Traitor Rock
Par Gilian
Avant-Propos
Troisième volume du cycle Cadia Never Give Up . Justin D. Hill continue à nous narrer l’histoire du 101ème Cadien pendant les événements qui suivent la chute de Cadia.
Entre le deuxième volume et le troisième volume, Hill a écrit deux nouvelles qui auraient pu apporter un peu de profondeur à ses personnages mais au final non… On va voir ce que ça va donner.
L’histoire du livre
Alors que la 13ème croisade noir fait rage depuis des années maintenant, le 101ème Cadien devait retourner sur El’Phanor (la nouvelle Cadia) après avoir passé plusieurs mois sur une planète glacière. Mais la rébellion sur Malouri n’est toujours pas matée après cinq années de siège et le 101ème avait été dérouté sur Malouri.
L’histoire avec un grand H
L’imperium de l’humanité est régi par une administration tentaculaire qui n’a jamais été réputée pour sa réactivité et avec les événements récents, c’est devenu encore plus flagrant.
Malouri était une des dernières étapes dans la chaîne de ravitaillement de la porte Cadienne et des systèmes environnants mais la porte Cadienne avait été perdue et Cadia détruite.
Bien sur personne ne parlait de ce désastre et aucune information n’avait encore officiellement fuité, les vaisseaux de ravitaillement arrivaient toujours plus nombreux dans le système de Malouri mais plus rien n’en partait, des vaisseaux tombaient en panne en orbite, des équipages désertaient ou mouraient de fin.
Les rumeurs et l’anxiété d’un coté…. L’inertie de l’imperium de l’autre… Tout était en place pour un soulèvement et c’est ce qui se produisit. Comme dans le reste de l’amas du pendu, les prêches des prêtres de l’église du temple de l’empereur saint restés fidèles à la mémoire de Goge Vandire ont réussità soulever la population vite rejointe par le commandant de la planète.
Une force de l’armée impériale est arrivée sur la planète dirigée par un général Mordian mais après avoir repris la plus grande partie de la planète, les Mordian se sont vite trouvés bloqués dans l’impossibilité de prendre la dernière place forte ennemie. Après cinq ans de siège infructueux, et alors que d’après les décomptes les plus optimistes le siège devrait encore durer sept ans, le seigneur militant Warmund a décidé d’y envoyer le général Benedikt avec son 101ème Cadien.
Alors que le 101ème Cadien débarque sur Malouri et monte au front, le général Benedikt prend possession de son QG. Il a déjà un plan pour prendre le « roc aux traîtres » et annonce tout de go que la planète sera libérée dans moins de 50 jours.
Le plan de Benedikt est assez simple, il veut forcer les assiégés à faire sortir leurs meilleures troupes pour en tuer le plus possible avant de donner l’assaut à la forteresse.
Pour cela, il va attaquer les deux postes avancés du Mont Crannog (la forteresse ennemie connue aussi sous le nom de Roc aux traitres).
Sur le poste nord, il va envoyer les légions pénitentiaires qui attaqueront de front pour fixer l’ennemi. Une fois fait, les Cadiens effectueront un débarquement amphibie sur l’avant poste sud.
La première phase se passe plutôt bien, malgré les millions de morts parmi les troupes pénitentiaires, l’assaut arrive aux portes de la forteresse et l’ennemi est bloqué sur place. L’assaut est stoppé mais l’ennemi ne peut pas se retirer derrière les murs de la forteresse sous peine de laisser les impériaux venir assez près pour les détruire.
La deuxième phase se passe plus difficilement mais les Cadiens, fidèles à leur réputation, réussissent à prendre l’île du sud. Le général rebelle fait donner ses troupes d’élite pour reprendre l’île. Les combats font rage et les Cadiens se battent pour chaque pouce de terrain forçant les rebelles à déployer de plus en plus de troupes.
Quand la bataille arrive à son point culminant, les Cadiens se replient en faisant exploser l’île avec toutes les troupes ennemies.
