Différences entre les versions de « Ghost of Nuceria »

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==Par Gilian==
==L’histoire du livre==
===L’histoire du livre===


Sur Nuceria la rébellion des esclaves arrive à sa fin, il ne reste plus que quelques dizaines d’esclaves prêts à mourir devant les armées des haut-sires.
Sur Nuceria la rébellion des esclaves arrive à sa fin, il ne reste plus que quelques dizaines d’esclaves prêts à mourir devant les armées des haut-sires.


==L’histoire avec un grand H==
===L’histoire avec un grand H===


L’histoire est vraiment anecdotique. Les cinquante six derniers gladiateurs de l’armée d’Angron sont coincés dans les montagnes en train de mourir de faim et de froid. Angron décide donc de mener l’armée adverse jusqu’à la caverne où ils sont cachés dans le but d’avoir un affrontement final contre les hauts sires de Nuceria et partir en beauté au lieu de mourir de froid.<br />
L’histoire est vraiment anecdotique. Les cinquante six derniers gladiateurs de l’armée d’Angron sont coincés dans les montagnes en train de mourir de faim et de froid. Angron décide donc de mener l’armée adverse jusqu’à la caverne où ils sont cachés dans le but d’avoir un affrontement final contre les hauts sires de Nuceria et partir en beauté au lieu de mourir de froid.<br />
On suit le petit groupe de guerriers durant leur dernière nuit avant la bataille, et le lendemain pendant le début de l’affrontement. Mais au moment culminant des combats, l’empereur téléporte Angron dans son vaisseau le privant à jamais de la mort qu’il s’était choisie. La suite est une autre histoire
On suit le petit groupe de guerriers durant leur dernière nuit avant la bataille, et le lendemain pendant le début de l’affrontement. Mais au moment culminant des combats, l’empereur téléporte Angron dans son vaisseau le privant à jamais de la mort qu’il s’était choisie. La suite est une autre histoire


==Personnages==
===Personnages===


<u>Angron</u> : Ian St. Martin marche dans les traces d’ADB avec un Angron plus « humain ». Il a mené la rébellion des esclaves et il est très protecteur envers eux, surtout envers le plus jeune du groupe. On voit aussi que quand il surpasse la douleur des crocs de bouchers il arrive à avoir un raisonnement digne d’un primarque.
<u>Angron</u> : Ian St. Martin marche dans les traces d’ADB avec un Angron plus « humain ». Il a mené la rébellion des esclaves et il est très protecteur envers eux, surtout envers le plus jeune du groupe. On voit aussi que quand il surpasse la douleur des crocs de bouchers il arrive à avoir un raisonnement digne d’un primarque.
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Une petite bonne action à ce moment là et le sort de la galaxie aurait été changé. 
Une petite bonne action à ce moment là et le sort de la galaxie aurait été changé. 


