Différences entre les versions de « The Underworld War »

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(Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ===L’histoire du livre=== Jerudai Kaurtal est un Gal Vorbak, il a combattu 7 ans sur Calth mais il a perdu la fois. Vraiment ? ===L’histoire a… »)
 
 
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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Argel Tal est présenté comme un personnage tirailler entre ça loyauté envers Lorgar et les atrocités qu’il lui demande<br />
Argel Tal est présenté comme un personnage tirailler entre ça loyauté envers Lorgar et les atrocités qu’il lui demande<br />
Lorgar est un vrais fumier ^^ Il a bien changé le primarque introvertie du début…
Lorgar est un vrais fumier ^^ Il a bien changé le primarque introvertie du début…
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Calth, J+2.441. Cela fait donc plus de six ans que Word Bearers et Ultramarines jouent à cache-cache (ou dans notre cas, Calth-Calth) dans le dédale souterrain de la planète martyrisée. Personne n’a dit à notre héros, le Sergent Jerudai Kaurtal, dernier survivant connu du Chapitre de la Twisting Rune, que l’Hérésie était terminée. En même temps, le réseau passe mal sous terre, c’est connu. Pour tromper son ennui et tuer le temps, Kaurtal peut compter sur sa vie intérieure riche, du fait de la colocation qu’il a engagé avec le démon Nerkhulum, avec lequel il s’est pacsé quelque temps avant l’attaque peu aboutie de Kor Phaeron contre les Ultra-Schtroumpfs. Notre Gal Vorbak trouve toutefois que les journées sont longues, et, persuadé que Lorgar et le reste de la Légion sont passés à autre chose, s’est donné pour nouvel objectif de recenser toutes les pertes subies par les Word Bearers<span style="color:red"><sup>1</sup></span> afin d’offrir aux dizaines de milliers de légionnaires ayant donné leur vie pour la (dam)nation l’hommage qu’ils méritent. Un vaste programme, qui l’entraîne logiquement à la surface irradiée de Calth (après avoir euthanasié son vieux poto Thuul, qui voulait continuer la lutte à six pieds sous terre<span style="color:red"><sup>2</sup></span>), où les premiers combats de cette interminable bataille ont eu lieu.
Confiant en la capacité de sa moitié, certes un peu groggy à la suite de la rencontre fortuite entre notre petit couple et un Archiviste Ultramarine quelques mois plus tôt pendant une virée shooting dans les galeries (sans doute pas Lafayette, mais sait-on jamais), de compenser les effets débilitants du grand soleil de Calth, Kaurtal volète de charnier en massacre, inspectant les cadavres de l’équipe rouge pour déterminer leur pedigree, et ramassant de temps à autre une relique irradiée en guise de memento. Cette saine occupation est toutefois interrompue lorsque notre commémorateur amateur est apostrophé par un des macchabées auquel il rendait visite, ce qui n’est pas naturel du tout, même lorsqu’on est un possédé. C’est toutefois le moment que choisit Nerkhulum pour se sortir les doigts (je vous laisse imaginer d’où), reprendre contact avec son coloc et enfin commencer la chimiothérapie salvatrice qui permettra à son hôte de continuer ses tournées. D’abord persuadé que les hallucinations dont il a été victime ont été causées par les tumeurs cérébrales qu’il a développées au cours de son escapade, Kaurtal doit déchanter lorsque les cadavres joignent le geste à la parole et se mettent à le courser dans les ruines de Dainhold, en lui reprochant d’avoir abandonné la Légion…
…Le crime d’apostasie étant puni de mort, le Gal Vorbak carbonisé cherche logiquement à prendre son envol, mais découvre que Nerkhulum est d’humeur proprement massacrante, ce qui ne présage rien de bon pour notre héros. Cloué au sol par la perte de son aile avant droite, Kaurtal se fait plaquer sans pitié par les revenants, et plaquer sans remords par cette mijaurée de Nerkhulum, qui décide finalement qu’il n’est pas digne de ses attentions. Poggo tragique à Colombey, 1 mort.
Si c’est la fin de notre héros, dont le devoir de mémoire restera inachevé, ce n’est cependant pas celle de notre histoire. Nous retournons quelques années en arrière, peu de temps après Isstvan, au moment où Kaurtal s’est vu offrir une promotion par Argel Tal en récompense de ses bons et renégats services. Le premier des Gal Vorbak a en effet reçu l’ordre de la part de Lorgar de recruter de nouveaux disciples pour le programme Erebus (c’est comme Erasmus, mais avec des démons au lieu des  Suédoises) qu’il a initié, et Kaurtal est un candidat rêvé pour le poste. Brave, dévoué, pieux et sans peur, Argel Tal est certain qu’il arrivera à lui trouver un match sans problème dans l’Empyrean. Kaurtal est bien de cet avis, et décide de prendre possession de son démon (ou l’inverse) le plus rapidement possible, comme le Cardinal Rouge l’a fait avant lui. Le procédé est simple : il suffit de mourir dans un coin du vaisseau non protégé par les champs de Geller quand le vaisseau est dans le Warp. Dont acte. Kaurtal se fait proprement empaler par la grande épée custodienne d’Argel Tal, meurt… et reste mort. Gag.
