Différences entre les versions de « Little Horus »

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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Abnett au sommet de ça forme, vous lui laissé 23 pages et il introduit une poigner de personnages pour la suite de l’hérésie.<br />
Abnett au sommet de ça forme, vous lui laissé 23 pages et il introduit une poigner de personnages pour la suite de l’hérésie.<br />
Ce livre n’apporte pas grand-chose a l’histoire général mais permet de faire entrer en scène Meduson et ces hommes et surtout approfondit un peu le personnage d’Aximande qui va beaucoup évoluer d’ici le siège de Terra.
Ce livre n’apporte pas grand-chose a l’histoire général mais permet de faire entrer en scène Meduson et ces hommes et surtout approfondit un peu le personnage d’Aximande qui va beaucoup évoluer d’ici le siège de Terra.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Dans la famille Horus, il y a bien sûr le père, Lulu la Percale<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, mais il y a aussi le fils, Aximand, surnommé Horus Minus par ses petits camarades de jeu. Ou l’autre Horus, si on veut être corporate. Capitaine de la 5ème Compagnie des Sons of H…imself et membre du Mournival, c’est un individu qui compte au sein de la Légion. Son tort aura de ne pas avoir la personnalité, la fabuleuse destinée, ou le destin tragique de ses condisciples mal lunés, ce qui l’a contraint à jouer les seconds couteaux pendant ce début d’Hérésie. Tout le monde ne peut pas se retrouver sous les feux des projecteurs, il faut bien qu’il y ait des gens qui se battent (ou font semblant de se battre) à l’arrière-plan. Pourtant, notre héros du jour a des arguments à faire valoir, à part sa première place au concours inter-Segmentum des sosies de Michel Blanc, s’entend. C’est ce que cette nouvelle d’Abnett nous propose de découvrir.
Le propos prend place quelques temps après les événements d’Isstvan, alors que les Sons of Anarchy Chaos commencent leur course de fond en direction de Terra. Sur leur chemin se trouve le monde de Dwell, farouchement loyal à Pépé et trop militarisé pour être ignoré par les renégats. De plus, un petit comique en fer blanc du nom de Shendrak Meduson commence à faire parler de lui, et pas en bien. Très mécontent d’avoir retrouvé son Primarque rétréci à l’essorage, ce Capitaine Iron Hand a mis sur pied une force de guérilla galactique, qui s’est faite une spécialité de titiller les flancs du Maître de Guerre. Si Meduson parvient à rallier Dwell à sa cause, son pouvoir de nuisance en sera décuplé, et ça, Horus ne le souhaite pas le moins du monde. Alors que la Légion se prépare à illuminer la planète, nous surprenons une discussion entre les derniers Mournivaliers encore debout. Aximand, qui s’est mis à rêver que quelqu’un le regardait, et à entendre une respiration mystérieuse autour de lui depuis la purge des Sons, serait pour une reconstitution de cette saine institution. Il faudrait pour cela des candidats dignes de ce nom, et alors que lui penche pour un petit nouveau prometteur du nom de Grael Noctua, même pas encore Capitaine mais c’est pas grave, Abaddon se contente d’égrener les noms des types de sa Compagnie jusqu’à ce qu’Aximand finisse par lui accorder Falkus Kibre. Tope là mon gaillard, cochon qui s’en dédit.
Chargé de la prise du Mausolytique, croisement entre une morgue et une bibliothèque où les défunts de Dwell sont gardés sur étagère pour que leurs descendants puissent bénéficier de leur savoir, Aximand entraîne ses hommes, ainsi que son stagiaire Noctua, à l’assaut du complexe défendu par les Tyjunate Compulsories, une garde d’élite dont la chance est de pouvoir compter sur des boucliers énergétiques de bonne qualité. Résultat des courses, les bolts des Astartes se révèlent assez peu efficaces, ce qui chagrine profondément Horus Minus. Heureusement, la honte d’un retard lui est épargnée par la bonne idée de son rookie, qui suggère tout bêtement de foncer dans le tas l’épée au clair, ce qui marche du (marteau) tonnerre. Vive la jeunesse. Emporté par son élan, et bien aidé par les moulinets ravageurs de sa latte personnelle, qu’il a spirituellement appelé Mourn-it-all<span style="color:red"><sup>2</sup></span>, Aximand se retrouve un peu isolé en tête de l’assaut, et manque de se faire occire par la contre-attaque féroce d’un Iron Hand isolé, qu’il identifie comme étant Bion Henricos, l’un des lieutenants de ce diaaaaaable de Meduson. Il faut dire que ses hallucinations auditives l’ont distrait au pire moment, et il s’en est fallu d’un rien pour que notre héros se fasse bellement navrer par son adversaire, qui a une grande épée et sait bien s’en servir. Après quelques passes d’armes dans le Mausolytique, artistement décoré de grandes statues blanches, les renforts finissent enfin par arriver du côté renégat, permettant à Aximand de vaincre – en traître (c’est fluff) – Henricos. Une question lui brûle alors les lèvres : pourquoi son assaillant était il seul ?