==Conclusion==
===Conclusion===


Ian St Martin s’attaque à un épisode de légende de la grande croisade. Le moment où l’empereur récupère Angron sur Nuceria. Et il s’en tire bien. L’auteur arrive à nous dépeindre un portrait touchant d’Angron qui deviendra un monstre (et qui l’a sûrement toujours été) mais il prend soin de ses frères et sœurs et il arrive même a lutter contre les crocs de bouchers qui lui entaillnte l’esprit pour rester lui-même.<br />
Ian St Martin s’attaque à un épisode de légende de la grande croisade. Le moment où l’empereur récupère Angron sur Nuceria. Et il s’en tire bien. L’auteur arrive à nous dépeindre un portrait touchant d’Angron qui deviendra un monstre (et qui l’a sûrement toujours été) mais il prend soin de ses frères et sœurs et il arrive même a lutter contre les crocs de bouchers qui lui entaillnte l’esprit pour rester lui-même.<br />
Et à l’opposé, St. Martin nous montre toute la stupidité de l’empereur. A ce moment précis, l’empereur n’avait qu’une chose à faire pour s’adjoindre la fidélité absolue d’Angron mais il ne l’a pas fait.
Et à l’opposé, St. Martin nous montre toute la stupidité de l’empereur. A ce moment précis, l’empereur n’avait qu’une chose à faire pour s’adjoindre la fidélité absolue d’Angron mais il ne l’a pas fait.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
La fin approche sur Nuceria pour Grongron et sa petite bande de gladiateurs rebelles. Après avoir ravagé l’arrière-pays au cours d’une révolte sanglante, qui a permis au Primarque aux dreadlocks de gagner le titre de Mangeur de Cités (we see what you did here), les derniers myrmidons grimdark ont été repoussés dans les montagnes par les armées des high riders. Comme personne n’avait pensé à prendre des pyjamas en pilou au cours du sac de la dernière ville (Hozzean) et que le fond de l’air est franchement frais en cette saison, le nombre de nos intrépides mais courts vêtus guerriers fond comme neige au soleil, malgré le recours à des techniques de conservation de chaleur éprouvées<span style="color:red"><sup>1</sup></span>. Seul Angron semble ne pas souffrir de ces conditions météorologiques peu clémentes, mais en tant que surhomme génétiquement modifié et constamment énervé, le contraire eut été étonnant. Pendant que ses camarades font des pogos thermiques dans une caverne, il patrouille donc aux alentours, et surprend un éclaireur ennemi qui perd rapidement la tête. La baston finale est pour bientôt.
De retour au camp de base, l’altruiste Primarque donne un peu de son sang à boire à ses troupes pour leur donner du cœur au ventre, et tout ce petit monde se prépare à vendre chèrement sa peau contre les hordes innombrables des high riders, qui viennent sonner à la porte quelques heures plus tard. Les dirigeants de Nuceria sont prêts à passer l’éponge sur les dernières excentricités d’Angron si ce dernier accepte de rentrer au bercail sans faire d’histoires, mais Gladiator refuse tout net de faire le jeu du système, et préfère mourir aux côtés de ses frères et sœurs d’armes avec honneur. La bataille qui s’engage après ces négociations infructueuses est aussi sanglante que déséquilibrée, mais alors qu’il vient de découper à main nue sa Némésis du jour (l’énorme commentateur vedette des combats de gladiateurs sur Nuceria, appelons-le Mierre Penez), il se retrouve soudainement figé sur place par une force inconnue, qui lui souffle à l’oreillette quelque chose du style +Viens dire bonjour à ton Pépé+. Angie n’est pas très chaud, mais on ne lui laisse pas le choix, et il se retrouve téléporté sans sommation sur le vaisseau de son Illustre Géniteur, qui commet l’erreur de libérer Son fiston de la clé de cerveau qui le tenait en respect. Bilan des courses : un Adeptus Custodes un peu trop faraud réduit en compression de Cesar, ce qui tend légèrement les relations entre le Père et le fils.
D’habitude un peu plus à l’écoute des états d’âme de ses rejetons, Pépé se montre particulièrement obtus et péremptoire, et informe Angron qu’il prendra la tête de sa Légion et l’aidera à conquérir la galaxie, que ça lui plaise ou non. A nouveau enfermé dans une camisole de force psychique, Grongron ne peut pas faire grand-chose à part penser à des gros mots particulièrement osés comme « gros pif » ou « vieux beau<span style="color:red"><sup>2</sup></span> », ce qui fait déborder le vase de la patience infinie mais pas trop de l’Empereur. Ce dernier balance donc Son impertinent de fils sur le pont du vaisseau amiral des War Hounds et repart aussi sec vaquer à d’autres tâches, laissant aux pauvres Space Marines qui se faisaient une joie de rencontrer leur père génétique le soin de gérer la GROSSE colère d’Angron. La suite va vous surprendre…
===Avis===
Ian St. Martin boucle la boucle (ou tresse la corde, ce serait plus fluff) de l’origin story du plus colérique des Primarques avec ce court mais satisfaisant ‘Ghost of Nuceria’, qui se termine une demi-seconde avant le début de la nouvelle ‘After Desh’ea’ de Matthew Farrer, publiée dix ans plus tôt dans le tout premier recueil dédié à l’Hérésie d’Horus. Ça ne nous rajeunit pas. Etant un amateur impénitent de l’enrichissement du background par épisodes romancés interposés, ce parti pris ne pouvait que me convenir, à condition que la réalisation n’en fut pas indigente, ce qui est le cas ici. St. Martin a semble-t-il pris le temps de réviser le travail de ses prédécesseurs et de se pencher sur la psyché de son personnage principal avant de prendre la plume, ce qui se ressent bien dans ses écrits.
Angron n’avait pas besoin d’une raison particulière pour haïr l’Empereur par rapport à ce que le fluff établi nous indiquait d’ores et déjà (ce n’est pas très dur de détester le type qui sacrifie vos frères et sœurs d’armes pour ses propres motifs mégalomaniaques, d’autant plus qu’il n’avait qu’à lever le petit doigt pour sauver tout le monde), mais le parallèle fait entre les détestables high riders et l’intraitable Pépé, qui ont tous besoin d’Angron et se contrefichent de ce que ce dernier en pense, est bien trouvé. Ça ne nous donne pas plus d’informations sur les raisons profondes du dick move de Big E, mais ce n’est pas à mon sens le but de cette nouvelle, donc tout va bien de ce côté. Bref, une nouvelle incontournable pour les amateurs de fluff primarquiel, ce qui est encourageant pour un contributeur aussi nouveau que Ian St. Martin, et une date de publication aussi avancée dans le déroulement de l’Hérésie.
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Je suis sûr que c’est cela qui a attiré l’attention de Pépé. Après tout, on ne s’inspire pas du manchot Empereur impunément.
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Plus sérieusement, on a l’explication du titre de la nouvelle lorsque qu’Angron informe l’Empereur que celui qui combattra pour lui ne sera qu’un fantôme, car lui-même est mort sur Nuceria au côté de ses compagnons. Ce à quoi Pépé répond « K ». RUDE.