…Bien embêté par ce nouvel échec, qui porte son taux de réussite à un piteux 18,75% (alors qu’un succès aurait été synonyme d’un beau 25%<span style="color:red"><sup>3</sup></span>), Argel Tal patiente une bonne heure auprès du cadavre, jusqu’à ce que Lorgar vienne passer une tête. La discussion qui s’engage entre le père et son fils favori permet au second de réaliser qu’il devrait plutôt choisir des candidats ultra motivés (à tuer des Ultras) que la crème de la crème de la Légion, et au lecteur de réaliser que tout ce que Kaurtal a vécu n’était en fait qu’un test de personnalité organisé par Nerkhulum pour juger de la qualité de son futur hôte, test qu’il a complètement raté en choisissant de partir en goguette cueillir des athamés à la surface de Calth au lieu de persévérer à cogner du loyaliste au troisième sous-sol. Le futur que le démon a révélé au Sergent n’aura donc pas lieu, ou en tout cas pas avec lui, puisque Kaurtal est mort avant d’avoir pu le vivre. Mind-blown. Notre nouvelle se termine avec une idée géniale et une remarque assassine de Lorgar : 1) faire venir un Dreadnought au jardin d’acclimatation démoniaque pour essayer d’appâter ce farceur de Nerkhulum, dont les « trolololos » résonnent comme une douce musique dans le Warp aux oreilles du Primarques, et 2) passe la seconde mon petit Argel, il me faut 2.000 Gal Vorbak d’ici à Calth. Il va falloir déclencher un PPV<span style="color:red"><sup>4</sup></span>, c’est certain…
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Que l’on découvre aussi être des Time Keepers, ce qui est un talent utile.
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Et a donc été exaucé.
<span style="color:red"><sup>3</sup></span>: Je vous laisse me donner le nombre de candidats castés par Argel Tal, et le nombre de morts parmi ces derniers en conséquence. Vous voyez bien que vos cours de maths de 3ème servent dans la vraie vie.
<span style="color:red"><sup>4</sup></span>: Plan de Possession Volontaire.
===Avis===
Aaron Dembski-Bowden rappelle aimablement pourquoi il est un des meilleurs auteurs de la Black Library avec The Underworld War, dont l’unique défaut aura été un titre sans grand rapport avec le propos de l’histoire<span style="color: green "><sup>1</sup></span>  qu’ADB nous livre. Dès les premières pages, le ton est donné avec un personnage principal vraiment intéressant, du fait de ses questionnements envers sa cause et son Primarque, mais résolument fidèle à sa Légion, et une quête vraiment spéciale, permettant à l’auteur d’entraîner son lecteur dans un inconnu des plus plaisants. Dès lors que l’apostat Kaurtal décide d’aller faire son devoir de mémoire à la surface de Calth, tout peut (et va) arriver, incertitude narrative qui se doit d’être savourée, au vu de la tendance de la BL à publier des histoires prévisibles des années lumières à l’avance.
On retrouve également les relations complexes et symbiotiques unissant l’hôte au démon, que Dembski-Bowden fait apparaître comme une entité certes féroce et cruelle, mais également rationnelle et coopérative lorsque les circonstances le nécessitent, déjà bien décrites dans Le Premier Hérétique. L’inclusion d’Argel Tal et de Lorgar, personnages centraux de ce roman, fait donc totalement sens, en plus de paver magnifiquement la voie à la conclusion de The Underworld War, que je n’aborderai pas ici (sauf pour dire qu’elle est superbement trouvée et amenée) pour ne pas spoiler et spolier outre mesure le lecteur. Fascinants mélanges de bienveillance et de corruption, le Cardinal Rouge et l’Urizen sont de parfaites figures d’anti-héros, bien plus intéressants à suivre que les autres personnages nommés des Word Bearers (Erebus et Kor Phaeron en tête). Pour finir, ADB nous offre une solide rasade de fluff, portant à la fois sur l’organisation de la XVIIème Légion, les rituels de possession permettant la création des Gal Vorbak, et la vision que Lorgar avait de l’assaut sur Calth. Bref, c’est du beau boulot sur tous les tableaux, et une des meilleures nouvelles de Mark of Calth, sans contestation possible<span style="color: green "><sup>2</sup></span> .
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Il y a dû avoir un échange avec ‘Calth That Was’ de McNeill, qui a le même « défaut » au moment de l’impression, je ne me l’explique pas autrement.
<span style="color: green "><sup>2</sup></span> : Pour une fois, nous (francophones) avons de la chance car cette nouvelle est proposée, en VF et à l’unité, sur le site de la BL. 3,49€, ça reste cher, mais par rapport à la qualité moyenne des courts formats de la maison, on ne s’en tire pas trop mal.
===Fluff===
'''Word Bearers (Organisation)''' : Chapitres de la Twisting Rune (dont le vaisseau amiral est le Mournsong), Graven Star, Asps of the Sacred Sand, Flayed Hand, Unspeaking, Inscribed, Consecrated Iron (ou Vakrah Jal en conlchisien, créé par Argel Tal) et Iron Veil.
   
