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==Par Gilian==
==Par Gilian==
===Avant-propos===
===Avant-propos===
Sept ans après son premier roman sur le 101e Cadien, Justin D. Hill continue d’alimenter sa série. Cette nouvelle fait partie du Black Library Weekender de mars 2025, mais elle constitue aussi une suite directe du dernier roman de la série : Les Rescapés de l’Enfer.<br />
Troisième nouvelle de ce Black Library Weekender de mars 2025, et c’est Sam Ryan qui s’y colle pour sa deuxième participation à la Black Library. Elle s’est un peu laissée aller, puisqu’elle livre ici un texte de près de 40 pages — ce qui est relativement rare pour ce type de publication.<br />


===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===
La légendaire capitaine cadienne Minka Lesk s’entretient avec une soldate nommée Grawnya. Cette dernière, issue de la Garde des Marais drookienne, se remémore son monde natal et raconte à Minka une histoire de trahison : un clan rival a violé le droit sacré d’hospitalité et tenté d’anéantir le sien.<br />
Une force combinée de Cadiens, d’Élyséens, de Krieg et de Vostroyens lance une contre-offensive désespérée contre les hérétiques. Une bannière régimentaire symbolique passe de main en main, de soldat en soldat.<br />
Finalement, elle échoue entre les mains de Mathias Thorne. Trouvera-t-il le courage de la rapporter sur le territoire impérial ?<br />


===L’Histoire avec un grand H===
===L’Histoire avec un grand H===
Sur la planète Alia, Minka Lesk s’attaque à la paperasse administrative qui ne cesse de s’accumuler depuis leur retour de la jungle : promotions, listes de pertes, rapports… tout s’entasse sur son bureau.<br />
Sur le monde glacé d’Ios, les survivants du 72e Régiment Mécanisé Cadien foncent vers le spatioport pour évacuer la planète, tombée aux mains du Chaos alors que les régiments impériaux étaient en cours de réorganisation et de formation de leurs nouvelles recrues, loin du front.<br />
Elle reçoit la visite de Grawnya, l’ancienne éclaireuse drookienne désormais intégrée au 101e. Sortant d’un cours de lecture — elle vient d’un peuple à la tradition orale — Grawnya apprend à lire pour mieux s’intégrer au régiment cadien.<br />
Mais à l’approche du spatioport, les défenses de ce dernier ouvrent le feu : les troupes iosiennes qui y étaient stationnées ont elles aussi basculé dans le camp ennemi. La colonne blindée impériale est durement touchée.<br />
Minka lui annonce qu’après plusieurs semaines de recherches, aucun autre survivant de son régiment n’a été retrouvé. Elle est la dernière.<br />
Alors que le combat fait rage, la 111e division parachutiste élyséenne arrive en renfort. Trop tard pour renverser le cours de la bataille, elle regroupe néanmoins les survivants et progresse avec eux vers la colonne blindée vostroyenne, elle aussi en repli vers le spatioport.<br />
Lesk compatit, se souvenant de la chute de Cadia et de Kasr Myrak. Les deux femmes vident plusieurs verres en évoquant leurs mondes respectifs — Drook se trouve de l’autre côté de la Grande Faille.<br />
L’assaut combiné des trois régiments finit par briser les lignes ennemies. Malgré de lourdes pertes, le spatioport est repris. L’arrivée inopinée de renforts de la Death Korps de Krieg permet de sécuriser définitivement la zone.<br />
Lesk propose à Grawnya de lire des récits militaires pour progresser. En feuilletant une biographie de Creed, Grawnya tombe sur un détail qui ravive de vieux souvenirs.<br />
Les derniers régiments encore en état sont évacués. La planète, elle, est abandonnée à son sort.<br />
Le clan Wweymyss…<br />
L’alcool aidant, Grawnya commence à raconter son passé à Minka…<br />
Alors qu’elle était encore adolescente, lors d’un hiver glacial sur son monde natal, son clan avait offert l’hospitalité à des hommes du clan Wweymyss. L’hospitalité durant la saison hivernale est sacrée sur Drook.<br />
Mais les Wweymyss ont trahi cette tradition : ils ont pillé le village et massacré femmes et enfants.<br />
Grawnya a réussi à fuir et à sauver plusieurs enfants. Lorsque la nouvelle du massacre s’est répandue, le nom des Wweymyss est devenu synonyme de trahison, et ils ont été bannis.<br />
Tout le clan a ensuite été enrôlé dans la Garde Impériale, en tant que 98e régiment drookien. Minka lui fait remarquer qu’ils se sont peut-être rachetés en mourant pour Cadia. Mais Grawnya lui confie alors l’une des plus grandes hontes de son peuple : le 98e drookien avait déjà combattu aux côtés des Volscani… et s’était rebellé avec eux au champ de Tyrock.<br />
Minka se remémore les combats sur Cadia, et les hérétiques alliés des Volscani qu’on appelait les Sans-Nom. Ils portaient les couleurs du clan Wweymyss.<br />
Avant de partir, Grawnya prête serment à son nouveau clan :<br />
« Je suis Grawnya du clan Mordaunt, tribu de Grindel, 101e régiment de Cadia, et je porte la lame qui a tué Olvir le Noir, au nom du Dieu-Empeur. »<br />