Les forces ennemies sont exsangues mais les boucliers de la forteresse tiennent toujours et l’artillerie est intacte. Et le 50ème jour est bientôt la.
Benedikt annonce qu’il mènera les Cadiens à l’assaut de la forteresse ennemie accompagné des Mordian et des gardes de Rakallion (l’Elite des Richstar).
C’est une tentative désespérée pour ne pas perdre la face, parce qu’avec l’artillerie ennemie intacte, protégée par les boucliers, c’est une attaque suicide.
Mais heureusement pour lui, Minka Lesk et son escouade ont eu une idée. Donner l’assaut aux étages supérieurs de la forteresse ennemie en s’infiltrant par les câbles de soutien de l’ancien pont qui a été détruit. Le pont n’est plus là mais les pylônes sont encore intacts et personne ne penserait à une chose aussi dangereuse.
L’attaque surprise marche et l’artillerie ennemie est détruite, ce qui permet à l’assaut de Benedikt de prendre la forteresse sans soucis.
Personnages :
Seigneur militant Warmund : en plus d’être le supérieur hiérarchique d’Isaia Benedikt , il est aussi le commandant en chef des Cadiens survivants.
Benedikt est persuadé qu’il lui en veut personnellement et que c’est pour ça que son régiment est toujours affecté à des zones de combats secondaires.
Mais la raison est tout autre.
Cadia étant détruite, les Cadiens sont en voie de disparition et Warmund essaie par tous les moyens de les sauver et pour cela il ménage les troupes Cadiennes qui restent.
Isaia Benedikt : En définitive, il est le pur produit de l’armée impériale, le général qui use de ce que l’armée impériale a le plus… des troupes à faire tuer. Mais il a quelque chose en plus, comme tous les généraux qui finissentt par sortir du lot s'ils ont assez de chance, il a aussi l’intelligence d’utiliser les troupes spéciales qu’il a sous la main et de parfois utiliser autre chose que la force brute.
On le voit ici combiner la politique, la force brute, le marchandage mais aussi la ruse pour arriver à ses fins.
Arminka Lesk : elle continue son ascension dans la hiérarchie de son régiment en ayant bien profité des conseils de sa supérieure pour devenir un meilleur sergent, et en prenant ensuite sa place quand cette dernière se fait tuer.
La guerre dans l’Amas du Gibet :
L’Amas du Gibet ou l’Amas du Pendu (ça dépend le livre ce n’est pas toujours traduit pareil), avec pour monde centrale Potence est une des régions bordant l’œil de la Terreur. C’est dans cet Amas que ce trouve les derniers entrepôts impériaux qui ravitaillaient la zone de guerre Cadia.
Depuis la chute de Cadia la région est en proie à divers troubles. Dans un premier temps des prêcheurs ont commencé à soulever la population au nom du Temple de l’Empereur Saint, mais ce que beaucoup de gens ont oublié c’est qu’avant d’être maître de l’ecclésiarchie, Vandire était le maître du ministorium, le soulèvement populaire n’était que le début du soulèvement général et beaucoup de gouverneur planétaire élevé dans la croyance du temple, on rejoint la rébellion.
La première mission que c’est donc vue confier les survivants du conflit Cadien a été de reprendre le contrôle de l’Amas du Gibet pour pouvoir y établir une base de contre attaque.
Et c’est le général Isaia Benedikt qui s’y colle avec son régiment Cadian et surtout l’appui des Richstar (la famille dominante de l’Amas).
La garde impériale :
Note : C’est assez drôle parce que Justin D. Hill nous donne une vision très « joueur » de Warhammer 40K de la garde impériale.
La garde impériale est un rouleau compresseur qui est envoyé se fracasser sur l’ennemi pour le vaincre, sans prendre en compte les pertes subies. Mais on voit dans cette bataille que ce n’est pas tout à fait exact.
