Différences entre les versions de « Nightbringer »
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Donc au final, c'est une bonne histoire, sans vraiment beaucoup de surprise (j'avais deviné qui été le traitre humain, donc au moment de la révélation, pas vraiment de surprise). Je continuerai certainement de suivre les aventures du capitaine Ventris, mais je préfère quand même l'Hérésie d'Horus ou encore les Fantôme de Gaunt et, pour citer un livre du même auteur, je préfère de loin Déluge d'acier à Nightbringer. | Donc au final, c'est une bonne histoire, sans vraiment beaucoup de surprise (j'avais deviné qui été le traitre humain, donc au moment de la révélation, pas vraiment de surprise). Je continuerai certainement de suivre les aventures du capitaine Ventris, mais je préfère quand même l'Hérésie d'Horus ou encore les Fantôme de Gaunt et, pour citer un livre du même auteur, je préfère de loin Déluge d'acier à Nightbringer. | ||
===Avant-Propos=== | |||
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br /> | |||
===Résumé=== | |||
J’ai porté la lumière de l’Empereur aux quatre coins de la galaxie. J’ai combattu les tyranides dans des vaisseaux ruches en flammes, j’ai affronté les redoutables guerriers du Chaos sur des mondes peuplés d’horreurs innommables et j’ai vaincu les orks sur des déserts glacés. Je me suis battu aux côtés de certains des plus grands guerriers de l’Imperium, alors sachez ceci : | |||
Je suis le Capitaine de cette compagnie. Je suis Uriel Ventris des Ultramarines et je préfère mourir plutôt que de déshonorer notre chapitre. | |||
La planète Impériale Pavonis est en plein désordre civils. Victime d’attaques répétées de la part de pirate Eldars et dans l’incapacité de payer les taxes imposés par l’Impérium, Uriel Ventris y est envoyé afin d’accompagner un étrange représentant de l’Adeptus Administratum du nom de Barzano chargé d’enquêter sur cette discorde sociale. Mais ce qu’ils vont trouver sur place sera bien plus complexe que la mission pour laquelle ils ont été envoyés. | |||
Nightbringer est le premier tome de la saga d’Uriel Ventris, Capitaine de la quatrième compagnie des Ultramarines. Nous aurions pu croire à un chef d’œuvre, si ce livre n’avait pas été l’un des premiers que McNeill est écrit (2002). Nightbringer est donc un très bon livre, certes, mais il est loin de côtoyer les meilleurs. | |||
Après un prologue très énigmatique que certains pourront interprétés, le lecteur se retrouve au côté d’Uriel Ventris sur Maccrage, dans la forteresse d’Hera, bastion des Ultramarines. Ce chapitre, clairement écrit pour nous décrire l’humeur dans laquelle se trouve notre Space Marine avant son départ en mission, servira aussi de tremplin afin de nous faire revivre un flash back de son entrainement en tant qu’Ultramarine. Ce procédé simpliste mais dont l’efficacité n’est plus à prouver ne sera pas repris par la suite. Un peu dommage lorsque l’on désire en apprendre plus sur le héros que nous allons suivre sur plusieurs tomes. | |||
On touche ici à l’un des points faibles du livre, à savoir qu’Uriel Ventris est pratiquement effacé tout au long du récit. Il est certain que notre Ultramarine a du caractère mais encore faut il que l’auteur le fasse parler. En réalité, si Uriel Ventris se retrouve mis de côté c’est en grande partie parce que McNeill nous offre de très bons seconds rôles. | |||
Barzano par exemple, personnage un brin étrange, aura un très grand rôle à jouer. Tiberius, capitaine du Vae Victus aura aussi son chapitre dédié lors d’une bataille dans l’espace contre un vaisseau Eldar Noir. Quant à Pasanius, le meilleur ami d’Uriel, il l’accompagnera dans toutes ses batailles, jusqu’au cœur même de la planète. Mais comment faire vivre autant de personnages sans cannibaliser notre héros ? Il semble que McNeill n’ai pas trouvé la réponse à cette question lors de la rédaction du bouquin. | |||
C’est bien dommage car en parallèle de cela il nous narre une histoire aux nombreux rebondissements. Alternant entre les complots politiques des cartels et la trame des Eldars. Et même s’il est évident que tout est lié, on aura bien du mal à deviner comment tout cela va finir. Les batailles sont bien rythmées et apportent pas mal de bons moments. Le final verra s’affronter le Nightbringer et les Ultramarines dans une bataille d’une grande intensité dont l’issue en étonnera plus d’un. | |||
