Différences entre les versions de « The Last Son of Prospero »

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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Peut être la nouvelle où il y’a le plus de révélations de tout le recueil, en même pas 17 pages Chris Wraight fait une foule de révélations sur les Thousand Son, révélations qui, pour certaines, ont totalement été mal comprises par le lecteur français plus enclin à dire qu’il a fait de la merde qu’à lire la nouvelle en anglais pour se faire une idée (je dis ça parce que j’ai beaucoup entendu parlé de ces événement sur certain forum et qu’une fois lue, la nouvelle ça n'a rien a voir).<br />
Peut être la nouvelle où il y’a le plus de révélations de tout le recueil, en même pas 17 pages Chris Wraight fait une foule de révélations sur les Thousand Son, révélations qui, pour certaines, ont totalement été mal comprises par le lecteur français plus enclin à dire qu’il a fait de la merde qu’à lire la nouvelle en anglais pour se faire une idée (je dis ça parce que j’ai beaucoup entendu parlé de ces événement sur certain forum et qu’une fois lue, la nouvelle ça n'a rien a voir).<br />
Pour le moment la meilleure nouvelle du lot et le lot est très relevé.
Pour le moment la meilleure nouvelle du lot et le lot est très relevé.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Ramené sur Terra grâce aux efforts conjoints des White Scars, qu’il a aidé à sortir de la tempête Warp dans laquelle ils étaient encalminés, et des Élus de Malcador le Sigilite, le Sergent Revuel Arvida des Thousand Sons n’est plus vraiment au pic de sa forme à son arrivée sur le monde Trône. En cause, cette cochonnerie de malédiction du changement, un temps contenue par Magnus le Rouge, mais à présent hors de tout contrôle. Exfiltré vers l’infirmerie privée du Régent de Terra au nez et à la moustache de Jaghatai Khan, pour que Papi Mougeot puisse jouer au docteur avec ses abattis, le pauvre Arvida n’est plus qu’un tas de chair décoloré et instable, mais auquel son âme s’accroche encore avec l’énergie du désespoir.
Pendant que Malcador joue du scalpel avec plus de ténacité que d’efficacité (6 heures d’opération, tout de même), puis doit expliquer à un Jag’ hors de lui pourquoi il a cru bon de lui emprunter celui que le Primarque considère comme étant son obligé – et notre gonze prend les serments très au sérieux – Arvida expérimente des visions mystiques, où le passé et le présent s’entremêlent. Après quelques flashbacks peu intéressants, il fait la rencontre de son progéniteur borgne, ou plutôt de l’un de ses éclats<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, qui a choisi de rester sur Terra… pour demander pardon à l’Empereur, j’imagine ? Toujours est-il que cette fraction du Roi Écarlate est tirée de sa stupeur hébétée par l’arrivée de celui qui peut prétendre être le dernier fils de Prospero, et commence à se matérialiser dans la salle d’opération, juste à temps pour éviter à Jaghatai de faire avaler son bâton à Malcador pour lui apprendre à piquer les <s>sauvegardes invulnérables</s> pupilles des autres.
Cette apparition, c’était sur quoi le rusé vieillard comptait, lui qui cherchait un moyen de sécuriser les niveaux inférieurs du Palais Impérial en y installant un concierge avec un DEUG en occultisme. Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas, ce qui laisse le champ libre au motivational speaker de Chogoris pour venir hurler des encouragements dans <s>l’oreille</s> la direction générale de son poulain. Miracle des miracles, cela marche beaucoup mieux que la combine de Malcador, et l’âme d’Arvida finit par fusionner avec l’éclat de Magnus, gagnant au passage une cure de beauté spectaculaire (les jeunes disent un glow up), qui redonne à notre comateux héros forme humaine. C’est ce qu’on appelle dans le jargon un coup D’Éclat. Le rideau tombe sur une séance de présentation en bonne et due forme entre les membres du casting de cette nouvelle. Plutôt que de se prénommer Marvidus ou Manuel le Vouge, comme il en avait pourtant le droit et la possibilité, le « nouveau-né » s’introduit sous le nom d’Ianius, qui était le tutélaire (i.e. la mascotte démoniaque) d’Arvida au cours de sa carrière dans la Légion. Quelque chose me dit qu’on n’a pas encore fini d’entendre parler de lui…
===Avis===
Chris Wraight signe une nouvelle pour connoisseurs de l’Hérésie d’Horus avec ‘The Last Son of Prospero’, qui ne peut être pleinement compris et apprécié qu’en maîtrisant, outre l’arc consacré par cet auteur au personnage de Revuel Arvida (‘Rebirth’, ‘Allegiance’), ceux propres à Malcador le Sigilite et ses élus (‘The Sigillite’), à Magnus (‘The Crimson King’) et aux White Scars (‘The Path of Heaven’, ‘Scars’)… ce qui fait un sacré bagage, mine de rien. Pour les happy few ayant investi assez de temps dans la maîtrise de l’Hérésie littéraire, cette nouvelle est à la fois intéressante sur le plan narratif et fluffique, ce qui est suffisamment rare pour être souligné, et apprécié. Pour les autres, qui formeront je crois la majorité, le bilan risque d’être un peu moins positif. Même si Wraight livre un récit de rédemption miraculeuse qui reste compréhensible pour un faux débutant (si vous ne savez pas qui sont Magnus, Jaghatai Khan et Malcador, ça va picoter), c’est bien le contexte dans lequel ‘The Last Son of Prospero’ se déroule qui fait tout l’intérêt de cette nouvelle. A ne pas mettre entre toutes les mains donc, ou en tous cas, à ne pas aborder sans préparation.
Comme souligné juste au-dessus, vraiment très peu, tant la nouvelle est destinée à un public de vétérans. C'est donc un raté assez phénoménal de la part de la BL que d'avoir choisi une des nouvelles les moins appropriées à figurer dans un recueil d'i-ni-tia-tion à la GW-Fiction de tout le corpus de l'Hérésie d'Horus, alors que ce dernier comptait déjà des dizaines de courts formats qui auraient beaucoup mieux fait l'affaire. Dans le doute, toujours mettre 'La Tour Foudroyée', c'est pourtant simple!
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Parce que n’est plus Magn-I, c’est Magn-Us.