Si 99% de la garde impériale n’est que de la chair à canon, il y a quand même quelques régiments légendaires de renom qui sont utilisés pour des opérations spéciales et qui ne sont pas forcement envoyés à l'abattoir comme les autres.
Même si je ne suis pas sûr que ces régiments (Mordiens, Cadiens, Valhala et d’autres) soient loin au dessus de tous les autres, je pense que c’est surtout le symbole qu’ils représentent.
Les Cadiens ou les Mordiens sont connus d’un bout à l’autre de la galaxie et leur réputation les précède, on ne peut donc pas les faire tuer pour rien. (Un peu comme les Légions de Space Marines que Guilliman veut absolument sauver parce que leur nom représente l’espoir de l’imperium).
Sauver le legs de Cadia :
Cadia a été détruite et dans le meilleur des cas, les régiments Cadians auront disparu d’ici 25 ans.
Le haut commandement Cadian a un plan pour le long terme pour éviter ça, il est en train de répertorier toutes les colonies Cadiennes qui ont été créées et se prépare à rapatrier tout le monde dans le secteur de la nouvelle Cadia pour reconstituer le peuple Cadian, mais ça va prendre plusieurs dizaines d’années et, en attendant, il faut faire durer les régiments qu’il reste.
La première idée avait été de recruter les vétérans d’autres régiments mais ça aurait dilué l’héritage Cadian parce qu’ils n’auraient pas été formatés depuis le début.
L’idée finale est donc de recruter tous les Cadiens de la flotte, tout ce qui est en âge d’être entraîné et a un peu de sang de Cadia dans les veines pour en faire des boucliers blancs et les former au combat. Mais attention, ça doit être fait dans les règles de l’art et 90% d’entre eux vont mourir avant la fin de l’entraînement.
Conclusion :
En début de résumé je vous ai parlé des deux nouvelles, je dois ajouter qu’il a aussi écrit un roman d’horreur qui se déroule sur Potence ; la planète sur laquelle ont lieux les événements de l’honneur Cadien.
Pour revenir au roman présent, l’histoire du 101ème Cadien est toujours aussi intéressante. Mais j’ai l’impression que Justin D. Hill a de plus en plus de mal avec ce cycle. Au niveau de l’histoire c’est toujours aussi bon, par contre au niveau de la forme les chapitres ont du mal à être lié.
Par exemple, dans la première partie du livre, on suit trois groupes de personnes (le 101ème sur la ligne de front, les boucliers blancs et Isaia Benedikt et son QG). On commence avec le 101ème qui va donner l’assaut pour revenir au moment où le 101ème débarque… l’histoire avance et au moment où le 101ème va donner l’assaut, on part sur Isaia Benedikt qui arrive sur la planète (donc au moment où le 101ème débarque) l’histoire avance jusqu’à ce que Benedikt décide de donner l’assaut et on repart au début pour les bouclier blancs… pour en arriver au moment où l’assaut est donné mais pas par le 101ème, c’est un autre assaut en fait…
C’est dommage parce que autant le passage entre les diffèrents personnages avait été bien fait sur les deux premiers romans qui ont été écrits en 2017 et 2018 autant depuis, entre les nouvelles et ce roman qui date de 2021, ça se passe beaucoup moins bien. Peut être que Justin D. Hill veut passer à quelque chose d’autre.
Ça serait dommage parce qu’on aimerait savoir si les Cadiens vont disparaître ou pas.
Par Red Qafe
Avant-Propos
Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/
Intro
Petit rappel : le tome 1 s'appelait Cadia Tiendra et présentait la 13ème Croisade Noire du point de vue de Cadia, en particulier à travers les yeux de Minka Lesk et du Général Bendikt.
Le tome 2 s'appelait L'honneur Cadien et mettait le 101ème Cadien (dont font partie Lesk et Bendikt) aux prises avec une révolte d'hérétiques non chaotiques : des suivants de Goge Vandire.
