Différences entre les versions de « Tyrant of the hollow worlds »
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Un gros livre, pas forcément nul, ni bon selon mes critères. | Un gros livre, pas forcément nul, ni bon selon mes critères. | ||
==Par Black Librarium== | |||
===Avant-Propos=== | |||
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui. <br /> | |||
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/<br /> | |||
===Qualités :=== | |||
- Ecriture simple et efficace surtout dans les phases d’action.<br /> | |||
- l’analogie des Red Corsair avec les pirates du 17ième siècle est originale.<br /> | |||
- L’introspection des protagonistes apporte une profondeur qui dramatise les évènements.<br /> | |||
- Les personnages secondaires ne manquent pas de caractère.<br /> | |||
- La description des Space Wolves est conforme à celle de Chris wraigth et Dan Abnet.<br /> | |||
- Voir les Space Wolves à travers le point de vue des marines du Chaos est rafraîchissant.<br /> | |||
===Défauts :=== | |||
- Les mondes creux sont insuffisamment dépeints et mal employés.<br /> | |||
- Huron est trop peu exploité et l’Hamadrya fait une apparition et demie.<br /> | |||
- Les personnages secondaires sont en finalité inintéressants.<br /> | |||
- L’articulation globale du conflit est mal présentée, notamment l’évolution géographique et temporelle de l’invasion.<br /> | |||
- Les méfaits des forces du Chaos ont très peu d’envergure malgré l’armada et le niveau de corruption avancé par l’auteur.<br /> | |||
- Manque d’imagination et de prise de risque dans l’emploi du monde de Warhammer 40 000.<br /> | |||
- Beaucoup trop de coquilles (d’erreurs de saisie du texte).<br /> | |||
===Mon ressenti=== | |||
Au commencement de ma lecture j’étais agréablement emballé par le début d’invasion minutieusement dépeinte. Jusqu’au moment où les Red Corsairs posent pied dans le premier des mondes creux et transbordent leurs « galions » à l’intérieur de celui-ci. Mark CLAPHAM énonce des faits extraordinaires d’une manière trop ordinaire, au point que je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une sorte de bateau tous terrains. Malgré les descriptions il manque les informations essentielles qui empêchent de saisir correctement l’ampleur des évènements et la nature des choses qui y évoluent. Mon intérêt a souvent décroché au point de rendre la lecture pénible et de vouloir la terminer au plus vite. | |||
===A propos des personnages voici le point le plus noir de ma critique.=== | |||
A mon avis il est très regrettable pour le roman intitulé « Le tyran des mondes creux » (sous entendu « Huron Sombrecoeur ») que le personnage principal ne soit pas «Huron Sombrecoeur ». Les évènements relatifs au chaos sont traités majoritairement avec le point de vue de « Rotaka » (un capitaine Red Corsair) dont la problématique personnelle est largement développée prioritairement à tout ce qui concerne Huron. | |||
J’ai déjà repéré cet autre mode de traitement du personnage clé dans « La griffe d’Horus » d’Aaron Dembski-Bowden à propos d’Abaddon et « Khârn le dévoreur de mondes » d’Anthony Reynolds. Mais les récits sont suffisamment qualitatifs pour amenuiser ce défaut. Cette manière alternative de traiter le personnage principal comme secondaire me donne l’impression que les auteurs ont une certaine réticence à s’en emparer, comme si ces références de warhammer 40K était sacrosaints et donc qu’il valait mieux les utiliser le moins possible pour ne pas prendre de risque. En tout cas pour cette raison ou pour une autre, je trouve cela dommage, comme une occasion manquée et un mauvais rapport qualité-prix pour nous : clients. | |||
De plus, au panthéon des défauts, à noter : un certain personnage se détourne de l’impérium pour le Chaos. Cette traîtrise arrive de manière trop simpliste et pas crédible, dommage. | |||
Explication : | |||
Un Space wolf détenu et torturé par un apothicaire Red Corsaire devient hérétique sous prétexte qu’il est arrogant et méprise les êtres humains. Voici donc sur quoi s’appuie ma critique : Comme l’a développé « William King » dans son roman « Space Wolf ». Le rite initiatique du passage de la porte de Morkaï consiste en des épreuves subconscientes que font passer les prêtres des runes. Ils permettent ainsi de mettre au jour les travers et les secrets des recrues qui pourraient céder aux promesses du Chaos. S’ils échouent, les recrues sont éliminées avant même de se réveiller. | |||
A la vue de ce background, le fait que relate Mark Clapham n’est pas suffisamment étayé et donc pas cohérent. | |||
===Conclusion=== | |||
Voici un roman bien garni en actions et en personnalités mais où rien n’est suffisamment approfondi pour apporter satisfaction aux lecteurs chevronnés. Je recommande donc ce livre aux très jeunes néophytes de Warhammer 40K. | |||
Bonne Lecture à tous. |
Version actuelle datée du 10 avril 2023 à 22:25
Par Nico.
