Différences entre les versions de « Blood in the Machine »

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==Avant-Propos==
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
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Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
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==Intrigue:==
===Intrigue:===
Engagés dans la défense d’Armageddon contre les hordes d’Orks de Ghazgkull, les Flesh Tearers tentent de se racheter une réputation en faisant des trucs héroïques, comme venir au secours d’un bataillon de Gardes Impériaux sur le point d’être anéantis par les Xenos. Ces nobles desseins sont toutefois interrompus par l’arrivée d’une escouade de Gardes Sanguiniens, envoyée par le Capitaine ‘Double Face’ Tycho des Blood Angels afin d’inviter Gabriel Seth à une réunion des plus urgentes. Après avoir protesté un peu pour la forme (c’est ennuyeux, il venait de remettre des piles dans son Eviscerator), le Fleshest des Tireurs accepte de laisser la Légion d’Acier prendre la rouille et la dérouillée qui lui était promise avant l’arrivée providentielle de son escouade de commandement, et se fait hélitreuiller (sans rire) jusqu’au QG des Blood Angels.
Engagés dans la défense d’Armageddon contre les hordes d’Orks de Ghazgkull, les Flesh Tearers tentent de se racheter une réputation en faisant des trucs héroïques, comme venir au secours d’un bataillon de Gardes Impériaux sur le point d’être anéantis par les Xenos. Ces nobles desseins sont toutefois interrompus par l’arrivée d’une escouade de Gardes Sanguiniens, envoyée par le Capitaine ‘Double Face’ Tycho des Blood Angels afin d’inviter Gabriel Seth à une réunion des plus urgentes. Après avoir protesté un peu pour la forme (c’est ennuyeux, il venait de remettre des piles dans son Eviscerator), le Fleshest des Tireurs accepte de laisser la Légion d’Acier prendre la rouille et la dérouillée qui lui était promise avant l’arrivée providentielle de son escouade de commandement, et se fait hélitreuiller (sans rire) jusqu’au QG des Blood Angels.


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<span style="color:red"><sup>3</sup></span> : Qui va sur ses dix mille ans à ce moment, à moins qu’il ne s’agisse d’un homonyme du compagnon du premier Maître de Chapitre des Flesh Tearers, bien sûr. Autre hypothèse : c’est un Dreadnought/Chapelain/Capitaine de croiseur d’attaque, ce qui fait beaucoup de spécialisation pour un même individu.
<span style="color:red"><sup>3</sup></span> : Qui va sur ses dix mille ans à ce moment, à moins qu’il ne s’agisse d’un homonyme du compagnon du premier Maître de Chapitre des Flesh Tearers, bien sûr. Autre hypothèse : c’est un Dreadnought/Chapelain/Capitaine de croiseur d’attaque, ce qui fait beaucoup de spécialisation pour un même individu.