Pour un premier livre sur les Ultramarines, McNeill s’en sort correctement en ne prenant pas trop de risques. En effet, en insérant complots, Eldars Noirs, Nécrons, Ctans, et Nightbringer dans le même récit, il est facile d’éviter un résultat sans saveur. Ce livre ne rime pas avec déception car il réussit largement à nous faire passer un bon moment, mais McNeill est loin de combler toutes les attentes. Son héros est bien trop absent tout au long du livre et l’on en vient à lire des dizaines de pages sans l’ombre d’un Ventris. | |||
===Les plus=== | |||
De très bons seconds rôles. | |||
Une utilisation des Ctans et du Nightbringer audacieuse. | |||
Une trame maitrisée sans problème. | |||
===Les moins=== | |||
Uriel Ventris est clairement sous exploité. | |||
Le phrasé de McNeill est trop standard pour marquer les esprits. | |||
Le lecteur sans connaissance préalable de l’univers de Warhammer 40K passera à côté de nombreux détails. | |||
===Conclusion=== | |||
Nightbringer est un bon premier tome qui ne satisfera pas le lecteur dans son entier, mais l’on aperçoit déjà un certain potentiel de l’auteur pour donner des couleurs aux personnages. |
Version actuelle datée du 14 avril 2023 à 19:11
Par Malus Darkblade
Avant-Propos
Et voila la Malus Darkblade touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Résumé
Uriel Ventris, fraîchement promu capitaine des Ultramarines, est chargé d'enquêter sur Pavonis, une planète impériale victime de désordres civils et de raids perpétrés par des pirates eldars. Mais tout n'est pas si simple qu'il y paraît, de sorte qu'Uriel et ses alliés sont entraînés dans une course contre la montre pour détruire un mystérieux ennemi avant que la planète ne soit sacrifiée pour sauvegarder l'Humanité.
Avis
je dois dire que j'ai bien aimé le livre. Pourtant, je commençais ma lecture avec quelques a priori. D'une part, la couverture, pas très aguichante (notamment comparé aux dernières couvertures des bouquins sur l'Hérésie d'Horus ou celle des Gaunt...) et ensuite, les Ultramarines ne sont pas mon chapitre préféré, ils n'ont rien de particulier (contrairement aux Blood Angels, Space Wolf, Dark Angels qui se démarquent avec leur spécificité). Enfin, vu le titre du bouquin, on se doute bien quel va être le "boss" final que Ventris et ses marines vont affronter alors que sans le titre, sue été moins évident quand même.
Pourtant, au fur et à mesure de la lecture, j'ai été emballé et j'ai finit par apprécier l'histoire. Quelques bonnes surprises, comme le membre de l'administratum (j'ai bien aimé le personnage et surtout la façon dont il a été introduit et le fait qu'il soit en réalité un inquisiteur) ou encore la présence des Eldars Noirs (dont il me tarde de tenir le nouveaux codex entre les mains, mais je m'égare) et enfin le fait que l'histoire ne soit pas centrer sur Ventris mais qu'il y ait plein d'autres personnages comme les adeptus arbites (même si je ne vois pas ce qu'apporte la storyline de leur chef à la fin... Il meurt héroïquement certes, mais quel est l'intérêt ?)
Donc au final, c'est une bonne histoire, sans vraiment beaucoup de surprise (j'avais deviné qui été le traitre humain, donc au moment de la révélation, pas vraiment de surprise). Je continuerai certainement de suivre les aventures du capitaine Ventris, mais je préfère quand même l'Hérésie d'Horus ou encore les Fantôme de Gaunt et, pour citer un livre du même auteur, je préfère de loin Déluge d'acier à Nightbringer.
Avant-Propos
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team
Résumé
J’ai porté la lumière de l’Empereur aux quatre coins de la galaxie. J’ai combattu les tyranides dans des vaisseaux ruches en flammes, j’ai affronté les redoutables guerriers du Chaos sur des mondes peuplés d’horreurs innommables et j’ai vaincu les orks sur des déserts glacés. Je me suis battu aux côtés de certains des plus grands guerriers de l’Imperium, alors sachez ceci : Je suis le Capitaine de cette compagnie. Je suis Uriel Ventris des Ultramarines et je préfère mourir plutôt que de déshonorer notre chapitre.
