Différences entre les versions de « Cadien Honour »

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- Note globale = Total des points 16/20
- Note globale = Total des points 16/20
==Par Solaris==
===Avant-Propos===
Et voila la Solarius touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/229368-solarius/<br />
===Scénario et mise en scène===
Scénario et mise en scène : 4/5
L'histoire nous montre donc le 101ème Cadien envoyé sur une planète nommée Potence pour une mission de surveillance. Il s'agit normalement d'un monde tranquille mais, depuis l'ouverture de la Cicatrix Maledictum, une armée d'égarés nommée "les flagellés" ravage de nombreux mondes et menace de se frayer un chemin vers Terra. Ils doivent passer par ce monde qui est désormais d'une importance stratégique majeure. Malheureusement, le moral des cadiens n'est pas au beau fixe depuis la chute de leur monde et une guerre de religion est sur le point d'éclater...
Comme persos majeurs on a donc Minka, la cadette de "Cadia Stands" devenue sergent, Bendikt le général sympa qui veut suivre l'exemple de Creed et un réfugié qui intégrera les rangs des rebelles. Si le point de vue de Bendikt permet de voir pourquoi les dirigeants d'un monde à se rebeller, avec notamment des différences de point de vue concernant le culte impérial, celui des deux autres nous met du côté des civils.
Pour Minka on a la vie quotidienne des gardes impériaux, le fait qu'elle doit prendre ses responsabilités et des thèmes divers comme le deuil de son monde natal ou le PTSD dû à un affrontement atroce avec un World Eater. On a bien sûr d'autres persos mineurs côté garde mais ils ne sont vraiment pas exploités. Pour le troisième perso, on peut voir le traitement des réfugiés au M42 et les circonstances qui peuvent pousser des personnes en difficultés à intégrer des groupes rebelles. Sinon on a quelques chapitres nous montrant un régiment de gardes spécialisés dans le combat montagnard et des sœurs de bataille du Calice d'Ébène.
Je n'en rajoute pas trop mais vers la moitié le rythme s'emballe énormément et on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. Malheureusement ça ralentit un peu trop et on se retrouve avec un final très rushé. C'est dommage car tout le reste est vraiment pas mal, on insiste vraiment sur le côté désespéré du M42 avec le traitement des réfugiés et la religion impériale pouvant dégénérer.
On a malheureusement des facilités au niveau de la fin avec un élément de résolution assez tiré par les cheveux :
Opopop on montre la momie du fondateur de la planète et c'est réglé. En gros, il fallait juste chercher la noble emprisonnée dans les oubliettes
===Style et écriture===
Style et mise en scène : 3,5/5
Je n'ai pas grand chose à écrire, c'est bien rythmé et il y a un gros effort niveau développement de persos , même si le troisième est un peu fade. Les combats sont assez nerveux et violents d'ailleurs j'ai trouvé le livre plus gore que la moyenne. Par contre j'ai trouvé que ça manquait de descriptions au niveau des décors ou des physiques des persos.
===Intérêt fluffique===
Intérêt fluff :3/5
Malheureusement, pas grand chose à dire sur les cadiens. On parle surtout du deuil de leur monde natal et du fait qu'ils aient perdu de leur prestige suite à l'ouverture de la Cicatrix. On a des adversaires quand même assez originaux :
Des Frateris Militia, des civils fanatisés et hors de contrôle. Il est normalement interdit pour les religieux d'en posséder suite au Règne du Sang de Vandire. Malheureusement, l'influence de ce dernier est très présente sur la planète et ils refont leur apparition en voyant l'ouverture de la grande faille comme un présage. C'est original car ils sont aussi cruels que des cultistes du Chaos mais vénèrent l'Empereur et voit le culte impérial actuel comme une hérésie. Ils finiront par faire front commun avec la garde pour affronter le chaos.
On nous présente également El'Phanor, sorte de Cadia 2.0 ayant été détruite ainsi qu'une courte description des méthodes de l'Imperium pour rendre la vie aux mondes détruits.
===Appréciation personnelle ===
Note personnelle : 3,5/5
J'ai trouvé ce livre assez prenant, pas grand chose à rajouter à part le final que j'ai trouvé bizarre ou des facilités d'écriture un peu exagérées.
Note final : 14/20
==Par Argel Tal==
===Avant-Propos===
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/<br />
===Résumé===