==Avis:==
===Avis:===
Je suppose qu’il faut voir cette nouvelle comme le récit de la descente aux enfers progressive des Flesh Tearers, entraînés « malgré eux » (mouarf) dans une spirale incontrôlable de vengeance et de trahison, dont la seule issue ne peut être que l’excommunication et la destruction du Chapitre. C’est en tout cas ce que Smillie voudrait nous vendre, et je ne suis que très moyennement convaincu. Si on passe outre tous les passages d’action pure, qui forment le gros de ‘Blood in the Machine’, il ne reste en effet que les actions mercurielles d’un Gabriel Seth dont l’empathie pour les simples humains fluctue entre héroïsme chevaleresque et sociopathie profonde en fonction des situations. Il aurait fallu un auteur un peu plus solide que Smillie pour faire apparaître une logique dans ces oscillations d’humeur, et au final dépeindre le Maître des Flesh Tearers comme un personnage torturé par sa conscience, et non comme un boucher colérique et inconstant. ‘Blood in the Machine’ n’a donc pas le moindre intérêt intrinsèque, que l’on se place du point de vue de la saga Flesh Tearers ou de celui du corpus de textes 40K de la Black Library. À archiver.
Je suppose qu’il faut voir cette nouvelle comme le récit de la descente aux enfers progressive des Flesh Tearers, entraînés « malgré eux » (mouarf) dans une spirale incontrôlable de vengeance et de trahison, dont la seule issue ne peut être que l’excommunication et la destruction du Chapitre. C’est en tout cas ce que Smillie voudrait nous vendre, et je ne suis que très moyennement convaincu. Si on passe outre tous les passages d’action pure, qui forment le gros de ‘Blood in the Machine’, il ne reste en effet que les actions mercurielles d’un Gabriel Seth dont l’empathie pour les simples humains fluctue entre héroïsme chevaleresque et sociopathie profonde en fonction des situations. Il aurait fallu un auteur un peu plus solide que Smillie pour faire apparaître une logique dans ces oscillations d’humeur, et au final dépeindre le Maître des Flesh Tearers comme un personnage torturé par sa conscience, et non comme un boucher colérique et inconstant. ‘Blood in the Machine’ n’a donc pas le moindre intérêt intrinsèque, que l’on se place du point de vue de la saga Flesh Tearers ou de celui du corpus de textes 40K de la Black Library. À archiver.
==Par Priad de l’équipe du Reclusiam==
===Avant-Propos===
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br />
===Résumé===
Nous voici plongés en pleine guerre d’Armageddon, le bruit des bolters siffle dans nos oreilles pendant que des cris déchirant se font entendre dans le fond. L’épée tronçonneuse se met en route afin de faire face à une marée de peaux verte qui semble ne jamais prendre fin. L’affichage tête haute nous averti de plusieurs informations à prendre en compte dans nos futurs mouvements. Aucune stratégie n’est durable et la victoire est incertaine. Un escadron de la garde des Blood Angels vient juste de se poser devant nous. Notre bolter est encore fumant alors qu’Anachiel, Sergent de la Garde Sanguinienne, nous annonce notre extraction de la Cité Ruche de Volcanus. La suite n’est pas moins réjouissante.
Andy Smillie est pour les Flesh Tearers ce que Nick Kyme est pour les Salamanders. Loin des projecteurs de la scène Black Librarienne, il n’en est pas moins un auteur reconnu pour son talent à retranscrire la violence des Fils de Sanguinius, et je dois dire que le rencontrer en chair et en os a encore accentué ma sympathie pour lui. L’auteur avait réussi à m’étonner et à attirer mon attention avec sa nouvelle Beneath the Flesh et m’avait finalement soufflé avec son court roman Flesh of Cretacia. Apprendre qu’il serait en charge d’un audio drama promettait donc de bons moments épiques en perspective. Pour ce qui est de ce côté-là l’audio ne souffre aucune faiblesse, l’ambiance sonore nous captivant dès les premières secondes afin de nous impliquer dans cette guerre d’Armageddon. Malheureusement, et même si l’ambiance générale de l’audio est un très grand facteur de réussite, on ne pourra pas passer outre la fin de l’audio qui en frustrera plus d’un, l’histoire ne se terminant même pas. Cette dernière fut tellement abrupte que j’en vins à me demander s’ils n’avaient pas manqué de temps pour finir l’audio, la seconde option étant une possible suite.
L’auteur, dont le talent à décrire des scènes de bataille dantesque n’est plus à prouver, nous raconte ici comment Seth, Maitre de Chapitre des Flesh Tearers, s’alliera bien contre son gré à Anachiel, Sergent de la garde Sanguinienne, afin d’effectuer une mission très spéciale.
Une mission dont les enjeux dépasseront jusqu’à la survie d’Armageddon puisqu’elle consistera à trouver un ancien Titan de plusieurs milliers d’années, reposant dans une mine au-delà de Cité Ruche de Volcanus. Un titan dont la connaissance ancestrale qu’il apporterait à l’Imperium pourrait changer le cours des guerres. Notre héros sera donc accompagné d’Anachiel, mais aussi d’une Inquisitrice, Nerissa de l’Ordo Hereticus.
C’est donc dans cette atmosphère de tension, après que l’Inquisitrice ait menacé d’analyser les glandes progénoïde du Maitre de Chapitre, que la mission démarre. Smillie confirme tout son talent en créant des personnages dont les relations et conflits donneront un réel relief à l’histoire, qui aurait certainement était plate autrement. Les Flesh Tearers sont égaux à eux-mêmes et surprennent par leur approche au combat. La confrontation avec un Blood Angel marquera encore plus leurs différences.
Mais ce qui impressionne d’avantage est encore le jeu des acteurs se donnant la réplique. Vous l’aurez compris, l’audio réussit le pari de vous offrir une ambiance sonore très impressionnante. Entre les musiques, les voix et les sons, il sera difficile de ne pas se sentir happer par l’ambiance sonore qui donnera vie aux personnages et aux environnements.
Imaginez donc lorsqu’en plus Andy Smillie, le maitre de l’épique, décide de faire sauter nos héros en jet pack depuis le ciel afin d’atterrir sur un Titan en plein milieu d’une bataille. Malheureusement, là où l’on pouvait penser que la présence de son pourrait apporter beaucoup aux écrits de l’auteur, on en vient à croire le contraire après les trois quarts de l’audio, qui ne sonna vers la fin que comme une bataille brouillonne et dont les actions des personnages n’offraient aucun repère à l’auditeur. Mon niveau d’anglais aurait aussi pu être la cause de cette impression, le niveau étant assez élevé du point de vue de la compréhension.
===Les plus===
L’audio offre un très bon rythme dans la première moitié, entre action acharnée et dialogues entre personnages charismatiques.
   
