The Confession of Convict Kline

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Confesseur pénitentiaire rattaché à une prison de haute sécurité du monde ruche de Telken’s Rest, Thanaton passe ses journées à tenter d’extorquer des repentirs sincères de la part des condamnés les plus dépravés de la planète. Cette main tendue vers l’âme des misérables qu’il visite n’a beau pas être systématiquement saisie par ces derniers (en même temps, c’est ‘achement dur de saisir une main avec son âme, à moins d’être un psyker), et la pénibilité de sa fonction être chichement prise en compte par son régime de cotisation retraite, Thanaton sait que sa tâche est aussi noble qu’indispensable, la rédemption qu’il arrive (parfois/rarement) à offrir à ses charges faisant reculer d’autant le risque qu’un accident Warp ne se déclenche, la concentration de sociopathes meurtriers et de cultistes convaincus ayant tendance à fragiliser la frontière avec l’Immaterium. Accompagné de son Servo-Crâne Cithaeron et d’une paire de matons aussi amènes qu’une porte de leur lieu de travail, Thany enchaîne donc les visites privées, supervisant l’exécution sommaire des indécrottables païens et permettant aux pénitents convaincus d’embrasser l’utile et musicale carrière d’Arcoflagellants. Qu’il est beau de voir le monte-charge social à l’oeuvre.

Alors que nous suivons notre héros faire vaillamment son devoir au cours d’une journée classique, et traiter une cinquantaine de cas désespérés avec humanité et efficacité, nous arrivons à la dernière cellule du bloc Alpha, où attend un prisonnier particulier à deux égards. Premièrement, le condamné en question, Helleb Kline, est indubitablement et totalement rongé par le remords de ses crimes, et considère son châtiment comme totalement justifié – y compris l’amputation de ses mains et pieds et la fixation de ses moignons par des vis traversantes à sa chaise d’interrogatoire, c’est dire s’il l’a mauvaise. Deuxièmement, Kline, qui a terrorisé le quartier Ecclesiarchique de Telken’s Rest sous le nom du Nightkiller avant d’être appréhendé, servait sous les ordres, comme Thanaton, dont il désire ardemment recevoir le pardon.

Le confesseur, peu habitué à un tel accueil, se montre quelque peu soupçonneux envers le grox galeux qui lui fait face, et se livre à un interrogatoire serré du prisonnier afin de s’assurer de la sincérité du repenti. Ses demandes de précisions sur les meurtres commis par Kline, prêtre dévot ayant soudainement développé une hyperacousie psychotique qui l’a mené à massacrer ses bruyant voisins du dessous dans un accès de rage, puis, de portes qui claquent en acouphènes persistants, à devenir le roi de silence le plus tyrannique et sanguinaire jamais couronné ; mènent Thanaton à identifier des anomalies significatives dans le récit du prétendu Nightkiller. La preuve d’une monumentale erreur judiciaire, conduisant à la libération du malheureux mutilé ? Haha, bien sûr que non voyons. Simplement une nouvelle séance de torture pour Kline, qui se fait matraquer électriquement et consciencieusement par les argousins de Thanaton, afin de l’aider à mettre un peu d’ordre dans ses souvenirs. Cette méthode, pour douce qu’elle soit, ne donne pas les résultats escomptés, Kline s’obstinant à s’emmêler les pinceaux et à s’accuser de crimes plus vieux que lui. Son confesseur finit par perdre patience et menace l’hypocrite et/ou amnésique d’une euthanasie sommaire et damnatoire…

…Changeant son fusil d’épaule, mais gardant son bolter à air comprimé braqué sur la tempe du Nightkiller, Thanaton pose la question de savoir qui est le Valgaast que Kline a cité plusieurs fois dans ses précédents interrogatoires, pour des résultats spectaculairement embarrassants. Le gardé à vue // vissé à chaise part en effet en syncope et trouve le moyen de se mordre la langue… alors que toutes ses dents ont été arrachées. Son empathie ayant atteint ses limites, Thany met fin au débat d’une pression sur la gâchette, envoyant l’âme tourmentée du prisonnier nourrir les démons. Bien fait. Ceci fait, le confesseur libère ses acolytes, s’en va pointer et rentre chez lui pour une nuit de sommeil bien méritée. Malheureusement pour lui, le raffut causé par les autres habitants de l’immeuble où se trouve son appartement de fonction viennent perturber le repos de l’aumônier, et lorsqu’il parvient enfin à s’endormir, de terribles rêves viennent le visiter. Ces cauchemars se révèlent toutefois être le cadet des soucis de Thanaton lorsqu’à son réveil il se découvre maculé de sang, le visage tuméfié, et expressément demandé par l’escouade d’Arbites tambourinant à sa porte. Il semblerait que le Silence des Agnostiques ait reçu une suite…

Avis:

Hill propose avec The Confession of Convict Kline une nouvelle plus inspirée et mieux réalisée que son seul autre travail précédemment lu par votre serviteur (The Battle for Markgraaf Hive), ce qui n’était, en soit, pas très difficile, mais démontre tout de même une dynamique positive. L’idée « horrifique » déclinée par l’auteur se révèle tout à fait valable et suffisamment clairement intégrée à la narration pour que le lecteur sorte de The Confession… avec une vision claire du but poursuivi par Hill. Comme tout le monde n’y arrive pas au sein de la BL, j’ai pensé qu’il était fair-play de ma part de le souligner ici. On pourrait à la limite regretter la manière un chouilla artificielle avec laquelle l’auteur prépare sa chute1, mais l’ambiance dérangeante propre au genre est bien au rendez-vous, et Hill fait étalage (à quelques reprises) d’une solide technique narrative – comme lors de la scène d’introduction, où la prisonnière que Thanaton finit par faire exécuter par ses gardes se révèle ne pas être Kline, malgré ce que le titre pouvait laisser penser au lecteur. Bref, je ressors de cette confession un peu plus rassuré par le potentiel de la recrue Justin Hill, à laquelle je pense pouvoir accorder, si ce n’est mon absolution, au moins une neutralité bienveillante pour ses prochaines soumissions. Use it well, dude.

1: « Bon, sans transition aucune, qui est ce mystérieux Valgaast qui apparaît dans votre dossier, Mr Kline ? Vous fracasser la tête sur les montants de votre chaise en baragouinant en flamand n’est pas une réponse convenable, vous savez… ». À noter que le seul Valgaast qui apparaît dans la GW-Fiction à ce jour et à ma connaissance est la ville dans laquelle se trouve ‘The House of Night and Chain’ de David Annandale. Je penchais davantage pour une entité démoniaque, mais peut-être que tout est lié…

Fluff:

Ecclesiarchie (Dogme) : L’Ecclesiarchie considère que les psychopathes, dénués d’émotions, sont moins vulnérables à la possession démoniaque que les autres êtres humains.

Garde Impériale (Régiment nommé) : Le 15ème Dragon de Richstar combattit au cours de la campagne de Gyges, ainsi que dans les batailles d’Ening, Rampo et Pallas Four.