Différences entre les versions de « Le monde machine »

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Je note quand même, encore une fois, qu'ils devraient vraiment faire écrire Counter sur l'Inquisition plutôt que sur du SM. L'excellente introduction du Septième châtiment m'avait déjà interpellé, et ça se voit que Counter aime cette faction, dont il retranscrit plutôt bien les obscurs rouages et les mentalités.
Je note quand même, encore une fois, qu'ils devraient vraiment faire écrire Counter sur l'Inquisition plutôt que sur du SM. L'excellente introduction du Septième châtiment m'avait déjà interpellé, et ça se voit que Counter aime cette faction, dont il retranscrit plutôt bien les obscurs rouages et les mentalités.
==Par Priad de l’équipe du Reclusiam==
===Avant-Propos===
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br />
===Résumé===
     — C’est notre devoir, dit Nilhar. Et c’est aussi le tien.
     — Même Samalh est d’accord avec nous, ajouta Palao. C’est tellement évident.
    Faraji traversa chaque visage du regard. Ils étaient ses frères, mais plus que cela, ils étaient sa responsabilité.
    Sa tâche était de les mener et de les enseigner, mais plus que tout encore, sa tâche était de ne jamais les abandonner.
    Mais que leur avait-il appris jusque-là ?
    Au-dessus de tout, leur devoir et ce que cela signifiait. Maintenant ils lui démontraient qu’ils avaient appris la leçon. Peut-être que le devoir de Faraji avait finalement été rempli et qu’un autre devoir bien plus important allait maintenant prendre le dessus.
     — Nous suivons votre volonté, dit Samahl, mais par le trône, prenez votre décision rapidement.
     — Vous ne serez pas oubliés, répondu Faraji, et je ferai le deuil de chacun d’entre-vous.
     — Faites plutôt le deuil des autres, entama Samahl, car je n’aurai jamais cessé de me battre en tant qu’Astral Night. Nous le savons tous. De cette manière j’obtiens la mort que ma maison a toujours souhaitée.
La saga des Space Marine Battles n’a jamais brillé par sa qualité globalement. Bien souvent relégué comme roman de divertissement sans consistance ni originalité, je les lis bien souvent sans conviction. A part quelques titres qui ont réussi en s’en sortir jusqu’ici comme Helsreach ou encore La Mort d’Intégrité, on peut dire que la série est loin du sans-faute. Dommage car les nouvelles et audio drama sont de leur côté beaucoup plus convaincants en général.
C’est néanmoins avec un état d’esprit un peu plus optimiste que j’entamais ce récit. Premièrement car cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas replongé dans la série, et ensuite car l’auteur Ben Counter avait eu son séminaire dédié lors de l’événement du Black Library Weekender III. L’auteur m’avait donc vendu du rêve pendant près d’une heure, me teasant cette bataille connue de l’univers de Warhammer 40K où le Chapitre des Astral Knight combattit les Nécrons sur cet énorme vaisseau monde du World Engine. Sans connaitre l’histoire de ce conflit sur le bout des doigts j’entamais donc la lecture de cet énième tome Space Marine Battle espérant passer un bon moment.
Le début du roman me donna d’ailleurs une assez bonne impression, décrivant l’atterrissage (doux euphémisme) des Astral Knights sur ce vaisseau monde Nécron, véritable arme de destruction planétaire. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’auteur de La Galaxie en Flamme nous jette dans l’action. Une entrée en matière divertissante qui pourra tout de même manquer de contexte pour les lecteurs n’ayant pas lu la cinquième édition du codex Space Marine pour savoir de quoi l’on parle. Une petite recherche devrait vous mettre sur la voie mais il est dommage que Ben Counter n’est pas fait son boulot, à savoir dépeindre le contexte pour appuyer son histoire. Les enjeux sont par contre clairement expliqués, envoyer les derniers membres d’un Chapitre Astral Knight déjà en voie d’extinction sur un monde/vaisseau dont on ignore tout afin de le détruire et empêcher la destruction d’autres planètes de l’Imperium. On fermera les yeux sur la logique utilisée pour amener l’histoire mais c’est définitivement le genre de point que l’auteur en charge aurait pu éclaircir avec une idée, car donner vie à un conflit, c’est aussi composer et détailler les bases pour les rendre plus solides. Il y aura néanmoins un rebondissement concernant la direction dans laquelle se dirige cette arme de mort, mais cela restera un détail très superficiel.
Pourtant Ben Counter prendra d’autres libertés pour détailler son récit. Nous commencerons par suivre notre bande de héros sur le World Engine, de la recrue au Techmarine et c’est bien là la seul force du récit, suivre le conflit à travers divers regards. Nous sommes loin d’une réussite comme Titanicus ou bien encore La Bataille de Calth mais l’idée est là et nous permet de nous offrir un maximum d’informations sur les enjeux des protagonistes. Cependant il faudra reconnaître que passer d’un personnage à l’autre manquera grandement de fluidité et accentuera encore ce sentiment d’être perdu dans une bataille où rien ne nous est expliqué.
Le World Engine manquera lui aussi de description, tout comme les nécrons, ici réduis à leurs plus simples expressions. L’auteur mentionnera bien sur les nouvelles unités afin de vendre les nouveaux produits Games Workshop mais le tout restera tellement succinct et superficiel qu’on aura du mal à s’y intéresser. Un comble lorsque l’on connaît l’objectif d’un tel roman. Pourtant je dois reconnaître que quelques passages sont honorables et mettent en valeur les nécrons, mais surtout leur fluff. Connaissant peu de cette race, je dois dire que le roman fait usage de leur histoire pour questionner le lecteur. Nous sommes donc loin de La Chute de Damnos, mais il reste un sentiment d’inachevé avec le potentiel des nécrons.
Au fil des pages l’auteur s’enlisera dans le bon vieux style bolt-porn, avec un cruel manque de profondeur. Les Astral Knights seront tous plus creux les uns que les autres et le conflit semblera finalement sans ampleur. On ne comprendra pas toujours où l’auteur veut nous emmener et le voyage sera long et laborieux. On en apprendra un peu plus sur ce Chapitre successeur des Ultramarines mais il faudra beaucoup de volonté pour poursuivre le récit jusqu’à la fin peu inspiré.
===Les plus===
On pose les pieds sur le World Engine avec Ben Counter.
   
