War in the Museum
Par Gilian
L’histoire du livre.
Trazyn l’Infini, maître de Solemnace a toujours été un grand collectionneur mais cette fois il est alleéun peu loin en voulant intégrer des Tyranides à sa collection.
L’histoire avec un grand H
Trazyn l’Infini, grand historien et collectionneur parmi les nécrons, a installé un musée dans les profondeurs de son monde de Solemnace.
Un musée où il a recréé différentes scénettes représentant de grands moments de l’histoire de la galaxie.
Mais sa dernière lubie est de raconter l’histoire des guerres Tyranides et ça ne fait pas l’unanimité parmi ses congénères. Au point que son grand rival, Orikan le Devin, a fait une prophétie annonçant que Solemnace sera détruit par une flotte tyranide.
Mais Trazyn est intelligent et a réussi à détourner la flotte ruche qui se dirigeait sur Solemnace et en a profité pour capturer plusieurs spécimens pour son musée, il a même réussi à capturer un tyran.
Après ce coup de maître, Trazyn commence à organiser sa nouvelle exposition mais les choses ne se passent pas comme prévu. De petits dysfonctionnements dans la sécurité de son musée se produisent et un lictor parvient à se réveiller.
Alors qu’il règle promptement le souci du Lictor, d’autres incidenst de plus en plus graves se produisent, laissant penser à Trazyn que quelqu’un est en train de se jouer de lui. Il décide donc de se rendre dans la salle de contrôle de son musée et effectivement son grand adversaire Orikan le Devin. Celui-ci, très contrarié par l’échec de sa prédiction a décidé de prendre les choses en mains et de provoquer lui-même la destruction de Solemnace par les tyranides.
Après avoir rétabli la situation et vaincu son opposant, Trazyn commence déjà a penser à son prochain diorama.
Conclusion:
Nouvelle parue dans le Black Library celebration week 2020
C’est la très bonne surprise de ce recueil. Quand elle était sortie en anglais, on a été plusieurs à penser que ce one shoot était une très bonne nouvelle mais depuis on a appris que ce n’était que le prélude à un livre, «l’infini et le divin» (oui devin et devenu divin….) qui va sortir en fin d’année 2020 (en fait il doit être sorti au moment où vous lisez ces lignes).
Robert Rath se fait plaisir avec cette nouvelle, et en profite pour faire intervenir des personnages venant de diffèrents événements emblématiques de l’histoire de l’imperium (la flotte ruche kraken, la destruction de Tyran).
Et, en même temps, il en profite pour laisser des pistes pour l’intrigue du futur livre. Orikan est intervenu dans le musée de Trazyn pour se venger mais aussi pour récupérer quelque chose.
Je suis impatient de lire le livre.
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
S'il y a bien une chose d'infinie chez Trazyn, c'est sa capacité à se mettre dans l'embarras tout seul comme un grand, bien souvent en tentant le diable C'Tan pour embellir sa collection de Chibis. Nous retrouvons notre esthète millionnaire (aussi bien en ressources qu'en années) alors qu'il finalise la restauration d'un spécimen de Prince Tyranide, collecté en même temps qu'un essaim entier de ses congénères de la flotte ruche de Kronos sur le monde de Vuros un quart de siècle plus tôt. Cet attrait pour les cafards de l'espace ne lui a pas valu que des commentaires élogieux dans le Telerama Necron, beaucoup parmi ses congénères voyant d'un mauvais œil les derniers ajouts opérés par l'excentrique Overlord à ses galeries personnelles. Même Orikan le Devin s'est fendu d'une petite prophétie à ce sujet, pressentant que la Grande Dévoreuse finirait par engloutir Trazyn et son musée... sans succès jusqu'ici.