Merci à vous deux pour vos retours, je viens également de la finir et je suis globalement d'accord avec ce que vous avez dit. Je ne vais pas donc faire une critique en détail comme auparavant, l’essentiel a déjà été dit d'une part, et d'autre part il est assez difficile de parler du bouquin sans spoiler l’intrigue.
J'avais plutôt apprécié le premier bouquin de la série, Cadia Tiendra, même si je reconnaissais bien volontiers qu'il y avait quelques faiblesses au niveau de l'écriture, avec notamment une intrigue principale assez diluée et parfois un peu confuse du fait de la dilution de la fonction sujet au travers d'un nombre assez important de personnages, parfois présent durant un chapitre seulement, voir parfois moins. Cela pouvait rendre l’ensemble un peu confus mais loin d’être désagréable à lire car l'on saisissait sans mal l'intention de l'auteur, à savoir nous dépeindre un monde en guerre, nous dépeindre une variété assez grande de conflits et de champs de bataille ayant lieu pourtant dans une même espace géographique et planétaire restreint, à savoir la planète Cadia ; un peu à la manière de Dan Abnett qui nous présentait lui - même une variété de personnages et d'intrigues assez importante dans son excellent La Bataille de Calth. Nous suivions ainsi des gardes impériaux membres des régiments d'infanteries et de blindés durant toute la durée du conflit, des premières incursions du Chaos jusqu'à l'escalade finale, à savoir la destruction de la planète et la retraite désorganisée de quelques bribes de forces cadiennes héroïques.
C'est avec cette fin de premier roman que Justin D Hill devait bâtir la suite de son récit, en nous racontant les nouvelles aventures et les nouveaux champs de batailles auxquels le 101ème Cadien était assigné. Une tache largement remplie selon moi, avec un second tome qui vient prendre les bons voir excellents coté du premier tout en évacuant les plus mauvais points, ceci afin de rester fidèle au matériau de base, tout en rendant ce nouveau récit plus attrayant, plus rythmé, plus condensé mais aussi plus simple à suivre dans son déroulement, sans toutefois renier un scénario à la fois dense et bien construit, avec des rebondissements, des moments de tension et d’héroïsme, de rares moments joyeux qui viennent nous rappeler que l'espoir n'est pas tout à fait mort, malgré un tableau  d’ensemble bien sombre, dans cet Imperium post - Chute de Cadia, où les Cadiens survivants sont quasiment considérés comme des parias, accusés à tort d’être les seuls et quasi - uniques responsables de la Cicatrix Maledictum et de l’avalanche d'horreurs qui s'en est suivie. Des reproches constants qui font douter les dirigeants et les puissants de l'Imperium quant aux capacités martiales des Cadiens dans les guerres à venir, avec à ce propos un premier chapitre très fort, qui met directement le lecteur dans une ambiance assez pesante, dans la mesure où la survie même du peuple Cadien, voir son intérêt pour l'Imperium sont remis en cause, de part le fait que leur unique mission de garder close la porte du Chaos sur l'univers réel a échoué. Nous avons ainsi droit tout au long du roman à une analyse assez profonde des relations sociologiques et sociales entre les Cadiens et les autres peuples de l'Imperium, les militaires natifs de Cadia étant autrefois honorés et désormais plutôt décriés et évites. Mais ce qui est aussi intéressant de constater est que ces attaques incessantes voir avoir un double effet sur les Cadiens survivants eux - mêmes : ils vont les plonger dans un climat de défaite et de marasme ambiant, un climat que l'un des personnages principaux, le Général Bendikt, va tenter de conjurer et ceci, en apportant la victoire à l'Imperium, en pariant sur les capacités combatives de ses hommes et sur leur indéniable volonté de défendre l'Honneur Cadien, seul héritage qui leur reste de leur monde d'origine.
Une construction scénaristique permise par un recentrage sur des personnages à la fois forts, biens développés et en nombre plus limité qui se révèle assez intéressante et justifiée car elle permet de lier la forme au fond, en nous faisant comprendre très clairement par la psyché des survivants que les Cadiens ne peuvent plus se permettre de défaite, qu'ils sont des hommes menaces par leur propre hiérarchie, que seul la victoire représente une chance de salut et qu'ils devront redoubler d'efforts pour démontrer leur valeur combative au reste de l'Imperium. Les Cadiens ont été éjecté de leur piédestal de force d'élite de l’Imperium, à l'instar des Catachans ou des Tallarns, ce qui renforce leur désir de lutter pour atteindre la victoire par laquelle ils gagnent quelques moments de répits supplémentaires, là où ils constatent que la défaite constituerait leur arrêt de mort, et leur dispersion dans d'autres unités de la Garde.