Version actuelle datée du 22 octobre 2022 à 23:01

Par Gilian

L’histoire du livre

Revuel Arvida a réussi à ramener la flotte White Scars vers le système sol mais ça lui a coûté son âme et sa chair. Ravagé par le bouleversement charnel qui finit toujours par corrompre les mages des Thousand Sons, il est sur le point de mourir mais Jaghataï ne peut accepter cela.

L’histoire avec un grand H

Khalid Hassan était inquiet, il avait récupéré le corps d’Arvida sur le vaisseau des White Scars en promettant à leur chaman qu’il ne lui arriverait rien et qu’il l’amènerait se faire soigner sans que les loups de Fenris ne s’aperçoivent de sa présence. Il avait effectué sa mission, bien sûr comme toujours depuis qu’il était au service du Sigilite, mais il avait promis qu’Arvida vivrait et il n’était pas sûr qu’il puisse surmonter sa « maladie ».
Même le Sigilite n’était pas certain de pouvoir le sauver. L'’Empereur et lui avaient toujours su que quelque chose n’allait pas avec les Thousand Sons. Pendant longtemps ils ont pensé que cela venait d’un problème dans le code génétique mais ce n’était pas cela, c’était plus profond… Après Prospero, avec le retour de Magnus, ils avaient apparemment été sauvés et d’autres soucis plus urgents s’étaient présentés. Mais le mal était toujours là…
Leur conversation est interrompue par l’arrivée de Jaghataï qui est fou de rage parce que Malcador n’a pas réussi à soigner Arvida et fait des expériences sur lui. Malcador espère encore pouvoir mettre Magnus ou au moins un de ses fragments sur le trône d’or et veut utiliser Arvida pour canaliser le fragment qui est sur Terra.
Alors que le rituel commence, Arvida a une conversation avec l’éclat bienveillant de son père. Il lui avoue qu’il a fait exprès de laisser le loup massacrer Prospero, que c’était le digne châtiment pour ses fautes, avoir passé un pacte pour sauver sa légion et avoir détruit les défenses du palais impérial.
Un combat s’engage pour la possession de l’âme et du corps d’Arvida mais, au fina,l grâce à l’intervention du Khan, il réussit à reprendre l’emprise sur son corps et à redevenir lui-même. Ravuel Arvida est de retour, et il se nomme maintenant Ianius.

