Daemonhammer
Par Gilian
Avant-Propos
Alors que sort le nouveau codex Agents Imperial et qu’une nouvelle figurine pour l’Inquisiteur Coteaz voit le jour, Darius Hinks se retrouve a l’écriture d’un roman devant nous presenté un peu le personnage. Vous l’aurez compris c’est une commande spécial pour la sortie de la figurine et on ne sait pas toujours a quoi s’attendre.
L’histoire du livre
Lorsque de sinistres nouvelles provenant d'un coin oublié du Secteur Formose laissent entrevoir des spectres de son passé, l'Inquisiteur Coteaz doit faire un choix terrible : abandonner son trône à ceux qui le convoitent ou s'accrocher au pouvoir en brisant les limites de la mortalité. Pendant ce temps, d'autres forces sont à l'œuvre dans les ténèbres, et si Coteaz succombe à leur pouvoir attirant, des milliards de personnes succomberont avec lui.
L’histoire avec un grand H
Premier souvenir
Un jeune garçon, armé d’une arme improvisée, garde les restes d’un sanctuaire. À l’extérieur du bâtiment, les combats font rage, et il est le seul survivant de sa famille.
Des soldats en noir approchent, menés par le seigneur inquisiteur Laredian. Ce dernier s’apprête à ordonner l’exécution de l’enfant, mais quelque chose le retient. Il lui pose une question : « Quelle est la cause de tout cela ? »
Le garçon répond que la faiblesse du Chapelain a tout déclenché : il a éprouvé de la pitié pour les hérétiques et ne les a pas fait exécuter…
Laredian décide de prendre l’enfant sous sa protection et d’en faire un interrogateur. Il lui demande son nom :
« Torquemada Coteaz. »
Histoire
À bord du vaisseau Pilgrim’s Wrath, le seigneur inquisiteur Torquemada Coteaz se rend au chirurgion tenu par Albaro. Ce dernier prépare la restituta, un procédé de rajeunissement qui répare le corps sans âge de Coteaz.
La séance est chaque fois plus douloureuse, et cette fois plus encore. Coteaz se débat, arrache ses branchements, fait un arrêt cardiaque… et l’obscurité l’emporte.
Convalescent, Coteaz préside une réunion de ses principaux agents pour se tenir au courant des enquêtes en cours dans le secteur Formosa. Alors que ses plus proches collaborateurs sont réunis (Salmasius, gardien des reliques ; Turcifel, puissante psyker à son service ; Korov, un « pénitent » ; le capitaine Malevich, commandant les Scions ; Sixtus, membre du Mechanicus), l’interrogateur Voltas aborde le sujet le plus sensible :
un agent nommé Krasner, déployé par Coteaz sur Novalis, dans le système Ixos — un monde minier toxique —, a envoyé un rapport incomplet : « Il est là. Ils l’ont trouvé… Tu avais raison… il existe bel et bien… sur Novalis… Sato est là aussi… »
La transmission a été délibérément brouillée depuis Novalis.
Coteaz connaît bien ce nom : Castra Sato, ex-interrogatrice, déchue et en fuite, qu’il avait condamnée à mort pour trahison. Il lève la séance, ordonne à Sixtus de dater précisément l’envoi et part réfléchir.
Dans la sacristie du Pilgrim’s Wrath, Coteaz converse avec Salmasius. Ils évoquent Magos Xylothek et l’objet de sa quête : le verre d’âme, un artefact mythique. Si Krasner dit vrai et qu’il y a du verre d’âme sur Novalis, Xylothek l’aura flairé ; mais la vraie menace, pour Coteaz, c’est Sato.
Coteaz décide d’aller lui-même sur Novalis, en secret, à bord d’un petit vaisseau, le Purity of Faith, tandis que le Pilgrim’s Wrath poursuit vers Varoth pour un conclave où Coteaz compte accuser l’inquisiteur Zamorin d’être Extremis Diabolus.
Salmasius veut venir, Coteaz refuse : il emmènera Korov, Malevich, Turcifel et Voltas.
Sur Novalis, Castra Sato et son acolyte Khull se sont infiltrés dans la base mobile de Magos Xylothek, arrivé sur la planète quelques mois avant eux, afin de comprendre ce qui se passe exactement.