L'une des grandes forces du récit résulte de ses personnages, et notamment du Sergent Lesk, le personnage principal. Il s'agit d'un personnage très bien écrit, assez attachant et surtout très humain, avec ses failles et ses faiblesses, mais aussi ses forces et ses convictions. C'est un personnage très intéressant à suivre car l’auteur choisi de procéder avec elle par un moyen assez bien mis en scène que nous pourrions qualifier de "renaissance du Phénix". En effet, nous abordons le personnage de Minka Lesk au moment où elle souffre le plus, en proie à des syndromes post - traumatiques sévères à la suite de violents combats dans des environnements hostiles. De plus, la chute de Cadia la durement affecté et elle a du mal à envisager cette réalité. Pourtant, et malgré cette apparente fragilité, le personnage de Lesk est propulsé, à la tête de sa propre escouade. Et c'est à partir de se moment que nous assistons à un nouvel épanouissement du personnage, dans la mesure où elle peut se concentrer sur un point précis : commander ses hommes et faire d'eux de redoutables combattants. Cet objectif accapare son attention et lui donne un nouveau sens des responsabilité, ce qui permet au permet au personnage de s'épanouir, de mûrir et surtout de s'endurcir, évacuant ainsi par petits pas les traumatismes du passé à mesure qu'elle construit un esprit de corps avec ses hommes, luttant contre les manquements au règlements et essayant de leurs inculquer le bien nommé Honneur Cadien.
C'est véritablement ce personnage qui porte en partie sur ses épaules le récit. Et cela m'a beaucoup plu car j'ai retrouvé ici des éléments qui m'avait déjà conquis dans le roman de Rachel Harrison Dans la Loyauté et la Foi, à savoir un personnage centrale féminin intéressant à suivre, fort mais pas invincible, possédant des convictions et des doutes, avec le poids du commandement sur les épaules. Un personnage qui dans les cas de ces deux romans fait face à des errements personnelles, des traumatismes du passé qu'il va chercher à résorber en parallèle de ses fonctions militaires. Des personnages intéressants car elles ne sont pas "unilatérales", au sens où elles ne sont pas infaillibles ni surpuissantes à l'égal des Astartes ; elles sont au contraire bien humaines, capables d’empathie comme d'instants de grande colère ou de peur intense. Le personnage du Sergent Lesk connait le doute, le découragement, le déshonneur et la peur, mais elle choisit de les affronter en extériorisant toute la rage accumulée sur le champ de bataille, en donnant sa vie au service de l'Empereur, avec le secret espoir que perdure à jamais l'Honneur et le peuple Cadien, que soit offert à ces hommes ballottés par l'Histoire une nouvelle demeure, une nouvelle Cadia à opposer au forces du Chaos et que l'affront soit ainsi lavé dans le sang des hérétiques. Une manière habile de concilier pour l'auteur la petite histoire, celle de la vie quotidienne d'un garde impérial en particulier, avec la grande Histoire, celle de l'Imperium qui résiste aux forces du Chaos et fait ainsi face à des menaces aussi bien internes qu'externes, car l'ennemi en cet age sombre est partout, et finalement plus proche que l'on puisse le penser au premier abord. 
Bref, pour moi un excellent roman sur la Garde Impérial et sur l'Imperium qui affronte les premières conséquences de la Chute de Cadia et de la 13ème Croisade Noire. Une fois le récit commencé, ce dernier nous invite à nous placer dans l'optique d'un lecteur qui aurait entre ses mains une sorte d’Héritage Cadien, dans le sens où ce qu'il reste de ces redoutables combattants, c'est avant tout des hommes esseulés mais pas vaincus, des loyaux serviteurs du Trône à la fois pieux et combatifs, même une fois leur foyer détruit. A l'instar de Rhydy, je suis un grand fan de la Garde et je suis sûrement moins objectif que notre camarade Solaris, mais je vous recommande néanmoins chaudement ce roman, afin d'ajouter avec ce récit prenant une nouvelle pierre à cet édifice que constitue le Sombre Imperium.
Noté Excellent