Différents personnages apportant différents points de vue.
===Les moins===
Peu ou pas de contexte partagé en début de roman.
   
L'histoire manque de détails, de descriptions, bref de consistence.
   
Tellement d'action que j'en fus écoeuré.
   
Des Astral Knights et des Nécrons sans aucun relief.
===Conclusion===
Nouvelle déception pour une série en dents de scie. The World Engine n'a rien à offrir et est une opportunité ratée de voir un Chapitre méconnu comme les Astral Knights s'opposer aux nouveaux Nécrons.

Version actuelle datée du 14 avril 2023 à 21:29

Par Black Librarium

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Le pitch, légèrement spoilant :

Le monde-machine est entièrement artificiel. Il a été créé par un C'tan il y a bien longtemps. Les nécrons se le sont accaparé plus tard, ont enfermé le C'tan dans sa création, puis ont dévoyé le but de celle-ci en la programmant pour aller vers Sol, défourailler Mars et accessoirement Terra. La cible est bien sûr le Dragon de Mars, mais on ne sait pas trop pourquoi.

En chemin, le monde-machine bousille des planètes de l'Imperium, ainsi que les flottes impériales venues à la rescousse. La prochaine planète à y passer a un lien fort avec le chapitre des Astral Knights, qui par pénitence se sent obligé de tout tenter pour la sauvegarder, au détriment des principes du Codex et de la logique militaire / de préservation. Voilà pourquoi ils vont s'éteindre.

Le livre comprend trois trames narratives imbriquées :

- L'action des Astral Knights sur le monde-machine, le plus gros du livre. Le plus chiant aussi. Ça s'enchaine vite, c'est très convenu, du bolt-porn expédié quoi. Là où par contre ça donne un petit côté sympa, c'est le chapitrage, qui se fait par personnage. Les gros persos emblématiques du chapitre ont droit à des focus dédiés, de leur point de vue. Ça concerne : maître de chapitre, maître de la Flotte, Chapelain en chef, Maître archiviste, Techmarine, Copiste, Sergent Scout, un frère SM.

- Des flashbacks sur le mystérieux lien qui existe entre la planète à sauver et le chapitre, qui interviennent à certains moments-clefs du livre. C'est bien mené, on ne fait le rapprochement qu'à la toute fin, cette partie là n'est pas grossière.

