Sigismund : The eternal Crusader
Avant-Propos
Et voila le 3ème tome de la série personnage de l’Hérésie d’Horus. Après un premier tome sur Valdor ou ça ne parle pas de Valdor et un deuxième tome très intéressant sur Luther qui retrace les événement les plus marquants de la vie de Luther pour nous montrer son évolution, il est à espérer que ce 3ème volume soit plus dans la lignée du tome sur Luther. C’est John French qui est à l’écriture, surtout connu pour être le pompier de service de l’Hérésie d’Horus, l’homme qui remet les personnages égarés dans le droit chemin, il est aussi un des plus gros contributeurs des Impérial Fists sur cette période.
L’histoire du livre
La grande croisade est presque finie, le triomphe d’Ullanor a eu lieu et l’empereur est retourné sur Terra laissant Horus poursuivre et terminer la croisade. Tout le monde se prépare à une ère de paix, enfin presque tout le monde… Solomon Voss le célèbre commémorateur veut rencontrer Sigismund et lui demander pourquoi il pense que la guerre sera éternelle.
L’histoire avec un grand H
Solomon Voss avait enfin décidé de parler à Sigismund et il se demandait pourquoi, après toutes ces années, le plus grand des commémorateur voulait lui parler.
Voss était venu le voir parce que tout le monde croyait que la guerre allait se terminer sauf lui et il voulait savoir pourquoi. Alors Sigismund a décidé de lui raconter son histoire.
Chapitre 1 : from dust
Sigismund était un orphelin qui vivait dans un énorme camp de réfugiés sur le plateau de Ionus sur Terra. Il faisait partie d’une bande d’orphelins qui était sans cesse pourchassés par les gangs rivaux de cette région. Les gangs voulaient recruter les jeunes enfants pour en faire des Ganger dociles. Sigismund les a combattus pendant des années mais, à chaque saison, ils revenaient plus nombreux. Et un jour, ils finirent par être trop nombreux pour lui mais au moment d’être submergé, quelque chose de vraiment monstrueux est descendu du ciel, a massacré les Gangers et a dit a Sigismund : nous sommes venus pour toi !
Interlude 1 : Voss interroge Sigismund sur son recrutement. Il apprend que Sigismund n’a jamais voulu être recruté et qu’il ne savait pas que les légions astartes existaient à ce moment là. Il insiste d’ailleurs sur le fait qu’ils n’ont pas été recruté mais arrachés à leur vie et enlevés. Et même s’il avait su ce qui allait lui arriver, il n’aurait jamais voulu être un space marine.
Chapitre 2 : reborn : Il finit par se réveillé dans un laboratoire où des généticiens lui ont fait toute une série d’examens avant de l’enfermer avec d’autres enfants de son âge. Quelqu’un qui, apparemment n’avait pas été enlevé mais offert par sa famille au service de recrutement impérial, lui a expliqué ce qui était en train de se passer. L’empereur avait unifié Terra et se préparait à partir libérer l’humanité. Ils avaient été recrutés pour suivre toute une batterie de tests pour voir s’ils étaient assez forts pour servir de soldats dans la nouvelle armée de l’empereur. Après toute une serie de tests qui a duré plusieurs semaines (mois ?) , il avait perdu la notion du temps. Ses tortionnaires avaient fini par définir que les marqueurs les plus communs retrouvés chez lui correspondant à la VIIème légion (certains marqueurs minoritaires correspondent à la XIIème et XVIème légion et un seul marqueur de la XIXème légion). C’est a partir de ce moment qu’il est transféré sur Luna et que les chirurgies faisant de lui un surhomme ont commencé. Puis il avait été envoyé pour commencer son entraînement avec deux autres aspirants comme lui, Geldoran et Rann Fafnir.
Interlude 2 : Voss pense que la VIIème légion et Sigismund se sont bien trouvés, mais que Sigismund tourne autour du pot et n’en vient pas au fait. Il pense que le vieux guerrier est déchiré entre son envie de parler et le contrôle absolu qu’il veut garder en toute chose. Mais, petit à petit, il arrive à gagner la confiance de Sigismund qui décide de continuer son histoire.
Chapitre 3 : Hounds of War La première affectation de combat de Sigismund avait été la deuxième escouade du 45ème cadre d’assaut de la dixième croisade de la VIIème légion. Ils avaient été assignés au 786ème groupe de croisade et devaient prendre la cité des sorcières. La mise en conformité de ce secteur de la galaxie avait bien commencé et la plupart des villes avait été assiégées sans opposer de résistance mais une nuit, les seigneurs sorciers avaient utilisé leur pouvoir pour exterminer les troupes impériales et il avait été décidé de lâcher sur eux les légions astartes. Des unités de deux légions avaient été affectées à ce groupe de combat, la VIIème (les imperial Fist) et la XIIème (les War Hound). Après de durs combats et de très lourdes pertes, ils avaient fini par prendre la cité mais alors qu’ils pensaient le combat terminé, le lieutenant Valloken de la VIIIème légion était venu prendre le relais… Les Night Lords étaient arrivés pour faire le ménage.