Version actuelle datée du 12 avril 2023 à 20:04

Par Gilian

Avant-Propos

Alors pour une fois je fais court mais ce n’est pas parce que le livre est mauvais. C’est juste qu’au niveau de l’univers ça n’apporte pas grand-chose. L’histoire est importante pour les gens qui la vivent mais c’est une histoire qui n’influe pas sur le reste.
Par contre pour des gens qui connaisse bien l’univers de 40K elle réserve pas mal de clin d’œil et de surprise.
Je vous conseille de lire le livre avant le résumé^^.

L’histoire du livre

L’histoire reprend un peu après la fin du livre précèdent. Les forces démoniaque continue a avancé en direction de terra et il faut les arrêter.

L’histoire avec un grand H

L’histoire commence avec le reprise d’El’Phanor, enfin reprise est un bien grand mot vue qu’il n’y a aucune résistance l’ennemie étant partie. On retrouve le général Bendikt en train de participer à un conseil de guerre pour savoir qui va diriger El’Phanor, il y’a un consensus sur le fait que ça doit être les Cadiens sauf le général Raginald de Barka qui insulte les Cadiens… Une altercation éclate et Bendikt se retrouve à l’arrêt après l’avoir frappé.
Le supérieur de Bendikt (le seigneur militant Warmund) lui explique qu’il avait raison qu’il est d’accord avec lui mais que néanmoins il doit s’excuser. Mais Bendiks refuse et cela va finir en duel …
Bendiks a le dessous pendent tout le duel, ce n’est pas un escrimeur et Barka est un des meilleurs escrimeurs de ça planète, mais il le nargue et veut le faire le supplier. Dans un ultime effort Bendiks tue Barka.

Pendant ce temps le 101eme est réaffecté à la défense de Potence le monde capital de l’Amas du pendu.
Il débarque sur la planète en même temps que la Confrérie (une milice formé pour la croisade contre le chaos par le cardinal)
Les mondes du secteur sont commandé de façon héréditaire par la famille Richstar (et leur illégitime les starborn). Ils sont fidèles à l’empereur mais pas forcément à l’empire comme nous le verront par la suite.

Même si officiellement la planète n’est pas sur la ligne de front, il y règne une très forte tension entre les habitants et les réfugiés. Mais aussi entre les différentes forces en présence. Le gouvernement les gangs les Cadiens et l’ecclésiarchie.

Pendant ce temps-là les Flagellés commandé par Drakul-Zar ont enfoncé la ligne de front imperial et ce sont emparer de Kypra une planète a moins d’une semaine de potence. Ils ont réussi à faire reculer les impériaux sans passer la ligne de front. Leur rapide progression est incompréhensible.
Et c’est à ce moment-là que le général Bendikt arrive sur Potence pour reprendre le commandement du 101eme Cadien.
Le seigneur Warmund a envoyé Bendikt et le 101ee sur potence pour y être tué. Il veut se débarrasser d’un général encombrant.

C’est au court de la fête de Saint Ignatzio que tout se complique.
Dans un premier temps les Richstar (sauf Bianca qui sera enfermer) décide après avoir consulter les augure que c’est le moment pour se soulever contre l’empire et aller sauver l’empereur de Terra. En fait les Richstar font partie de l’église du temple de l’empereur saint, les disciples de Goge Vandire et ils attendent depuis presque 6000 ans de prendre leur revanche sur l’ecclésiarchie. Ils assassinent donc le cardinal et utilise la Militia Frateris pour se débarrasser des Cadiens et des sœurs de bataille présente sur la surface.
Avant cela ils ont pris d’assaut la tour de l’astra telepatica pour empecher l’appel de renfort.
Le 101eme cadien et les dernieres troupes fidèle a l’empire son encercler dans la cathédrale et s’apprête à mourir dignement.
C’est à ce moment que se produit la deuxième traitrise : Vettor un des Richstar tue le Patridzo (le chef de la planète) et détruit les protections du cœur astropatique pour permettre au flagellé de créer un portail Warp et envahir la planète.
Heureusement il est stoppé par un détachement de Cadian. Et pendant ce temps les Cadiens protégeant la cathédrale découvre Bianca emprisonné dans les souterrains.
Une fois libérer et avec l’aide des reliques de Saint Ignatzio, ils parviennent à reprendre le contrôle de la Militia Frateris.
La purge du reste de la planète ne prendra qu’une semaine.
Bendikt qui commence à comprendre un peu la politique décide de garder la relique de Saint Ignatzio pour la mener au combat et par la même être suivit par la Militia Frateris.

Les armées sont en place, les généraux se sont jauger la guerre pour l’amas du pendu peut commencer.

Les avancés des personnages

Isaia Bendikt : Il perd un bras dans un duel pour l’honneur de Cadia. Il est mal vue par ces supérieur et est envoyer sur Potence parce qu’il est tombé en disgrâce. Mais grâce à son génie tactique et a un peu de chance il parvient à rétablir la situation et à faire Reigner la paix imperial et à chasser tous les hérétiques de la planète.
L’honneur de Cadia est lavé.

