Différences entre les versions de « Hammer and Bolter n°8 »
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Version actuelle datée du 15 août 2022 à 18:46
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intro
Salut à tous, et bienvenue dans cette huitième revue de Hammer & Bolter! Au programme de ce numéro de juin 2011 (aaah, les souvenirs remontent...), de la nouvelle et rien que de la nouvelle, l'insipide interview de 4 pages d'un auteur de la BL, sorte de très mauvais running gag qui ne permettait même pas d'aller faire le plein de chips et de soda (c'est ça le problème avec les livres, c'est tellement égocentrique comme support que ça refuse catégoriquement de continuer à jouer si le lecteur décide de faire autre chose), laissant cette fois sa place au premier chapitre d'un livre de la BL, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de Salvation's Reach, le dernier tome en date de la saga des Gaunt's Ghosts de Dan Abnett. C'est pas moi qui vais (merci Poupi!) regretter ce changement. Et juste pour se marrer, c'était quoi déjà la précédente « preview » de Hammer & Bolter? Ah, oui, The Fall of Damnos de Nick Kyme. Mémorable. Je ne sais pas pour vous, mais ce numéro, je le sens plutôt bien...
Nouvelles en Anglais
Cause and Effect de Sarah Cawkwell
Marshlight de C. L. Werner
Commander Shadow de Braden Campbell
Salvation's Reach (chapitre un) de Dan Abnett
Le grand retour de Steely Dan après sept mois d'absence (il avait offert deux textes au premier numéro de Hammer & Bolter). Je ne sais pas pour vous, mais il y a certains mots qui me mettent de bonne humeur quand je les lis. « Pheguth », « etogaur », « Blood Pact », ou encore « feth » en font partie. Et pour cause, puisqu'ils sont intimement liés à ce qui est peut-être (sans doute?) la meilleure série de la BL, celle qui permet à cette dernière de se démarquer de toutes les maisons d'édition liées à une franchise med-fan/sci-fi, Les Fantômes de Gaunt. On peut légitimement penser que les Space Marines sont les figures emblématiques de Warhammer 40.000, mais les petits gars de Tanith sont des sérieux challengers à la suprématie des colosses en céramite.
Comme il est impossible de résumer convenablement cette saga de centaines de pages en quelques lignes, je ne m'y essaierai pas, d'autant plus que comme dans toute bonne série, l'intérêt des Fantômes réside principalement dans les relations entre les personnages, auxquels le lecteur s'attache très vite (ah, Mkvenner, pourquoi es-tu resté sur Gereon?). Reste qu'encore une fois, la magie Abnett opère. Comme d'habitude, Dan fait développe son propos en prenant bien soin de laisser son lecteur dans le flou (ici, on croît que Rawne essaie d'assassiner celui qu'il qualifie de « monstre » malgré l'important dispositif de sécurité dont celui-ci bénéficie... ), injectant avec son brio habituel des passages de combats réalistes et hyper nerveux. Rien à faire, le bougre est toujours aussi fort, et la fin de la preview arrive bien trop vite. On quitte le premier chapitre de Salvation's Reach avec l'envie d'en lire plus, et c'est bien ce que veut la BL (tout le monde est content donc). Allez Dan, dépêche toi d'en écrire un de plus, que l'on puisse chopper le quatrième omnibus (c'est la crise coco!)
Phalanx (chapitre neuf) de Ben Counter
Ça lui a pris huit mois, mais Ben nous a enfin amenés là où il le voulait. Et par là, il faut comprendre au beau milieu d'une lutte sans merci entre les derniers Soul Drinkers et les Space Marines loyalistes venus assister à leur procès sur le Phalanx. Fini de rire bande de moules, c'est le moment de montrer à l'univers comment un marsouin meurt pour ses convictions. On bande ses muscles, on empoigne son bolter, on allume son épée-tronçonneuse et on saute dans le tas, non mais oh! Mais mais mais, avant d'entrer dans le vif sujet, le gars Counter tient à ce que nous comprenions bien que rien n'arrive par hasard dans cet univers pourri.
Le chapitre commence donc par un petit détour du côté de l'Hérésie d'Horus, ou plutôt, de la période qui a immédiatement suivi cette période légèrement agitée. Après que Pépé et les Quatre Affreux aient accepté la garde alternée pour les Légions Traîtresses (droit de visite pour le premier tous les 800 ans environs... c'est toujours le père qui morfle), ce fut sur les frêles épaules des Primarques loyaux survivants que reposa la tâche de nettoyer tout ce qui avait été salopé durant la surboom sauvage organisée par Horus.
