Différences entre les versions de « Nightsider Imperialis »
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===Intrigue=== | ===Intrigue=== | ||
Sur le monde de Nectria, connu pour ses jungles exubérantes et ses nuits interminables, deux empires s’affrontent sans merci. Du côté des humains, le 903ème régiment de Catachan de la Major Wulf Khan (et plus précisément les trois bidasses qui survivent à la première page) nous servira d’escorte dans la moiteur obscure de cette planète contestée. Face à ces héros improbables (Khan, sa sidekick aryenne Adair, la jeune Green et le boudeur Bass), on retrouve les T’au et leurs auxiliaires Kroots, très à leur aise dans cet environnement riche en couvert et en nouvelles espèces à déguster. | |||
Alors que la nuit est sur le point de tomber sur ce théâtre d’opération, Khan décide de faire un crochet pour secourir la pilote d’un Lightning s’étant écrasé à quelques centaines de mètres de sa position après avoir mis en fuite le bombardier T’au responsable de l’annihilation de la moitié de son escouade. On peut dire ce qu’on veut sur l’indiscipline des Catachan (Khan ignore les instructions du Général Mordian en charge des opérations et fait détruire sa radio pour être sûre de ne pas être embêtée par les planqués du commandement), mais au moins ils ne sont pas ingrats. | |||
La pilote en question, Nirael Roth, se trouve être une Nightsider (ou Homo Sapiens Tenebris), comme ses yeux totalement noirs le prouvent, mutation des plus pratiques lorsqu’on se bat sur un monde où les nuits sont sombres et pleines de terreur. Elle révèle à ses sauveteurs que son appareil contient des relevés pris au-dessus d’une usine d’armement T’au, à ramener de toute urgence à l’état-major impérial afin d’apporter un avantage considérable à la Garde Impériale dans les prochaines phases de la campagne. Elle prouve également son utilité en identifiant un groupe de Kroots qui profitait des ténèbres pour approcher en catimini des Catachan, permettant à ces derniers de repousser les Xenos sans coup férir. | |||
Ralentis par Roth et sa jambe esquintée dans le crash de son appareil, Khan et Cie progressent lentement en direction de leur base arrière, en composant avec la faune hostile de Nectria et le harcèlement de rue jungle de leurs poursuivants Kroots, qui salivent en arrière-plan à l’idée de s’enquiller un tartare Nightsider. C’est comme les carottes, c’est bon pour les yeux. Fort heureusement pour les Catachan, leurs adversaires ne décident jamais de passer à l’attaque (malgré un avantage numérique très conséquent), ce qui leur permet de rentrer au bercail sans prob- ah non, pardon. Le première classe Bass décide tout d’un coup que Khan est une très mauvaise chef, qui ne fait rien que de le rabrouer à tout bout de champ, et son insubordination coûte (indirectement) la vie à Green, lorsqu’il décide de la laisser en plan pour aller traquer un chef Kroot en solo sur un coup de tête. | |||
Fort courroucée par ce mauvais sujet, Khan décide de l’exaucer et laisse prendre le commandement du petit groupe lorsqu’il la défie ouvertement… sauf que personne ne suit Bass quand il donne l’ordre d’avancer en laissant Roth se débrouiller toute seule (en plus d’être macho, il est raciste, c’est vraiment un gros beauf), et que le sac à dos qu’Adair lui a remis ne contient pas les boîtes noires du Lightning, comme il le croyait, mais des bandages saturés du sang de l’Abhumaine, qui attirent à lui une horde de Kroots affamés. Just a prank bro. | |||
L’héroïque sacrifice, pas vraiment volontaire mais on s’en fout, de Bass permet finalement à Khan, Adair et Roth de rentrer au bercail sans problème, et la nouvelle se termine sur l’hommage que rend malgré tout la Major à son subordonné insubordonné : écrire son nom sur un post-it et le coller sur le mur du souvenir du régiment<span style="color:red"><sup>1</sup></span>. On a les mémoriaux qu’on mérite… | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span> : | <span style="color:red"><sup>1</sup></span> : Ce n’est peut-être pas volontaire de la part de Hayward, mais elle ne mentionne pas que les autres soldats de Khan reçoivent le même honneur de sa part, y compris la pauvre Green qui faisait pourtant partie des personnages principaux de la nouvelle. Elle doit vraiment avoir un faible pour les mauvais garçons. | ||
===Avis=== | ===Avis=== | ||
Introduction au personnage de Wulf Khan et avant-goût du roman ‘Deathworlder’, ‘Nightsider Imperialis’ commence très classiquement (des Catachans dans une forêt primaire), explore quelques idées intéressantes (les Abhumains et leur acceptation relative par les institutions impériales, un monde jungle hostile et nocturne, l’opportunisme kroot), et se termine malheureusement de façon très incongrue (des centaines de Kroots qui ne parviennent ni à rattraper, ni à neutraliser cinq Gardes Impériaux dont deux sérieusement blessés, Bass qui décide de se rebeller… par jalousie ?). Si encore la fin avait été supérieure au début, on aurait pu terminer cette nouvelle sur un sentiment positif, mais c’est l’inverse qui se produit et me fait ranger ‘Nightsider Imperialis’ dans la catégorie – très fournie – des fillers moyens de la GW-Fiction. |
Version actuelle datée du 31 décembre 2023 à 01:55
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Sur le monde de Nectria, connu pour ses jungles exubérantes et ses nuits interminables, deux empires s’affrontent sans merci. Du côté des humains, le 903ème régiment de Catachan de la Major Wulf Khan (et plus précisément les trois bidasses qui survivent à la première page) nous servira d’escorte dans la moiteur obscure de cette planète contestée. Face à ces héros improbables (Khan, sa sidekick aryenne Adair, la jeune Green et le boudeur Bass), on retrouve les T’au et leurs auxiliaires Kroots, très à leur aise dans cet environnement riche en couvert et en nouvelles espèces à déguster.
