Différences entre les versions de « Terminus »

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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Typhon a trahi sa légion et l’a rendue malade, pour lui, c’est lui qui a livré la Death Guard à Nurgle, le dieu de la peste. Mais la réalité est toute autre. La légion se serait laissée mourir, Typhon n’a rien réussi du tout, c’est Mortarion qui a accepté de devenir le Héraut de Nurgle et qui a « sauvé » sa légion. Et les légionnaires de la Death Guard sont fidèles à Mortarion pour cela (à part  les fidèles de la première heure de Typhon). Et Typhon n’a jamais réussi à changer cela. C’est à mon sens le sujet de cette nouvelle. Et dans ce sens là, ce n’est pas trop mal.<br />
Typhon a trahi sa légion et l’a rendue malade, pour lui, c’est lui qui a livré la Death Guard à Nurgle, le dieu de la peste. Mais la réalité est toute autre. La légion se serait laissée mourir, Typhon n’a rien réussi du tout, c’est Mortarion qui a accepté de devenir le Héraut de Nurgle et qui a « sauvé » sa légion. Et les légionnaires de la Death Guard sont fidèles à Mortarion pour cela (à part  les fidèles de la première heure de Typhon). Et Typhon n’a jamais réussi à changer cela. C’est à mon sens le sujet de cette nouvelle. Et dans ce sens là, ce n’est pas trop mal.<br />
Avec la sortie de Warhawk la nouvelle prend une toute autre dimension.
Avec la sortie de Warhawk la nouvelle prend une toute autre dimension.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Notre histoire s’ouvre sur la glorieuse scène d’un Légionnaire Death Guard, Caipha Morarg, vomissant dans son casque et constatant avec inquiétude que le contenu de son estomac n’est pas évacué par les valves de son casque, sérieusement encrassées. Fort heureusement pour notre héros, le pouvoir de Nurgle lui permet de tenir en apnée longue dans ses glaires jusqu’à ce que l’Apothicaire Zadal Crosius (avec un nom pareil, il aurait dû faire Chapelain moi je dis) arrive avec sa fidèle clé de 12 et purge le heaume de son camarade. Bienvenue dans ‘Terminus’ et sur Terra, au début du siège de la planète par l’avant-garde d’Horus.
Récemment buzzés par Nurgle – et ses mouches – pour rejoindre sa team, les Death Guards doivent encore s’habituer à leur nouvelle condition de pestiférés ambulants, perclus de maux divers et variés, mais guère incapacités par ces derniers, mis à part au niveau de l’agilité. Nous suivons donc Morarg, qui se trouve être, en plus de barbouillé, l’Ecuyer personnel de Mortarion, et Crosius alors que la paire progresse lentement mais sûrement vers le Palais Impérial, rasant les avants postes fortifiés et exterminant les traînards de l’Armée Impériale avec détachement, tout en essayant de mettre des mots sur leur douloureux et désespérant passage de guerriers surhumains insensibles à toutes maladies, à celui de creusets de microbes, virus et autres bactéries. Une chose semble certaine : Mortarion a joué un rôle dans cette transition (énergétique, mouahaha).
Et à tout seigneur glandeur, tout honneur, Mort Shuman finit par rejoindre la ligne de front, sans doute fatigué que Typhon lui ressorte en boucle la blague de la grosse mite depuis qu’il lui a poussé des ailes. Cette arrivée funeste se solde d’un échange de haut niveau entre le Primarque et son chief of staff littéralement défroqué, par lequel on apprend que l’Empereur a interdit à son fils de remettre les pieds chez lui tant qu’il n’aurait pas pris une douche. La nouvelle se termine par une démonstration des nouveaux pouvoirs entropiques de Mortarion, qui est capable de faire vieillir en accéléré une zone de son choix à une distance respectable<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, et c’est un bastion isolé dans la pampa himalayenne qui en fait les frais. Comme on disait au tout début de M3 : « va y avoir des spores ».
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Une compétence toute christique quand on y réfléchit. Mortarion est capable d’apporter mille ans de pets sur terre, ça se respecte.
===Avis===
Je ne sais pas vraiment ce que Chris Wraight a voulu faire avec ce 'Terminus', qui évoque plus le dernier arrêt d'une ligne de métro ("nous arrivons sur Terra, merci de ne rien laisser ni oublier derrière vous") que la conclusion fatidique d'une épopée sanglante, ou même, ce qui aurait été logique, le vaisseau spatial le plus tristement célèbre de la Légion. Ce n'est pourtant pas comme si cet auteur n'avait pas déjà un passif, et de qualité qui plus est, avec ces protagonistes, et des personnages et arcs narratifs à mettre en scène pour donner un semblant d'intérêt à cette soumission. Je m'attendais ainsi à retrouver, ou au moins à croiser le temps d'un caméo, ce bon vieux Vorx ('Lords of Silence'), que l'on avait déjà vu à l’œuvre sur le temps long dans 'Unification', mais me suis retrouvé à la place avec l'illustre pas très connu Morarg, le positivement obscur Crosius, et Mortarion faisant du sale sur les trois dernières pages. Ce casting surprenant aurait pu faire l'affaire si on lui avait donné une intrigue et une mise en scène digne de ce nom, mais la première s'est avérée être un mélange de poncifs ("Ahlala que nous sommes malades présentement une fois par exemple là dis donc... Mais on reste tout de même trotrobalèze paske fô pas déconner non plus") et de renvois au déroulé de 'The Buried Dagger', et la seconde à une sorte de plan large sur une partie de tower defense en mode ralenti. Pas de surprise scénaristique comme dans 'Endurance', ni de construction un peu travaillée comme dans 'Unification': rien que le récit plan-plan du retour de la Death Guard sur le Monde Trône, dans une sorte de filler faisant le lien entre deux épisodes autrement plus intéressants de l'histoire de la Légion: sa corruption par Nurgle et sa participation au vrai siège du Palais Impérial. Au final, rien à retirer de ce 'Terminus' qui n'ait été déjà couvert, et de façon plus intéressante, par d'autres récits consacrés aux Barbarus Boyz au cours de l'Hérésie d'Horus.
===Fluff===
'''Mortarion''' : Après son passage à Nurgle, le Primarque a reçu de nombreux dons de la part du Grand-Père. Certains physiques, comme les ailes d’insecte qui lui ont poussées dans le dos, d’autres psychiques. Il est ainsi capable de percevoir l’Empereur sous sa forme incorporelle lorsqu’il se déplace dans le Palais Impérial pendant le siège de Terra, et également de provoquer le vieillissement accéléré des êtres et des choses dans une zone ciblée (rq : cela fait très Hrud comme pouvoir).
   