Arminka Lest : Elle est promus sergent au début du livre. Elle à beaucoup de mal à se faire respecter par une partie de son escouade jusqu’à ce que les combats commence. A partir de là elle peut montrer ce qu’elle vaut et gagne le respect de ces troupes. Elle n’a pas l’air d’être un bon sergent, elle est borné et a du mal à comprendre les gens sous ces ordres

Conclusion :

Alors pour l’avancé du fluff et de l’histoire de l’univers il n’y a rien du tout. L’histoire du livre et du livre précèdent n’a aucune influence sur la galaxie.
Par contre ça montre comment sont vécus les évènements par des humains normaux.
Des gens qui doutent de l’empereur, qui font des dépressions, certain totalement à la dérive, d’autre qui plonge dans le fanatisme religieux. Hill fait le tour de la question.

Mais Justin D Hill maitrise parfaitement son petit monde. Il connait l’histoire de 40K et ça lui permet de s’amuser avec le lecteur.
Dans Cadia tiendra il fait passer en guest-star un célèbre Night Lord par exemple.
Dans L’honneur Cadian je suis sûr qu’il a fait exprès de donner le titre de porteur de nouvelle (décrit comme le personnage qui porte la parole du saint), porteur de parole… Jusqu’au dernier moment je pensais que c’était lui le traitre : p
Pareil la double trahison et surtout l’église du temple, hérité de Vandire plein de petite chose qui enrichisse l’histoire.

Je suis agréablement surpris de la forme de ces deux romans, j’étais septique a la base, avec Cadia tiendra ou je trouvais qu’il y’avais vraiment trop de personnages différent mais Hill en a sauver très peut pour au final n’en conservé que deux, Arminka Lest et le 101eme mécanisé. Et ça marche très bien. Vivement le volume 3.

Par Rhydysann

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 4/5


Le roman narre la défense de la planète Potence, capitale de son secteur de la galaxie dirigé par une famille de nobles les Richstar. En effet des hérétiques ont réussi à prendre plusieurs planètes à une vitesse effrayante. Pour contrer cela le général Bendikt et son régiment le 101ème sont envoyés fortifier les défenses avant l’imminente invasion.

Malheureusement les préparatifs sont en plein milieu d’une fête religieuse extrêmement importante pour la planète, fête glorifiant Saint Ignatio. Ce qui va grandement perturber les préparatifs. Le 101ème sera-t-il alors prêt à temps pour recevoir l’archi ennemie ? Eh bien je vous laisse découvrir et ce car le roman est rempli de bien des rebondissements. Dont un dont je ne m’attendais pas du tout. Un seul mot d’ordre à la lecture de ce bouquin «  le mal n’est jamais là où on s’y attend ».

La précédente histoire de Justin D hills ne m’avait pas particulièrement impressionné par son scénario et sa mise en scène. En fait ce fut un des romans de la garde que j’ai le moins aimés. Ici c’est tout le contraire. La mise en scène est vraiment très bien faite, notamment tout le début. Ce sentiment de désespoir qu’on ressent à travers l’histoire des braves hommes et femmes de Cadia qui se sentent déshonorer d’avoir failli à leurs devoirs est extrêmement bien mise en place. Pareil la mise en place des divers personnages bien nombreux et de leurs sorts tout au long de l’histoire c’est bien mieux faite que « Cadia Tiendra ». Comprendre par-là que les personnages ne changent pas du jour au lendemain. L’un des personnages principaux, Lesk a d’ailleurs la palme d’or du personnage le plus intéressant du roman. Qui est au final une humaine comme une autre. Loin des grands héros.

Je n’ai pas grand-chose à dire au final par peur de spoil. C’est un bon roman, voire excellent avec un nombre impressionnant de bons ingrédients qui font tout ce que j’aime dans la garde (dont encore un sacré commissaire) et l’univers de WH40K (désespoir mais avec une lueur d’espoir).

Si je devais déplorer un défaut du roman c’est vraiment encore une fois une fin assez rush qui aurait eu tout le mérite d’être encore une fois allongé d'une bonne cinquantaine de pages. Mais sa se lit quand même avec saveur.

Style et écriture

Style et mise en scène = 5/5


C’est beaucoup mieux. Que ce soit par le développement des personnages (Lesk Minka mais aussi le général Bendikt qui ressemble un peu au Creed du pauvre, le pauvre essaie surement de s’inspirer de celui-ci inconsciemment rire1 ).

Les péripéties qui s’enchainent très bien et qui ne sont cette fois-ci pas avec une fin WTF (coucou Lesk) ou les dialogues. Petit plus au combat de rue et à la survie d’un des personnages que je pensais qui finirait par mourir.