…Et la réponse est : il ne l’était pas. Car les statues blanches de la pièce n’étaient pas en marbre mais en chogorite, et les White Scars les plus patients de la galaxie peuvent enfin déclencher leur attaque, menés par ce rusé de Hibou Khan.Les statuesques Astartes espéraient mettre le sabre sur Horus, mais faute grives… Se rouler dans la famille pour rendre la pareille à son adversaire, c’est beau tout de même. Il y a un mot de Chogoris pour ça d’ailleurs: prank’h. Après avoir prononcé la seule phrase qui s’imposait en cette situation<span style="color:red"><sup>3</sup></span>, Baby Horus doit à nouveau défendre sa vie, et y arrive beaucoup moins bien. Une estocade de l’oiseau de nuit fend en effet son casque en deux, délestant notre héros de la plus grande partie de son visage. La blessure n’est pas mortelle, mais seulement évanouissante pour Aximand, qui, dans son coma réparateur, met enfin un nom sur le triste sire qui le stalke à coups de soupirs depuis ces dernières semaines : Garviel Loken. Le fâcheux en question étant présumé mort sur Isstvan III, cela règle le problème pour Horus Minus, dont la chirurgie reconstructrice a laissé quelques traces. Mais, comme il le dit lui-même, il n’a pas peur du changement, alors…
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Surnommé ainsi à cause de la finesse de ses draps.
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: J’aimerais bien savoir comment la VF s’est dépatouillée de ce petit jeu de mots du père Abnett. Avis aux lecteurs francophones.
<span style="color:red"><sup>3</sup></span>: Coucou, coucou, coucou, hibou, coucou.
===Avis===
Après avoir mis l’Hérésie sur les rails avec Horus Rising, Dan Abnett reprend les commandes d’une Légion dé-Lokenisée, et désormais en guerre ouverte contre l’Imperium. C’est l’occasion pour lui de donner son heure de gloire à l’un des membres les plus discrets du Mournival, Horus Aximand, qu’on sentait un peu mal à l’aise par la tournure prise par les événements dans Galaxy in Flames, même si cela ne l’avait pas empêché de rabattre le caquet de cette grande gueule de Torgaddon sur Isstvan III. C’est également par ce biais qu’il commence à nous présenter son nouveau projet hérétique, mené d’une main de fer (héhé) par un nouveau-venu du nom de Shendrak Meduson, déterminé à venger la mort de son Primarque en enquiquinant les traîtres sur la route de Terra au maximum de ses capacités.
On retrouve donc dans ce Little Horus le mélange d’action frénétique, de rebondissements cinématiques et de réflexions plus posées sur l’état des Sons of Horus après qu’ils aient franchi le Rubicon (avant que ça ne devienne tendance) auquel Abnett nous avait habitué dans son pavé initial. Tout cela est bel et bien bon, et nous donne un précieux éclairage sur cette période de transition des fils d’Horus, à la trahison déjà consommée mais, pour la majorité d’entre eux, encore des Space Marines à peu près fréquentables, croyant sans doute s’être embarqués dans une noble révolution contre un Empereur tyrannique. Les années qui suivront en surprendront donc quelques uns… à commencer par notre protagoniste, déjà travaillé par sa conscience coupable<span style="color: green "><sup>1</sup></span> , et qui devra perdre la face au sens premier du terme pour laisser derrière lui ses allégeances passées. Little Horus est donc une lecture des plus sympathiques, pas indispensable en termes de compréhension de l’Hérésie, mais très intéressante pour ceux qui se passionnent pour les jeux de pouvoirs à l’œuvre au sein des Sons of Horus.
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Il y a fort à parier que la révélation de l’identité de l’individu venant lui souffler dans les oreilles H24 ait été un moyen pour Abnett de nous prévenir qu’un duel entre Aximand et Loken dans la suite de l’Hérésie était à attendre.
===Fluff===
'''Dwell''' : Planète impériale à la forte culture militaire, comportant des cités fortifiées, des batteries orbitales, une académie navale, et des forces de défense estimées à huit millions de soldats. Dwell fournit 80 régiments loyalistes aux armées impériales pendant la Grande Croisade, et resta fidèle à l’Empereur pendant l’Hérésie, conduisant Horus à conquérir la planète de façon préventive, afin d’éviter qu’elle ne devienne une place forte de Shadrak Meduson et des Légions Brisées.
'''Mournival''' : Parmi les membres historiques du Mournival, on compte Berabaddon, Syrakul, Janipur, Sejanus et Litus.
'''White Scars (Culture)''' : La pratique du berkutchi, ou decapitation, est une technique de chasse utilisée par les tribus de Chogoris (et reprise par les White Scars pendant leurs campagnes) visant à isoler et tuer le mâle dominant du troupeau, afin de plonger ce dernier dans la confusion. Le berkutchi est traditionnellement pratiqué avec les grands aigles akwilluh.
'''Space Marines''' : Le phénomène de « peur transhumaine » est la réaction de panique tétanisante qui frappe certains humains lorsqu’ils aperçoient un Space Marine au combat. La taille et la carrure des posthumains ne devraient en effet pas leur permettre de se mouvoir aussi rapidement, contradiction qui peut figer sur place leurs victimes.

