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==Par Gilian==
===Avant-Propos===
Comme tous les ans avant noël, la Black Library sort quelques nouvelles et cette année encore (2022) on a droit à deux nouvelles Hérésie d’Horus. Et voici la deuxième écrite pas Jude Reid.
===L’histoire du livre===
Amendera Kendel a été envoyé enquêter sur une famille noble de Terra, mais son enquête n’a rien donné et elle est sur le chemin du retour.
===L’histoire avec un grand H===
Amendera Kendel vient de survivre à un attentat. Elle était venue enquêter sur le grand-duc Ceithtyr Shel’tain et n’avait rien trouvé, mais sur le chemin du retour, le conducteur de la voiture avait essayé vainement de la tuer et la mort de l’assassin avait déclenché une bombe qui avait failli finir le travail.
Plutôt mécontente de la tournure des événements, Kendel décide de retourner dans le domaine du Duc pour avoir une petite explication.
Mais alors qu’elle s’introduit dans le domaine, elle se rend compte que sa survie a été remarquée et que tout le personnel du Duc est en alerte.
Après avoir tué un garde et piraté le système de communication, elle découvre le petit secret du Duc.
Il se livre à des expériences génétiques interdites dans le sous-sol de sa demeure, et il a créé des psykers qui lui permettent de prédire l’avenir ce qui lui a permis d’affermir la position de sa famille et d’augmenter ses richesses.
Après avoir découvert ou étaient retenus les psykers, et alors que la plus jeune d’entre eux est en train de lui raconter toute l’histoire, le Duc arrive avec sa garde et un combat s’engage.
Vite terminé avec l’intervention des psykers qui décident de se venger des mauvais traitements subis en faisant exploser la tête du Duc.
Kendel n’est pas vraiment sûre d’avoir réussi sa mission mais va quand même faire son rapport à Malcador.
===Conclusion===
Jude Reid est une nouvelle venue à la Black Library, mais elle a déjà écrit beaucoup de romans d’horreur ou policiers et ça se ressent dans cette nouvelle, qui est plus une enquête qu’une nouvelle d’action comme on en trouve beaucoup en cette fin d’Hérésie.
Le seul petit bémol que j’aurais, c’est que contrairement aux nouvelles sur Eidolon où chaque auteur essaie de faire le lien avec la nouvelle précédente, dans le cas des nouvelles sur Amendera Kendel, il n’y a aucun lien entre elles.
==Par Schattra==
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
===Avant-Propos===

Version actuelle datée du 1 août 2023 à 13:43

Par Gilian

Avant-Propos

Comme tous les ans avant noël, la Black Library sort quelques nouvelles et cette année encore (2022) on a droit à deux nouvelles Hérésie d’Horus. Et voici la deuxième écrite pas Jude Reid.

L’histoire du livre

Amendera Kendel a été envoyé enquêter sur une famille noble de Terra, mais son enquête n’a rien donné et elle est sur le chemin du retour.

L’histoire avec un grand H

Amendera Kendel vient de survivre à un attentat. Elle était venue enquêter sur le grand-duc Ceithtyr Shel’tain et n’avait rien trouvé, mais sur le chemin du retour, le conducteur de la voiture avait essayé vainement de la tuer et la mort de l’assassin avait déclenché une bombe qui avait failli finir le travail.

Plutôt mécontente de la tournure des événements, Kendel décide de retourner dans le domaine du Duc pour avoir une petite explication. Mais alors qu’elle s’introduit dans le domaine, elle se rend compte que sa survie a été remarquée et que tout le personnel du Duc est en alerte. Après avoir tué un garde et piraté le système de communication, elle découvre le petit secret du Duc.

Il se livre à des expériences génétiques interdites dans le sous-sol de sa demeure, et il a créé des psykers qui lui permettent de prédire l’avenir ce qui lui a permis d’affermir la position de sa famille et d’augmenter ses richesses.

Après avoir découvert ou étaient retenus les psykers, et alors que la plus jeune d’entre eux est en train de lui raconter toute l’histoire, le Duc arrive avec sa garde et un combat s’engage.

Vite terminé avec l’intervention des psykers qui décident de se venger des mauvais traitements subis en faisant exploser la tête du Duc.

Kendel n’est pas vraiment sûre d’avoir réussi sa mission mais va quand même faire son rapport à Malcador.

Conclusion

Jude Reid est une nouvelle venue à la Black Library, mais elle a déjà écrit beaucoup de romans d’horreur ou policiers et ça se ressent dans cette nouvelle, qui est plus une enquête qu’une nouvelle d’action comme on en trouve beaucoup en cette fin d’Hérésie.

Le seul petit bémol que j’aurais, c’est que contrairement aux nouvelles sur Eidolon où chaque auteur essaie de faire le lien avec la nouvelle précédente, dans le cas des nouvelles sur Amendera Kendel, il n’y a aucun lien entre elles.



Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Comme pour Faramir longtemps avant elle, c’est au tour d’Amendera Kendel de prouver sa valeur. Fraîchement nommée Agentia Tertius par Malcador le Sigilite, sa première mission la place en effet loin de sa zone de confort (massacrer des démons et faire vomir des Psykers), car elle nécessite une approche subtile que l’ex-Sœur du Silence est bien loin de maîtriser. Envoyée enquêter sur les agissements du Haut Duc Ceithyr, dont la tête ne revenait pas à l’acariâtre Régent de Terra pour une raison qu’il n’a pas daigner lui expliquer, Amendera n’a pas la moindre idée de comment s’y prendre pour percer à jour le honteux petit secret de son hôte, qui se fait un plaisir de lui offrir une visite guidée de sa distillerie de whisky et de sa ferme de cyber-Highland (on suppose qu’il pousse le vice jusqu’à lui offrir du haggis, le monstre) pour montrer qu’il n’a rien à cacher à l’adjointe de Malcador. Après quelques heures infructueuses, Kendel décide de plier les gaules et d’aller confesser sa nullité auprès de son employeur – en espérant qu’il ne mettra pas fin à sa période d’essai – et accepte l’offre de Ceithyr d’être raccompagnée en voiture jusqu’à son Arvus.