Alors que la nuit est sur le point de tomber sur ce théâtre d’opération, Khan décide de faire un crochet pour secourir la pilote d’un Lightning s’étant écrasé à quelques centaines de mètres de sa position après avoir mis en fuite le bombardier T’au responsable de l’annihilation de la moitié de son escouade. On peut dire ce qu’on veut sur l’indiscipline des Catachan (Khan ignore les instructions du Général Mordian en charge des opérations et fait détruire sa radio pour être sûre de ne pas être embêtée par les planqués du commandement), mais au moins ils ne sont pas ingrats.
La pilote en question, Nirael Roth, se trouve être une Nightsider (ou Homo Sapiens Tenebris), comme ses yeux totalement noirs le prouvent, mutation des plus pratiques lorsqu’on se bat sur un monde où les nuits sont sombres et pleines de terreur. Elle révèle à ses sauveteurs que son appareil contient des relevés pris au-dessus d’une usine d’armement T’au, à ramener de toute urgence à l’état-major impérial afin d’apporter un avantage considérable à la Garde Impériale dans les prochaines phases de la campagne. Elle prouve également son utilité en identifiant un groupe de Kroots qui profitait des ténèbres pour approcher en catimini des Catachan, permettant à ces derniers de repousser les Xenos sans coup férir.
Ralentis par Roth et sa jambe esquintée dans le crash de son appareil, Khan et Cie progressent lentement en direction de leur base arrière, en composant avec la faune hostile de Nectria et le harcèlement de rue jungle de leurs poursuivants Kroots, qui salivent en arrière-plan à l’idée de s’enquiller un tartare Nightsider. C’est comme les carottes, c’est bon pour les yeux. Fort heureusement pour les Catachan, leurs adversaires ne décident jamais de passer à l’attaque (malgré un avantage numérique très conséquent), ce qui leur permet de rentrer au bercail sans prob- ah non, pardon. Le première classe Bass décide tout d’un coup que Khan est une très mauvaise chef, qui ne fait rien que de le rabrouer à tout bout de champ, et son insubordination coûte (indirectement) la vie à Green, lorsqu’il décide de la laisser en plan pour aller traquer un chef Kroot en solo sur un coup de tête.
Fort courroucée par ce mauvais sujet, Khan décide de l’exaucer et laisse prendre le commandement du petit groupe lorsqu’il la défie ouvertement… sauf que personne ne suit Bass quand il donne l’ordre d’avancer en laissant Roth se débrouiller toute seule (en plus d’être macho, il est raciste, c’est vraiment un gros beauf), et que le sac à dos qu’Adair lui a remis ne contient pas les boîtes noires du Lightning, comme il le croyait, mais des bandages saturés du sang de l’Abhumaine, qui attirent à lui une horde de Kroots affamés. Just a prank bro.
L’héroïque sacrifice, pas vraiment volontaire mais on s’en fout, de Bass permet finalement à Khan, Adair et Roth de rentrer au bercail sans problème, et la nouvelle se termine sur l’hommage que rend malgré tout la Major à son subordonné insubordonné : écrire son nom sur un post-it et le coller sur le mur du souvenir du régiment1. On a les mémoriaux qu’on mérite…
1 : Ce n’est peut-être pas volontaire de la part de Hayward, mais elle ne mentionne pas que les autres soldats de Khan reçoivent le même honneur de sa part, y compris la pauvre Green qui faisait pourtant partie des personnages principaux de la nouvelle. Elle doit vraiment avoir un faible pour les mauvais garçons.
Avis
Introduction au personnage de Wulf Khan et avant-goût du roman ‘Deathworlder’, ‘Nightsider Imperialis’ commence très classiquement (des Catachans dans une forêt primaire), explore quelques idées intéressantes (les Abhumains et leur acceptation relative par les institutions impériales, un monde jungle hostile et nocturne, l’opportunisme kroot), et se termine malheureusement de façon très incongrue (des centaines de Kroots qui ne parviennent ni à rattraper, ni à neutraliser cinq Gardes Impériaux dont deux sérieusement blessés, Bass qui décide de se rebeller… par jalousie ?). Si encore la fin avait été supérieure au début, on aurait pu terminer cette nouvelle sur un sentiment positif, mais c’est l’inverse qui se produit et me fait ranger ‘Nightsider Imperialis’ dans la catégorie – très fournie – des fillers moyens de la GW-Fiction.