Version actuelle datée du 25 septembre 2022 à 12:55

Par Gilian

L’histoire du livre

Sur Nuceria la rébellion des esclaves arrive à sa fin, il ne reste plus que quelques dizaines d’esclaves prêts à mourir devant les armées des haut-sires.

L’histoire avec un grand H

L’histoire est vraiment anecdotique. Les cinquante six derniers gladiateurs de l’armée d’Angron sont coincés dans les montagnes en train de mourir de faim et de froid. Angron décide donc de mener l’armée adverse jusqu’à la caverne où ils sont cachés dans le but d’avoir un affrontement final contre les hauts sires de Nuceria et partir en beauté au lieu de mourir de froid.
On suit le petit groupe de guerriers durant leur dernière nuit avant la bataille, et le lendemain pendant le début de l’affrontement. Mais au moment culminant des combats, l’empereur téléporte Angron dans son vaisseau le privant à jamais de la mort qu’il s’était choisie. La suite est une autre histoire

Personnages

Angron : Ian St. Martin marche dans les traces d’ADB avec un Angron plus « humain ». Il a mené la rébellion des esclaves et il est très protecteur envers eux, surtout envers le plus jeune du groupe. On voit aussi que quand il surpasse la douleur des crocs de bouchers il arrive à avoir un raisonnement digne d’un primarque.

L’empereur : à son arrivé en orbite de Nuceria, l’empereur décide de téléporter directement Angron hors de danger et de repartir. Il déplore l’état d’Angron et ce qui lui est arrivé (les machine greffées dans son esprit le rendent fou) mais ce n’est pas vraiment grave il est juste venu le récupérer. Angron lui demande de sauvre ses frères et sœurs et l’empereur lui dit juste qu’il n’a pas le temps… Il téléporte ensuite Angron sur le Conqueror et part poursuivre sa croisade.
Une petite bonne action à ce moment là et le sort de la galaxie aurait été changé. 

Conclusion

Ian St Martin s’attaque à un épisode de légende de la grande croisade. Le moment où l’empereur récupère Angron sur Nuceria. Et il s’en tire bien. L’auteur arrive à nous dépeindre un portrait touchant d’Angron qui deviendra un monstre (et qui l’a sûrement toujours été) mais il prend soin de ses frères et sœurs et il arrive même a lutter contre les crocs de bouchers qui lui entaillnte l’esprit pour rester lui-même.
Et à l’opposé, St. Martin nous montre toute la stupidité de l’empereur. A ce moment précis, l’empereur n’avait qu’une chose à faire pour s’adjoindre la fidélité absolue d’Angron mais il ne l’a pas fait.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

La fin approche sur Nuceria pour Grongron et sa petite bande de gladiateurs rebelles. Après avoir ravagé l’arrière-pays au cours d’une révolte sanglante, qui a permis au Primarque aux dreadlocks de gagner le titre de Mangeur de Cités (we see what you did here), les derniers myrmidons grimdark ont été repoussés dans les montagnes par les armées des high riders. Comme personne n’avait pensé à prendre des pyjamas en pilou au cours du sac de la dernière ville (Hozzean) et que le fond de l’air est franchement frais en cette saison, le nombre de nos intrépides mais courts vêtus guerriers fond comme neige au soleil, malgré le recours à des techniques de conservation de chaleur éprouvées1. Seul Angron semble ne pas souffrir de ces conditions météorologiques peu clémentes, mais en tant que surhomme génétiquement modifié et constamment énervé, le contraire eut été étonnant. Pendant que ses camarades font des pogos thermiques dans une caverne, il patrouille donc aux alentours, et surprend un éclaireur ennemi qui perd rapidement la tête. La baston finale est pour bientôt.