Autres

Magnus : la fragmentation de Magnus a commencé a Nikaea quand il s’est senti trahi par son père, et a continué quand il a détruit les défenses du palais par inadvertance pour finir quand Leman Russ explose son corps sur Prospero.
Il a laissé sa légion être détruite car il pense que c’est le juste châtiment pour ses crimes, le pacte avec un démon pour sauver sa légion et la destruction des défenses du palais impérial.

Malcador : Il apparait en fin de course, la description qui en est fait est celle d’un vieux monsieur usé par les évènements. Il veut réincarner le fragment de Magnus dans le corps d’Arvida mais le rituel ne marche pas. (C’est dit dans la nouvelle et Arvida dit à Malcador qu’il est désolé mais que ça n’a pas marché, que Magnus n’est pas revenu.)

Jaghataï : Un primarque comme on aurait aimé en voir pendant l’hérésie. Au comble de la fureur il fait même peur a Malcador qui n’ose pas s’opposer a lui. Il est venu sauver Arvida envers qui il estime avoir une dette de sang.

Les Tutélaires : La grande révélation de la nouvelle à mon sens. Quand Arvida revient il dit de l’appeler Ianius. Ianius c’est le nom de son Tutélaire. Mais qu’est ce qu’un tutélaire au final ? C’est Magnus qui lui donne la réponse : tu es un Corvidae et les Corvidae sont les seuls à pouvoir connaître la réponse… Les Corvidae voient le futur, et donc les Tutélaires sont le futur. Ianius c’est Arvida dans le futur.

Conclusion

Peut être la nouvelle où il y’a le plus de révélations de tout le recueil, en même pas 17 pages Chris Wraight fait une foule de révélations sur les Thousand Son, révélations qui, pour certaines, ont totalement été mal comprises par le lecteur français plus enclin à dire qu’il a fait de la merde qu’à lire la nouvelle en anglais pour se faire une idée (je dis ça parce que j’ai beaucoup entendu parlé de ces événement sur certain forum et qu’une fois lue, la nouvelle ça n'a rien a voir).
Pour le moment la meilleure nouvelle du lot et le lot est très relevé.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Ramené sur Terra grâce aux efforts conjoints des White Scars, qu’il a aidé à sortir de la tempête Warp dans laquelle ils étaient encalminés, et des Élus de Malcador le Sigilite, le Sergent Revuel Arvida des Thousand Sons n’est plus vraiment au pic de sa forme à son arrivée sur le monde Trône. En cause, cette cochonnerie de malédiction du changement, un temps contenue par Magnus le Rouge, mais à présent hors de tout contrôle. Exfiltré vers l’infirmerie privée du Régent de Terra au nez et à la moustache de Jaghatai Khan, pour que Papi Mougeot puisse jouer au docteur avec ses abattis, le pauvre Arvida n’est plus qu’un tas de chair décoloré et instable, mais auquel son âme s’accroche encore avec l’énergie du désespoir.