- L'analyse psychique post-mortem d'un cadavre Astral Knights récupéré par l'Inquisition. Des petites scènes disposées entre chaque chapitre, qui sont les plus avancées chronologiquement. Cela se passe après la bataille du monde-machine.


Points positifs :

Le chapitrage par personnage, qui met bien en relief chacun des protagonistes majeurs. Ça évite ainsi de les diluer dans la masse, et chacun a droit à son heure de gloire.

Le lien des Astral Knights avec leur passé familial, qui bien que borderline vis-à-vis du fluff, apporte une touche originale au bouquin. Car ces marines là se souviennent bien de leur passé, de leurs familles et de leurs aspirations avant leur recrutement dans l'Astartes. Ils sont à la base issus d'une société faisant la distinction entre familles nobles et gueux. Ce qui, cumulé au fait que l'Astartes gomme les différences sociales, engendre des situations assez sympa. On a ainsi un simple frère de bataille qui était riche héritier top 2 mondial avant de rejoindre le chapitre, et un capitaine SM aux origines bien plus humbles. Et lorsque ce dernier s'adresse au premier, il lui donne du "Bonne chance, mon prince", et le frère répond à son capitaine "A vous aussi, paysan". xD

Les fouilles psychiques menées par l'Inquisition sur le sujet décédé. C'est intéressant, de bons concepts y sont décrits : procédures d'hygiène morale, l'Interrogatrice de l'Inquisition qui de par ses coups de sonde psychique doit faire face à l'esprit d'un Space Marine, qu'elle n'arrive pas du tout à appréhender. Elle s'en retrouve bouleversée, terrorisée, son esprit la pousse dans le coma. Très bon rapport entre la psychée humaine et celle d'un Astartes !


Points négatifs :

Le gros du livre. Simpliste, style d'écriture basique, combats contre les nécrons pas transcendants, déroulé manquant d'imagination.


Appréciation personnelle

Ce qui en fait au final un livre très moyen. Les points positifs ne sont que mineurs (les passages sympa ne concernent qu'un faible nombre de pages notamment) et permettent tout juste de relever un peu le niveau de cette histoire globalement peu passionnante et traitée sommairement.

Je note quand même, encore une fois, qu'ils devraient vraiment faire écrire Counter sur l'Inquisition plutôt que sur du SM. L'excellente introduction du Septième châtiment m'avait déjà interpellé, et ça se voit que Counter aime cette faction, dont il retranscrit plutôt bien les obscurs rouages et les mentalités.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

    — C’est notre devoir, dit Nilhar. Et c’est aussi le tien.
    — Même Samalh est d’accord avec nous, ajouta Palao. C’est tellement évident.
   Faraji traversa chaque visage du regard. Ils étaient ses frères, mais plus que cela, ils étaient sa responsabilité.
   Sa tâche était de les mener et de les enseigner, mais plus que tout encore, sa tâche était de ne jamais les abandonner.
   Mais que leur avait-il appris jusque-là ?
   Au-dessus de tout, leur devoir et ce que cela signifiait. Maintenant ils lui démontraient qu’ils avaient appris la leçon. Peut-être que le devoir de Faraji avait finalement été rempli et qu’un autre devoir bien plus important allait maintenant prendre le dessus.
    — Nous suivons votre volonté, dit Samahl, mais par le trône, prenez votre décision rapidement.
    — Vous ne serez pas oubliés, répondu Faraji, et je ferai le deuil de chacun d’entre-vous.
    — Faites plutôt le deuil des autres, entama Samahl, car je n’aurai jamais cessé de me battre en tant qu’Astral Night. Nous le savons tous. De cette manière j’obtiens la mort que ma maison a toujours souhaitée.

La saga des Space Marine Battles n’a jamais brillé par sa qualité globalement. Bien souvent relégué comme roman de divertissement sans consistance ni originalité, je les lis bien souvent sans conviction. A part quelques titres qui ont réussi en s’en sortir jusqu’ici comme Helsreach ou encore La Mort d’Intégrité, on peut dire que la série est loin du sans-faute. Dommage car les nouvelles et audio drama sont de leur côté beaucoup plus convaincants en général.