Le narrateur est très bon et s'applique réellement à nous faire vivre cette histoire.
   
Au cœur de la bataille, les musiques ne font jamais défaut.
===Les moins===
Pour ce qui est de l’anglais, accrochez vous car les scènes de bataille vont très vite.
   
D’un point de vue scénaristique l’audio aurait pu nous apporter beaucoup mieux, la fin laissant une ouverture aussi grande qu’une faille dans le warp.
   
La première moitié se laissera écouter avec plaisir avant que vous découvriez que l’histoire fait du surplace, les rebondissements étant gardés pour les 5 dernières minutes.
===Conclusion===
Blood in the Machine était prometteur avec son ambiance sonore de qualité et ses personnages vivants. Malheureusement l’impression de ne m’avoir servi qu’un prétexte à faire des références aux fans avec cette histoire sans fin, m’a plus que déçu.

Version actuelle datée du 14 avril 2023 à 19:43

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Engagés dans la défense d’Armageddon contre les hordes d’Orks de Ghazgkull, les Flesh Tearers tentent de se racheter une réputation en faisant des trucs héroïques, comme venir au secours d’un bataillon de Gardes Impériaux sur le point d’être anéantis par les Xenos. Ces nobles desseins sont toutefois interrompus par l’arrivée d’une escouade de Gardes Sanguiniens, envoyée par le Capitaine ‘Double Face’ Tycho des Blood Angels afin d’inviter Gabriel Seth à une réunion des plus urgentes. Après avoir protesté un peu pour la forme (c’est ennuyeux, il venait de remettre des piles dans son Eviscerator), le Fleshest des Tireurs accepte de laisser la Légion d’Acier prendre la rouille et la dérouillée qui lui était promise avant l’arrivée providentielle de son escouade de commandement, et se fait hélitreuiller (sans rire) jusqu’au QG des Blood Angels.

Là, il rencontre l’Inquisitrice Nerissa, recommandée par Dante en personne, et la véritable raison pour laquelle il a été rappelé au bercail. Nerissa a en effet une hypothèse potentiellement lourde de conséquences pour la suite du conflit, qu’elle veut vérifier dans les plus prompts délais : selon elle, les Orks sont revenus sur Armageddon parce qu’ils ont été attirés à leur insu par l’esprit belliqueux d’un Titan chaotique ayant été enseveli lors de la première guerre mondiale ayant pris place sur la planète. Après lui avoir demandé si elle n’avait pas par hasard glissé le scénario de Dawn of War : Winter Assault dans son dossier de recherche, Seth accepte en grommelant très fort (et pour esquiver une perquisition de glandes progénoïdes) de servir de garde du corps à l’Inquisitrice lors de son voyage jusqu’à la mine où le Titan a été localisé. Il reste bien sûr accompagné de sa fidèle escouade de commandement, composé d’un nombre non nul de personnages précédemment inconnus au bataillon (il y a Harahel le Champion de Compagnie et l’Apothicaire Nisroc parmi les véritables VIP), qui se feront une joie et un devoir de mourir en cours de mission1, afin de montrer toute la dangerosité de cette dernière. Après quinze pages de progression sanglante et tout terrain (air, terre, mer, mine : c’est un véritable trail cette mission), nos héros pénètrent enfin dans la salle de contrôle du Titan oublié, et Seth réalise soudainement qu’il y a un petit problème…

…Tout est trop propre pour une machine supposément inféodée à Khorne. N’écoutant que son instinct, il flingue les derniers acolytes de Nerissa, qui étaient en train de poser des explosifs pour détruire le Titan, et somme cette dernière de s’expliquer. Ce qu’elle fait de façon tellement confuse que je ne sais pas vous dire si elle voulait vraiment détruire la machine, la capturer, et/ou se venger de Seth et des Flesh Tearers, qui ont plongé son mentor, l’Inquisiteur Corvin Herrold (‘Know Thyself’) dans une profonde dépression. Nerissa étant une Psyker, elle parvient à se tirer de ce mauvais pas en accentuant les pulsions violentes des Space Marines, qui s’attaquent mutuellement et s’entretuent avec entrain pendant qu’elle s’éclipse (et parvient à se frayer un chemin seule dans une mine infestée d’Orks, puis à retourner en territoire impérial par ses propres moyens -> la magie du hors champ). Il faudra l’intervention inespérée d’Harahel, laissé en dernier défenseur/dos d’âne sacrificiel par Seth quelques niveaux plus haut, et qui a réussi à contre toute attentes à sortir vainqueur de sa battle royale contre les Xenos, pour faire reprendre leurs esprits aux survivants.