Pendant ce temps, toujours sur Novalis, Elias Jode, jeune mineur dont la compagne Elzevyr est mourante, entend depuis peu une voix intérieure qu’il interprète comme son « courage ». Cette voix le guide à travers la planète pour découvrir des caches de nourriture et d’armes, ce qui lui permet de soigner sa compagne, d’améliorer la vie des mineurs et de préparer un soulèvement.
Deuxième souvenir
Le jeune Coteaz, pupille du seigneur inquisiteur Laredian, assiste à un rite funéraire sacré dans la Vachori Basilica, sur Galamiel. Laredian enseigne à Coteaz que le vrai pouvoir vient du savoir. Il révèle que l’archidiacre Razeen et le lord-maréchal Vaqueiros ont laissé prospérer une insurrection à Mugello pour l’écraser à un moment politiquement avantageux, mais Razeen est mort avant d’achever le plan, laissant Vaqueiros paralysé par la crainte de s’incriminer.
Laredian juge que la rébellion a enflé, touché à des textes proscrits, et qu’il faudra détruire Mugello pour éviter pire. Il souligne la lâcheté des notables présents et la nécessité d’agir sans faillir. D’un simple signe, ses Scions verrouillent la nef et exécutent la congrégation complice, tandis qu’il entraîne Coteaz au dehors : « Nous avons du travail. » Coteaz, fasciné et terrifié, comprend la dureté implacable de la fonction inquisitoriale.
Histoire
À bord du Purity of Faith, lord Coteaz observe Novalis. Il ordonne de contacter le port Gomera et de se préparer à débarquer.
Novalis est couverte de gigantesques stalagmites de cristal rouge. Port Gomera est un nid précaire juché sur un pic. Kraeling, maître du port spatial, reçoit le groupe inquisitorial et le met au courant des derniers événements.
Coteaz veut voir Magos Xylothek et réquisitionne une navette pour se rendre sur la base mobile du Mechanicus.
Troisième souvenir
Coteaz et les Scions explorent un vaisseau perdu, le Light of Vengeance. À bord, ils ne trouvent d’abord que des pèlerins morts d’une peste virulente, sans trace du Warp.
Contre toute attente, ils découvrent pourtant une survivante : une jeune femme longiligne, à la peau livide et aux yeux sans iris, qui a survécu en chassant les rats à bord du navire. La scène rappelle à Coteaz sa propre « rédemption » par Laredian. Elle finit par parler : « Sato. »
Histoire
À Domus Alpha (nom de la base mobile), le Magos Xylothek accueille Coteaz et lui annonce que sa consœur est déjà arrivée. À sa grande surprise, Castra Sato, loin de s’être cachée pendant toutes ces années, est devenue l’inquisitrice Sato sous le patronage de l’inquisiteur Zamorin (celui-là même que Coteaz veut faire exécuter).
Xylothek lui annonce aussi la mort de Krasner, sans doute aux mains des mineurs révoltés. Coteaz exige de voir le corps et ouvre immédiatement son enquête.
Coteaz reçoit Sato. Il envisage de la tuer sommairement, mais la laisse parler. Sato affirme que les morts sont rituelles et que Xylothek camoufle des indices ; elle montre des images de symboles imprimés sur les cerveaux avant l’autopsie du Mechanicus. Coteaz comprend : ce ne sont pas des runes, mais des morceaux de carte — des tablettes de quiétude (voir les annexes) —, un artefact qui dessine une carte en tuant, chaque mort révélant un segment. Sato propose de terminer la carte en combinant leurs images ; Coteaz refuse : ce serait la corruption assurée. Elle plaide pour une alliance contre Xylothek, qu’elle soupçonne. Coteaz reste prudent et décide de sonder Xylothek.
Dans le sanctum, Xylothek demeure évasive. Elle presse Coteaz de penser à sa succession à Formosa. Il feint de croire à la thèse de l’insurrection et annonce partir vers le nord. Un vox de Malevich signale un nouveau cadavre ; Xylothek s’élance… Coteaz bifurque en sens inverse, profitant du tumulte : il cherche autre chose.
Malevich garde deux nouveaux morts : une adepte au crâne ouvert et un autre corps crucifié. La tension entre Scions et skitarii est palpable. Xylothek veut reprendre le contrôle de la situation — on est sur une base du Mechanicus —, mais les serviteurs de l’Inquisition ne veulent pas céder.