Il y a une nouvelle qui racontait une attaque contre une ruche par les souterrains, où des Marines du Chaos ont massacré les loyalistes, et Minka finissait par avoir un miracle : une statue d'un saint qui séchait ses vêtements (bon à chacun son miracle, c'est quand même loin d'une aide réellement utile)
Et le tome 3... Les met à nouveau aux prises avec une révolte d'hérétiques se disant suivre les préceptes de Goge Vandire.
Intrigue
Bon, en gros, sur une planète qui servait de lieu de ralliement/stockage de troupes et de matériel et de vivres avant un envoi vers Cadia... L'Administratum n'a pas pigé que Cadia était plus là et continue à leur envoyer des ressources, en toujours plus grand nombre, au point que toute la planète commence à craquer (des régiments entiers meurent de faim, abandonnés à leur sort alors qu'ils attendent un redéploiement par exemple). Et là, un prêtre jeûne quelques jours, et le manque de nourriture et d'eau le fait délirer, il a une vision de l'Empereur qui lui dit de rejeter le Ministorum et d'embrasser les préceptes de Vandire. Il plante un panneau où il décrit sa vision, et un général lui déclare être l'homme qu'il faut pour mener ce mouvement qui compte remettre l'Imperium en ordre.
On est 5 ans après la Chute de Cadia et le 101ème Cadien, dirigé par le Général Bendikt, est envoyé sur la planète résoudre le problème. Bendikt devient de facto le plus haut gradé des loyalistes et déclare qu'il fera tomber les hérétiques, retranchés dans une île-forteresse surnommée le Roc aux Traîtres, en 50 jours alors que les autres loyalistes sont enlisés dans ce conflit depuis des mois.
Bendikt compte sur une chose importante : son régiment de Cadiens, qui sont censés être bien meilleurs que la majorité des autres régiments de la Garde (sont présentés, à part les Mordians à peu près aussi efficaces que les Cadiens mais trop peu imaginatifs, plusieurs régiments issus de mondes sauvages ou reculés, et donc présentés comme très inefficaces par rapport aux Cadiens)
Bon, niveau stratégie, Bendikt me semble au final être l'archétype du type qui va juste noyer son ennemi dans le sang des troupes de second rang dont il dispose avant d'envoyer ses Cadiens finir le boulot.
Et pas que. A un moment, il envoie les Cadiens, secondés par deux autres sous régiments, prendre une forteresse secondaire, située sur un îlot (comprenez qu'un débarquement signifie généralement d'énormes pertes), attend que l'ennemi envoie, au bout de plusieurs jours de combat, ses troupes d'élites... Pour faire évacuer les loyalistes en faisant en sorte que l'ennemi ne s'en rende pas compte et ensuite FAIRE SAUTER TOUT L'ÎLOT, creusant un trou donnant carrément sur de la lave (et noyant au passage plusieurs régiments loyalistes à cause du raz de marée et détruisant deux véhicules de siège type léviathans fournis par le Mechanicus)
Minka pendant ce temps... Ben elle était promue sergent dans le deuxième tome. Lorsqu'elle fait partie de l'attaque de l'îlot, la lieutenant Dido qui est au dessus d'elle dans la hiérarchie se fait grièvement blesser et Minka assure le rôle de lieutenant par intérim. Par contre, lorsqu'elle est censée se replier en même temps qu'un groupe de Drookiens, un des régiments de sauvages qu'elle s'était mis à dos en interdisant à leurs véhicules de profiter des mouvements des Cadiens sur le continent pour eux-mêmes se frayer leur chemin parmi la circulation, elle se rend compte que ces Drookiens se sont déjà barrés sans elle et ses troupes.
