Spear of Ultramar

Avant-Propos

La lance d’Ultramar fait partie des deux romans courts publiés dans la serie 1 « romans courts » par la Blacklibrary en novembre 2018 et ayant pour thème le prélude au siège de Terra.

L’histoire du livre

Apres avoir réussi à ouvrir la voie pour les Blood Angel de Sanguinius, les Ultramarine de Roboute Guilliman cherchent, eux aussi, à rejoindre Terra le plus vite possible. Mais Horus n’est pas décidé à le laisser faire aussi facilement.

L’histoire avec un grand H

Les forces du maître de guerre ont changé de technique, et, plutôt que de défendre tous les mondes sur la route de Ultramarine, elles ont décidé d’utiliser les restes de la tempête de la ruine pour forcer la flotte Ultramarine à passer par certains systèmes stellaires devant servir de pièges et ralentir les Ultramarine.
Un de ces systèmes est Carchera.
Le forgeron de guerre Khrossus, à la tête de la 134eme compagnie des Iron Warriors, a reçu pour mission de retarder le plus longtemps possible l’avancée de la légion adverse en lui faisant le plus de dégâts possibles.
C’est une mission presque impossible, mais Khrossus a mis au point un quadruple piège pour bloquer les Ultramarines. Les pièges auraient peut être pu fonctionner contre un général quelconque mais, en face de lui, il y a Roboute Guilliman le « cogitateur humain » et tout devient tout de suite plus dur.
La flotte Ultramarine est donc obligée de translater dans le système Carchera et, à ce moment là, une tempête Warp est déclenchée depuis la planète principale pour empêcher la flotte de repartir. Une fois bloquée, la flotte est attaquée par une station orbitale et par quelques vaisseaux Iron Warriors. Guilliman décide de diviser sa flotte en trois, et de poursuivre les trois objectifs pour en finir le plus vite possible.
La première partie de la flotte se lance à la poursuite des restes de la flotte adverse qui sera bientôt réduite à un unique vaisseau qui est allé se cacher en orbite basse d’une des lunes de Carchera.
Sentant le piège, le capitaine de la flotte de poursuite Ultramarine s’écarte au dernier moment de la lune (qui avait été truffé de torpilles cycloniques) et réussit à minimiser les pertes.
La deuxième partie de la flotte se dirige vers la station spatiale pour la prendre d’assaut. Une compagnie complète d’ultramarine lance l’assaut sur la station spatiale mais tout se passe trop bien …
Le capitaine Ultramarine comprend au dernier moment qu’il s’agit d’un piège et qu’il n’y a qu’une escouade ennemie dans la station qui se prépare à se suicide en emportant avec elle une compagnie complète d’ultramarine. Là aussi, le plan échoue au dernier moment.
Guilliman commande en personne la troisième partie de la flotte et donne l’assaut à Carchera.
Ne voulant pas perdre de temps, il envoie en force de premiers frappe l’unité de destroyers mais, là aussi, c’est une embuscade et il doit intervenir en personne pour permettre aux destroyers d’accomplir leur mission.
Les ultramarines sont venus à bout du piège en moins d’une journée mais ont perdu des jours précieux à traverser le système… Et les pertes sont à l’avantage des Iron Warriors…
La route jusqu’à Terra est encore longue.

Personnages

Ultramarines

Roboute Guilliman, Primarque, Il a beaucoup évolué depuis le début de l’Hérésie d’Horus. On pourrait parler de descente aux enfers pour Guilliman. Il était un des primarques les plus idéalistes pendant la grande croisade et partageait la vision de l’empereur pour l’évolution du genre humain. Il a longtemps essayé de se cacher la vérité, de faire abstraction des anciennes erreurs du genre humain en pensant ne pas tomber dans les mêmes pièges. Mais avec l’Hérésie, il a remis en cause sa façon de penser et s’est enfoncé encore plus dans le pragmatisme. Les vieilles armes trop monstrueuses pour être employées sont devenues courantes et ses tactiques sont devenues bien moins économes en vies humaines.

Hierax, Capitaine, Seconde Compagnie de Destroyers, c’est la fin du capitaine des Destroyers que l’on avait rencontré dans « Guilliman seigneur d’Ultramar », lui et sa compagnie sont exterminés par le piège de Khrossus, mais ils accomplissent quand même leur mission et permettent à la flotte de ne pas perdre trop de temps.

Antalcidas, Dreadnought, Seconde Compagnie de Destroyers il est équipé d’un canon qui lance des bombes au phosphex et d’un obusier à radium. C’est le nec plus ultra de la guerre sale, là où il se bat personne ne peut survivre pendant plusieurs centaines d’années.

Iron Warriors

Khrossus, Forgeron de guerre, 134e Grande Compagnie, il a très bien planifié les pièges posés dans le système Carchera et ça aurait pu marcher. Il ne fait qu’une seule erreur, il se demande à quel moment Guilliman va comprendre qu’il ne peut pas sauver tout le monde s’il veut atteindre Terra à temps, il pense pouvoir jouer là dessus. Il n’a juste pas anticipé que Guilliman avait déjà franchi le pas, il a envoyé les destroyers et s’apprêtait à détruire la planète si cela ne suffisait pas. Le plan de Khrossus était voué à l’échec dés le départ.

Conclusion

Je suis assez mitigé âpres la lecture de ce roman. En fait, pour être honnête, je l’avais lu en 2018 et je l’avais trouvé plutôt moyen. L’histoire est convenue, il n’y a pas vraiment de rebondissements, ou plutôt les rebondissements sont prévisibles et n’apportent aucune surprise.
Du coup je n’étais pas très chaud pour cette chronique. Mais depuis deux ans, j’ai beaucoup lu sur l’hérésie d’Horus et en fait ce livre fait partie d’une trilogie (Roboute Guilliman : Lord of Ultramar ; The Atonement of Fire ; La lance d’Ultramar) que David Annandale a écrite sur Roboute Guilliman et les « compagnies de Destroyers ».
On peut suivre l’évolution de Guilliman par rapport aux armes de destruction de masse. Au départ, pendant la grande croisade, il veut se débarrasser de ces armes barbares héritées des âges sombres et, petit à petit, il évolue en considérant ça comme une arme nécessaire dans certains cas, pour finir par les lâcher en premier sur certaines planètes.
Ça ne rend pas l’intrigue du livre plus intéressante mais ça donne une idée de ce qu’a fait l’auteur, même si le résultat aurait pu être bien meilleur.