'''Calth (Géographie)''' : Cité de Dainhold.
   
'''Gal Vorbak''' : Il existe deux voies pour devenir un Gal Vorbak. La première consiste pour l’aspirant à jeuner, graver des symboles sacrés dans sa chair afin de la purifier, et attendre qu’un démon se manifeste à lui. Il recevra alors un peu de sang d’un Possédé pour débuter la communion avec son propre hôte. La seconde, plus rapide et dangereuse, consiste à mourir dans le Warp (ou dans un vaisseau spatial imparfaitement protégé par ses champs de Geller se trouvant dans le Warp), et attendre qu’un démon vienne prendre possession du corps de l’aspirant avant que l’âme de ce dernier ne le quitte. Les Word Bearers comptaient 2.000 Gal Vorbak dans leurs rangs au début de l’attaque de Calth.

Version actuelle datée du 23 août 2022 à 18:42

Par Gilian

L’histoire du livre

Jerudai Kaurtal est un Gal Vorbak, il a combattu 7 ans sur Calth mais il a perdu la fois. Vraiment ?

L’histoire avec un grand H

Jerudai Kaurtal se bat sur Calth depuis 7 ans mais il n’a plus envie, il a perdu tout espoir d’être jamais secouru, mais plus que tout il a l’impression que Lorgar les a abandonner.