Interlude 3 : A la surprise de Voss, Sigismund lui explique que participer à son premier combat n’a rien déclenché de particulier chez lui. Les space marines sont formés dans un seul but, la guerre et c’était donc une suite logique de son entraînement. La discutions dérive ensuite sur les Night Lords. Au début de la croisade, en plus de leur fonction sur le champ de bataille, ils avaient une autre fonction, ils participaient à la mise en conformité des planètes, c’est-à-dire qu’ils chassaient les traîtres et les cellules de résistances cachées sur les planètes conquises.
Chapitre 4 : Oath Sur Phalanx, il existe une salle, la salle des serments. Elle est gardée par les templiers, la garde personnelle du primarque. Et tous les Imperial Fists devaient s’y rendre pour prêter serment à l’imperium, à l’empereur et au primarque. C’est à l’occasion de ce serment que Sigismund a entendu Dorn parler de la guerre éternelle. Dorn a posé une question a Sigismund juste avant qu’il ne prête serment, il lui a demandé s’il voulait devenir un guerrier et Sigismund a répondu que non. Dorn lui a alors demandé pourquoi il se battait et Sigismund a répondu qu’il le faisait pour ceux qui ne le pouvaient pas.
Interlude 4 : Voss pense que Sigismund a été touché par les mots de son père : la guerre éternelle mais ce dernier lui dit que ce n’est pas ce qu’il faut retenir de cette histoire. C’est au moment de prêter serment qu’il a compris qu’ils ne se battaient pas seulement pour des gens ou pour l’imperium mais qu’ils se battaient pour des idées et qu’il y avait un but plus grand a tout cela.
Chapitre 5 : Temple Même s’il n’a pas voulu l’admettre sur le moment, le Temple et la rencontre avec son père génétique ont quand même touché Sigismund et il a décidé de devenir templier. Pour cela, il a commencé à s’entraîner avec le maître d’arme Appuis et à venir tous les jours pour postuler chez les templiers. Il s’est entraîné très longtemps au maniement de chaque arme pour les connaître toutes et trouver la sienne avant de pouvoir postuler à l’épreuve qui le ferait devenir templier. Il finit par passer son épreuve le jour du premier conclave solaire, le plus grand rassemblement de forces dans le système sol depuis le lancement de la croisade.
Interlude 5 : Voss était au premier conclave stellaire, pas en tant qu’invité officiel mais sûrement grâce a l’intervention de Dorn. Cette histoire fait réfléchir Solomon Voss sur l’importance des événements… L’événement important à l’époque avait été le conclave stellaire mais rien d’extraordinaire n’en était sorti, rien qui ne se serait pas déroulé sans ça. Par contre, l’épreuve de Sigismund qui s’est déroulée dans l’indifférence générale à l’époque a donné aux imperial Fists et à Dorn son plus grand champion et commandant. Combien d’événements se déroulent et auront une influence sans que personne ne le remarque avant qu’il ne soit trop tard…
Chapitre 6 : First of sons La campagne contre l’empire mécanique des Astranii (ou contre les hérétek comme les appelait le mechanicus) avait obligé trois légions et trois primarques à se détourner de leur croisade pour venir unir leurs forces : Rogan Dorn, Ferrus Manus et Horus Lupercal. Rassembler une telle armada était dangereux pour l’ennemi bien sûr mais aussi pour l’imperium. Les primarques avaient pour habitude de mener la guerre comme bon leur semble et certains avaient des modes opératoires incompatibles. Dorn était un fervent partisan de la mise en conformité des peuples soumis alors que Ferrus Manus était plutôt partisan de l’extermination. La présence d’Horus Lupercal avait fait pencher la balance du coté de Dorn mais les tensions était vives et ce qui devait arriver arriva. Un duel entre les champions de la VIIème et de la Xème légion eut lieu. Ça a été le premier d’une longue série de duels gagnés par Sigismund
Interlude 6 : Voss n’arrive toujours pas à comprendre comment Dorn et Sigismund, deux personnes tellement proches peuvent avoir une idée totalement différente sur la fin de la guerre… Il cherche la solution dans la soif de contrôle de Sigismund et lui demande si la chaîne qu’il utilise pour attacher son épée fait partie de cette recherche de contrôle ? Sigismund lui dit que non c’est une marque d’honneur et de fraternité.
Chapitre 7 : Brother of the Red sands
L’échange de guerriers entre légions avait toujours été une tradition, ça devait permettre de resserrer les liens entre légions, de créer de nouvelles techniques de combat. Sigismund s’était porté volontaire pour aller chez les World Eaters, il voulait voir de ses yeux ce qu’ils étaient devenus. S’ils étaient allés trop loin dans la barbarie ou s’ils étaient juste devenus ce que tout les space marine était destiné à devenir, des monstres de guerre…
Sigismund finit par se rendre compte que malgré leur barbarie et les clous de boucher il restait une certaine forme d’honneur dans leur légion. C’est aussi à cette occasion qu’il a affronté pour la première fois les arènes de combats des world Eaters et qu’il a gagné leur respect.