D'ailleurs, Minka et ses hommes vont se retrouver coincés sur l'îlot lors de l'explosion de ce dernier, et tout le monde va les croire morts pendant quelques jours. Ils vont réussir à envoyer un signal (des clics, comme du morse, que seuls les Cadiens peuvent reconnaître) pour signaler leur survie. L'équipe envoyée les récupérer, deux vaisseaux escorteurs et un transporteurs, parviendront à ramener la poignée de survivants, mais les deux escorteurs seront détruits pour protéger l'escorteur, et les pilotes de ce dernier brûleront vifs à l'atterrissage... Perdre trois vaisseaux pour sauver moins d'une dizaine de Cadiens je suis pas sûr que ce soit rentable, mais bon... le moral tout ça.
Tout au long du livre, on apprend également que des survivants de Cadia ont lancé un programme de formation de Boucliers Blancs en enrôlant les volontaires des caravanes qui suivent les troupes Cadiennes un peu partout (souvent dans ces caravanes se trouvent des enfants de soldats par exemple). Même si les Cadiens sont d'abord horrifiés d'entendre qu'on essaie de créer de nouvelles troupes Cadiennes sans Cadia (même si ces troupes sont issues de Cadiens), petit à petit les survivants de ces Boucliers Blancs vont prouver leur valeur et être intégrés dans le 101ème. Deux d'entre eux seront placés parmi les troupes de Minka, et prouveront encore et encore leur valeur.
(Encore une fois, ils disent que le programme de Boucliers Blancs démarre avec plus de 10.000 postulants mais que lors de leur baptême du feu, il en reste à peine 1000, et ils seront encore envoyés se faire massacrer en première ligne avant que les quelques survivants puissent rejoindre un régiment... Je sais qu'il faut que ce soient des soldats d'élite mais je crois pas que ce soit rentable)
Tandis que Dido, ayant constaté qu'elle a perdu l'usage de ses jambes et ne pourra pas se battre à nouveau, décide de s'empiffrer de cachetons, la section qu'elle commandait et qui a été confiée à Minka utilise des restes de câbles de funiculaire pour atteindre le sommet du Roc aux Traîtres et le péter depuis le sommet (où se trouve l'artillerie ennemie) tandis que Bendikt prend le reste du 101ème pour attaquer depuis la base, et le général croisera le fer avec le chef ennemi et l'abattra sans souci grâce à son épée énergétique.
(pour rappel, dans l'histoire précédente, Bendikt s'est assuré le soutien d'une haute représentante d'une grande famille de nobles du secteur, et celle-ci a décidé de suivre le 101ème avec le corps-relique de son ancêtre, un saint célèbre dans tout le secteur. Il a donc l'épée énergétique de qualité supérieure de cette famille noble, et un gros soutien politique supplémentaire)
Avis
C'est vraiment loiiiiin en dessous des Fantômes de Gaunt en termes de qualité d'écriture, et j'aurais préféré avoir une série Severina Raine plutôt que cette série de Cadiens vraiment bof bof.
Par Rhydysann
Avant-Propos
Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène = 2/5
Nouvelle aventure du 101ème de Cadia qui débarque franchement sur une nouvelle planète dont j’ai strictement oublié le nom. Là-bas les soldats génériques en plastique de GW vont devoir reprendre un grand fort situé sur une ile à des traitres non chaotiques à l’Imperium. Mais attention l’instigateur de la révolte est un général invaincu avec un régiment d’élite au moins aussi bon que les CADIENS.
Voilà globalement le speech. Le roman séparé en quatre parties distinctes je vais donc moi aussi séparer cette critique en quatre points. Je vais aussi parler des deux personnages plus en détail que le lecteur va suivre le sergent Minka Lesk et le général Bendikt.
Partie 1
Bendikt : Nos braves CADIENS arrivent donc sur la planète, Cela fait des mois que la guerre dur et le précédent général un mordian n’arrive pas à faire bouger les choses. Mais Bendikt lui clame haut et fort que le fort nommé le roc aux traitres (d’où le titre du roman) sera investi par les armées loyalistes en à peine 50 jours. Montant un plan top secret il décide de ne prendre conseil de personne et de garder sa stratégie presque uniquement pour lui. Et Bendikt à bien confiance en son plan car il est CADIENS lui ! Et les CADIENS sont les meilleurs soldats de la galaxie.
