Différences entre les versions de « The dead oracle »
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==Par Schattra== | |||
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===Intrigue=== | |||
C’est maintenant au tour de Ctesias, démoniste Thousand Sons ayant collaboré à la petite Rubrique d’Ahriman en son jeune temps, de prendre la plume à défaut du micro pour raconter son histoire, qui se confond tout de même fortement avec celle de son meilleur ennemi, reconnaissons-le. La nouvelle commence par un rêve à la limite du cauchemardesque, dans lequel celui qui était encore prisonnier d’Amon, Capitaine de la 9ème Compagnie de la Légion déchue, voit lui apparaître un des nombreux démons qu’il a asservis. Ses conditions de détention ne lui permettant normalement de recevoir de la visite, même ou peut-être surtout psychique, Ctesias comprend que quelque chose d’important vient de se produire. Renvoyant son familier un peu trop familier à ses chères études en lui récitant son nom d’état civil complet, le bleu et jaune au bois dormant se réveille à temps pour constater la présence à son chevet de nul autre qu’Ahriman, revêtu de l’armure pimpée d’Amon. Il est clair que l’ancien paria a réussi à prendre la place de sa Némésis, et bien que Ctesias ne l’apprécie guère, il est trop malin pour refuser la main tendue du nouveau patron. Il accepte donc de se mettre à nouveau au service d’Ahri le sorcier, qui a évidemment un plan tout tracé pour le futur. | |||
Ce plan consiste dans un premier temps à rendre une visite de courtoisie à un autre Thousand Sons rangé des voitures, le prophète Menkaura. Ce dernier réside dans un petit studio au cœur de l’Œil de la Terreur, ce qui nécessite un voyage que l’on devine éprouvant dans la zone tampon entre Materium et Immaterium. Pas que la présence du Warp incommode particulièrement Ctesias, notez bien, mais plutôt que ça le force à interagir avec Astraeos et Sanakht, deux suivants de son nouveau boss qu’il n’apprécie pas du tout (en même temps, il n’a pas l’air d’aimer grand monde). Rendus sur place, tout ce petit monde est introduit dans le salon de Menkaura, qui flotte doucement dans sa bulle psychique, et Ahriman demande gentiment à leur hôte de lui révéler son avenir. Pressentant une rebuffade de la part du devin, il a discrètement briefé Ctesias avant la rencontre pour que ce dernier se prépare à asservir le medium en cas de non-coopération, et c’est ce que le démoniste s’apprête affaire quand tout à coup, l’ambiance commence à dégouliner des murs… | |||
…Car si Menk’ fait un refus d’obstacle, ce n’est pas tant qu’il ne puisse pas blairer son visiteur (ce qui serait compréhensible, vu sa manie de ne pas répondre quand on lui adresse la parole) qu’il a été capturé par un Grand Immonde prosélyte, cherchant à recruter Ahriman, Astreos et Sanakht<span style="color:red"><sup>1</sup></span> pour la plus grande gloire de Papy Nurgle. Téléportés à leur corps et leur âme défendant au cœur des Jardins du Grand Père, les visiteurs se retrouvent en bien mauvaise posture, cernés par une horde de Portepestes et bonimentés par un tas de saindoux moisi super size. Il faut tout le self control d’Ahriman pour faire remarquer à son interlocuteur qu’en prenant la place de l’oracle, il est contractuellement tenu de répondre à la première question qu’on lui posera, et cette dernière sera bien sûr : « mais comment tu t’appelleuuuuh ? ». Bien que le Grand Immonde, peu fair play pour le coup, tente de massacrer les mortels outrecuidants pendants les 30 secondes nécessaires à l’énonciation complète de son nom de baptême, ces derniers parviennent à le maintenir à distance, et les compétences de Ctesias font le reste. | |||
L’expérience est toutefois éprouvante pour notre héros, qui se réveille bien plus tard sur le vaisseau d’Ahriman, après avoir pu s’entretenir avec le véritable Menkaura, pas si mort que ça au final, dans un autre de ses rêves extralucides. On comprend que ce futé d’Ahzek avait anticipé l’usurpation d’identité du devin, mais avait tenu ce détail caché à son complice pour s’assurer de sa coopération, l’asservissement d’un démon majeur n’étant pas un projet auquel Ctesias aurait participé en connaissance de cause. Ce ne sont pas des bases saines pour une relation apaisée, mais mon Empereur que cela risque d’être distrayant… | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Et pas Ctesias, car apparemment les démons ne peuvent pas encadrer les démonistes. Ce qui se tient quelque part. | |||
===Avis=== | |||
Sous ses abords simples, ‘The Dead Oracle’ n’est pas une histoire facile à appréhender pour qui n’est pas familier de la série consacrée par John French à Stan Harry the Man, et a minima au premier tome de la quadrilogie (au moment où cette chronique est écrite), ‘Ahriman: Exile’. Avec un début pareil, vous devez vous douter que c’était mon cas, et vous avez bien raison. Si on arrive à comprendre rapidement que Ctesias et Ahriman ont une histoire commune et ne s’apprécient plus guère après des millénaires à guerroyer et comploter ensemble ; tant le but poursuivi par le personnage tutélaire de la saga que l’importance de la petite galerie de personnages mineurs convoqués par French (Astraeos, Sanakht, Menkaura) me sont restés cryptiques. Ce n’est qu’après avoir comblé mes lacunes sur le Lexicanum que j’ai pu (à peu près) comprendre de quoi il en retournait, et je pense que John French aurait pu rendre une copie plus accessible aux newbies (après tout ‘The Dead Oracle’ a d’abord été publié dans un Summer of Reading, produit grand public par excellence) sans gâcher le plaisir de ses lecteurs vétérans. | |||