J’aime bien aussi comment il décrit la religion en mettant en place les deux extrêmes faces opposées de la religion. Avec le personnage incarnant la folie et l’autre la bonté.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 3/5


Pas tant de fluff que cela. Mais quand même deux choses importantes à retenir. Premièrement une nouvelle planète a été créé dont les Cadiens auront la défense à leur charge (futur nouveau monde natal).

Deuxièmement les Cadiens sont résignées à voir leur espèce disparaître mais non sans chèrement vendre leur peau pour la plupart. Néanmoins pour beaucoup ceux-ci ont failli et ces fameux soldats sont donc dorénavant bien plus décriés. Ils ne sont plus mis à chaque fois en avant.

Appréciation personnelle

Note personnelle = 4/5

Au final un retour pour une fois très pauvre de ma pars. Je fais celui-ci juste pour vous inviter à lire le roman. Justin D h Hills ne m’avait pas convaincu précédemment ici c’est tout le contraire. À voir si son troisième roman sera de la même qualité que celui-ci. Mais je l’attends de pied ferme.

Noté excellent mais plus proche du bon et seulement car le début est excellent. (et que je suis un fan boy de la garde...)

- Note globale = Total des points 16/20

Par Solaris

Avant-Propos

Et voila la Solarius touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/229368-solarius/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène : 4/5

L'histoire nous montre donc le 101ème Cadien envoyé sur une planète nommée Potence pour une mission de surveillance. Il s'agit normalement d'un monde tranquille mais, depuis l'ouverture de la Cicatrix Maledictum, une armée d'égarés nommée "les flagellés" ravage de nombreux mondes et menace de se frayer un chemin vers Terra. Ils doivent passer par ce monde qui est désormais d'une importance stratégique majeure. Malheureusement, le moral des cadiens n'est pas au beau fixe depuis la chute de leur monde et une guerre de religion est sur le point d'éclater...

Comme persos majeurs on a donc Minka, la cadette de "Cadia Stands" devenue sergent, Bendikt le général sympa qui veut suivre l'exemple de Creed et un réfugié qui intégrera les rangs des rebelles. Si le point de vue de Bendikt permet de voir pourquoi les dirigeants d'un monde à se rebeller, avec notamment des différences de point de vue concernant le culte impérial, celui des deux autres nous met du côté des civils.

Pour Minka on a la vie quotidienne des gardes impériaux, le fait qu'elle doit prendre ses responsabilités et des thèmes divers comme le deuil de son monde natal ou le PTSD dû à un affrontement atroce avec un World Eater. On a bien sûr d'autres persos mineurs côté garde mais ils ne sont vraiment pas exploités. Pour le troisième perso, on peut voir le traitement des réfugiés au M42 et les circonstances qui peuvent pousser des personnes en difficultés à intégrer des groupes rebelles. Sinon on a quelques chapitres nous montrant un régiment de gardes spécialisés dans le combat montagnard et des sœurs de bataille du Calice d'Ébène.

Je n'en rajoute pas trop mais vers la moitié le rythme s'emballe énormément et on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. Malheureusement ça ralentit un peu trop et on se retrouve avec un final très rushé. C'est dommage car tout le reste est vraiment pas mal, on insiste vraiment sur le côté désespéré du M42 avec le traitement des réfugiés et la religion impériale pouvant dégénérer.

On a malheureusement des facilités au niveau de la fin avec un élément de résolution assez tiré par les cheveux :

Opopop on montre la momie du fondateur de la planète et c'est réglé. En gros, il fallait juste chercher la noble emprisonnée dans les oubliettes

Style et écriture

Style et mise en scène : 3,5/5

Je n'ai pas grand chose à écrire, c'est bien rythmé et il y a un gros effort niveau développement de persos , même si le troisième est un peu fade. Les combats sont assez nerveux et violents d'ailleurs j'ai trouvé le livre plus gore que la moyenne. Par contre j'ai trouvé que ça manquait de descriptions au niveau des décors ou des physiques des persos.

Intérêt fluffique

Intérêt fluff :3/5

Malheureusement, pas grand chose à dire sur les cadiens. On parle surtout du deuil de leur monde natal et du fait qu'ils aient perdu de leur prestige suite à l'ouverture de la Cicatrix. On a des adversaires quand même assez originaux :

Des Frateris Militia, des civils fanatisés et hors de contrôle. Il est normalement interdit pour les religieux d'en posséder suite au Règne du Sang de Vandire. Malheureusement, l'influence de ce dernier est très présente sur la planète et ils refont leur apparition en voyant l'ouverture de la grande faille comme un présage. C'est original car ils sont aussi cruels que des cultistes du Chaos mais vénèrent l'Empereur et voit le culte impérial actuel comme une hérésie. Ils finiront par faire front commun avec la garde pour affronter le chaos.