Tandis que son équipe s'active à réhydrater le Prince endormi, afin qu'il puisse prendre dignement sa place dans l'aile tyranique récemment aménagée par notre héros, ce dernier reçoit une alerte l'avertissant d'une présence inconnue à proximité. Ayant placé l'opération Blanche-Neige (il connaît ses classiques, le bougre) sous très haute surveillance, Trazyn décide d'aller enquêter lui-même sur la cause de ce désagrément, et remonte la piste des signaux jusqu'au cœur de sa soigneuse reconstitution de la défense héroïque d'un avant poste impérial par les hordes chitineuses de Kronos... et se fait massacrer par un Lictor en pleine possession de ses moyens. Les risques du métier. Ce n'est évidemment pas la fin pour Trazyn, rassurez-vous, qui a sagement stocké ses fichiers de sauvegarde sur le Cloud, et peut donc se matérialiser dans l'un de ses suivants pour mener à bien l'opération de chasse au gros qui s'impose. Laissant son Cryptek terminer le repulpage de sa pièce maîtresse, il entraîne donc ses Lychguards pour une partie de "Où est Charlictor?", dont il ne doute pas un instant du résultat. Il a donc la désagréable surprise de voir son escorte se faire fracasser avec une aisance déplorable par le Xenos en goguette, qui prend de plus un malin plaisir à cibler particulièrement le noble Necron, forçant ce dernier à transférer ses données d'hôte en hôte jusqu'à se retrouver seul, l'insatiable bestiole toujours sur les talons.
Aux grands maux, les grands remèdes: se souvenant sans doute des vidéos de Qui veut gagner des millions? qu'il a découvert après avoir pillé les quartiers privés de Malcador au lendemain de l'Hérésie d'Horus, Trazyn décide de faire appel à un ami, ou, à défaut, un Magos spécialiste dans la lutte contre les Tyranides. Et ça tombe bien, il a justement en stock Mr. V1, qu'il sort de stase en cette heure de besoin. V accepte de filer un coup de méchadendrite à son hôte et geôlier, sous réserve qu'il lui permette de rester en veille prolongée au lieu de l'éteindre systématiquement, ce qui lui permettra de rester productif tout en prenant la pose de façon convenable pour les visiteurs de Trazyn. Marché conclu. La recommandation du senior consultant est de réveiller deux autres spécimens du musée ayant l'expérience de la lutte contre les xenomorphes: les sœurs et Sœurs de Bataille Clara et Setine Fontaine, "prélevées" lors de la défense d'Okassis contre la flotte ruche Kraken. Ayant pris soin de leur poser des scarabées firewall pour éviter tout excès de zèle fâcheux, Trazyn s'exécute, et convainc les Sistas de lui prêter main forte, en échange d'une libération de l'exposition où elle figurait jusque là. N'ayant pas beaucoup d'autres alternatives de toute façon, les filles de l'Empereur acceptent le deal.
Je me dois de faire un petit aparté ici pour souligner une trouvaille scénaristique drôlatique de Rath. Il s'avère en effet que, si Clara est bien Clara, Setine, elle, s'est trouvée trop endommagée pour être mise en scène de façon photogénique par ce perfectionniste de Trazyn. Ce dernier a donc opté par un remplacement pur et simple, même s'il a réutilisé les parties valides de Setine pour réparer Clara (une pratique courante dans les musées, comme il le fait remarquer à cette dernière, horrifiée d'apprendre qu'elle a hérité de la main droite, la cornée et des organes internes de sa sœur). Setine est en fait Magdalena, et n'a jamais combattu les Tyranides, ce qui est logique car elle a servi au 36ème millénaire, sous les ordres de... Goge Vandire, auquel elle reste totalement dévouée. La reconstitution historique mène à des résultats parfois étranges...
Notre fine équipe sort affronter le Lictor, qui finit par mordre la poussière après quelques échanges de bolts, lasers et rayons de fuseur nourris. Ce n'est toutefois pas la fin des e**erdes pour Trazyn et ses alliés de circonstance, puisque tous les champs de stase dans lesquels ses spécimens sont conservés tombent en panne les uns après les autres. Se retrouver au milieu de 20.000 Tyranides, certes un peu groggy, mais définitivement affamés, et menés par leur Prince, qui arrive tel un lui-même après avoir disposé du Cryptek de garde, n'étant pas porteur de grandes perspectives pour nos héros, ils décident sagement de battre en retraite, pendant que le musée se transforme en champ de bataille apocalyptique. Comprenant que quelqu'un tire les ficelles et appuie sur les boutons dans l'ombre, Trazyn fait grand train jusqu'au Nexus Mundi, la salle de contrôle de son centre d'exposition...