Les choses prennent toutefois un tour aussi désagréable qu’intéressant lorsque le chauffeur du Duc tente de lui coller un pruneau dans le buffet, avant de déclencher la bombe cachée sous la carrosserie du véhicule (une option pratique quand on veut se débarrasser d’un invité indésirable… et c’est à peu près tout), qui, si elle épargne notre héroïne, pique toutefois son intérêt professionnel et la motive à retourner dans le manoir de son hôte indélicat. Considérant à juste titre qu’il vaut mieux faire profil bas vu les circonstances, Kendel passe par l’entrée de service et arrive dans le sous-sol du Duc, où elle ne met pas longtemps à liquider les quelques malheureux domestiques et gardes qui passent à sa portée. Lorsque Ceithyr finit par être informé que sa cible a survécu à la tentative d’assassinat, il panique et ordonne à ses hommes d’aller protéger les couveuses de toute urgence, ce qui ne manque pas d’intéresser notre héroïne, qui a entretemps subtilisé l’oreillette d’une de ses victimes pour se tenir informée des derniers potins. Direction les couveuses, donc.

Il s’avère que Ceithyr est un passionné de génétique appliquée, et a installé sous son manoir un laboratoire pour élever du Psyker, passe-temps très certainement prohibé par ce killjoy d’Empereur (faîtes ce que je dis, pas ce que je fais, tout ça…). Dérivés de son patrimoine génétique, les créations du Duc lui servaient à prédire l’avenir de sa lignée, ce qui lui avait été très utile pendant la période d’incertitude que furent les guerres d’unification. Grâce aux conseils de ses « enfants », Ceithyr put placer ses billes sur le bon canasson (JapPépéloup) et sortir son épingle du jeu alors que ses rivaux moins inspirés goûtaient à la colère des Guerriers Tonnerre. Cette histoire est racontée à Amendera par l’une des filles génétiques du Duc, qu’elle ne porte pas dans son cœur du fait des mauvais traitements qu’il inflige à ses bâtards (enfermés au garage ad vitam aeternam, c’est vraiment pas l’éclate). C’est elle qui a averti son papounet abhorré de la chute de sa dynastie s’il avait le malheur de laisser partir l’envoyée de Malcador, ce qui a conduit le superstitieux aristocrate à organiser l’attentat que l’on sait en catastrophe. Elle se rattrape à présent en conseillant à une Kendel à court d’options lorsque Ceithyr débarque avec ses sbires de viser le champ anti-psi maintenu par le prudent Duc autour des cuves amniotiques où la plupart de ses rejetons sont maintenus en stase plutôt que d’essayer de se faire justice directement en envoyant une bastos à son presque assassin.

Résultat des courses : l’un des Psykers en conserve qui flottait à l’arrière-plan décide qu’il est grand temps de tuer le père, comme lui avait conseillé son thérapeute, et réduit Ceithyr et ses gardes en bouillie à la seule force de son petit cerveau musclé, avant de mourir d’épuisement. Pas rancunière pour un sou, Kendel décide d’épargner la fille du défunt Duc et de la ramener avec elle chez Malcador, pensant qu’une voyante agréée pourrait être utile à son boss pour préparer le siège de Terra. Vu comment l’Hérésie se termine pour lui, on peut conclure qu’il a refusé qu’on lui tire les cartes…

Avis

L’Hérésie d’Horus a beau être d’abord l’histoire d’une guerre fratricide opposant des légions de surhommes génétiquement modifiés, il s’est passé autre chose qu’une interminable Space Marinade pendant les sept ans qu’a duré cet événement fondateur (et destructeur, aussi). La nouvelle que signe Jude Reid, qui relève plus du thriller policier que du bolt porn, a donc sa place dans cette saga tentaculaire, même si on peut être pardonné de considérer qu’il s’agit d’une péripétie mineure et périphérique par rapport à l’arc principal. Le fait qu’elle ait été publiée en 2022, au moment où le Siège de Terra vivait ses heures les plus intenses, n’aide pas non plus à s’enthousiasmer pour cette histoire que l’on pourrait qualifier de « basse intensité ».

Reid livre une copie sérieuse ici, qui pourra rappeler aux plus anciens la deuxième partie du ‘Blood Games’ de Dan Abnett (ça ne nous rajeunit pas), mais qui ne satisfera pas les lecteurs souhaitant voir l’intrigue globale de l’Hérésie progresser, même modestement, à travers les courts formats égrenés par la Black Library en cette fin d’Hérésie. Je trouve également dommage que Jude Reid n’ait pas cherché à prendre la suite de l’autre nouvelle récente consacrée à Amendera Kendel (‘The Serpent’s Dance’ de Mike Brooks), ce qui aurait pu créer un mini-arc sympathique sur la lutte des agents de Malcador contre l’Alpha Legion. On verra si l’Agentia Tertius refera parler d’elle avant que la poussière ne retombe définitivement sur cette franchise…