===Conclusion===
===Conclusion===
Une bonne petite nouvelle de Justin D. Hill, qui approfondit le personnage de Grawnya, mais pas seulement. Il montre aussi le fossé qui sépare les vétérans revenus du feu des nouvelles recrues. Les dégâts psychologiques subis par Blanchez, causés par la perte de ses camarades et les horreurs traversées, sont évoqués de manière subtile…<br />
Comme pour Cold Vigil, en commençant cette nouvelle j’ai vraiment cru lire la suite de The Strength of Symbols de Carrie Harris — avec l’histoire du troupier de base devenu porte-drapeau par hasard, et par là même héros du régiment.<br />
Justin D. Hill s’offre même le luxe de nous fournir une explication sur les Sans-Nom présents sur Cadia — que, personnellement, j’avais longtemps crus être des Cadiens hérétiques.<br />
Mais contrairement à Cold Vigil, plutôt bien construite, Sam Ryan retombe ici dans les travers de sa première nouvelle : beaucoup de personnages à peine présentés (alors qu’elle disposait du double de pages habituelles pour ce genre de texte), et très vite oubliés.<br />
Je sais que je vais à contre-courant de beaucoup de monde, mais — si l’on excepte le petit passage à vide autour du Roc au Traître et le changement de personnages principaux — je trouve que Hill a bien redressé la barre, et que sa galerie de personnages fonctionne très bien.<br />
On découvre un nouveau personnage toutes les pages, pour le voir mourir une ou deux pages plus tard. Cela n’aide pas à s’y attacher.<br />
de personnage est interessante.<br />
Le sujet traité n’est pas inintéressant, et le style de l’autrice n’est pas mauvais. Mais il manque un petit quelque chose pour que le récit dépasse la moyenne actuelle des publications de la Black Library.<br />
Ah, j’allais oublier : le sujet de la nouvelle est quelque peu emprunté aux Fantômes de Gaunt, avec une planète sur laquelle se tient une levée de troupes, mais qui est abandonnée face à l’arrivée du Chaos.<br />

Version actuelle datée du 27 avril 2025 à 21:47

Par Gilian

Avant-propos

Troisième nouvelle de ce Black Library Weekender de mars 2025, et c’est Sam Ryan qui s’y colle pour sa deuxième participation à la Black Library. Elle s’est un peu laissée aller, puisqu’elle livre ici un texte de près de 40 pages — ce qui est relativement rare pour ce type de publication.

L’histoire du livre

Une force combinée de Cadiens, d’Élyséens, de Krieg et de Vostroyens lance une contre-offensive désespérée contre les hérétiques. Une bannière régimentaire symbolique passe de main en main, de soldat en soldat.
Finalement, elle échoue entre les mains de Mathias Thorne. Trouvera-t-il le courage de la rapporter sur le territoire impérial ?

L’Histoire avec un grand H

Sur le monde glacé d’Ios, les survivants du 72e Régiment Mécanisé Cadien foncent vers le spatioport pour évacuer la planète, tombée aux mains du Chaos alors que les régiments impériaux étaient en cours de réorganisation et de formation de leurs nouvelles recrues, loin du front.
Mais à l’approche du spatioport, les défenses de ce dernier ouvrent le feu : les troupes iosiennes qui y étaient stationnées ont elles aussi basculé dans le camp ennemi. La colonne blindée impériale est durement touchée.
Alors que le combat fait rage, la 111e division parachutiste élyséenne arrive en renfort. Trop tard pour renverser le cours de la bataille, elle regroupe néanmoins les survivants et progresse avec eux vers la colonne blindée vostroyenne, elle aussi en repli vers le spatioport.
L’assaut combiné des trois régiments finit par briser les lignes ennemies. Malgré de lourdes pertes, le spatioport est repris. L’arrivée inopinée de renforts de la Death Korps de Krieg permet de sécuriser définitivement la zone.
Les derniers régiments encore en état sont évacués. La planète, elle, est abandonnée à son sort.

Conclusion

Comme pour Cold Vigil, en commençant cette nouvelle j’ai vraiment cru lire la suite de The Strength of Symbols de Carrie Harris — avec l’histoire du troupier de base devenu porte-drapeau par hasard, et par là même héros du régiment.
Mais contrairement à Cold Vigil, plutôt bien construite, Sam Ryan retombe ici dans les travers de sa première nouvelle : beaucoup de personnages à peine présentés (alors qu’elle disposait du double de pages habituelles pour ce genre de texte), et très vite oubliés.
On découvre un nouveau personnage toutes les pages, pour le voir mourir une ou deux pages plus tard. Cela n’aide pas à s’y attacher.
Le sujet traité n’est pas inintéressant, et le style de l’autrice n’est pas mauvais. Mais il manque un petit quelque chose pour que le récit dépasse la moyenne actuelle des publications de la Black Library.
Ah, j’allais oublier : le sujet de la nouvelle est quelque peu emprunté aux Fantômes de Gaunt, avec une planète sur laquelle se tient une levée de troupes, mais qui est abandonnée face à l’arrivée du Chaos.