Passé ce reproche introductif, je dois dire que cette nouvelle tient plutôt bien la route, en ce qu’elle parvient à nous plonger dans l’univers totalement mystico-barré, mais loin d’être anarchique<span style="color: green "><sup>1</sup></span> , des Thousand Sons, et à présenter rapidement et efficacement le personnage de Ctesias, dompteur de démons vétéran et Marie Kondo de la mnémonique. Je n’irai pas jusqu’à dire que cela m’a donné envie de connaître la suite, mais une indifférence polie n’est pas le pire résultat qu’un contributeur de la BL peut récolter pour un de ses travaux. Littéralement passable. | |||
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Comme l’argument massue d’Ahriman au Maggot Lord : « si tu prends sa place, prends son handicap sa servitude », et l’impossibilité pour ce dernier de faire autrement qu’obtempérer, le démontrent bien. Ce serait encore plus drôle avec un Buveur de Sang exalté. | |||
==Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam== | ==Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam== | ||
===Avant-Propos=== | ===Avant-Propos=== |
Version actuelle datée du 22 juillet 2023 à 23:53
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
C’est maintenant au tour de Ctesias, démoniste Thousand Sons ayant collaboré à la petite Rubrique d’Ahriman en son jeune temps, de prendre la plume à défaut du micro pour raconter son histoire, qui se confond tout de même fortement avec celle de son meilleur ennemi, reconnaissons-le. La nouvelle commence par un rêve à la limite du cauchemardesque, dans lequel celui qui était encore prisonnier d’Amon, Capitaine de la 9ème Compagnie de la Légion déchue, voit lui apparaître un des nombreux démons qu’il a asservis. Ses conditions de détention ne lui permettant normalement de recevoir de la visite, même ou peut-être surtout psychique, Ctesias comprend que quelque chose d’important vient de se produire. Renvoyant son familier un peu trop familier à ses chères études en lui récitant son nom d’état civil complet, le bleu et jaune au bois dormant se réveille à temps pour constater la présence à son chevet de nul autre qu’Ahriman, revêtu de l’armure pimpée d’Amon. Il est clair que l’ancien paria a réussi à prendre la place de sa Némésis, et bien que Ctesias ne l’apprécie guère, il est trop malin pour refuser la main tendue du nouveau patron. Il accepte donc de se mettre à nouveau au service d’Ahri le sorcier, qui a évidemment un plan tout tracé pour le futur.
Ce plan consiste dans un premier temps à rendre une visite de courtoisie à un autre Thousand Sons rangé des voitures, le prophète Menkaura. Ce dernier réside dans un petit studio au cœur de l’Œil de la Terreur, ce qui nécessite un voyage que l’on devine éprouvant dans la zone tampon entre Materium et Immaterium. Pas que la présence du Warp incommode particulièrement Ctesias, notez bien, mais plutôt que ça le force à interagir avec Astraeos et Sanakht, deux suivants de son nouveau boss qu’il n’apprécie pas du tout (en même temps, il n’a pas l’air d’aimer grand monde). Rendus sur place, tout ce petit monde est introduit dans le salon de Menkaura, qui flotte doucement dans sa bulle psychique, et Ahriman demande gentiment à leur hôte de lui révéler son avenir. Pressentant une rebuffade de la part du devin, il a discrètement briefé Ctesias avant la rencontre pour que ce dernier se prépare à asservir le medium en cas de non-coopération, et c’est ce que le démoniste s’apprête affaire quand tout à coup, l’ambiance commence à dégouliner des murs…
…Car si Menk’ fait un refus d’obstacle, ce n’est pas tant qu’il ne puisse pas blairer son visiteur (ce qui serait compréhensible, vu sa manie de ne pas répondre quand on lui adresse la parole) qu’il a été capturé par un Grand Immonde prosélyte, cherchant à recruter Ahriman, Astreos et Sanakht1 pour la plus grande gloire de Papy Nurgle. Téléportés à leur corps et leur âme défendant au cœur des Jardins du Grand Père, les visiteurs se retrouvent en bien mauvaise posture, cernés par une horde de Portepestes et bonimentés par un tas de saindoux moisi super size. Il faut tout le self control d’Ahriman pour faire remarquer à son interlocuteur qu’en prenant la place de l’oracle, il est contractuellement tenu de répondre à la première question qu’on lui posera, et cette dernière sera bien sûr : « mais comment tu t’appelleuuuuh ? ». Bien que le Grand Immonde, peu fair play pour le coup, tente de massacrer les mortels outrecuidants pendants les 30 secondes nécessaires à l’énonciation complète de son nom de baptême, ces derniers parviennent à le maintenir à distance, et les compétences de Ctesias font le reste.