Avant-Propos
Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Résumé
Très gros SMB (460 pages hardback, ce qui est très rare, surtout depuis que la BL réduit les pages...). Alors, j'ai un avis mitigé sur ce livre. Pendant 460 pages on assiste à la campagne d'Huron contre divers mondes. Mais vraiment tout, du début à la fin sans arrêts. Il y a beaucoup de combats ou zones de guerres, peu de discussions en dehors. Mais, ce n'est pas pour autant du Bolt Porn (parfois un peu). J'ai eu du mal à le lire parce que trop de combats et des SM qui ne me tentent pas trop (SW vs Red Corsairs). On voit bien que les SM Chaotiques sont différents des loyalistes, beaucoup de trahison et antipathies entre eux. Certains regrettent l'époque de Badab, d'autres se complaisent avec les dieux sombres. Côté SW c'est le stricte minimum. Niveau impériaux, y'a des Tallarn mais au final ils pourraient être des Cadiens c'est quasiment pareil (bon ils ont des chevaux au début). Je suis mitigé parce que j'ai aimé certains passages au milieu de chapitres gonflants. Le soucis pour moi étant qu'il s'agit d'une même bataille pendant tous le livre, ça me paraissait ultra long, j'aime la diplomatie, l'atmosphère, les dialogues autre que militaires et là y'en n'a que très peu. J'attendais beaucoup de fluff sur Huron etc, il y en a mais jamais assez. Et je n'ai pas retrouvé sa personnalité de dans je ne sais plus quel livre où il est allié à Abaddon, là je l'avais apprécié. Ici ce n'est qu'un gros con qui envoi ses hommes à la mort parce qu'il doit à tout pris réussir son objectif dans un temps imparti. On apprendra à la fin qu'il cherchait une sorte de pouvoir ancien pour lui permettre de chasser un démon qu'il avait en lui et allait le tuer, il a sacrifié pas mal de ses Red Corsairs dans un but personnel, ce qui ne plait pas à certains mais ils n'ont pas le choix que de le suivre malgré que la plupart des Marines aient perdu la foi en leur chef/actes.
Un gros livre, pas forcément nul, ni bon selon mes critères.
Par Black Librarium
Avant-Propos
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Qualités :
- Ecriture simple et efficace surtout dans les phases d’action.
- l’analogie des Red Corsair avec les pirates du 17ième siècle est originale.
- L’introspection des protagonistes apporte une profondeur qui dramatise les évènements.
- Les personnages secondaires ne manquent pas de caractère.
- La description des Space Wolves est conforme à celle de Chris wraigth et Dan Abnet.
- Voir les Space Wolves à travers le point de vue des marines du Chaos est rafraîchissant.
Défauts :
- Les mondes creux sont insuffisamment dépeints et mal employés.
- Huron est trop peu exploité et l’Hamadrya fait une apparition et demie.
- Les personnages secondaires sont en finalité inintéressants.
- L’articulation globale du conflit est mal présentée, notamment l’évolution géographique et temporelle de l’invasion.
- Les méfaits des forces du Chaos ont très peu d’envergure malgré l’armada et le niveau de corruption avancé par l’auteur.
- Manque d’imagination et de prise de risque dans l’emploi du monde de Warhammer 40 000.
- Beaucoup trop de coquilles (d’erreurs de saisie du texte).
Mon ressenti
Au commencement de ma lecture j’étais agréablement emballé par le début d’invasion minutieusement dépeinte. Jusqu’au moment où les Red Corsairs posent pied dans le premier des mondes creux et transbordent leurs « galions » à l’intérieur de celui-ci. Mark CLAPHAM énonce des faits extraordinaires d’une manière trop ordinaire, au point que je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une sorte de bateau tous terrains. Malgré les descriptions il manque les informations essentielles qui empêchent de saisir correctement l’ampleur des évènements et la nature des choses qui y évoluent. Mon intérêt a souvent décroché au point de rendre la lecture pénible et de vouloir la terminer au plus vite.
A propos des personnages voici le point le plus noir de ma critique.
A mon avis il est très regrettable pour le roman intitulé « Le tyran des mondes creux » (sous entendu « Huron Sombrecoeur ») que le personnage principal ne soit pas «Huron Sombrecoeur ». Les évènements relatifs au chaos sont traités majoritairement avec le point de vue de « Rotaka » (un capitaine Red Corsair) dont la problématique personnelle est largement développée prioritairement à tout ce qui concerne Huron.
J’ai déjà repéré cet autre mode de traitement du personnage clé dans « La griffe d’Horus » d’Aaron Dembski-Bowden à propos d’Abaddon et « Khârn le dévoreur de mondes » d’Anthony Reynolds. Mais les récits sont suffisamment qualitatifs pour amenuiser ce défaut. Cette manière alternative de traiter le personnage principal comme secondaire me donne l’impression que les auteurs ont une certaine réticence à s’en emparer, comme si ces références de warhammer 40K était sacrosaints et donc qu’il valait mieux les utiliser le moins possible pour ne pas prendre de risque. En tout cas pour cette raison ou pour une autre, je trouve cela dommage, comme une occasion manquée et un mauvais rapport qualité-prix pour nous : clients.
De plus, au panthéon des défauts, à noter : un certain personnage se détourne de l’impérium pour le Chaos. Cette traîtrise arrive de manière trop simpliste et pas crédible, dommage.
Explication : Un Space wolf détenu et torturé par un apothicaire Red Corsaire devient hérétique sous prétexte qu’il est arrogant et méprise les êtres humains. Voici donc sur quoi s’appuie ma critique : Comme l’a développé « William King » dans son roman « Space Wolf ». Le rite initiatique du passage de la porte de Morkaï consiste en des épreuves subconscientes que font passer les prêtres des runes. Ils permettent ainsi de mettre au jour les travers et les secrets des recrues qui pourraient céder aux promesses du Chaos. S’ils échouent, les recrues sont éliminées avant même de se réveiller.
A la vue de ce background, le fait que relate Mark Clapham n’est pas suffisamment étayé et donc pas cohérent.
Conclusion
Voici un roman bien garni en actions et en personnalités mais où rien n’est suffisamment approfondi pour apporter satisfaction aux lecteurs chevronnés. Je recommande donc ce livre aux très jeunes néophytes de Warhammer 40K.
Bonne Lecture à tous.