Différences entre les versions de « Better Angels »

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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Il y a quand même une constante avec l’autre récit sur Sanguinius c’est son éternel questionnement sur l’avenir des primarques et des légions après la guerre. Il n’aura jamais la réponse car la guerre est éternelle au final.
Il y a quand même une constante avec l’autre récit sur Sanguinius c’est son éternel questionnement sur l’avenir des primarques et des légions après la guerre. Il n’aura jamais la réponse car la guerre est éternelle au final.
Même si c’est un peu hors sujet la nouvelle reste plaisante.
Même si c’est un peu hors sujet la nouvelle reste plaisante.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Les Légions Space Marines sont un peu comme les filières post bac : il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Si les impétrants ayant de la suite dans les idées et la volonté de faire carrière se rabattront sur des spécialisations ternes mais assurant la sécurité de l’emploi (BTS Gestion avec les Ultramarines, Bac Pro travaux publics avec les Imperial Fists ou les Iron Warriors, CAP Esthétique avec les Emperor’s Children…), les plus aventureux tenteront leur chance dans des cursus plus pointus, à leurs risques et périls. C’est ainsi que l’Empereur se retrouva avec des cohortes de philosophes désagrégés (Thousand Sons), théologiens en déshérence (Word Bearers), et vétérinaires ayant raté leur concours d’entrée (Space Wolves), qu’il dût bien recaser à droite et à gauche pour éviter la crise. Enfin, pour un temps. Mais, parmi tout l’Astartes, aucune Légion n’égale les Blood Angels en termes de réputation. Si on appelle les fils de Sanguinius (derrière ses ailes) des poètes, des peintres ou des danseuses, c’est pour une bonne raison : le Primarque exige que tout le monde pratique une discipline artistique, depuis le plus humble novice jusqu’au plus ancien des Dreadnoughts<span style="color:red"><sup>1</sup></span>. Notre héros, que nous allons suivre depuis le début de sa carrière jusqu’à l’arrivée de la flotte de la IXème en orbite de Terra, peu de temps avant le début du siège, ne fait pas exception. Jehoel (il faut croire que Joël était déjà pris) s’est ainsi spécialisé dans la verrerie, ce qui lui a attiré l’intérêt et le mentorat de son père génétique, souvent présent lorsque le souffleur fait parler la poudre le sable.
Ces rencontres ponctuelles mais fréquentes, si elles permettent aux deux surhommes de discuter technique et philosophie, amènent surtout le lecteur à suivre en filigrane la fin de la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus du point de vue d’un Primarque et d’une Légion particulièrement éprouvés par la traîtrise du Maître de Guerre, et le déclenchement de la baalédiction des fils de Malle, ou l’inverse. Finies donc les évocations de la prochaine reconversion des légionnaires en portraitistes et potiers une fois la galaxie conquise, et bonjour les sculptures de démons réalisées dans un état second, au grand déplaisir de Sanguinius – qui passe la nouvelle à critiquer Jehoel, ceci dit. Adieu aux riches galeries du Red Tear, et bonjour à la décoration minimaliste du Convenant of Blood, véhicule de courtoisie prêté par l’Imperium après le carambolage de Signus Prime. Lorsque St Martin décide enfin de mettre un point final à sa nouvelle, on apprend tout de même que si Sanguinius s’est montré aussi assidu dans ses discussions avec Jehoel au cours des décennies passées, c’est parce qu’il considérait que ce dernier était l’un des Blood Angels les plus bloodangeliques de la Légion, et pouvait ainsi se contempler à sa guise dans son interlocuteur. Un peu égocentrique le garçon, tout de même. Le rideau tombe sur la scène après que Jehoel ait montré à son pôpa la représentation idéalisée de Terra qu’il a réalisée avec de la pâte de verre, ce qui lui vaut les félicitations (enfin !) du jury, et que l’Ange ait balancé la remarque à connotation fataliste de rigueur, davantage pour le bénéfice du lecteur que pour celui de son fiston. Si jeunesse savait…
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: À l’exception notable de la danse classique, après que le Vénérable Neolardon ait failli écraser Sanguinius en passant à travers le plancher du gymnase à la suite d’un saut carpé mal négocié.
===Avis===
Je placerais ce ‘Better Angels’ dans le prolongement de ‘Death of a Siversmith’/’Mort d’un Orfèvre’ (Graham McNeill), et pas seulement parce qu’il met en scène un protagoniste très porté sur les arts plastiques. On retrouve en effet, et surtout, dans cette nouvelle la volonté assumée de l’auteur de surprendre son public en livrant une histoire s’écartant largement du bolter porn qui est la norme de l’Hérésie d’Horus. Et, là encore, le résultat penche davantage vers l’exercice de style un brin forcé que vers la réussite incontestable. Ou peut-être n’ai-je pas lu assez sur Sanguinius et les Blood Angels pour tirer la substantifique mehoelle de ce texte ? C’est bien possible. Toujours est il que je sors du studio du Primarque à plumes un peu circonspect sur la valeur de cette soumission, qui aurait pu, pour reprendre son titre, être bien meilleure.
===Fluff===
'''Blood Angels (Culture)''' : La Légion attache une grande importance à l’art, et ses membres y sont constamment exposés, autant qu’ils le pratiquent. Les néophytes doivent ainsi composer des sonnets et des symphonies, peindre des tableaux, sculpter des statues. Chaque frère de bataille doit se spécialiser dans une discipline de son choix, afin de ne jamais oublier que les Space Marines peuvent créer aussi bien que détruire.
   