...Où il tombe nez à nez (façon de parler pour des Necrons) avec Orikan, qui n'a pas digéré (façon de parler aussi) que Solemnace et son maître ne se soient pas faits assimiler par la floche ruche Behemoth, comme il l'avait pourtant prédit. Sa réputation étant en jeu, Orikan complote depuis lors à la chute de son rival, des griffes, tentacules et proboscis des Tyranides, afin de maintenir son aura d'infaillibilité. Bien aidé par ses pouvoirs temporels, cela fait plusieurs fois qu'il essaie de provoquer l'accident que le musée vit en ce moment, ce qui explique comment un simple Lictor a pu donner tant de fil à retordre à un Overlord et sa garde personnelle (ce mauvais perdant d'Orikan appuyant sur Start à chaque nouvel échec).
Les deux immortels se mettent à se crêper la crête (pour le chignon, on repassera), d'abord sous forme de paquets de bits, puis par hôtes interposés, Clara et Magdalena ayant la malchance d'être chacune pén- investie par un Necron en goguette (voire par les deux, dans le cas de Magdalena, qui prend ce threesome mental de façon très posée). L'arrivée du Prince Tyranide sur les lieux de l'empoignade provoque toutefois la fin du match, lorsqu'Orikan tente de hacker super cafard... et se fait jeter comme une bouse, précipitant sa retraite hors de Solemnace. Son rival vaincu, Trazyn n'a aucun mal (en tout cas, c'est ellipsé) à remettre de l'ordre dans son arrière boutique, et le temple de l'Empereur au milieu de la cité ruche. Fidèle à sa parole, il laisse le Magos V compter tranquillement jusqu’à lui-même dans un coin, et change de place Clara et Magdalena (il n'avait pas promis autre chose!), permettant notamment à cette dernière de contempler la reconstitution de la décapitation de son cher Goge Vandire. Qui a dit que les conservateurs de musée étaient de tristes sires?
1: Quasi-certainement le Magos Varnak, qui commandait la garnison impériale du monde de Tyran, au moment où vous savez qui ont débarqué. Une célébrité donc.
Avis
J'ai été très favorablement impressionné par cette nouvelle de Rath, qui se place plusieurs crans au-dessus de son inaugural Divine Sanction à mes yeux. En plus de parvenir à faire gagner à son propos en intensité dramatique et scénaristique au fil des pages (ça commence comme Predator, et ça finit comme Independence Day), Rath explore de façon jubilatoire le côté excentrique et pince sans rire de Trazyn, et met à profit les possibilités offertes par les prouesses technologiques Necron pour concocter quelques situations savoureuses. Il se paie même le luxe de poser un teaser fluff en fin de récit, Trazyn comprenant que si Orikan s'est contenté de monter une opération de faible envergure contre lui au lieu de revenir dans le passé pour s'assurer que la flotte ruche Behemoth ne rate pas Solemnace, comme la première fois, c'est parce qu'il a découvert la présence dans les collections de son ennemi d'une pièce de choix, abîmée mais toujours capable d'après lui de permettre l'apothéose Necron. Quelle est elle? Mystère (pour moi en tout cas), mais ça donne vraiment envie d'en savoir plus. Réservez votre pass coupe-file dès maintenant pour la prochaine exposition!
Fluff
Trazyn : Il est appelé le Maître des Galeries de Solemnace, le Préservateur d’Histoires, et Celui-Qui-Est-Nommé-l’Infini.
Les Galeries de Solemnace : Lieu où Trazyn entrepose et met en scène son imposante collection d’artefacts et d’individus qu’il juge digne de commémorer. La technologie Necron lui permet de ravir des sujets intéressants n’importe où dans la galaxie, et de remonter le temps pour aller chercher des specimens historiques dignes de ce nom, qui sont placés en stase par Trazyn afin de figurer dans ses expositions. Parmi les éléments les plus notables de sa collection, on compte 20.000 Tyranides de la flotte ruche Kronos, mis en scène en train d’attaquer un avant poste impérial.
Magos Varnak : Passé à la postérité pour avoir rencontré les premiers Tyranides, lors de leur attaque de la planète Tyran où il menait des recherches sur la faune aquatique locale. Présumé mort dans l’accrochage, il a été sauvé au dernier moment par Trazyn l’Infini, qui le garde prisonnier dans sa galerie mais lui permet de faire parvenir ses travaux au Mechanicum de temps à autres.