Dès le début du roman j’ai eu du mal avec ce personnage qui a changé du tout au tout entre le second tome et celui-ci. Cinq ans se sont passé entre les deux mais le lecteur n’a pas pu voir ce changement de personnalité. Ce qui a mes yeux rend le personnage totalement risible.
L’application de son plan et de sa stratégie militaire est elle aussi ridicule avec par exemple l’excellente idée de mettre le jour avant la bataille tous les officiers gradés contestataires de son plan dans les légions pénales. Et d’après le livre il y en a eu beaucoup. Parfait pour coordonner une attaque.
Ou bien encore sacrifier des milliers de vies mais surtout trois chevaliers impériaux pour prendre 5 cm de terrain. Envoyer des soldats à la mort sans broncher si cela ne ressemble pas au personnage normalement d’accord. Mais perdre des chevaliers impériaux pour rien cela ne ressemble pas à l’image de l’Imperium que j’ai.
Pour finir bien évidemment il n’y a pas de plan B si celui-ci ne marche pas. Car les CADIENS n’échouent jamais.
Minka Lesk : La jeune femme (21 ans) arrive sur la planète peu après, nous allons suivre son débarquement, la présentation de son équipe (qui pour la plupart sont oubliables, preuve j’en ai retenu aucun durant la lecture), leur installation et déboire. C’est plutôt pas mal écrit et toujours intéressant les soldats hors de la guerre. On assiste par exemple à la montée d’un camp, à des scènes d’entrainement, des scènes de vie banale, etc.… Tout comme le second bouquin de la série les premières pages sont une bonne entrée en matière.
Autres : A côté de cela nous suivons des boucliers blancs, surtout un. Son entrainement et sa lente intégration dans les régiments CADIENS qui ne les accepte pas étant de faux CADIENS n’ayant pas connu Cadia.
Partie 2
Bendikt : Et là le génial plan du général se met en place. La première attaque est une diversion et ils envoient en fait ces meilleures troupes sur une autre partie du fort. Et qui dit meilleurs troupes dit CADIENS !
Via les yeux du général l’on suit les rapports des troupes procédant aux opérations.
Minka Lesk : Minka participe au débarquement. Car l’opération est clairement inspirée comme un débarquement en Normandie. Durant toute l’opération c’est une course contre la montre pour les unités afin de débarquer et atteindre les positions ennemies. De nombreux morts sont à déplorer des deux côtés mais les CADIENS finissent par vaincre car l’auteur explique qu’ils sont meilleurs et mieux formés que le régiment d’en face. De plus aucune trace du régiment d’élite ennemie.
Durant ce chaos Lesk va prendre la place de son lieutenant blessé avec qui elle à une relation forte et c’est elle qui va investir la partie du fort car il n’y avait plus personne pour garder les bunkers. Les soldats ayant fui lors de l’affaiblissement des boucliers voids et des bombardements ennemis. Elle retrouve alors les boucliers blancs dans le fort accompagné d’un commissaire comme je les aime (le gars court bolter à la main entre des tirs d’obus sans jamais tomber tout exécutant les trainards).
Suite à un combat elle se rend compte que les nouveaux boucliers blancs sont de vrai CADIENS, et sont aussi bons que des vrais CADIENS. Soit les meilleurs des meilleurs.
Jusque-là le roman, surtout du point de vue de Minka était assez plaisant à lire. Non dénudé de défaut mais je passais un bon moment. Puis vint la suite.
Partie 3
Minka Lesk : quasiment que des parties de son point de vue. Les CADIENS rejoignent par d’autres régiments doivent tenir la ligne de front. Lesk presque infatigable tient la ligne presque à elle toute seule avec son escouade.