De retour au camp de base, l’altruiste Primarque donne un peu de son sang à boire à ses troupes pour leur donner du cœur au ventre, et tout ce petit monde se prépare à vendre chèrement sa peau contre les hordes innombrables des high riders, qui viennent sonner à la porte quelques heures plus tard. Les dirigeants de Nuceria sont prêts à passer l’éponge sur les dernières excentricités d’Angron si ce dernier accepte de rentrer au bercail sans faire d’histoires, mais Gladiator refuse tout net de faire le jeu du système, et préfère mourir aux côtés de ses frères et sœurs d’armes avec honneur. La bataille qui s’engage après ces négociations infructueuses est aussi sanglante que déséquilibrée, mais alors qu’il vient de découper à main nue sa Némésis du jour (l’énorme commentateur vedette des combats de gladiateurs sur Nuceria, appelons-le Mierre Penez), il se retrouve soudainement figé sur place par une force inconnue, qui lui souffle à l’oreillette quelque chose du style +Viens dire bonjour à ton Pépé+. Angie n’est pas très chaud, mais on ne lui laisse pas le choix, et il se retrouve téléporté sans sommation sur le vaisseau de son Illustre Géniteur, qui commet l’erreur de libérer Son fiston de la clé de cerveau qui le tenait en respect. Bilan des courses : un Adeptus Custodes un peu trop faraud réduit en compression de Cesar, ce qui tend légèrement les relations entre le Père et le fils.


D’habitude un peu plus à l’écoute des états d’âme de ses rejetons, Pépé se montre particulièrement obtus et péremptoire, et informe Angron qu’il prendra la tête de sa Légion et l’aidera à conquérir la galaxie, que ça lui plaise ou non. A nouveau enfermé dans une camisole de force psychique, Grongron ne peut pas faire grand-chose à part penser à des gros mots particulièrement osés comme « gros pif » ou « vieux beau2 », ce qui fait déborder le vase de la patience infinie mais pas trop de l’Empereur. Ce dernier balance donc Son impertinent de fils sur le pont du vaisseau amiral des War Hounds et repart aussi sec vaquer à d’autres tâches, laissant aux pauvres Space Marines qui se faisaient une joie de rencontrer leur père génétique le soin de gérer la GROSSE colère d’Angron. La suite va vous surprendre…

Avis

Ian St. Martin boucle la boucle (ou tresse la corde, ce serait plus fluff) de l’origin story du plus colérique des Primarques avec ce court mais satisfaisant ‘Ghost of Nuceria’, qui se termine une demi-seconde avant le début de la nouvelle ‘After Desh’ea’ de Matthew Farrer, publiée dix ans plus tôt dans le tout premier recueil dédié à l’Hérésie d’Horus. Ça ne nous rajeunit pas. Etant un amateur impénitent de l’enrichissement du background par épisodes romancés interposés, ce parti pris ne pouvait que me convenir, à condition que la réalisation n’en fut pas indigente, ce qui est le cas ici. St. Martin a semble-t-il pris le temps de réviser le travail de ses prédécesseurs et de se pencher sur la psyché de son personnage principal avant de prendre la plume, ce qui se ressent bien dans ses écrits.


Angron n’avait pas besoin d’une raison particulière pour haïr l’Empereur par rapport à ce que le fluff établi nous indiquait d’ores et déjà (ce n’est pas très dur de détester le type qui sacrifie vos frères et sœurs d’armes pour ses propres motifs mégalomaniaques, d’autant plus qu’il n’avait qu’à lever le petit doigt pour sauver tout le monde), mais le parallèle fait entre les détestables high riders et l’intraitable Pépé, qui ont tous besoin d’Angron et se contrefichent de ce que ce dernier en pense, est bien trouvé. Ça ne nous donne pas plus d’informations sur les raisons profondes du dick move de Big E, mais ce n’est pas à mon sens le but de cette nouvelle, donc tout va bien de ce côté. Bref, une nouvelle incontournable pour les amateurs de fluff primarquiel, ce qui est encourageant pour un contributeur aussi nouveau que Ian St. Martin, et une date de publication aussi avancée dans le déroulement de l’Hérésie.


1: Je suis sûr que c’est cela qui a attiré l’attention de Pépé. Après tout, on ne s’inspire pas du manchot Empereur impunément.


2: Plus sérieusement, on a l’explication du titre de la nouvelle lorsque qu’Angron informe l’Empereur que celui qui combattra pour lui ne sera qu’un fantôme, car lui-même est mort sur Nuceria au côté de ses compagnons. Ce à quoi Pépé répond « K ». RUDE.