Anecdote intéressante, on apprend ainsi que ce fut à Rogal Dorn d'aller fermer le portail de l'Oeil du Prédateur (sic), tâche éprouvante qui nécessita pas moins de trois jours et le sacrifice de nombreux Space Marines, et qui ne fut qu'une demi réussite, car si Dorn parvint à aveugler l'Oeil à force de coups de poing (sic encore), il comprit que ce n'était qu'un pis-aller, et jura de revenir plus tard finir le boulot une fois pour toutes, quand il aurait le temps. Malheureusement, il se fit renverser par une twingo avant d'avoir eu le temps de se repencher sur la question, et comme il avait pris le soin de ne dire à personne où se trouvait l'Oeil ni comment faire pour le crever une fois pour toutes (super comme stratégie), la mission « fermer ce foutu portail » figure toujours sur la to-do liste impériale dix millénaires plus tard.
Vous l'aurez compris, si Ben nous raconte tout ça, c'est parce que le Phalanx ne se trouve pas n'importe où dans la galaxie, mais pile dans le système solaire de l'Oeil du Prédateur, toujours dormant au début des festivités, mais pour plus très longtemps, soyez-en sûr. Car pendant que Soul Drinkers, Imperial Fists, Angel Encarmine et Howling Griffons achèvent de détruire par le fer et le feu les archives de la VIIème légion (avec quelques pertes notables de part et d'autres, sortez les mouchoirs), Iktinos et quelques copains sont très occupés à faire que la prophétie alambiquée promettant la réouverture du portail1 se réalise. Secondé par un héros du chapitre que l'on pensait mort depuis des lustres (un dénommé Daenyathos, dreadnought philosophe de son état et chirurgien cardiaque à ses heures perdues) et par le toujours aussi peu chanceux N'Kalos (qui pour l'occasion donne de sa personne à sang pour cent), le chapelain renégat parvient en effet à ouvrir l'Oeil, précipitant le retour d'Abraxes! Pardon, qui est Abraxes? Mais si, vous savez bien! Le Prince Démon qui a manipulé les Soul Drinkers pendant des siècles, précipitant ainsi leur déchéance, jusqu'à que Sarpedon le renvoie compter fleurette à Tzeentch2!
Il y a fort à parier que ce come-back méticuleusement organisé ne force les Space Marines du Phalanx à mettre de côté leurs différents pour régler son compte à l'importun, ce qui devrait permettre à la poignée de Soul Drinkers qui survivra à cette épique bataille de filer à l'anglaise à la fin du combat3... Autant pour le dernier carré héroïque qu'on nous promettait depuis le début du bouquin. Il ne reste plus qu'à parier sur l'identité du Space Marine qui essaiera quand même de se farcir Sarpedon mais se fera buter par Abraxes ou un de ses sous-fifres dans l'opération... Tapis sur Reinez!
1: Qui n'implique toutefois pas de gnome unijambiste ni de jambon, et pour la pleine lune, comme on est dans l'espace, c'est difficile à dire.
2: Pouce vert si toi aussi tu n'as pas lu les trois premiers romans consacrés aux Soul Drinkers, et que du coup le retour d'Abraxes te passe légèrement au dessus de la tête.
3: De toute façon, ça a l'air tellement facile de feinter les Imperial Fists qu'on finit par se demander si l'évasion des Soul Drinkers n'était pas en fait qu'une opération de ravitaillement « chips et bière » qui a mal tourné.
Conclusion générale
Au final, un numéro qui bénéficie des contributions d'auteurs de classe comme Abnett et Werner pour se placer dans le peloton de tête des meilleurs crus de Hammer & Bolter. Counter met en place les conditions nécessaires à son grand final avec un enthousiasme communicatif, même pour les non-inités, et la nouvelle de Campbell rachète par son point de vue original une qualité d'écriture peu enthousiasmante (il faut dire que passer après Abnett n'est jamais facile). Seule ombre au tableau, les errements narratifs estampillés Silver Skulls que Sarah Cawkwell voudrait faire passer pour une histoire potable de Space Marines viennent ternir le bilan sinon fort honorable de cette huitième livraison. À la prochaine!