L’expérience est toutefois éprouvante pour notre héros, qui se réveille bien plus tard sur le vaisseau d’Ahriman, après avoir pu s’entretenir avec le véritable Menkaura, pas si mort que ça au final, dans un autre de ses rêves extralucides. On comprend que ce futé d’Ahzek avait anticipé l’usurpation d’identité du devin, mais avait tenu ce détail caché à son complice pour s’assurer de sa coopération, l’asservissement d’un démon majeur n’étant pas un projet auquel Ctesias aurait participé en connaissance de cause. Ce ne sont pas des bases saines pour une relation apaisée, mais mon Empereur que cela risque d’être distrayant…
1: Et pas Ctesias, car apparemment les démons ne peuvent pas encadrer les démonistes. Ce qui se tient quelque part.
Avis
Sous ses abords simples, ‘The Dead Oracle’ n’est pas une histoire facile à appréhender pour qui n’est pas familier de la série consacrée par John French à Stan Harry the Man, et a minima au premier tome de la quadrilogie (au moment où cette chronique est écrite), ‘Ahriman: Exile’. Avec un début pareil, vous devez vous douter que c’était mon cas, et vous avez bien raison. Si on arrive à comprendre rapidement que Ctesias et Ahriman ont une histoire commune et ne s’apprécient plus guère après des millénaires à guerroyer et comploter ensemble ; tant le but poursuivi par le personnage tutélaire de la saga que l’importance de la petite galerie de personnages mineurs convoqués par French (Astraeos, Sanakht, Menkaura) me sont restés cryptiques. Ce n’est qu’après avoir comblé mes lacunes sur le Lexicanum que j’ai pu (à peu près) comprendre de quoi il en retournait, et je pense que John French aurait pu rendre une copie plus accessible aux newbies (après tout ‘The Dead Oracle’ a d’abord été publié dans un Summer of Reading, produit grand public par excellence) sans gâcher le plaisir de ses lecteurs vétérans.
Passé ce reproche introductif, je dois dire que cette nouvelle tient plutôt bien la route, en ce qu’elle parvient à nous plonger dans l’univers totalement mystico-barré, mais loin d’être anarchique1 , des Thousand Sons, et à présenter rapidement et efficacement le personnage de Ctesias, dompteur de démons vétéran et Marie Kondo de la mnémonique. Je n’irai pas jusqu’à dire que cela m’a donné envie de connaître la suite, mais une indifférence polie n’est pas le pire résultat qu’un contributeur de la BL peut récolter pour un de ses travaux. Littéralement passable.
1 : Comme l’argument massue d’Ahriman au Maggot Lord : « si tu prends sa place, prends son handicap sa servitude », et l’impossibilité pour ce dernier de faire autrement qu’obtempérer, le démontrent bien. Ce serait encore plus drôle avec un Buveur de Sang exalté.
Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam
Avant-Propos
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Résumé
La haine bouillonna en silence à l’intérieur de moi, partagée entre la volonté de rétorquer et de supplier. Cette soudaine et éclatante émotion me surpris. C’était comme si la vie que j’avais chassée revenait. Ce fut cela. Exactement cela. « Qu’ai-je à t’offrir Ctesias ? finit-il par dire à voix basse. Je t’offre tout ce que tu as toujours recherché. » Je sais que mes yeux s’écarquillèrent suite à cette phrase car il acquiesça. « Je t’offre tes rêves. » Je compris plus tard pourquoi Ahriman avait réellement besoin de moi. Cela n’avait aucun lien avec la confiance ou le pouvoir, du moins, pas comme je l’avais imaginé. Il me connaissait mieux que moi-même, mieux qu’il ne se connaissait lui-même en fait. Il a toujours su lire les autres clairement mais si faiblement en lui. À ce moment, je voyais son offre simple et démodée : la promesse d’une récompense et la menace d’un châtiment en cas de rébellion. C’était suffisant. « Libère-moi et je servirai. »
Ahriman, sorcier le plus puissant et tellement représentatif des siens, les Thousand Sons, mais aussi de son terrible fléau. Nous avons la chance d’avoir ce personnage mythique à la fois écrit par Graham McNeill qui s’occupe de sa version Horus Heresy et John French pour sa version plus récente.