'''Blood Angels (Vaisseaux nommés)''' : La Légion a connu deux vaisseaux amiraux pendant la Grande Croisade et l’Hérésie. Le Red Tear, richement décoré, s’est écrasé sur Signus Prime, mais a été restauré par Roboute Guilliman pendant l’épisode d’Imperium Secundus. Le Covenant of Baal, bien plus fonctionnel, a l’a remplacé pendant les travaux de réparation.

Version actuelle datée du 25 août 2022 à 21:35

Par Gilian

L’histoire du livre

Pour Sanguinius l’art a toujours eu une importance particulière et il a toujours insisté pour que ses légionnaires pratiquent une telle activité… Du moins avant le début de l’hérésie d’Horus.

L’histoire avec un grand H

Jehoel vient de finir son apprentissage et a été pleinement intégré à la légion, mais il n’a pas appris qu’à se battre, il a aussi appris à travailler le verre. Sanguinius a toujours voulu que ses légionnaires soit aussi des artistes. Tout au long de sa vie, de la grande croisade à Terra, en passant par Signus Prime, la trahison d’Horus, et l’imperium Secundus. Jehoel n’a eu de cesse d’améliorer sont art mais Sanguinius a toujours trouvé des défauts… Maintenant qu’ils sont sur Terra, Sanguinius lui avoue que les défauts ne disparaissent jamais, rien ne peut vraiment être parfait et l’important n’est pas d’être parfait mais d’essayer d’y arriver.

Conclusion

C’est l’OVNI du recueil, je ne dirais pas que Ian St. Martin s’est trompé de sujet, je pense juste qu’il s'est lancé dans quelque chose qui n’a rien à voir avec les primarques. C’est un résumé très/trop rapide de l’histoire de la IXème légion et de son primarque. Il y a quand même une constante avec l’autre récit sur Sanguinius c’est son éternel questionnement sur l’avenir des primarques et des légions après la guerre. Il n’aura jamais la réponse car la guerre est éternelle au final. Même si c’est un peu hors sujet la nouvelle reste plaisante.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Les Légions Space Marines sont un peu comme les filières post bac : il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Si les impétrants ayant de la suite dans les idées et la volonté de faire carrière se rabattront sur des spécialisations ternes mais assurant la sécurité de l’emploi (BTS Gestion avec les Ultramarines, Bac Pro travaux publics avec les Imperial Fists ou les Iron Warriors, CAP Esthétique avec les Emperor’s Children…), les plus aventureux tenteront leur chance dans des cursus plus pointus, à leurs risques et périls. C’est ainsi que l’Empereur se retrouva avec des cohortes de philosophes désagrégés (Thousand Sons), théologiens en déshérence (Word Bearers), et vétérinaires ayant raté leur concours d’entrée (Space Wolves), qu’il dût bien recaser à droite et à gauche pour éviter la crise. Enfin, pour un temps. Mais, parmi tout l’Astartes, aucune Légion n’égale les Blood Angels en termes de réputation. Si on appelle les fils de Sanguinius (derrière ses ailes) des poètes, des peintres ou des danseuses, c’est pour une bonne raison : le Primarque exige que tout le monde pratique une discipline artistique, depuis le plus humble novice jusqu’au plus ancien des Dreadnoughts1. Notre héros, que nous allons suivre depuis le début de sa carrière jusqu’à l’arrivée de la flotte de la IXème en orbite de Terra, peu de temps avant le début du siège, ne fait pas exception. Jehoel (il faut croire que Joël était déjà pris) s’est ainsi spécialisé dans la verrerie, ce qui lui a attiré l’intérêt et le mentorat de son père génétique, souvent présent lorsque le souffleur fait parler la poudre le sable.