'''Death Guard (Culture)''' : La Death Guard a toujours eu la réputation de minutie dans ses campagnes, en compensation de son manque fameux de flexibilité tactique. Les Death Guards sont parmi les plus attachés et fidèles à leur Primarque parmi les Légions : ils éprouvent un véritable amour pour Mortarion.

Version actuelle datée du 24 août 2022 à 21:06

Par Gilian

L’histoire du livre

La Death Guard arrive enfin sur Terra et le moins que l'on puisse dire c’est qu’elle n’est pas vraiment en forme.

L’histoire avec un grand H

Il n’y a pas vraiment d’histoire à raconter dans cette très courte nouvelle…

La Death Guard arrive sur Terra, et Caipha Morarg et son ami l’apothicaire Zadal Crosius parlent de ce qu’est devenue la légion. Ils s’interrogent sur ce qu’ils sont devenus et surtout pourquoi ils ne sont pas morts. Ils en veulent à Typhon de les avoir vendus et se demandent ce que Mortarion a dû sacrifier pour les sauver.
Mais l’heure n’est pas vraiment au questionnement, le primarque arrive et ils ont un palais à prendre. Et surtout Mortarion a toujours pris la meilleure décision pour les maintenir en vie, et cela bien avant l’arrivée de l’empereur.

Conclusion

Pour une personne qui ne connaît pas la Death Guard et surtout qui ne connaît pas les seigneurs du silence de Chris Wraight (ni le reste de ses écrits sur la Death Guard), la nouvelle va paraître sans intérêt. Wraight a toujours ajouté une petite touche de politique ou de relation « humaine » entre ses personnages. Le thème récurent de ses écrits sur la Death Guard c’est la dualité Typhon / Mortarion.
Typhon a trahi sa légion et l’a rendue malade, pour lui, c’est lui qui a livré la Death Guard à Nurgle, le dieu de la peste. Mais la réalité est toute autre. La légion se serait laissée mourir, Typhon n’a rien réussi du tout, c’est Mortarion qui a accepté de devenir le Héraut de Nurgle et qui a « sauvé » sa légion. Et les légionnaires de la Death Guard sont fidèles à Mortarion pour cela (à part les fidèles de la première heure de Typhon). Et Typhon n’a jamais réussi à changer cela. C’est à mon sens le sujet de cette nouvelle. Et dans ce sens là, ce n’est pas trop mal.
Avec la sortie de Warhawk la nouvelle prend une toute autre dimension.


Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Notre histoire s’ouvre sur la glorieuse scène d’un Légionnaire Death Guard, Caipha Morarg, vomissant dans son casque et constatant avec inquiétude que le contenu de son estomac n’est pas évacué par les valves de son casque, sérieusement encrassées. Fort heureusement pour notre héros, le pouvoir de Nurgle lui permet de tenir en apnée longue dans ses glaires jusqu’à ce que l’Apothicaire Zadal Crosius (avec un nom pareil, il aurait dû faire Chapelain moi je dis) arrive avec sa fidèle clé de 12 et purge le heaume de son camarade. Bienvenue dans ‘Terminus’ et sur Terra, au début du siège de la planète par l’avant-garde d’Horus.