Il decide donc de remonter a la surface pour aller mourir sous les radiations. Alors que son corps commence à mourir il a des visions de son passer.

Istvaan V après le massacre quand Argel Tal lui propose de devenir un Gal Vorbak. A l’époque il aurait du voir le piège, envoyer vers la mort a Calth et oublié de tous. Mais il a voulu croire qu’il était digne et il a passé les rites …

Il a passé l’épreuve et comme lui avait dit Argel Tal il devait donner ça vie et mourir pour revenir a la vie lier a un démon. Alors il était mort sur l’Infidus imperator en route vers Calth…

Argel Tal et Lorgar sont en grande conversation. Argel Tal ne comprend pas pourquoi Kaurtal n’a pas réussit l’épreuve…
Lorgar lui explique que les dieux n’ont rien à faire de la force physique et de la force mental ils recherchent les émotions, il faut utiliser les guerrier les plus emplie de haine pas les plus fort.
Lorgar ne veut pas envoyer a la mort les meilleurs guerrier mais les moins contrôlables, les plus ambitieux les moins enclins au pardon.

Conclusion

Aaron Dembski-Bowden montre une nouvelle fois comment en a peine 30 pages, faire une bonne nouvelle avec un peu d’info fluffique et une histoire qui se tiens. A noté que Nerkhulum va vraiment finir dans un dreadnought.

La nouvelle est intéressante a trois points de vue pour moi :
Le personnage principal est intéressante et complexe.
Argel Tal est présenté comme un personnage tirailler entre ça loyauté envers Lorgar et les atrocités qu’il lui demande
Lorgar est un vrais fumier ^^ Il a bien changé le primarque introvertie du début…

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Calth, J+2.441. Cela fait donc plus de six ans que Word Bearers et Ultramarines jouent à cache-cache (ou dans notre cas, Calth-Calth) dans le dédale souterrain de la planète martyrisée. Personne n’a dit à notre héros, le Sergent Jerudai Kaurtal, dernier survivant connu du Chapitre de la Twisting Rune, que l’Hérésie était terminée. En même temps, le réseau passe mal sous terre, c’est connu. Pour tromper son ennui et tuer le temps, Kaurtal peut compter sur sa vie intérieure riche, du fait de la colocation qu’il a engagé avec le démon Nerkhulum, avec lequel il s’est pacsé quelque temps avant l’attaque peu aboutie de Kor Phaeron contre les Ultra-Schtroumpfs. Notre Gal Vorbak trouve toutefois que les journées sont longues, et, persuadé que Lorgar et le reste de la Légion sont passés à autre chose, s’est donné pour nouvel objectif de recenser toutes les pertes subies par les Word Bearers1 afin d’offrir aux dizaines de milliers de légionnaires ayant donné leur vie pour la (dam)nation l’hommage qu’ils méritent. Un vaste programme, qui l’entraîne logiquement à la surface irradiée de Calth (après avoir euthanasié son vieux poto Thuul, qui voulait continuer la lutte à six pieds sous terre2), où les premiers combats de cette interminable bataille ont eu lieu.


Confiant en la capacité de sa moitié, certes un peu groggy à la suite de la rencontre fortuite entre notre petit couple et un Archiviste Ultramarine quelques mois plus tôt pendant une virée shooting dans les galeries (sans doute pas Lafayette, mais sait-on jamais), de compenser les effets débilitants du grand soleil de Calth, Kaurtal volète de charnier en massacre, inspectant les cadavres de l’équipe rouge pour déterminer leur pedigree, et ramassant de temps à autre une relique irradiée en guise de memento. Cette saine occupation est toutefois interrompue lorsque notre commémorateur amateur est apostrophé par un des macchabées auquel il rendait visite, ce qui n’est pas naturel du tout, même lorsqu’on est un possédé. C’est toutefois le moment que choisit Nerkhulum pour se sortir les doigts (je vous laisse imaginer d’où), reprendre contact avec son coloc et enfin commencer la chimiothérapie salvatrice qui permettra à son hôte de continuer ses tournées. D’abord persuadé que les hallucinations dont il a été victime ont été causées par les tumeurs cérébrales qu’il a développées au cours de son escapade, Kaurtal doit déchanter lorsque les cadavres joignent le geste à la parole et se mettent à le courser dans les ruines de Dainhold, en lui reprochant d’avoir abandonné la Légion…


