Il y a très peu d’action mais pas mal de révélations et c’est surprenant de la part d’un nouvel auteur. Eidolon vit très mal les défauts de son corps depuis sa résurrection. Mais, petit à petit, il comprend qu’il tire sa force de sa frustration et de ses échecs. (Un peu comme Vador qui commence à mourir dès qu’il ne se laisse pas consumer par le coté obscur) Donc Eidolon est frustré et torturé et, quand il est au plus mal, il réussit un truc et c’est l’extase. Et c’est un cycle continu. Il est tourmenté et extasié par Slaanesh. Et on apprend même quelque chose sur Fabius Bile : c’est lui qui a ressuscité Lucius et ça a été facile parce qu’il venait juste de mourir et que Fabius sait faire ça, par contre ça a été plus compliqué pour Eidolon qui était mort depuis longtemps. Fabius Bile avait aussi caché une douzaine d’Emperor’s Children pour garder une souche pure de la légion mais ça a raté. Cette nouvelle est vraiment une bonne surprise