Version actuelle datée du 24 août 2022 à 21:31

Par Gilian

L’histoire du livre

Alors que les Son Of Horus et leur allier ce lance dans leur course en direction de Terra, ils doivent faire une halte pour détruire Dwell, une planète trop importante et puissante pour être laisser derrière eux.

L’histoire avec un grand H

Alors que l’Hérésie bat son plein et qu’Horus a lancé son armée en direction de Terra, les force rebelle font halte le temps de détruire Dwell, une planète stratégique trop puissante pour être ignorer surtout depuis que Sendrak Meduson a commencer a regrouper autour de lui une armée assez importante pour faire peser une menace sur les arrière des légions d’Horus.

L’assaut doit bientôt commencer mais en attendant ce moment Horus l’autre Horus un brin nostalgique essaie de faire comprendre a Abaddon qu’il faut reformer le Mournival (mais seulement avec des vrais fils d’Horus le vrais celui la). Alors qu’Abaddon en bourrin de base ne comprend pas le besoin d’équilibre au sein d’un organe de direction, Little Horus finit par trouver un compromis pour la reformation du Mournival, ce qui règle un de ces problèmes.

Parce qu’Horus est un homme torturer, il a toujours eu un peu le Spleen mais depuis qu’il a trahis et massacrer ces amis sur Istvaan il fait des cauchemars.

Tous ces petits tracas le rendent irritable et le fait que les humains de Dwell ne veulent pas mourir tranquillement en se faisant massacrer par les marines le rend encore plus coléreux. Ce qui finit par lui faire faire des erreurs et il est a deux doigts de ce faire massacrer par des White Scare en embuscade. Il perdra la moitier du visage dans l’affaire mais finira par voir qui hante ces cauchemars, Garviel Loken…

Personnages

Horus Aximande : Il est torturer par des cauchemars, son comportement et ces états d’âmes laisse penser qu’il n’est pas encore vraiment sur d’avoir choisit le bon camp. Enfin il est fidèle à Horus mais il a toujours des doutes.

Grael Noctua : il n’est encore que sergent de la 25eme compagnie mais il va faire du chemin malheureusement pour lui

Hibou Khan : il apparait sous un bon jour dans cette nouvelle mais il a un passé tres sombre, d’ailleurs que fait un Khan aussi loin de ça légion ?

Bion Henricos : Survivant du massacre d’Istvaan V, il est ici tué par Aximand mais aura eu une hérésie bien remplis.

Shadrak Meduson : Survivant du massacre d’Istvaan V il a réunit autour de lui 58 bataillons de l’armée imperial et des contingent de plusieurs légion de space marine dont les white Scars et les salamanders. Il deviendra peut a peut l’épine dans le pied des force rebelle.

