Différences entre les versions de « The Strength of Symbols »
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L’idée de la bannière régimentaire est bien pensée. Quel meilleur symbole pour prouver son engagement envers son nouveau régiment que de risquer sa vie pour lui rendre son honneur ?<br /> | L’idée de la bannière régimentaire est bien pensée. Quel meilleur symbole pour prouver son engagement envers son nouveau régiment que de risquer sa vie pour lui rendre son honneur ?<br /> | ||
Les personnages principaux sont attachants, et la relation entre le sergent Nils Naftig et Cathris Korr, en particulier l’entraînement progressif de cette dernière au commandement, laisse espérer une suite (et, pour une fois, Harris ne tue pas son protagoniste à la fin). | Les personnages principaux sont attachants, et la relation entre le sergent Nils Naftig et Cathris Korr, en particulier l’entraînement progressif de cette dernière au commandement, laisse espérer une suite (et, pour une fois, Harris ne tue pas son protagoniste à la fin). | ||
==Par Schattra== | |||
===Avant-Propos=== | |||
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> | |||
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br /> | |||
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/ <br /> | |||
===Intrigue=== | |||
La campagne pour débarrasser Thrax III des envahisseurs Orks qui la squattent se passe exactement comme prévu pour le contingent de Gardes Impériaux à qui cette noble tâche a été attribuée. À savoir que malgré des pertes importantes et une certaine lenteur à l’exécution, la stratégie mitonnée par le haut commandement porte ses fruits, et l’ennemi est maintenu en respect, voire plus. À l’arrière des combats, nous faisons la connaissance de Cathris Korr, une Medic made in Valhalla récemment rattachée à une escouade du 214ème Cadien, grâce à la magie de la transplantation. Bien qu’elle soit de son propre aveu plus utile à l’effort de guerre en remettant les blessés sur pied, au rythme exigé par la hiérarchie<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, qu’à foncer dans le tas en première ligne, les aléas de la campagne vont la mener à participer à une mission plus exposée qu’à l’accoutumée, en compagnie de ses camarades de l’United Colors of Imperium (un Mordian, une Vostroyenne, un Highlander de Finreht, le tout sous le commandement du Sergent cadien Nils Naftig) : récupérer la bannière du 220ème Cadien, perdu à l’ennemi au début des combats et localisée dans un camp secondaire ork<span style="color:red"><sup>2</sup></span>. | |||
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que, malgré un briefing assez rassurant sur la dangerosité de cette expédition, cette dernière se révèle assez agitée. Si la bannière est récupérée rapidement et furtivement par l’escouade de Naftig, la Chimère qui ramenait tout ce petit monde au bercail saute malheureusement sur une mine sur le chemin du retour, blessant grièvement le Sergent ainsi que quelques grouillots nommés, et tuant des bidasses anonymes. C’est l’occasion pour Korr de prouver sa valeur et d’utiliser le master pansement tro tro rare qu’elle avait précisément gardé en réserve pour un patient digne de ses talents. Après avoir stabilisé l’officier en enroulant son bras carbonisé dans du cellophane au mercurochrome, la Medic est catapultée Sergente adjointe de l’escouade. Logique de la mart de Naftig : puisqu’il n’a plus de bras gauche opérationnel, autant se reposer sur un nouveau bras droit. | |||
Isolés dans le no man’s or Ork’s land qui sépare les antagonistes, et alors que la nuit commence à tomber, les Gardes Impériaux n’ont d’autres choix que de partir en petites foulées en direction de ce qu’ils pensent être le bercail. Ce trail en équipe est rapidement interrompu par l’arrivée d’un Trukk bourré jusqu’aux jantes de Boyz avides de carnage, que nos héros repoussent tant bien que mal lors d’un accrochage dans un petit bosquet bucolique. | |||
Quelques minutes plus tard, leur route croise celle d’une autre bande de peaux vertes gardant un dépôt de munitions. Dans l’impossibilité scénaristique de contourner l’obstacle, les Gardes optent pour une démonstration de leur acumen stratégique, et effectuent une attaque sur deux fronts en s’aidant des soleils couchants pour aveugler leurs ennemis, durant laquelle Korr a l’honneur d’être choisie comme meneuse d’une sous-escouade par Naftig. Cette brillante (à plus d’un titre) manœuvre leur permet de remporter haut la main l’escarmouche, et de retrouver le chemin du bercail sans plus de difficultés notables. La nouvelle se termine sur l’arrivée salutaire de nos héros éprouvés mais vaillants dans leurs pénates, alors que la bataille fait rage, et sous les couleurs retrouvées du 220ème. Pour un symbole, c’est un symbole. | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span> : On la voit sérieusement réfléchir à déclarer apte au combat un Garde ayant été amputé de son bras la veille. On reconnaît bien là l’approche Valhalliste des ressources humaines. | |||