Sato, constatant que Coteaz n’arrive pas, comprend qu’il s’agit d’une diversion et fonce vers ses quartiers. Elle y retrouve Coteaz qui l’attend : il a trouvé la preuve qu’elle lui a menti. Elle reconnaît avoir caché à Coteaz qu’elle possédait déjà une partie de la tablette et affirme pouvoir localiser la personne qui commet les assassinats. Coteaz accepte de s’allier à elle pour mener l’enquête à son terme.
Le groupe de Coteaz approche des mines de Vespertinus, l’endroit indiqué par Sato. Mais l’appareil est soudain touché par des tirs laser et s’écrase. Ne pouvant plus atteindre les mines, ils mettent le cap vers le sud et la capitale planétaire.
Pendant ce temps, au nord de la planète, dans les ruines de Taphos, Elias parle avec son « courage ». Il a lancé le soulèvement de la planète et doit préparer un piège pour Coteaz, qui viendra contrecarrer ses plans.
Quatrième souvenir
Coteaz, devenu inquisiteur, se trouve au conclave de Varoth : il vient d’abattre Laredian et de briser son cristal (où un démon était retenu). Il justifie devant le conclave l’exécution de Laredian, proclame qu’il sera la colère de l’Empereur et lance la purge contre les partisans de Laredian. (Le démon contenu dans le cristal est celui qui se cache derrière le soulèvement de la planète.)
Histoire
En arrivant à la capitale, ils se rendent compte qu’elle est en feu : elle a été attaquée par les rebelles, qui se sont repliés après avoir tué presque tout le monde. Il ne reste plus que le gouverneur et quelques gardes.
Devant l’ampleur de la rébellion, Coteaz décide de diviser ses troupes : Sato et lui continueront vers le nord pour rattraper le Mechanicus, tandis que le reste du groupe, sous les ordres de l’interrogateur Voltas, devra se rendre au spatioport pour s’assurer que les rebelles ne l’ont pas encore pris d’assaut.
Le groupe de Voltas n’arrivera pas jusqu’au spatioport : ils sont interceptés par des rebelles lourdement armés. Voltas est blessé et doit laisser le commandement à Malevich. Même si sa blessure n’est pas très grave, elle suffit à le faire divaguer et entendre des voix. Malevich décide de partir vers le nord pour alerter Coteaz.
Coteaz et Sato, quant à eux, arrivent au complexe mobile du Mechanicus, qui n’est plus vraiment mobile depuis qu’il a été attaqué par les cultistes. Et la vérité éclate enfin : le Magos Xylothek est en train de mourir de vieillesse, et l’un de ses disciples, nommé Glycon, s’est laissé corrompre par une « voix ». Il a commis sept assassinats pour créer la carte (la tablette de quiétude) indiquant où trouver le Verre d’Âme afin de sauver la vie de son maître. Mais ce faisant, il a libéré la corruption démoniaque de la tablette, et la peste de Nurgle commence à ronger la base mobile.
Sato et Coteaz ne doivent leur survie qu’à l’arrivée de Malevich, qui les évacue de la station.
Tous ensemble, ils partent vers le nord, au cœur de la corruption. Coteaz en profite pour faire intervenir le Pilgrim’s Wrath, qu’il avait secrètement appelé en renfort. Une bataille rangée s’engage entre les cultistes de Nurgle et les Scions de Coteaz.
Coteaz et son petit groupe profitent de la confusion pour percer les défenses ennemies et se diriger vers le lieu où doit se trouver le Verre d’Âme. Ils trouvent sur leur chemin Elias qui, malgré ses bonnes intentions initiales, a fini par être contaminé par Nurgle. Coteaz en vient rapidement à bout, malgré l’intervention de Voltas (qui, lui aussi, a fini par succomber à la voix dans sa tête).
Au seuil de la mort, Elias est touché par la grâce de l’Empereur (oui, c’est un peu tiré par les cheveux) et aide Coteaz et Sato à vaincre le démon et à trouver le Verre d’Âme.
Le démon vaincu, la planète est en train de s’effondrer sur elle-même et tout le monde doit évacuer. Sato, plus rapide que Coteaz, en profite pour aller récupérer le Verre d’Âme.