Conclusion

Abnett au sommet de ça forme, vous lui laissé 23 pages et il introduit une poigner de personnages pour la suite de l’hérésie.
Ce livre n’apporte pas grand-chose a l’histoire général mais permet de faire entrer en scène Meduson et ces hommes et surtout approfondit un peu le personnage d’Aximande qui va beaucoup évoluer d’ici le siège de Terra.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Dans la famille Horus, il y a bien sûr le père, Lulu la Percale1, mais il y a aussi le fils, Aximand, surnommé Horus Minus par ses petits camarades de jeu. Ou l’autre Horus, si on veut être corporate. Capitaine de la 5ème Compagnie des Sons of H…imself et membre du Mournival, c’est un individu qui compte au sein de la Légion. Son tort aura de ne pas avoir la personnalité, la fabuleuse destinée, ou le destin tragique de ses condisciples mal lunés, ce qui l’a contraint à jouer les seconds couteaux pendant ce début d’Hérésie. Tout le monde ne peut pas se retrouver sous les feux des projecteurs, il faut bien qu’il y ait des gens qui se battent (ou font semblant de se battre) à l’arrière-plan. Pourtant, notre héros du jour a des arguments à faire valoir, à part sa première place au concours inter-Segmentum des sosies de Michel Blanc, s’entend. C’est ce que cette nouvelle d’Abnett nous propose de découvrir.


Le propos prend place quelques temps après les événements d’Isstvan, alors que les Sons of Anarchy Chaos commencent leur course de fond en direction de Terra. Sur leur chemin se trouve le monde de Dwell, farouchement loyal à Pépé et trop militarisé pour être ignoré par les renégats. De plus, un petit comique en fer blanc du nom de Shendrak Meduson commence à faire parler de lui, et pas en bien. Très mécontent d’avoir retrouvé son Primarque rétréci à l’essorage, ce Capitaine Iron Hand a mis sur pied une force de guérilla galactique, qui s’est faite une spécialité de titiller les flancs du Maître de Guerre. Si Meduson parvient à rallier Dwell à sa cause, son pouvoir de nuisance en sera décuplé, et ça, Horus ne le souhaite pas le moins du monde. Alors que la Légion se prépare à illuminer la planète, nous surprenons une discussion entre les derniers Mournivaliers encore debout. Aximand, qui s’est mis à rêver que quelqu’un le regardait, et à entendre une respiration mystérieuse autour de lui depuis la purge des Sons, serait pour une reconstitution de cette saine institution. Il faudrait pour cela des candidats dignes de ce nom, et alors que lui penche pour un petit nouveau prometteur du nom de Grael Noctua, même pas encore Capitaine mais c’est pas grave, Abaddon se contente d’égrener les noms des types de sa Compagnie jusqu’à ce qu’Aximand finisse par lui accorder Falkus Kibre. Tope là mon gaillard, cochon qui s’en dédit.


Chargé de la prise du Mausolytique, croisement entre une morgue et une bibliothèque où les défunts de Dwell sont gardés sur étagère pour que leurs descendants puissent bénéficier de leur savoir, Aximand entraîne ses hommes, ainsi que son stagiaire Noctua, à l’assaut du complexe défendu par les Tyjunate Compulsories, une garde d’élite dont la chance est de pouvoir compter sur des boucliers énergétiques de bonne qualité. Résultat des courses, les bolts des Astartes se révèlent assez peu efficaces, ce qui chagrine profondément Horus Minus. Heureusement, la honte d’un retard lui est épargnée par la bonne idée de son rookie, qui suggère tout bêtement de foncer dans le tas l’épée au clair, ce qui marche du (marteau) tonnerre. Vive la jeunesse. Emporté par son élan, et bien aidé par les moulinets ravageurs de sa latte personnelle, qu’il a spirituellement appelé Mourn-it-all2, Aximand se retrouve un peu isolé en tête de l’assaut, et manque de se faire occire par la contre-attaque féroce d’un Iron Hand isolé, qu’il identifie comme étant Bion Henricos, l’un des lieutenants de ce diaaaaaable de Meduson. Il faut dire que ses hallucinations auditives l’ont distrait au pire moment, et il s’en est fallu d’un rien pour que notre héros se fasse bellement navrer par son adversaire, qui a une grande épée et sait bien s’en servir. Après quelques passes d’armes dans le Mausolytique, artistement décoré de grandes statues blanches, les renforts finissent enfin par arriver du côté renégat, permettant à Aximand de vaincre – en traître (c’est fluff) – Henricos. Une question lui brûle alors les lèvres : pourquoi son assaillant était il seul ?