Pendant que Malcador joue du scalpel avec plus de ténacité que d’efficacité (6 heures d’opération, tout de même), puis doit expliquer à un Jag’ hors de lui pourquoi il a cru bon de lui emprunter celui que le Primarque considère comme étant son obligé – et notre gonze prend les serments très au sérieux – Arvida expérimente des visions mystiques, où le passé et le présent s’entremêlent. Après quelques flashbacks peu intéressants, il fait la rencontre de son progéniteur borgne, ou plutôt de l’un de ses éclats1, qui a choisi de rester sur Terra… pour demander pardon à l’Empereur, j’imagine ? Toujours est-il que cette fraction du Roi Écarlate est tirée de sa stupeur hébétée par l’arrivée de celui qui peut prétendre être le dernier fils de Prospero, et commence à se matérialiser dans la salle d’opération, juste à temps pour éviter à Jaghatai de faire avaler son bâton à Malcador pour lui apprendre à piquer les sauvegardes invulnérables pupilles des autres.


Cette apparition, c’était sur quoi le rusé vieillard comptait, lui qui cherchait un moyen de sécuriser les niveaux inférieurs du Palais Impérial en y installant un concierge avec un DEUG en occultisme. Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas, ce qui laisse le champ libre au motivational speaker de Chogoris pour venir hurler des encouragements dans l’oreille la direction générale de son poulain. Miracle des miracles, cela marche beaucoup mieux que la combine de Malcador, et l’âme d’Arvida finit par fusionner avec l’éclat de Magnus, gagnant au passage une cure de beauté spectaculaire (les jeunes disent un glow up), qui redonne à notre comateux héros forme humaine. C’est ce qu’on appelle dans le jargon un coup D’Éclat. Le rideau tombe sur une séance de présentation en bonne et due forme entre les membres du casting de cette nouvelle. Plutôt que de se prénommer Marvidus ou Manuel le Vouge, comme il en avait pourtant le droit et la possibilité, le « nouveau-né » s’introduit sous le nom d’Ianius, qui était le tutélaire (i.e. la mascotte démoniaque) d’Arvida au cours de sa carrière dans la Légion. Quelque chose me dit qu’on n’a pas encore fini d’entendre parler de lui…

Avis

Chris Wraight signe une nouvelle pour connoisseurs de l’Hérésie d’Horus avec ‘The Last Son of Prospero’, qui ne peut être pleinement compris et apprécié qu’en maîtrisant, outre l’arc consacré par cet auteur au personnage de Revuel Arvida (‘Rebirth’, ‘Allegiance’), ceux propres à Malcador le Sigilite et ses élus (‘The Sigillite’), à Magnus (‘The Crimson King’) et aux White Scars (‘The Path of Heaven’, ‘Scars’)… ce qui fait un sacré bagage, mine de rien. Pour les happy few ayant investi assez de temps dans la maîtrise de l’Hérésie littéraire, cette nouvelle est à la fois intéressante sur le plan narratif et fluffique, ce qui est suffisamment rare pour être souligné, et apprécié. Pour les autres, qui formeront je crois la majorité, le bilan risque d’être un peu moins positif. Même si Wraight livre un récit de rédemption miraculeuse qui reste compréhensible pour un faux débutant (si vous ne savez pas qui sont Magnus, Jaghatai Khan et Malcador, ça va picoter), c’est bien le contexte dans lequel ‘The Last Son of Prospero’ se déroule qui fait tout l’intérêt de cette nouvelle. A ne pas mettre entre toutes les mains donc, ou en tous cas, à ne pas aborder sans préparation.


Comme souligné juste au-dessus, vraiment très peu, tant la nouvelle est destinée à un public de vétérans. C'est donc un raté assez phénoménal de la part de la BL que d'avoir choisi une des nouvelles les moins appropriées à figurer dans un recueil d'i-ni-tia-tion à la GW-Fiction de tout le corpus de l'Hérésie d'Horus, alors que ce dernier comptait déjà des dizaines de courts formats qui auraient beaucoup mieux fait l'affaire. Dans le doute, toujours mettre 'La Tour Foudroyée', c'est pourtant simple!


1: Parce que n’est plus Magn-I, c’est Magn-Us.