Dehors, les Scions réembarquent. Sato tend à Coteaz un petit boîtier gravé contenant le Verre d’Âme. Il pose le boîtier sur un bloc de pierre, remercie le ciel… et pulvérise l’objet avec son marteau de guerre.
Sato, médusée, exige une explication. Coteaz lui explique qu’il n’a jamais voulu le Verre d’Âme pour devenir immortel. Le vrai danger du Verre d’Âme, c’est le symbole qu’il représente. Certains cultes résurrectionnistes pensent qu’il est possible de transférer l’âme de l’Empereur dans un nouveau corps, mais ce n’est qu’une croyance. Si l’existence du Verre d’Âme venait à être confirmée, cette croyance deviendrait une réalité, et la possibilité de ressusciter l’Empereur créerait un schisme dans l’Imperium : des guerres saintes déchireraient la galaxie.
Sato comprend et admet que « l’immortalité n’est pas un don ; la mort nous donne un but ».
De retour à bord du Pilgrim’s Wrath, Coteaz s’installe dans la « restituta » d’Albaro. Autour, Turcifel prie ; Korov s’empâte, mal à l’aise ; Malevich rappelle les « problèmes » de la dernière séance.
Coteaz ordonne de commencer. Albaro enclenche la machine ; les produits chimiques inondent les veines de Coteaz. Il prend une longue inspiration…
Personnages
Torquemada Coteaz
Torquemada Coteaz a été élevé sur un monde de l’Ecclésiarchie. Enfant, sa famille a été massacrée par des hérétiques et il a été sauvé par l’inquisiteur Laredian, qui l’a pris sous son aile afin d’en faire son successeur.
Devenu inquisiteur, Coteaz traduit pourtant en jugement son propre maître, Laredian, lorsque celui-ci devient radical et se met à utiliser des démons. Coteaz est un puritain, mais aussi un fervent religieux : un mélange qui peut se révéler aussi dangereux qu’un inquisiteur radical.
Il est le Haut Protecteur du secteur Formosa et a déployé toute une organisation pour tenir le secteur sous sa coupe : rien ne lui échappe. Mais il sent le poids des années. Malgré l’utilisation du « restitua » (un moyen de rester en vie, à la manière des cures de rajeunissement), il sait qu’il finira par mourir.
C’est pourquoi il cherche un successeur — mais un successeur parfait, qui lui ressemblerait en tout point. Et lorsqu’il est déçu par un apprenti, il a la fâcheuse manie de le tuer.
Comme je l’ai dit plus tôt, c’est un puritain et un religieux. À ce titre, il combat les cultes hérétiques (même s’il est lui-même membre de l’Ordo Malleus, plus spécialisé dans la chasse aux démons). Dans ce cadre, il cherche à détruire les « Verres des âmes », un appareil capable de transférer l’âme de quelqu’un dans un autre corps.
L’objet est légendaire, et les ennemis de Coteaz pensent qu’il le recherche pour devenir immortel. Mais ses motivations sont bien plus obscures.
Comme tous les puritains, il combat — dans une certaine mesure — les radicaux, et dans son cas plus précisément les Horussiens et les Résurrectionnistes : deux factions qui pensent que l’Empereur peut être ressuscité en le faisant mourir, puis en transférant son âme. Ces deux factions comptent peu d’adeptes, mais Coteaz croit que si l’existence des « Verres des âmes » était révélée, cela provoquerait un schisme dans l’Église et une guerre civile. C’est pour cela qu’il les détruit…
En clair, Coteaz a trouvé un moyen de ressusciter l’Empereur, mais pour des raisons religieuses, il décide de détruire les artefacts qui le permettraient…
Quand je te disais qu’il était dangereux…
Albaro
Albaro est le technochirurgien qui pratique le restitua sur Coteaz, avec de moins en moins de succès…
Korov
Korov est un ancien général de l’armée impériale qui a choisi le mauvais camp lors d’une révolte planétaire. Il a reconnu ses torts et est entré au service de Coteaz en tant que pénitent, après que sa mémoire a été effacée. C’est une brute sanguinaire, vouant une loyauté sans faille à Coteaz.