Ces rencontres ponctuelles mais fréquentes, si elles permettent aux deux surhommes de discuter technique et philosophie, amènent surtout le lecteur à suivre en filigrane la fin de la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus du point de vue d’un Primarque et d’une Légion particulièrement éprouvés par la traîtrise du Maître de Guerre, et le déclenchement de la baalédiction des fils de Malle, ou l’inverse. Finies donc les évocations de la prochaine reconversion des légionnaires en portraitistes et potiers une fois la galaxie conquise, et bonjour les sculptures de démons réalisées dans un état second, au grand déplaisir de Sanguinius – qui passe la nouvelle à critiquer Jehoel, ceci dit. Adieu aux riches galeries du Red Tear, et bonjour à la décoration minimaliste du Convenant of Blood, véhicule de courtoisie prêté par l’Imperium après le carambolage de Signus Prime. Lorsque St Martin décide enfin de mettre un point final à sa nouvelle, on apprend tout de même que si Sanguinius s’est montré aussi assidu dans ses discussions avec Jehoel au cours des décennies passées, c’est parce qu’il considérait que ce dernier était l’un des Blood Angels les plus bloodangeliques de la Légion, et pouvait ainsi se contempler à sa guise dans son interlocuteur. Un peu égocentrique le garçon, tout de même. Le rideau tombe sur la scène après que Jehoel ait montré à son pôpa la représentation idéalisée de Terra qu’il a réalisée avec de la pâte de verre, ce qui lui vaut les félicitations (enfin !) du jury, et que l’Ange ait balancé la remarque à connotation fataliste de rigueur, davantage pour le bénéfice du lecteur que pour celui de son fiston. Si jeunesse savait…


1: À l’exception notable de la danse classique, après que le Vénérable Neolardon ait failli écraser Sanguinius en passant à travers le plancher du gymnase à la suite d’un saut carpé mal négocié.

Avis

Je placerais ce ‘Better Angels’ dans le prolongement de ‘Death of a Siversmith’/’Mort d’un Orfèvre’ (Graham McNeill), et pas seulement parce qu’il met en scène un protagoniste très porté sur les arts plastiques. On retrouve en effet, et surtout, dans cette nouvelle la volonté assumée de l’auteur de surprendre son public en livrant une histoire s’écartant largement du bolter porn qui est la norme de l’Hérésie d’Horus. Et, là encore, le résultat penche davantage vers l’exercice de style un brin forcé que vers la réussite incontestable. Ou peut-être n’ai-je pas lu assez sur Sanguinius et les Blood Angels pour tirer la substantifique mehoelle de ce texte ? C’est bien possible. Toujours est il que je sors du studio du Primarque à plumes un peu circonspect sur la valeur de cette soumission, qui aurait pu, pour reprendre son titre, être bien meilleure.

Fluff

Blood Angels (Culture) : La Légion attache une grande importance à l’art, et ses membres y sont constamment exposés, autant qu’ils le pratiquent. Les néophytes doivent ainsi composer des sonnets et des symphonies, peindre des tableaux, sculpter des statues. Chaque frère de bataille doit se spécialiser dans une discipline de son choix, afin de ne jamais oublier que les Space Marines peuvent créer aussi bien que détruire.

Blood Angels (Vaisseaux nommés) : La Légion a connu deux vaisseaux amiraux pendant la Grande Croisade et l’Hérésie. Le Red Tear, richement décoré, s’est écrasé sur Signus Prime, mais a été restauré par Roboute Guilliman pendant l’épisode d’Imperium Secundus. Le Covenant of Baal, bien plus fonctionnel, a l’a remplacé pendant les travaux de réparation.