C’est néanmoins avec un état d’esprit un peu plus optimiste que j’entamais ce récit. Premièrement car cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas replongé dans la série, et ensuite car l’auteur Ben Counter avait eu son séminaire dédié lors de l’événement du Black Library Weekender III. L’auteur m’avait donc vendu du rêve pendant près d’une heure, me teasant cette bataille connue de l’univers de Warhammer 40K où le Chapitre des Astral Knight combattit les Nécrons sur cet énorme vaisseau monde du World Engine. Sans connaitre l’histoire de ce conflit sur le bout des doigts j’entamais donc la lecture de cet énième tome Space Marine Battle espérant passer un bon moment.

Le début du roman me donna d’ailleurs une assez bonne impression, décrivant l’atterrissage (doux euphémisme) des Astral Knights sur ce vaisseau monde Nécron, véritable arme de destruction planétaire. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’auteur de La Galaxie en Flamme nous jette dans l’action. Une entrée en matière divertissante qui pourra tout de même manquer de contexte pour les lecteurs n’ayant pas lu la cinquième édition du codex Space Marine pour savoir de quoi l’on parle. Une petite recherche devrait vous mettre sur la voie mais il est dommage que Ben Counter n’est pas fait son boulot, à savoir dépeindre le contexte pour appuyer son histoire. Les enjeux sont par contre clairement expliqués, envoyer les derniers membres d’un Chapitre Astral Knight déjà en voie d’extinction sur un monde/vaisseau dont on ignore tout afin de le détruire et empêcher la destruction d’autres planètes de l’Imperium. On fermera les yeux sur la logique utilisée pour amener l’histoire mais c’est définitivement le genre de point que l’auteur en charge aurait pu éclaircir avec une idée, car donner vie à un conflit, c’est aussi composer et détailler les bases pour les rendre plus solides. Il y aura néanmoins un rebondissement concernant la direction dans laquelle se dirige cette arme de mort, mais cela restera un détail très superficiel.

Pourtant Ben Counter prendra d’autres libertés pour détailler son récit. Nous commencerons par suivre notre bande de héros sur le World Engine, de la recrue au Techmarine et c’est bien là la seul force du récit, suivre le conflit à travers divers regards. Nous sommes loin d’une réussite comme Titanicus ou bien encore La Bataille de Calth mais l’idée est là et nous permet de nous offrir un maximum d’informations sur les enjeux des protagonistes. Cependant il faudra reconnaître que passer d’un personnage à l’autre manquera grandement de fluidité et accentuera encore ce sentiment d’être perdu dans une bataille où rien ne nous est expliqué.

Le World Engine manquera lui aussi de description, tout comme les nécrons, ici réduis à leurs plus simples expressions. L’auteur mentionnera bien sur les nouvelles unités afin de vendre les nouveaux produits Games Workshop mais le tout restera tellement succinct et superficiel qu’on aura du mal à s’y intéresser. Un comble lorsque l’on connaît l’objectif d’un tel roman. Pourtant je dois reconnaître que quelques passages sont honorables et mettent en valeur les nécrons, mais surtout leur fluff. Connaissant peu de cette race, je dois dire que le roman fait usage de leur histoire pour questionner le lecteur. Nous sommes donc loin de La Chute de Damnos, mais il reste un sentiment d’inachevé avec le potentiel des nécrons.

Au fil des pages l’auteur s’enlisera dans le bon vieux style bolt-porn, avec un cruel manque de profondeur. Les Astral Knights seront tous plus creux les uns que les autres et le conflit semblera finalement sans ampleur. On ne comprendra pas toujours où l’auteur veut nous emmener et le voyage sera long et laborieux. On en apprendra un peu plus sur ce Chapitre successeur des Ultramarines mais il faudra beaucoup de volonté pour poursuivre le récit jusqu’à la fin peu inspiré.

Les plus

On pose les pieds sur le World Engine avec Ben Counter.

Différents personnages apportant différents points de vue.

Les moins

Peu ou pas de contexte partagé en début de roman.

L'histoire manque de détails, de descriptions, bref de consistence.

Tellement d'action que j'en fus écoeuré.

Des Astral Knights et des Nécrons sans aucun relief.

Conclusion

Nouvelle déception pour une série en dents de scie. The World Engine n'a rien à offrir et est une opportunité ratée de voir un Chapitre méconnu comme les Astral Knights s'opposer aux nouveaux Nécrons.