…Le crime d’apostasie étant puni de mort, le Gal Vorbak carbonisé cherche logiquement à prendre son envol, mais découvre que Nerkhulum est d’humeur proprement massacrante, ce qui ne présage rien de bon pour notre héros. Cloué au sol par la perte de son aile avant droite, Kaurtal se fait plaquer sans pitié par les revenants, et plaquer sans remords par cette mijaurée de Nerkhulum, qui décide finalement qu’il n’est pas digne de ses attentions. Poggo tragique à Colombey, 1 mort.


Si c’est la fin de notre héros, dont le devoir de mémoire restera inachevé, ce n’est cependant pas celle de notre histoire. Nous retournons quelques années en arrière, peu de temps après Isstvan, au moment où Kaurtal s’est vu offrir une promotion par Argel Tal en récompense de ses bons et renégats services. Le premier des Gal Vorbak a en effet reçu l’ordre de la part de Lorgar de recruter de nouveaux disciples pour le programme Erebus (c’est comme Erasmus, mais avec des démons au lieu des Suédoises) qu’il a initié, et Kaurtal est un candidat rêvé pour le poste. Brave, dévoué, pieux et sans peur, Argel Tal est certain qu’il arrivera à lui trouver un match sans problème dans l’Empyrean. Kaurtal est bien de cet avis, et décide de prendre possession de son démon (ou l’inverse) le plus rapidement possible, comme le Cardinal Rouge l’a fait avant lui. Le procédé est simple : il suffit de mourir dans un coin du vaisseau non protégé par les champs de Geller quand le vaisseau est dans le Warp. Dont acte. Kaurtal se fait proprement empaler par la grande épée custodienne d’Argel Tal, meurt… et reste mort. Gag.


…Bien embêté par ce nouvel échec, qui porte son taux de réussite à un piteux 18,75% (alors qu’un succès aurait été synonyme d’un beau 25%3), Argel Tal patiente une bonne heure auprès du cadavre, jusqu’à ce que Lorgar vienne passer une tête. La discussion qui s’engage entre le père et son fils favori permet au second de réaliser qu’il devrait plutôt choisir des candidats ultra motivés (à tuer des Ultras) que la crème de la crème de la Légion, et au lecteur de réaliser que tout ce que Kaurtal a vécu n’était en fait qu’un test de personnalité organisé par Nerkhulum pour juger de la qualité de son futur hôte, test qu’il a complètement raté en choisissant de partir en goguette cueillir des athamés à la surface de Calth au lieu de persévérer à cogner du loyaliste au troisième sous-sol. Le futur que le démon a révélé au Sergent n’aura donc pas lieu, ou en tout cas pas avec lui, puisque Kaurtal est mort avant d’avoir pu le vivre. Mind-blown. Notre nouvelle se termine avec une idée géniale et une remarque assassine de Lorgar : 1) faire venir un Dreadnought au jardin d’acclimatation démoniaque pour essayer d’appâter ce farceur de Nerkhulum, dont les « trolololos » résonnent comme une douce musique dans le Warp aux oreilles du Primarques, et 2) passe la seconde mon petit Argel, il me faut 2.000 Gal Vorbak d’ici à Calth. Il va falloir déclencher un PPV4, c’est certain…


1: Que l’on découvre aussi être des Time Keepers, ce qui est un talent utile.


2: Et a donc été exaucé.