Interlude 7 : Voss trouve étrange que Sigismund admire les World Eaters mais hait les Night Lords alors que les deux légions sont aussi violentes l’une que l’autre.
Pour Sigismund ce n’est pas la barbarie en elle même qui compte mais la raison de la barbarie. Les World Eaters se sont trompés de voie mais les Night Lords ont délibérément choisi la violence aveugle.
Chapitre 8 : Kin of Midnight Pour étayer son argumentation, Sigismund décide de parler de la campagne de Cheraut. Sûrement la campagne la plus longue et la plus sanglante de la grande croisade (bien sû,r elle sera dépassée par la suite par la guerre contre les orcs). Cinq légions, trois primarques des millions de soldats et plusieurs mois de conflits sanglant. Les exactions des Night Lords, la folie de leur primarque… Plus tard on ne se souviendrait plus de la campagne de Cheraut mais seulement de sa conclusion et de la tentative de meurtre de Konrad Curze sur Rogan Dorn…
Interlude 8 : Sigismund et Voss débattent de la nature de la victoire…
Chapitre 9 : Triumph Inévitablement, Sigismund finit par parler du triomphe d’Ullanor, le début de la fin de la croisade. Le moment où l’empereur a décidé de retourner sur Terra et où il a nommée Horus maître de guerre et Dorn prétorien de Terra. Dorn pensait réellement que la guerre allait prendre fin mais Sigismund reste persuadé du contraire.
Interlude 9 : Solomon Voss a fini par comprendre le point de vue de Sigismund. Même quand l’imperium aura gagné, il n’y aura pas la paix. Mais il y aura toujours des monstres, des gens cruels ou des ennemis pour remettre en cause la vérité impériale et il faudra toujours se battre pour garder tout ce qui aura été construit.
Conclusion : Thruth of the Sword : A la fin du triomphe d’Ullanor, Sigismund a rencontré l’empereur et il a eu une vision. C’est ce qu’il n’a pas dit à Voss, l’empereur lui a parlé et lui a dit qu’il n’aurait jamais la paix qu’il devrait toujours se battre pour l’imperium, que ça n’aurait jamais de fin.
Personnages
Sigismund : C’est très compliqué de choisir les informations à retenir sur Sigismund sachant que tout le livre lui est consacré et qu’on ne parle que de lui… C’est au cours de sa vie à Ionus qu’il a commencé a utilisé le rituel qu’il effectue avant chaque combat : s’agenouiller, poser son front contre sa lame en silence pour retrouver son calme. C’est une autre orpheline qui utilisait cette technique pour ne pas être submergée par la peur avant un combat. Lors de son recrutement, les généticiens avait deux pistes pour sa légion de recrutement la VIIème et la XIIème… On apprend que les space marines qui sont venus « recruter » Sigismund sur Terra étaient des Night Lord et ça le trouble qu’il ait été choisi par eux…
Salomon Voss : Avant d’être le premier des commémorateurs, Voss était marchand. Son fils était parti faire la grande croisade (dans le premier régiment Saccalian). Et Voss avait fini par avoir envie de voir pourquoi son fils était parti se battre. Il s’est mis à écrire ce qu’il voyait et il a fini par être lu par Rogan Dorn. Et c’est lui qui l’a poussé dans cette voie.
Aeolus : chef des imperial Fists avant le retour de Rogan Dorn, ensuite chef des templiers
Premier Conclave Solaire
Rogal Dorn était allé s'asseoir en conférence avec ses frères primarques et le reste du Conseil de guerre et accueillir le plus récent d'entre eux, Lion El ‘Jonson, au cœur de l'Imperium. La moitié des hauts commandants de première ligne de la Croisade étaient venus : Fulgrim, Manus, Guilliman et le brillant Horus étaient là avec Zahalume, Terragaaz et même Morn, la Matriarche de la Guerre elle-même. Il y avait des décisions à prendre, des obligations à renouveler et des différends à régler. Bien que la croisade soit déjà ancienne, ce moment marquerait le passage de sa jeunesse et de sa fureur à une ère de maturité et d'élan implacable. Avec le temps, l'histoire donnerait au rassemblement un nom adapté à sa place dans le cours des événements : le Premier Conclave Solaire.
Conclusion
Et bien je n’en attendais pas autant de la part de ce roman. Bien sûr, les esprits chagrins diront qu’on n’apprend rien de vraiment transcendant sur Sigismund, mais ce livre retrace assez bien les grands événements de son histoire. Les événements qui se sont déroulés avant l’hérésie d’Horus. John French, qui est un auteur que j’apprécie, a toujours été là pour rattraper les erreurs des autres, souvent ces livres ont servi à recentrer l’histoire et à ramener les personnages au bon endroit pour la suite. J’en avais presque oublié qu’il avait été un des plus gros fournisseurs d’histoires sur les Imperial Fists. La forme utilisée pour ce roman se rapproche de celle utilisée pour Luther, et Alpharius avec un chapitre racontant une histoire suivi d’un interlude où le héros donne son sentiment. Je pense que c’est la bonne façon de faire et j’espère qu’ils vont continuer comme ça.