La nouvelle se termine dans l’espace, avec un dilemme politico-moral se présentant à Seth. Il peut soit laisser Nerissa, qui a réquisitionné un vaisseau, lui filer entre les doigts, soit se venger de l’Inquisitrice en lui envoyant un petit cadeau d’adieu (une torpille d’abordage remplie jusqu’à la gueule de membres de la Compagnie de la Mort) avant qu’elle ne s’échappe dans le Warp, mais il lui faudra pour cela également détruire les deux navires hôpitaux accompagnant le transport de Nerissa pour ne pas laisser de témoins2. Après deux longues secondes – au moins – de réflexion, il opte pour la seconde option, et donne l’ordre au Chapelain Zophal3 de remettre une pièce dans la machine de la VENGEANCE !!!, enterrant définitivement toutes velléités (crédibles) de faire des Flesh Tearers des Space Marines un minimum sympathique. Et pourtant, l’Empereur en est témoin, il avait fait des efforts en ce sens en début de nouvelle !

1 : Mention spécial au Frère Shemal (sans -e à la fin), qui disparaîtra pendant un saut depuis un Stormraven jusqu’au Titan-taxi réquisitionné par Nerissa pour traverser un bras de la mer bouillonnante à pied, et perpétue ainsi la longue et distinguée tradition des Flesh Tearers s’écrasant au sol comme des bouses.

2 : Notons au passage que l’exécution par Compagnie de la Mort interposée laisse en pratique suffisamment de temps à l’Inquisitrice pour envoyer un message alertant sa hiérarchie de la trahison des Flesh Tearers. C’est donc un nouveau super plan de la part de ce génie de Seth.

3 : Qui va sur ses dix mille ans à ce moment, à moins qu’il ne s’agisse d’un homonyme du compagnon du premier Maître de Chapitre des Flesh Tearers, bien sûr. Autre hypothèse : c’est un Dreadnought/Chapelain/Capitaine de croiseur d’attaque, ce qui fait beaucoup de spécialisation pour un même individu.

Avis:

Je suppose qu’il faut voir cette nouvelle comme le récit de la descente aux enfers progressive des Flesh Tearers, entraînés « malgré eux » (mouarf) dans une spirale incontrôlable de vengeance et de trahison, dont la seule issue ne peut être que l’excommunication et la destruction du Chapitre. C’est en tout cas ce que Smillie voudrait nous vendre, et je ne suis que très moyennement convaincu. Si on passe outre tous les passages d’action pure, qui forment le gros de ‘Blood in the Machine’, il ne reste en effet que les actions mercurielles d’un Gabriel Seth dont l’empathie pour les simples humains fluctue entre héroïsme chevaleresque et sociopathie profonde en fonction des situations. Il aurait fallu un auteur un peu plus solide que Smillie pour faire apparaître une logique dans ces oscillations d’humeur, et au final dépeindre le Maître des Flesh Tearers comme un personnage torturé par sa conscience, et non comme un boucher colérique et inconstant. ‘Blood in the Machine’ n’a donc pas le moindre intérêt intrinsèque, que l’on se place du point de vue de la saga Flesh Tearers ou de celui du corpus de textes 40K de la Black Library. À archiver.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

Nous voici plongés en pleine guerre d’Armageddon, le bruit des bolters siffle dans nos oreilles pendant que des cris déchirant se font entendre dans le fond. L’épée tronçonneuse se met en route afin de faire face à une marée de peaux verte qui semble ne jamais prendre fin. L’affichage tête haute nous averti de plusieurs informations à prendre en compte dans nos futurs mouvements. Aucune stratégie n’est durable et la victoire est incertaine. Un escadron de la garde des Blood Angels vient juste de se poser devant nous. Notre bolter est encore fumant alors qu’Anachiel, Sergent de la Garde Sanguinienne, nous annonce notre extraction de la Cité Ruche de Volcanus. La suite n’est pas moins réjouissante.