Récemment buzzés par Nurgle – et ses mouches – pour rejoindre sa team, les Death Guards doivent encore s’habituer à leur nouvelle condition de pestiférés ambulants, perclus de maux divers et variés, mais guère incapacités par ces derniers, mis à part au niveau de l’agilité. Nous suivons donc Morarg, qui se trouve être, en plus de barbouillé, l’Ecuyer personnel de Mortarion, et Crosius alors que la paire progresse lentement mais sûrement vers le Palais Impérial, rasant les avants postes fortifiés et exterminant les traînards de l’Armée Impériale avec détachement, tout en essayant de mettre des mots sur leur douloureux et désespérant passage de guerriers surhumains insensibles à toutes maladies, à celui de creusets de microbes, virus et autres bactéries. Une chose semble certaine : Mortarion a joué un rôle dans cette transition (énergétique, mouahaha).


Et à tout seigneur glandeur, tout honneur, Mort Shuman finit par rejoindre la ligne de front, sans doute fatigué que Typhon lui ressorte en boucle la blague de la grosse mite depuis qu’il lui a poussé des ailes. Cette arrivée funeste se solde d’un échange de haut niveau entre le Primarque et son chief of staff littéralement défroqué, par lequel on apprend que l’Empereur a interdit à son fils de remettre les pieds chez lui tant qu’il n’aurait pas pris une douche. La nouvelle se termine par une démonstration des nouveaux pouvoirs entropiques de Mortarion, qui est capable de faire vieillir en accéléré une zone de son choix à une distance respectable1, et c’est un bastion isolé dans la pampa himalayenne qui en fait les frais. Comme on disait au tout début de M3 : « va y avoir des spores ».


1: Une compétence toute christique quand on y réfléchit. Mortarion est capable d’apporter mille ans de pets sur terre, ça se respecte.

Avis

Je ne sais pas vraiment ce que Chris Wraight a voulu faire avec ce 'Terminus', qui évoque plus le dernier arrêt d'une ligne de métro ("nous arrivons sur Terra, merci de ne rien laisser ni oublier derrière vous") que la conclusion fatidique d'une épopée sanglante, ou même, ce qui aurait été logique, le vaisseau spatial le plus tristement célèbre de la Légion. Ce n'est pourtant pas comme si cet auteur n'avait pas déjà un passif, et de qualité qui plus est, avec ces protagonistes, et des personnages et arcs narratifs à mettre en scène pour donner un semblant d'intérêt à cette soumission. Je m'attendais ainsi à retrouver, ou au moins à croiser le temps d'un caméo, ce bon vieux Vorx ('Lords of Silence'), que l'on avait déjà vu à l’œuvre sur le temps long dans 'Unification', mais me suis retrouvé à la place avec l'illustre pas très connu Morarg, le positivement obscur Crosius, et Mortarion faisant du sale sur les trois dernières pages. Ce casting surprenant aurait pu faire l'affaire si on lui avait donné une intrigue et une mise en scène digne de ce nom, mais la première s'est avérée être un mélange de poncifs ("Ahlala que nous sommes malades présentement une fois par exemple là dis donc... Mais on reste tout de même trotrobalèze paske fô pas déconner non plus") et de renvois au déroulé de 'The Buried Dagger', et la seconde à une sorte de plan large sur une partie de tower defense en mode ralenti. Pas de surprise scénaristique comme dans 'Endurance', ni de construction un peu travaillée comme dans 'Unification': rien que le récit plan-plan du retour de la Death Guard sur le Monde Trône, dans une sorte de filler faisant le lien entre deux épisodes autrement plus intéressants de l'histoire de la Légion: sa corruption par Nurgle et sa participation au vrai siège du Palais Impérial. Au final, rien à retirer de ce 'Terminus' qui n'ait été déjà couvert, et de façon plus intéressante, par d'autres récits consacrés aux Barbarus Boyz au cours de l'Hérésie d'Horus.

Fluff

Mortarion : Après son passage à Nurgle, le Primarque a reçu de nombreux dons de la part du Grand-Père. Certains physiques, comme les ailes d’insecte qui lui ont poussées dans le dos, d’autres psychiques. Il est ainsi capable de percevoir l’Empereur sous sa forme incorporelle lorsqu’il se déplace dans le Palais Impérial pendant le siège de Terra, et également de provoquer le vieillissement accéléré des êtres et des choses dans une zone ciblée (rq : cela fait très Hrud comme pouvoir).

Death Guard (Culture) : La Death Guard a toujours eu la réputation de minutie dans ses campagnes, en compensation de son manque fameux de flexibilité tactique. Les Death Guards sont parmi les plus attachés et fidèles à leur Primarque parmi les Légions : ils éprouvent un véritable amour pour Mortarion.