3: Je vous laisse me donner le nombre de candidats castés par Argel Tal, et le nombre de morts parmi ces derniers en conséquence. Vous voyez bien que vos cours de maths de 3ème servent dans la vraie vie.


4: Plan de Possession Volontaire.

Avis

Aaron Dembski-Bowden rappelle aimablement pourquoi il est un des meilleurs auteurs de la Black Library avec The Underworld War, dont l’unique défaut aura été un titre sans grand rapport avec le propos de l’histoire1 qu’ADB nous livre. Dès les premières pages, le ton est donné avec un personnage principal vraiment intéressant, du fait de ses questionnements envers sa cause et son Primarque, mais résolument fidèle à sa Légion, et une quête vraiment spéciale, permettant à l’auteur d’entraîner son lecteur dans un inconnu des plus plaisants. Dès lors que l’apostat Kaurtal décide d’aller faire son devoir de mémoire à la surface de Calth, tout peut (et va) arriver, incertitude narrative qui se doit d’être savourée, au vu de la tendance de la BL à publier des histoires prévisibles des années lumières à l’avance.


On retrouve également les relations complexes et symbiotiques unissant l’hôte au démon, que Dembski-Bowden fait apparaître comme une entité certes féroce et cruelle, mais également rationnelle et coopérative lorsque les circonstances le nécessitent, déjà bien décrites dans Le Premier Hérétique. L’inclusion d’Argel Tal et de Lorgar, personnages centraux de ce roman, fait donc totalement sens, en plus de paver magnifiquement la voie à la conclusion de The Underworld War, que je n’aborderai pas ici (sauf pour dire qu’elle est superbement trouvée et amenée) pour ne pas spoiler et spolier outre mesure le lecteur. Fascinants mélanges de bienveillance et de corruption, le Cardinal Rouge et l’Urizen sont de parfaites figures d’anti-héros, bien plus intéressants à suivre que les autres personnages nommés des Word Bearers (Erebus et Kor Phaeron en tête). Pour finir, ADB nous offre une solide rasade de fluff, portant à la fois sur l’organisation de la XVIIème Légion, les rituels de possession permettant la création des Gal Vorbak, et la vision que Lorgar avait de l’assaut sur Calth. Bref, c’est du beau boulot sur tous les tableaux, et une des meilleures nouvelles de Mark of Calth, sans contestation possible2 .


1 : Il y a dû avoir un échange avec ‘Calth That Was’ de McNeill, qui a le même « défaut » au moment de l’impression, je ne me l’explique pas autrement.


2 : Pour une fois, nous (francophones) avons de la chance car cette nouvelle est proposée, en VF et à l’unité, sur le site de la BL. 3,49€, ça reste cher, mais par rapport à la qualité moyenne des courts formats de la maison, on ne s’en tire pas trop mal.

Fluff

Word Bearers (Organisation) : Chapitres de la Twisting Rune (dont le vaisseau amiral est le Mournsong), Graven Star, Asps of the Sacred Sand, Flayed Hand, Unspeaking, Inscribed, Consecrated Iron (ou Vakrah Jal en conlchisien, créé par Argel Tal) et Iron Veil.

Calth (Géographie) : Cité de Dainhold.

Gal Vorbak : Il existe deux voies pour devenir un Gal Vorbak. La première consiste pour l’aspirant à jeuner, graver des symboles sacrés dans sa chair afin de la purifier, et attendre qu’un démon se manifeste à lui. Il recevra alors un peu de sang d’un Possédé pour débuter la communion avec son propre hôte. La seconde, plus rapide et dangereuse, consiste à mourir dans le Warp (ou dans un vaisseau spatial imparfaitement protégé par ses champs de Geller se trouvant dans le Warp), et attendre qu’un démon vienne prendre possession du corps de l’aspirant avant que l’âme de ce dernier ne le quitte. Les Word Bearers comptaient 2.000 Gal Vorbak dans leurs rangs au début de l’attaque de Calth.