<span style="color:red"><sup>2</sup></span> : La dernière fois que j’ai lu quelque chose sur une bannière à récupérer envers et contre tout à 40K, Ben Counter en a fait une parabole de la stupidité martiale (‘Irixa’). Je ne sais pas si Carrie Harris avait la référence, mais puisque je l’ai, autant vous la partager. | |||
===Avis=== | |||
J’ai moyennement apprécié cette histoire d’initiation au combat/récupération de relique, dont aucun des deux axes n’est exploité à fond, et qui se révèle donc être tristement insipide. Comme c’est le cas dans les nouvelles et romans mettant en scène la Deathwatch, je m’attendais à ce que la diversité des cultures des membres de l’escouade de Naftig serve le récit, mais mis à part apprendre que Korr est incapable de marcher sans faire de bruit car elle a toujours été déployée sur des planètes gelées, et que la neige, ça crisse sous la botte, on n’aura rien de saillant de ce côté. Pareillement, la bannière ne sert littéralement à rien jusqu’au dernier paragraphe de la nouvelle, alors que je m’attendais à ce que Harris mette son pouvoir symbolique au cœur de son intrigue (ahem le titre ahem). Je réserve mon jugement définitif, mais ce que j’ai pu lire me fait penser que cette auteure n’est pas la plus qualifiée pour écrire pour la Garde Impériale. |
Version actuelle datée du 11 novembre 2024 à 20:48
Par Gilian
Avant-Propos
Deuxième nouvelle de cette semaine dédiée à la Garde Impériale, et encore une fois, Cadia est au centre du récit, mais cette fois-ci avec un régiment recomposé. Voyons ce que Carrie Harris nous propose pour sa deuxième nouvelle chez Black Library.
L’histoire du livre
Le médecin Cathris Korr, autrefois membre du 73e régiment valhallan, est désormais intégrée à une escouade cadienne envoyée en mission spéciale. Leur objectif : récupérer une bannière régimentaire volée par l’armée ork. Lorsque leur Chimera est détruit, Cathris doit non seulement affronter sa peur viscérale des orks, mais aussi s’appuyer sur ses compétences médicales pour mener la bannière à bon port, affirmant ainsi sa place parmi les Cadiens.
L’histoire avec un grand H
Cathris Korr, ancienne médecin du 73e régiment valhallan, a été affectée au 214e régiment cadien sur Thrax III. Alors qu’elle est en pleine assistance médicale auprès des blessés, elle est appelée par son chef d’escouade. L’ordre est tombé : une offensive a été décidée par le haut commandement, et le sergent a une mission bien particulière pour ses hommes – récupérer la bannière du régiment, perdue lors d’une attaque ork.
Le début de la mission se déroule sans encombre : la bannière est retrouvée rapidement et presque sans combat. Mais sur le chemin du retour, tout se complique.
Le Chimera de l’escouade explose sur une mine, forçant l’équipe à continuer à pied en plein territoire ennemi.
Malgré sa terreur des orks, Korr se démarque rapidement. Lorsque le sergent lui confie la direction d’une demi-escouade pendant qu’il détourne l’attention de l’ennemi, elle s’impose en leader.
Ses compétences médicales lui permettent de sauver la plupart des soldats, et c’est elle qui finit par récupérer la bannière. Très vite, elle devient la figure de proue de son escouade, incarnant l’esprit de la contre-attaque décisive qui sauvera la base des orks.
Finalement, Korr et son escouade recomposée obtiennent la reconnaissance des Cadiens.
Conclusion
Encore une fois, la présentation de l’auteur est décevante, une copie conforme de celle de sa première nouvelle. Une petite recherche révèle que Harris est une spécialiste des univers étendus : elle a travaillé sur des franchises comme Marvel et Arkham Horror, et a écrit plusieurs romans de science-fiction.
Quant à l’histoire, elle est plutôt réussie, bien que certains passages laissent à désirer. Il est difficile d’imaginer comment l’escouade a pu atteindre l’objectif sans rencontrer aucune résistance, pour ensuite devoir affronter la majeure partie des forces ennemies sur le chemin du retour.
Je craignais un récit centré sur une recrue envoyée renforcer un régiment cadien, un thème déjà vu et revu. Pourtant, Harris réussit à tirer quelque chose de spécial de cette histoire classique.
L’idée de la bannière régimentaire est bien pensée. Quel meilleur symbole pour prouver son engagement envers son nouveau régiment que de risquer sa vie pour lui rendre son honneur ?
Les personnages principaux sont attachants, et la relation entre le sergent Nils Naftig et Cathris Korr, en particulier l’entraînement progressif de cette dernière au commandement, laisse espérer une suite (et, pour une fois, Harris ne tue pas son protagoniste à la fin).