Malheureusement Bendikt se rend compte qu’ils ne pourront pas tenir le territoire récupéré ordonne le repli général. Minka est une autre unité de régiment avec qui ils ont déjà eu des soucis doivent rester. Bendikt veut faire venir le plus de soldats ennemis avant de tout faire sauter. Malheureusement l’autre unité de couards abandonne les CADIENS qui essayent de se replier tant bien que mal. Mais trop tard le mal et fait tous les véhicules sont déjà partis et BOUM. Première défaite du général ennemi face à la suprématie CADIENNE.
Tout le monde est super triste que Minka soit morte. Mais en fait non grâce à l’armure en scénarium de tout personnage de ce foutu roman (vu qu’aucun personnage important ne meurt dans des engagements à milliers de morts) et sa 2+ invulnérable elle survit. L’état-major décide alors de monter une équipe de secours constitué d’une valkyrie et deux avions escorteur afin de récupérer les dix hommes de Lesk. Sacrifier trois chevaliers impériaux pour rien c’est d’accord mais sauver 10 pauvres CADIENS en sacrifiant trois avions c’est ok. Et oui car cette mission est une mission suicide et tous les avions et personnel se voient atteindre l’ultime récompense de tout bon soldat de l’Imperium, la mort. Après un atterrissage compliqué les CADIENS sont en vie et Lesk est une héroïne.
Partie 4
Bendikt : Et là viens un problème Bendikt ne sait plus comment gagner la guerre mais une génialissime lieutenant récemment promue va avoir une idée de génie. Devinez qui ? Rolling Eyes
Minka Lesk : Notre héroïne ayant survécu à Cadia par miracle et ayant de nouveau survécu par miracle ce fait petit à petit à son nouveau rôle. Elle en profite pour aller voir son ancien lieutenant incapable de retourner au combat qui finira par se suicider à la fin. Seul moment intéressant des deux dernières parties soit dit en passant.
Elle en profitera pourr attraper cinq des soldats de l’autre régiment et à les battre en 5 vs1 arme contre sans arme. Découverte par le commissaire en chef elle finit graciée non sans avoir réussi à le faire détourner les yeux après une intense bataille de regard de 74 secondes.
Puis lui vint l’idée de comment investir le fort ennemi. Elle et sa compagnie vont passer par le pont détruit reliant l’ile. Dans le noir de la nuit ils vont réussir à s’infiltrer via un accrobranche construite par les meilleurs ingénieurs de l’Imperium de l’humanité, des CADIENS !
Le reste des troupes foncera tout droit en espérant que la septième compagnie ne se fasse pas repérer et arrive à mettre à bas les unités de bombardements.
Général : S’en suit une série de combats insipides et ridicules. Avec les soldats d'élite ennemis tant vantés qui se prennent une dérouillée par la crème de la crème de l’imperium. On notera quand même un combat final digne des plus grands romans d’heroic fantaisie où le pauvre général CADIEN faible au combat au corps vainc le génialissime général ennemi dans un combat singulier. Et la raison de ce résultat l’un à du sang CADIEN et pas l’autre. Car « CADIA VAINCRA ! »
Style et écriture
Style et écriture= 1/5
Vous avez trouvé insupportable le nombre de répétitions de termes Cadia et Cadiens durant mon retour. Rassurez-vous car dans ce bouquin c’est dix fois pire. Tout est fait pour mettre ce mot partout. Et surtout enjolivez les soldats de la planète disparus. En fait il y a tellement de répétition de ces mots qu’au bout de 100 pages cela m’est devenu insupportable à lire. Incompréhensible.
L’autre point noir ce sont les combats avec des soldats cadiens bien évidemment qui se prennent des balles, voient des membres arrachés mais meurt sans un cri rien car un cadien ne pleure ou ne crie pas.