Andy Smillie est pour les Flesh Tearers ce que Nick Kyme est pour les Salamanders. Loin des projecteurs de la scène Black Librarienne, il n’en est pas moins un auteur reconnu pour son talent à retranscrire la violence des Fils de Sanguinius, et je dois dire que le rencontrer en chair et en os a encore accentué ma sympathie pour lui. L’auteur avait réussi à m’étonner et à attirer mon attention avec sa nouvelle Beneath the Flesh et m’avait finalement soufflé avec son court roman Flesh of Cretacia. Apprendre qu’il serait en charge d’un audio drama promettait donc de bons moments épiques en perspective. Pour ce qui est de ce côté-là l’audio ne souffre aucune faiblesse, l’ambiance sonore nous captivant dès les premières secondes afin de nous impliquer dans cette guerre d’Armageddon. Malheureusement, et même si l’ambiance générale de l’audio est un très grand facteur de réussite, on ne pourra pas passer outre la fin de l’audio qui en frustrera plus d’un, l’histoire ne se terminant même pas. Cette dernière fut tellement abrupte que j’en vins à me demander s’ils n’avaient pas manqué de temps pour finir l’audio, la seconde option étant une possible suite.

L’auteur, dont le talent à décrire des scènes de bataille dantesque n’est plus à prouver, nous raconte ici comment Seth, Maitre de Chapitre des Flesh Tearers, s’alliera bien contre son gré à Anachiel, Sergent de la garde Sanguinienne, afin d’effectuer une mission très spéciale. Une mission dont les enjeux dépasseront jusqu’à la survie d’Armageddon puisqu’elle consistera à trouver un ancien Titan de plusieurs milliers d’années, reposant dans une mine au-delà de Cité Ruche de Volcanus. Un titan dont la connaissance ancestrale qu’il apporterait à l’Imperium pourrait changer le cours des guerres. Notre héros sera donc accompagné d’Anachiel, mais aussi d’une Inquisitrice, Nerissa de l’Ordo Hereticus.

C’est donc dans cette atmosphère de tension, après que l’Inquisitrice ait menacé d’analyser les glandes progénoïde du Maitre de Chapitre, que la mission démarre. Smillie confirme tout son talent en créant des personnages dont les relations et conflits donneront un réel relief à l’histoire, qui aurait certainement était plate autrement. Les Flesh Tearers sont égaux à eux-mêmes et surprennent par leur approche au combat. La confrontation avec un Blood Angel marquera encore plus leurs différences. Mais ce qui impressionne d’avantage est encore le jeu des acteurs se donnant la réplique. Vous l’aurez compris, l’audio réussit le pari de vous offrir une ambiance sonore très impressionnante. Entre les musiques, les voix et les sons, il sera difficile de ne pas se sentir happer par l’ambiance sonore qui donnera vie aux personnages et aux environnements.

Imaginez donc lorsqu’en plus Andy Smillie, le maitre de l’épique, décide de faire sauter nos héros en jet pack depuis le ciel afin d’atterrir sur un Titan en plein milieu d’une bataille. Malheureusement, là où l’on pouvait penser que la présence de son pourrait apporter beaucoup aux écrits de l’auteur, on en vient à croire le contraire après les trois quarts de l’audio, qui ne sonna vers la fin que comme une bataille brouillonne et dont les actions des personnages n’offraient aucun repère à l’auditeur. Mon niveau d’anglais aurait aussi pu être la cause de cette impression, le niveau étant assez élevé du point de vue de la compréhension.

Les plus

L’audio offre un très bon rythme dans la première moitié, entre action acharnée et dialogues entre personnages charismatiques.

Le narrateur est très bon et s'applique réellement à nous faire vivre cette histoire.

Au cœur de la bataille, les musiques ne font jamais défaut.

Les moins

Pour ce qui est de l’anglais, accrochez vous car les scènes de bataille vont très vite.

D’un point de vue scénaristique l’audio aurait pu nous apporter beaucoup mieux, la fin laissant une ouverture aussi grande qu’une faille dans le warp.

La première moitié se laissera écouter avec plaisir avant que vous découvriez que l’histoire fait du surplace, les rebondissements étant gardés pour les 5 dernières minutes.

Conclusion

Blood in the Machine était prometteur avec son ambiance sonore de qualité et ses personnages vivants. Malheureusement l’impression de ne m’avoir servi qu’un prétexte à faire des références aux fans avec cette histoire sans fin, m’a plus que déçu.