En effet, depuis que ce dernier a pris le flambeau, cet auteur nous a gratifié d’un excellent premier tome sur notre cher Ahzek et sa funeste destiné étroitement liée à sa légion (ou du moins ce qu’il en reste). The Dead Oracle est un entre-deux. Pour nous faire patienter jusqu’au second opus (pas encore sorti au moment où je rédige cette critique), cette nouvelle se glisse parfaitement au bon moment ! Evidemment, qui ne voudrait pas découvrir la suite des événements de Ahriman : L’Exilé, un récit hautement recommandé.
Je vais résumer rapidement pour les retardataires, Ahriman est désormais puissant et a repris du poil de la bête, et ce qu’il s’est mis en tête d’accomplir est grand, très grand. Nous suivrons le récit à travers les yeux de Ctesias, lui aussi puissant psyker mais spécialisé dans une tout autre discipline qu’Ahriman. Ce sorcier est prisonnier au début de l’histoire : scellé psychiquement et physiquement. Incapable de faire quoique se soit, même de rêver. C’est alors que notre Ahriman entre en jeu pour lui proposer un marché, ou plus exactement lui donner un ordre : celui de le rejoindre afin de capturer l’âme de l’Oracle pour l’utiliser à ses fins.
La nouvelle sera donc menée par Ctesias avec le je comme tête de proue. L’avantage de l’emploi de la première personne du singulier dans cette nouvelle, est sa façon de nous rendre Ahriman de nouveau mystérieux et insondable. Le fait d’être dans les pensées de ce sorcier, permet au lecteur d’avoir une autre vision d’Ahzek : plus froide, mystérieuse et redoutable. Car bien que Ctesias connaisse Ahriman, ce dernier reste toujours une énigme. Une fois tout ce beau monde réuni (on retrouvera aussi Astraeos), ils parcourront les étoiles afin de mettre la main sur l’Oracle. Encore une fois la tâche sera bien plus complexe et inattendue que ce que Ctesias aurait pu imaginer.
Avec John French, on a toujours droit à un style très fluide qui jongle adroitement entre les dialogues, les descriptions et l’action. Facile à lire, l’auteur profitera de cette nouvelle pour nous présenter les pensés de Ctesias afin que nous puissions le cerner davantage. De plus, il permet aussi de montrer au lecteur le changement qu’Ahriman a opéré à la fin du tome précédent. Je regrette peut-être le peu d’implications d’autres personnages secondaires.
Je me répète peut-être, mais le point fort lorsqu’on lit du Thousand Sons c’est la présence systématique de démon. Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire et à imaginer les démons ainsi que les autres créatures extraordinaires que les auteurs nous offrent. Certes, on nous sert souvent les mêmes stéréotypes, mais je trouve que John French s’en sort mieux que les autres à ce niveau. L’action quant à elle, est peu présente, car c’est véritablement l’intrigue et donc les dialogues/monologues qui nous tiendront en haleine. Cela n’empêche pas d’avoir des combats vifs et prenants et des batailles psychiques comme on les aime.
Bien que la nouvelle se lise rapidement, l’auteur nous lancera malgré tout un indice pour le prochain cap. Cet indice est d’ailleurs brillamment glissé dans un retournement de situation placé en fin de récit. D’une pierre deux coups, on relèvera la tête de notre livre avec un sourire en coin et une impatience réveillée.
Les plus
Lecture riche et fluide, un vrai bonheur.
Ahriman impose toujours le respect malgré ses mystères.
Un nouveau personnage dans le goupe du Sorcier.
L'Oracle et sa destiné.
Un twist final efficace.
Les moins
Conclusion
Avec The Dead Oracle, John French parvient avec brio à nous offrir un interlude au prochain tome de la Saga d'Ahriman grâce à l'apparition d'un nouveau personnage dont le rôle s’avèrera essentiel pour la suite. Sans trop en dévoiler, l'auteur nous gratifie en plus d'une plume fluide et agréable, un retournement de situation final prometteur.