Turcifel
Turcifel est une psyker au service de Coteaz. Elle est, elle aussi, une fervente religieuse, et on comprend mal comment elle parvient à concilier une foi qui définit les psykers comme des monstruosités avec son propre état. Elle est d’un grand secours à Coteaz dans son combat contre les démons, et celui-ci veille à ce qu’il ne lui arrive jamais rien. C’est le seul membre de sa suite envers qui il se montre aussi protecteur.
Capitaine Malevich
Il commande les Scions au service de Coteaz et supervise parfois certaines opérations lorsque Coteaz et son interrogateur sont occupés ailleurs.
Salmasius
C’est l’ancien des Ostiarii, un ordre religieux qui accompagne Coteaz dans ses déplacements et conserve les os des martyrs morts pour sa cause. C’est aussi le confident spirituel de l’inquisiteur.
Sixtus
Sixtus est un ancien membre de bas rang du Mechanicus, désormais au service de Coteaz.
Interrogateur Voltas
Il est brillant, théâtral, ambitieux et sûr de lui, ironique et zélé. Il veut impressionner Coteaz afin de devenir inquisiteur le plus vite possible, mais son ambition et son empressement causeront sa perte. C’est à cause de cela qu’un démon de Nurgle parvient à entrer dans son esprit et à le corrompre peu à peu, jusqu’à le pousser à attaquer Coteaz.
Il ne survivra pas à sa tentative de meurtre…
Castra Sato / Inquisiteur Sato
Castra Sato est l’ancienne interrogatrice de Coteaz. Ce dernier considère qu’elle l’a trahi, car ils ont des vues différentes sur la fonction inquisitoriale et sur les moyens à utiliser pour atteindre leur but.
Ils vont néanmoins collaborer à la destruction du Verre des âmes, et Coteaz finira par se dire que, peut-être, elle pourrait être celle qu’il cherchait pour lui succéder.
Mais pas pour le moment : il doit encore la garder à l’œil quelque temps.
Objets
Le Verre d’âme
Ou plutôt les Verres d’Âmes (Coteaz en a détruit plusieurs) : ce sont des artefacts créés sur Mars pendant l’Âge Sombre de la Technologie.
Le Verre des Âmes était censé conférer l’immortalité en permettant la renaissance de l’âme dans un nouveau corps sain.
Coteaz les recherche pour les détruire : leur existence prouve qu’il est possible de transférer l’âme de quelqu’un dans un autre corps, et il craint que cela ne provoque un schisme au sein du Culte impérial, entre ceux qui voudraient ressusciter l’Empereur et les autres…
Les Tablettes de Quiétude
Les Tablettes de Quiétude (ou de Quietus) sont apparues à la même époque que le Verre d’âme, sur Mars. Cet ensemble de sept tablettes forme un artefact hérétique béni par Nurgle. Son fonctionnement est complexe à expliquer :
Un démon peut conférer à un « dessinateur » la capacité de tracer une carte menant à un objet précis (ici, un Verre d’Âme). Pour dessiner cette carte, le dessinateur doit accomplir sept meurtres rituels ; dans le crâne de chaque victime apparaît une tablette.
Une fois les sept tablettes réunies, elles forment une carte donnant accès à l’objet désiré. Mais rassembler les tablettes et assembler la carte corrompt irrémédiablement la personne qui s’y prête — et libère le démon dans le Materium.
Conclusion
J’avoue que l’histoire du Haut Inquisiteur Coteaz m’était en grande partie inconnue, et que je n’attendais pas grand-chose de ce roman.
Darius Hinks nous présente un inquisiteur de l’Ordo Malleus, d’alignement puritain, très influencé par son enfance passée sur un monde de l’Ecclésiarchie. Et on se rend compte que le puritanisme poussé à l’extrême peut être aussi dangereux que le radicalisme débridé.
Car, au final, Coteaz connaît un moyen de transférer l’âme de l’Empereur dans un corps sain, et il s’oppose à cette solution — par souci dogmatique.
Le livre n’est pas mauvais, mais je reste quand même un peu sur ma faim : les personnages de la suite inquisitoriale sont présentés assez rapidement, et certains auraient mérité d’être davantage développés. Quant à l’intrigue, elle demeure relativement classique pour une histoire d’inquisiteur.
Un livre à lire si vous vous intéressez à l’Inquisition, mais qui n’est pas indispensable non plus.