Bear Eater
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Dramatis Personae :
Hamilcar Mangeur d’Ours : Stormcast Eternal, Seigneur-Castellant des Astral Templars
Joraad el Ranoon : Humain, Roi Soleil de Jericho
Sarmiel el Talame : Humain, général de Jericho
Intrigue :
Après avoir traversé la Mer des Os et affronté les sankrits, un peuple de lézards bipèdes, Hamilcar Mangeur d’Ours, Seigneur-Castellant des Astral Templars, et une poignée d’Eternal Stormcasts du même ost tempête atteignent un joyau sans pareil. Perdue et oubliée de tous, la cité de Jericho subsiste depuis l’Age des Mythes. Le Chaos n’a jamais atteint cette ville qui, encore aujourd’hui, est immaculée de toute corruption.
L’objectif d’Hamilcar est double. Il souhaite rallier Jericho à la cause de Sigmar, tout en continuant sa traque de Mannfred von Carnstein, dont il espère bien écourter définitivement l’existence immortelle. En effet, Hamilcar remplace le seigneur-relictor Ramus de l’Ame Ombragée, rappelé auprès des Hallowed Knights. Hamilcar n’en est pas moins tout autant motivé que Ramus, puisque Mannfred von Carnstein l’a déjà tué une fois sur Ghur.
Aussi majestueux que poussiéreux, les Stormcats Eternals arrivent à Jericho et son accueillis en fanfare par le Roi Soleil Joraad el Ranoon, bien que ce dernier soit situé tout en haut d’un rempart à l’ombre, et les Stormcast Eternals sur une place, à cuire au soleil. Joraad el Ranoon est entouré par ses rayons, des humains entièrement soumis à sa volonté, qu’il peut utiliser comme des marionnettes.
Les Stormcast Eternals sont par la suite conduits à l’écart puis désarmés par la Garde Soleil, l’élite de l’élite de Jericho. Joraad el Ranoon, confiant, annonce aux Stormcast Eternals, par le biais d’un de ses rayons, qu’il n’est plus intéressé par Sigmar et l’a renié. Les élus de Sigmar vont donc périr ici-même à l’abri des regards.
Malheureusement pour le Roi Soleil, même désarmés les Stormcast Eternals restent des adversaires bien trop puissants pour de simples humains. Les élus de Sigmar déjouent donc le piège de leur façon habituelle, en fracassant des crânes, et se mettent en quête de Joraad el Ranoon.
Au cours de leur recherche, les Stormcast Eternals tomberont nez à nez avec le général Sarmiel el Talame de Jericho, un ami d’Hamilcar depuis qu’ils ont combattu ensemble et vaincu les sankrits. Le général se rallie aux Stormcast Eternals et leur apprend par la même que le Roi-Soleil a établi sa cour dans le Palais Lunaire.
C’est donc au dit Palais Lunaire que les Stormcast Eternals sont enfin confrontés à des adversaires à leur mesure. Les proches du Roi-Soleil se révélant tous être des vampires… Mannfred est passé par là. Hamilcar finira par retrouver le Roi Soleil qu’il abattra, d’un superbe lancer digne du film 300, libérant ainsi Jericho de la corruption vampirique et l’amenant de ce fait dans le giron de Sigmar.
Avis :
Une nouvelle plaisante à lire, ayant pour cadre une ville de lumière perdue en plein désert, vierge de toute trace du Chaos mais en proie au vampirisme. L’un des moments les plus intéressants de la nouvelle est l’association que fait Hamilcar entre vampires et Chaos. Aux yeux du Stormcast Eternals il n’y a aucune différence entre l’un ou l’autre. Hamilcar a une vision du monde très simple : il y a Sigmar et tout le reste est apparenté au Chaos.
L’opposition des Stormcast Eternals face à de simples soldats humains montre clairement l’écart divin séparant les guerriers de Sigmar aux mortels. Ces derniers sont littéralement surclassés et ne peuvent rien faire face aux Stormcast Eternals qui sont des géants piétinant des fétus de pailles.
Le personnage d’Hamilcar est par ailleurs une franche réussite dans son genre. Cliché du bout de ses bottes de sigmarites au haut de sa crinière rousse, Hamilcar est la personnification même du héros de fantasy un peu bête, toujours brave et fort, sans peur et surtout, convaincu d’œuvrer pour le bien. A l’inverse, le Roi Soleil incarne à merveille l’antagoniste fourbe et planqué toujours enclin à laisser ses sous-fifres faire la sale besogne.
En revanche je n’ai pas été particulièrement emballé par la cité de Jericho, qui m’a semblé émerger du sable juste pour illustrer que la corruption était capable de s’infiltrer partout, même dans une ville de lumière ayant banni la nuit. Un peu de nuance n’aurait pas été un mal.
Cette nouvelle est quoiqu’il en soit très sympa à lire, ne serait-ce que pour l’exubérance du personnage d’Hamilcar Mangeur d’Ours et les quelques informations que l’on peut y glaner sur le fluff (les sankrits, l’existence d’endroits non touchés par le chaos).