La création de nombreux personnages secondaires sans intérêt vu que j’en ai retenu aucun m’a quelque peu aussi agacé. Pour un roman sur la garde c’est le comble. Le peu de morts parmi ceux-ci encore plus. Quant aux personnages principaux leur évolution entre le tome précédent et celui-ci est incompréhensible à croire qu’il manque un roman entre les deux.
Le fait de toujours mettre en avant les anciens gardiens de l'œil de la terreur au détriment des autres m’a aussi particulièrement fatigué. Surtout que bon à côté l’auteur ferait presque passer les Mordians pour des incompétents. Moi qui aime beaucoup ce régiment…
Quant aux ennemies ce sont juste de la chair à canon, même les orks ou les nécrons ont plus de développement de nos jours. Alors que bon c’est rare des rebelles non chaotiques. Solaris cite le roman « Shadowswrord » où effectivement les ennemies étaient aussi des rebelles non chaotiques. Ceux-ci étaient développés. Les personnages avaient alors certains remords à massacrer leurs ennemies ou du moins le fait de combattre d’autres humains normaux avait un impact sur beaucoup de personnage. Là non on y va et on massacre. Pas de réflexion, développement des ennemies. Non juste tirer, tuer, cadiens trop fort !
Sinon les parties sur la vie hors des combats des soldats aux yeux violets sont plutôt agréables.
Intérêt fluffique
Intérêt fluffique = 3/5
A retenir :
Les cadiens sont les meilleurs soldats de l’univers
Quasiment tout le monde les aime ou sont en admiration face à eux. Et ceux qui les aiment pas sont des lâches ou incompétents
Un cadien ne pleure jamais souffre mais en silence
Un cadien ne recule jamais
Etc…
Plus sérieusement l’on apprend comment ils recrutent de nouveaux boucliers blancs afin de gonfler leurs effectifs et c’est tout. Le reste est oubliable.
On notera quand même un petit écart fluffique avec un mordian et un prêtre hérétique qui discutent. Le second disant au premier à quoi bon se battre vu que sa planète était détruite ce qui le fait enrager. J’ai loupé un truc ou mordia est effectivement rayée de la carte ?
Appréciation personnelle
Note personnelle = 2/5
Je n’ai pas du tout aimé le premier mais je comprenais la difficulté d’écrire un roman sur la chute de Cadia. Le second m’avait redonné espoir. Espoir qui ici à virer au désespoir, et effectivement je crois que c’est le pire livre sur la garde que j’ai lu. Et pourtant je ne me trouve pas difficile sur ce sujet normalement.
Le problème de cette série c’est qu’elle n’a aucune logique. Les romans s’emboitent à peine entre eux. Les histoires se suivant à peine. Certains personnages disparaissent même, où est passé Sturm le karskin du premier bouquin? L’auteur part dans tous les sens et moi ça me gêne ! Je suis moins sévère lorsque c’est un one shot mais une trilogie, surtout avec des romans de presque 500 pages et n’arriver à faire aucun développement correct c’est dur.
Comme d’habitude avec les mauvais retours j’hésite toujours à en faire un. J’ai toujours peur qu’on prenne mon ressenti comme trop dur ou aigri. Que je ne sois pas assez objectif. Mais là croyez- moi la note est justifiée.
Une trilogie à éviter ou du moins surtout ce troisième bouquin. Quand certains auteurs de la BL comprendront que la fin est aussi importante que le début.
Et dernier petit coup de gueule personnel mais pourquoi créer le personnage de Bendikt qui est juste devenu un Creed deux, même physique, pistolets, cigare, etc.… pour sortir deux mois après sa fille venue de nulle part qui est elle aussi une copie conforme (du moins physiquement) à Creed.
Comme si la BL et GW ne se concertait pas pour sortir une série. Cette trilogie était le moment parfait afin d’introduire la fille de Creed. Mais non au lieu de cela ont à ce Bendikt oubliable.
Noté passable pour le début.
- Note globale = Total des points 8/20