On nous présente également El'Phanor, sorte de Cadia 2.0 ayant été détruite ainsi qu'une courte description des méthodes de l'Imperium pour rendre la vie aux mondes détruits.

Appréciation personnelle

Note personnelle : 3,5/5

J'ai trouvé ce livre assez prenant, pas grand chose à rajouter à part le final que j'ai trouvé bizarre ou des facilités d'écriture un peu exagérées.

Note final : 14/20

Par Argel Tal

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

Merci à vous deux pour vos retours, je viens également de la finir et je suis globalement d'accord avec ce que vous avez dit. Je ne vais pas donc faire une critique en détail comme auparavant, l’essentiel a déjà été dit d'une part, et d'autre part il est assez difficile de parler du bouquin sans spoiler l’intrigue.

J'avais plutôt apprécié le premier bouquin de la série, Cadia Tiendra, même si je reconnaissais bien volontiers qu'il y avait quelques faiblesses au niveau de l'écriture, avec notamment une intrigue principale assez diluée et parfois un peu confuse du fait de la dilution de la fonction sujet au travers d'un nombre assez important de personnages, parfois présent durant un chapitre seulement, voir parfois moins. Cela pouvait rendre l’ensemble un peu confus mais loin d’être désagréable à lire car l'on saisissait sans mal l'intention de l'auteur, à savoir nous dépeindre un monde en guerre, nous dépeindre une variété assez grande de conflits et de champs de bataille ayant lieu pourtant dans une même espace géographique et planétaire restreint, à savoir la planète Cadia ; un peu à la manière de Dan Abnett qui nous présentait lui - même une variété de personnages et d'intrigues assez importante dans son excellent La Bataille de Calth. Nous suivions ainsi des gardes impériaux membres des régiments d'infanteries et de blindés durant toute la durée du conflit, des premières incursions du Chaos jusqu'à l'escalade finale, à savoir la destruction de la planète et la retraite désorganisée de quelques bribes de forces cadiennes héroïques.

C'est avec cette fin de premier roman que Justin D Hill devait bâtir la suite de son récit, en nous racontant les nouvelles aventures et les nouveaux champs de batailles auxquels le 101ème Cadien était assigné. Une tache largement remplie selon moi, avec un second tome qui vient prendre les bons voir excellents coté du premier tout en évacuant les plus mauvais points, ceci afin de rester fidèle au matériau de base, tout en rendant ce nouveau récit plus attrayant, plus rythmé, plus condensé mais aussi plus simple à suivre dans son déroulement, sans toutefois renier un scénario à la fois dense et bien construit, avec des rebondissements, des moments de tension et d’héroïsme, de rares moments joyeux qui viennent nous rappeler que l'espoir n'est pas tout à fait mort, malgré un tableau d’ensemble bien sombre, dans cet Imperium post - Chute de Cadia, où les Cadiens survivants sont quasiment considérés comme des parias, accusés à tort d’être les seuls et quasi - uniques responsables de la Cicatrix Maledictum et de l’avalanche d'horreurs qui s'en est suivie. Des reproches constants qui font douter les dirigeants et les puissants de l'Imperium quant aux capacités martiales des Cadiens dans les guerres à venir, avec à ce propos un premier chapitre très fort, qui met directement le lecteur dans une ambiance assez pesante, dans la mesure où la survie même du peuple Cadien, voir son intérêt pour l'Imperium sont remis en cause, de part le fait que leur unique mission de garder close la porte du Chaos sur l'univers réel a échoué. Nous avons ainsi droit tout au long du roman à une analyse assez profonde des relations sociologiques et sociales entre les Cadiens et les autres peuples de l'Imperium, les militaires natifs de Cadia étant autrefois honorés et désormais plutôt décriés et évites. Mais ce qui est aussi intéressant de constater est que ces attaques incessantes voir avoir un double effet sur les Cadiens survivants eux - mêmes : ils vont les plonger dans un climat de défaite et de marasme ambiant, un climat que l'un des personnages principaux, le Général Bendikt, va tenter de conjurer et ceci, en apportant la victoire à l'Imperium, en pariant sur les capacités combatives de ses hommes et sur leur indéniable volonté de défendre l'Honneur Cadien, seul héritage qui leur reste de leur monde d'origine.