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
La campagne pour débarrasser Thrax III des envahisseurs Orks qui la squattent se passe exactement comme prévu pour le contingent de Gardes Impériaux à qui cette noble tâche a été attribuée. À savoir que malgré des pertes importantes et une certaine lenteur à l’exécution, la stratégie mitonnée par le haut commandement porte ses fruits, et l’ennemi est maintenu en respect, voire plus. À l’arrière des combats, nous faisons la connaissance de Cathris Korr, une Medic made in Valhalla récemment rattachée à une escouade du 214ème Cadien, grâce à la magie de la transplantation. Bien qu’elle soit de son propre aveu plus utile à l’effort de guerre en remettant les blessés sur pied, au rythme exigé par la hiérarchie1, qu’à foncer dans le tas en première ligne, les aléas de la campagne vont la mener à participer à une mission plus exposée qu’à l’accoutumée, en compagnie de ses camarades de l’United Colors of Imperium (un Mordian, une Vostroyenne, un Highlander de Finreht, le tout sous le commandement du Sergent cadien Nils Naftig) : récupérer la bannière du 220ème Cadien, perdu à l’ennemi au début des combats et localisée dans un camp secondaire ork2.
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que, malgré un briefing assez rassurant sur la dangerosité de cette expédition, cette dernière se révèle assez agitée. Si la bannière est récupérée rapidement et furtivement par l’escouade de Naftig, la Chimère qui ramenait tout ce petit monde au bercail saute malheureusement sur une mine sur le chemin du retour, blessant grièvement le Sergent ainsi que quelques grouillots nommés, et tuant des bidasses anonymes. C’est l’occasion pour Korr de prouver sa valeur et d’utiliser le master pansement tro tro rare qu’elle avait précisément gardé en réserve pour un patient digne de ses talents. Après avoir stabilisé l’officier en enroulant son bras carbonisé dans du cellophane au mercurochrome, la Medic est catapultée Sergente adjointe de l’escouade. Logique de la mart de Naftig : puisqu’il n’a plus de bras gauche opérationnel, autant se reposer sur un nouveau bras droit.
Isolés dans le no man’s or Ork’s land qui sépare les antagonistes, et alors que la nuit commence à tomber, les Gardes Impériaux n’ont d’autres choix que de partir en petites foulées en direction de ce qu’ils pensent être le bercail. Ce trail en équipe est rapidement interrompu par l’arrivée d’un Trukk bourré jusqu’aux jantes de Boyz avides de carnage, que nos héros repoussent tant bien que mal lors d’un accrochage dans un petit bosquet bucolique.
Quelques minutes plus tard, leur route croise celle d’une autre bande de peaux vertes gardant un dépôt de munitions. Dans l’impossibilité scénaristique de contourner l’obstacle, les Gardes optent pour une démonstration de leur acumen stratégique, et effectuent une attaque sur deux fronts en s’aidant des soleils couchants pour aveugler leurs ennemis, durant laquelle Korr a l’honneur d’être choisie comme meneuse d’une sous-escouade par Naftig. Cette brillante (à plus d’un titre) manœuvre leur permet de remporter haut la main l’escarmouche, et de retrouver le chemin du bercail sans plus de difficultés notables. La nouvelle se termine sur l’arrivée salutaire de nos héros éprouvés mais vaillants dans leurs pénates, alors que la bataille fait rage, et sous les couleurs retrouvées du 220ème. Pour un symbole, c’est un symbole.
1 : On la voit sérieusement réfléchir à déclarer apte au combat un Garde ayant été amputé de son bras la veille. On reconnaît bien là l’approche Valhalliste des ressources humaines.
2 : La dernière fois que j’ai lu quelque chose sur une bannière à récupérer envers et contre tout à 40K, Ben Counter en a fait une parabole de la stupidité martiale (‘Irixa’). Je ne sais pas si Carrie Harris avait la référence, mais puisque je l’ai, autant vous la partager.
Avis
J’ai moyennement apprécié cette histoire d’initiation au combat/récupération de relique, dont aucun des deux axes n’est exploité à fond, et qui se révèle donc être tristement insipide. Comme c’est le cas dans les nouvelles et romans mettant en scène la Deathwatch, je m’attendais à ce que la diversité des cultures des membres de l’escouade de Naftig serve le récit, mais mis à part apprendre que Korr est incapable de marcher sans faire de bruit car elle a toujours été déployée sur des planètes gelées, et que la neige, ça crisse sous la botte, on n’aura rien de saillant de ce côté. Pareillement, la bannière ne sert littéralement à rien jusqu’au dernier paragraphe de la nouvelle, alors que je m’attendais à ce que Harris mette son pouvoir symbolique au cœur de son intrigue (ahem le titre ahem). Je réserve mon jugement définitif, mais ce que j’ai pu lire me fait penser que cette auteure n’est pas la plus qualifiée pour écrire pour la Garde Impériale.