La planète Impériale Pavonis est en plein désordre civils. Victime d’attaques répétées de la part de pirate Eldars et dans l’incapacité de payer les taxes imposés par l’Impérium, Uriel Ventris y est envoyé afin d’accompagner un étrange représentant de l’Adeptus Administratum du nom de Barzano chargé d’enquêter sur cette discorde sociale. Mais ce qu’ils vont trouver sur place sera bien plus complexe que la mission pour laquelle ils ont été envoyés.
Nightbringer est le premier tome de la saga d’Uriel Ventris, Capitaine de la quatrième compagnie des Ultramarines. Nous aurions pu croire à un chef d’œuvre, si ce livre n’avait pas été l’un des premiers que McNeill est écrit (2002). Nightbringer est donc un très bon livre, certes, mais il est loin de côtoyer les meilleurs.
Après un prologue très énigmatique que certains pourront interprétés, le lecteur se retrouve au côté d’Uriel Ventris sur Maccrage, dans la forteresse d’Hera, bastion des Ultramarines. Ce chapitre, clairement écrit pour nous décrire l’humeur dans laquelle se trouve notre Space Marine avant son départ en mission, servira aussi de tremplin afin de nous faire revivre un flash back de son entrainement en tant qu’Ultramarine. Ce procédé simpliste mais dont l’efficacité n’est plus à prouver ne sera pas repris par la suite. Un peu dommage lorsque l’on désire en apprendre plus sur le héros que nous allons suivre sur plusieurs tomes.
On touche ici à l’un des points faibles du livre, à savoir qu’Uriel Ventris est pratiquement effacé tout au long du récit. Il est certain que notre Ultramarine a du caractère mais encore faut il que l’auteur le fasse parler. En réalité, si Uriel Ventris se retrouve mis de côté c’est en grande partie parce que McNeill nous offre de très bons seconds rôles.
Barzano par exemple, personnage un brin étrange, aura un très grand rôle à jouer. Tiberius, capitaine du Vae Victus aura aussi son chapitre dédié lors d’une bataille dans l’espace contre un vaisseau Eldar Noir. Quant à Pasanius, le meilleur ami d’Uriel, il l’accompagnera dans toutes ses batailles, jusqu’au cœur même de la planète. Mais comment faire vivre autant de personnages sans cannibaliser notre héros ? Il semble que McNeill n’ai pas trouvé la réponse à cette question lors de la rédaction du bouquin.
C’est bien dommage car en parallèle de cela il nous narre une histoire aux nombreux rebondissements. Alternant entre les complots politiques des cartels et la trame des Eldars. Et même s’il est évident que tout est lié, on aura bien du mal à deviner comment tout cela va finir. Les batailles sont bien rythmées et apportent pas mal de bons moments. Le final verra s’affronter le Nightbringer et les Ultramarines dans une bataille d’une grande intensité dont l’issue en étonnera plus d’un.
Pour un premier livre sur les Ultramarines, McNeill s’en sort correctement en ne prenant pas trop de risques. En effet, en insérant complots, Eldars Noirs, Nécrons, Ctans, et Nightbringer dans le même récit, il est facile d’éviter un résultat sans saveur. Ce livre ne rime pas avec déception car il réussit largement à nous faire passer un bon moment, mais McNeill est loin de combler toutes les attentes. Son héros est bien trop absent tout au long du livre et l’on en vient à lire des dizaines de pages sans l’ombre d’un Ventris.
Les plus
De très bons seconds rôles.
Une utilisation des Ctans et du Nightbringer audacieuse.
Une trame maitrisée sans problème.
Les moins
Uriel Ventris est clairement sous exploité.
Le phrasé de McNeill est trop standard pour marquer les esprits.
Le lecteur sans connaissance préalable de l’univers de Warhammer 40K passera à côté de nombreux détails.
Conclusion
Nightbringer est un bon premier tome qui ne satisfera pas le lecteur dans son entier, mais l’on aperçoit déjà un certain potentiel de l’auteur pour donner des couleurs aux personnages.