Une construction scénaristique permise par un recentrage sur des personnages à la fois forts, biens développés et en nombre plus limité qui se révèle assez intéressante et justifiée car elle permet de lier la forme au fond, en nous faisant comprendre très clairement par la psyché des survivants que les Cadiens ne peuvent plus se permettre de défaite, qu'ils sont des hommes menaces par leur propre hiérarchie, que seul la victoire représente une chance de salut et qu'ils devront redoubler d'efforts pour démontrer leur valeur combative au reste de l'Imperium. Les Cadiens ont été éjecté de leur piédestal de force d'élite de l’Imperium, à l'instar des Catachans ou des Tallarns, ce qui renforce leur désir de lutter pour atteindre la victoire par laquelle ils gagnent quelques moments de répits supplémentaires, là où ils constatent que la défaite constituerait leur arrêt de mort, et leur dispersion dans d'autres unités de la Garde.

L'une des grandes forces du récit résulte de ses personnages, et notamment du Sergent Lesk, le personnage principal. Il s'agit d'un personnage très bien écrit, assez attachant et surtout très humain, avec ses failles et ses faiblesses, mais aussi ses forces et ses convictions. C'est un personnage très intéressant à suivre car l’auteur choisi de procéder avec elle par un moyen assez bien mis en scène que nous pourrions qualifier de "renaissance du Phénix". En effet, nous abordons le personnage de Minka Lesk au moment où elle souffre le plus, en proie à des syndromes post - traumatiques sévères à la suite de violents combats dans des environnements hostiles. De plus, la chute de Cadia la durement affecté et elle a du mal à envisager cette réalité. Pourtant, et malgré cette apparente fragilité, le personnage de Lesk est propulsé, à la tête de sa propre escouade. Et c'est à partir de se moment que nous assistons à un nouvel épanouissement du personnage, dans la mesure où elle peut se concentrer sur un point précis : commander ses hommes et faire d'eux de redoutables combattants. Cet objectif accapare son attention et lui donne un nouveau sens des responsabilité, ce qui permet au permet au personnage de s'épanouir, de mûrir et surtout de s'endurcir, évacuant ainsi par petits pas les traumatismes du passé à mesure qu'elle construit un esprit de corps avec ses hommes, luttant contre les manquements au règlements et essayant de leurs inculquer le bien nommé Honneur Cadien.

C'est véritablement ce personnage qui porte en partie sur ses épaules le récit. Et cela m'a beaucoup plu car j'ai retrouvé ici des éléments qui m'avait déjà conquis dans le roman de Rachel Harrison Dans la Loyauté et la Foi, à savoir un personnage centrale féminin intéressant à suivre, fort mais pas invincible, possédant des convictions et des doutes, avec le poids du commandement sur les épaules. Un personnage qui dans les cas de ces deux romans fait face à des errements personnelles, des traumatismes du passé qu'il va chercher à résorber en parallèle de ses fonctions militaires. Des personnages intéressants car elles ne sont pas "unilatérales", au sens où elles ne sont pas infaillibles ni surpuissantes à l'égal des Astartes ; elles sont au contraire bien humaines, capables d’empathie comme d'instants de grande colère ou de peur intense. Le personnage du Sergent Lesk connait le doute, le découragement, le déshonneur et la peur, mais elle choisit de les affronter en extériorisant toute la rage accumulée sur le champ de bataille, en donnant sa vie au service de l'Empereur, avec le secret espoir que perdure à jamais l'Honneur et le peuple Cadien, que soit offert à ces hommes ballottés par l'Histoire une nouvelle demeure, une nouvelle Cadia à opposer au forces du Chaos et que l'affront soit ainsi lavé dans le sang des hérétiques. Une manière habile de concilier pour l'auteur la petite histoire, celle de la vie quotidienne d'un garde impérial en particulier, avec la grande Histoire, celle de l'Imperium qui résiste aux forces du Chaos et fait ainsi face à des menaces aussi bien internes qu'externes, car l'ennemi en cet age sombre est partout, et finalement plus proche que l'on puisse le penser au premier abord.

Bref, pour moi un excellent roman sur la Garde Impérial et sur l'Imperium qui affronte les premières conséquences de la Chute de Cadia et de la 13ème Croisade Noire. Une fois le récit commencé, ce dernier nous invite à nous placer dans l'optique d'un lecteur qui aurait entre ses mains une sorte d’Héritage Cadien, dans le sens où ce qu'il reste de ces redoutables combattants, c'est avant tout des hommes esseulés mais pas vaincus, des loyaux serviteurs du Trône à la fois pieux et combatifs, même une fois leur foyer détruit. A l'instar de Rhydy, je suis un grand fan de la Garde et je suis sûrement moins objectif que notre camarade Solaris, mais je vous recommande néanmoins chaudement ce roman, afin d'ajouter avec ce récit prenant une nouvelle pierre à cet édifice que constitue le Sombre Imperium. Noté Excellent