…Et la réponse est : il ne l’était pas. Car les statues blanches de la pièce n’étaient pas en marbre mais en chogorite, et les White Scars les plus patients de la galaxie peuvent enfin déclencher leur attaque, menés par ce rusé de Hibou Khan.Les statuesques Astartes espéraient mettre le sabre sur Horus, mais faute grives… Se rouler dans la famille pour rendre la pareille à son adversaire, c’est beau tout de même. Il y a un mot de Chogoris pour ça d’ailleurs: prank’h. Après avoir prononcé la seule phrase qui s’imposait en cette situation3, Baby Horus doit à nouveau défendre sa vie, et y arrive beaucoup moins bien. Une estocade de l’oiseau de nuit fend en effet son casque en deux, délestant notre héros de la plus grande partie de son visage. La blessure n’est pas mortelle, mais seulement évanouissante pour Aximand, qui, dans son coma réparateur, met enfin un nom sur le triste sire qui le stalke à coups de soupirs depuis ces dernières semaines : Garviel Loken. Le fâcheux en question étant présumé mort sur Isstvan III, cela règle le problème pour Horus Minus, dont la chirurgie reconstructrice a laissé quelques traces. Mais, comme il le dit lui-même, il n’a pas peur du changement, alors…


1: Surnommé ainsi à cause de la finesse de ses draps.


2: J’aimerais bien savoir comment la VF s’est dépatouillée de ce petit jeu de mots du père Abnett. Avis aux lecteurs francophones.


3: Coucou, coucou, coucou, hibou, coucou.

Avis

Après avoir mis l’Hérésie sur les rails avec Horus Rising, Dan Abnett reprend les commandes d’une Légion dé-Lokenisée, et désormais en guerre ouverte contre l’Imperium. C’est l’occasion pour lui de donner son heure de gloire à l’un des membres les plus discrets du Mournival, Horus Aximand, qu’on sentait un peu mal à l’aise par la tournure prise par les événements dans Galaxy in Flames, même si cela ne l’avait pas empêché de rabattre le caquet de cette grande gueule de Torgaddon sur Isstvan III. C’est également par ce biais qu’il commence à nous présenter son nouveau projet hérétique, mené d’une main de fer (héhé) par un nouveau-venu du nom de Shendrak Meduson, déterminé à venger la mort de son Primarque en enquiquinant les traîtres sur la route de Terra au maximum de ses capacités.


On retrouve donc dans ce Little Horus le mélange d’action frénétique, de rebondissements cinématiques et de réflexions plus posées sur l’état des Sons of Horus après qu’ils aient franchi le Rubicon (avant que ça ne devienne tendance) auquel Abnett nous avait habitué dans son pavé initial. Tout cela est bel et bien bon, et nous donne un précieux éclairage sur cette période de transition des fils d’Horus, à la trahison déjà consommée mais, pour la majorité d’entre eux, encore des Space Marines à peu près fréquentables, croyant sans doute s’être embarqués dans une noble révolution contre un Empereur tyrannique. Les années qui suivront en surprendront donc quelques uns… à commencer par notre protagoniste, déjà travaillé par sa conscience coupable1 , et qui devra perdre la face au sens premier du terme pour laisser derrière lui ses allégeances passées. Little Horus est donc une lecture des plus sympathiques, pas indispensable en termes de compréhension de l’Hérésie, mais très intéressante pour ceux qui se passionnent pour les jeux de pouvoirs à l’œuvre au sein des Sons of Horus.


1 : Il y a fort à parier que la révélation de l’identité de l’individu venant lui souffler dans les oreilles H24 ait été un moyen pour Abnett de nous prévenir qu’un duel entre Aximand et Loken dans la suite de l’Hérésie était à attendre.

Fluff

Dwell : Planète impériale à la forte culture militaire, comportant des cités fortifiées, des batteries orbitales, une académie navale, et des forces de défense estimées à huit millions de soldats. Dwell fournit 80 régiments loyalistes aux armées impériales pendant la Grande Croisade, et resta fidèle à l’Empereur pendant l’Hérésie, conduisant Horus à conquérir la planète de façon préventive, afin d’éviter qu’elle ne devienne une place forte de Shadrak Meduson et des Légions Brisées.

Mournival : Parmi les membres historiques du Mournival, on compte Berabaddon, Syrakul, Janipur, Sejanus et Litus.

White Scars (Culture) : La pratique du berkutchi, ou decapitation, est une technique de chasse utilisée par les tribus de Chogoris (et reprise par les White Scars pendant leurs campagnes) visant à isoler et tuer le mâle dominant du troupeau, afin de plonger ce dernier dans la confusion. Le berkutchi est traditionnellement pratiqué avec les grands aigles akwilluh.

Space Marines : Le phénomène de « peur transhumaine » est la réaction de panique tétanisante qui frappe certains humains lorsqu’ils aperçoient un Space Marine au combat. La taille et la carrure des posthumains ne devraient en effet pas leur permettre de se mouvoir aussi rapidement, contradiction qui peut figer sur place leurs victimes.