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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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La nouvelle fait le boulot, on peut juste regretter que les Iron Warrior gagnent sur une connerie de Polux, mais dans le même temps ça permet d’encore d’accentuer la haine entre les deux légions.  
La nouvelle fait le boulot, on peut juste regretter que les Iron Warrior gagnent sur une connerie de Polux, mais dans le même temps ça permet d’encore d’accentuer la haine entre les deux légions.  
Mais en une centaine de pages French réussit à envoyer Pollux à Macragge, Sigismund sur Terra et a sortir l’éditeur de l’impasse de Phall sans trop de mal. Objectif accomplie.
Mais en une centaine de pages French réussit à envoyer Pollux à Macragge, Sigismund sur Terra et a sortir l’éditeur de l’impasse de Phall sans trop de mal. Objectif accomplie.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Où sera posée la question : faut-il toujours suivre ses ordres ? L’élève John French, se rappelant ses cours de philo du lycée, saisit son crayon d’une main fébrile et commence à digresser sur le thème, utilisant ses quatre heures<span style="color:red"><sup>1</sup></span> pour nous raconter ce qu’il est advenu de la flotte de la VENGEANCE !!! envoyée par Rogal Dorn mettre des baffes énergétiques à ce petit sacripant de Horus lorsque la trahison de ce dernier lui a été caftée par cette balance de Garro (‘The Flight of the Eisenstein‘). Notre histoire commence cependant par quelques vers de T. S. Elliott, un proverbe sado-masochiste, et une citation de Solomon Voss, histoire que le public/correcteur de ‘The Crimson Fist’ comprenne que l’ami French a bien révisé avant de passer son bac. Puis, nous avons droit à un petit flashback dans lequel est présenté le héros du jour, Alexis Polux. On le découvre ainsi en PLS à écouter du Pink Floyd sur la face sombre de la lune d’Inwit, un petit peu blessé et un petit peu gelé par la randonnée sauvage qu’il a entreprise avec son frère jumeau, Helias, pour rallier la base des Imperial Fists et ainsi gagner le droit de rejoindre la Légion. Cette dernière n’aimant pas les petites natures, l’épreuve est évidemment très dure et dangereuse, comme notre chochotte d’Alexis l’a découvert à ses dépends. Il a ainsi fait la connaissance d’un lemming d’Inwit aux dents longues et à l’appétit féroce, qui lui a mordillé la cuisse quelque temps auparavant et le traque depuis pour finir le job. Dure la vie. Heureusement, Alex peut compter sur son frère pour le remettre sur pied et dans la bonne direction, et affronter la bête du Gévaudan au corps à corps à sa place. Tout cela aurait été parfait si la planchette japonaise envoyée par le plus doué des frères Polux pour expédier l’insistant rongeur dans une crevasse salvatrice ne s’était pas retournée contre son instigateur, le lemming réussissant à balroguer Helias dans sa chute, et donc à l’entraîner avec lui en contrebas. Bien sûr, Alexis réussit à retenir son frère pendant une demi seconde à bout de bras avant de laisser tomber, dans tous les sens du terme, son pauvre jumeau. Fin de la parenthèse-traumatisante-qui-explique-pourquoi-les-Crimson-Fists-s-appellent-comme-ça<span style="color:red"><sup>2</sup></span>. Rassurez-vous, il y en aura d’autres.
Nous voilà maintenant dans le système de Phall, en compagnie de la flotte de la VENGEANCE !!!, ou de ce qu’il en reste. Car des 561 navires et 30.000 Space Marines envoyés par Dorn porter ses sentiments les plus sincères à Horus, il ne reste plus que 200 vaisseaux et 20.000 Astartes, les autres ayant été victimes des tempêtes Warp qui ont frappé l’expédition dès son départ vers Isstvan. Faisant partie des survivants, Alexis Polux prend la suite de son défunt mentor Yonnad, passé par-dessus bord avec l’eau de son bain, après avoir été sauvé d’une mort indigne, piégé dans une armure à 1% de batterie flottant dans un vaisseau plus vraiment étanche, par ses petits camarades. Polux aurait préféré que l’honneur échoisse (???) à quelqu’un d’autre, mais il était le meilleur élève de Tonton Yoyo, lui-même meilleur amiral des Imperial Fists, ce qui en fait le profil rêvé pour ce poste. « Et Sigismund ? » me demandent ceux d’entre vous qui se souviennent encore de la fin de ‘The Flight of the Eisenstein’, « Il est parti faire un bowling ? ». Eh bien non, sagaces lecteurs, mais c’est tout comme. Le fier Premier Capitaine a en effet demandé à Dorn de l’accompagner sur Terra, ce que le Prétorien a accepté sans rechigner ni questionner les motivations de son assistant de direction. Bref, c’est sur les larges épaules de Popol que repose maintenant le sort de l’expédition, et c’est pourquoi ce dernier, suspectant dans cet encalminage suspect un piège, ordonne à ses vaisseaux de se mettre en position de combat autour d’une des planètes du système, afin de parer à toute éventualité. Sage précaution qui rendra une fière chandelle aux jaunards dans peu de temps, comme vous pouvez vous en douter, mais qui ne va pas sans susciter quelques froncements de sourcils de la part de certains Capitaines au tempérament plus nerveux, comme Amandus Tyr (et non pas Amanda Lear), qui voudraient que Polux reparte vers Isstvan pour y accomplir sa mission, chose que la persistance de la drache warpienne rend impossible.
Nous partons ensuite sur Terra, où Dorn s’occupe à fortifier le Palais Impérial et à encaisser les mauvaises nouvelles avec stoïcisme, comme il sait si bien le faire. Au fil des petites vignettes intégrées dans le récit, nous le voyons donc envoyer Sigismund mettre du sucre dans le réservoir des Magos sécessionnistes de Mars, apprendre le désastre d’Isstvan V de la bouche d’Armina Fel pendant qu’il était en train de discuter carrelage avec son vieux poto Vadokh Singh<span style="color:red"><sup>3</sup></span>, et finalement, renier secrètement Ziggie après que ce dernier lui ait appris les vraies raisons de son refus de mener la flotte de la VENGEANCE !!!. Une rencontre fortuite avec Euphrati Keeler sur le Phalanx, assortie d’une vision de l’avenir pas tip top qui l’attendait en cas de départ pour Isstvan, ont en effet persuadé le Premier Capitaine que sa place était aux côtés de son papounet sur Terra, et pas dans un champ d’astéroïdes quelconque, sans gloire ni honneur. Evidemment, cela ne plaît pas du tout à Dorn, qui attend que chacun de ses fils fasse son devoir sans broncher. Plutôt que de faire un scandale et de réprimander publiquement ce garnement de Sigismund, le Prétorien le conserve dans ses fonctions, mais lui inflige une cuisante blessure psychologique en lui révélant qu’il a été adopté à la naissance. Ou quelque chose comme ça. En tout cas, il n’est plus son père et ne le sera jamais plus, et ça, c’est triste.
Ces parenthèses bassement Terra-terre expédiées, nous voilà de retour à Phall, où… il ne s’est rien passé de bien intéressant pendant près de cinq mois (141 jours pour être précis). Les Imperial Fists ont bien subi une petite attaque psychique qui les a fait saigner du nez, et repêché un satellite psyker dans les océans de la Phall-1, les confortant dans leurs soupçons que quelqu’un les a piégés, mais à part ça, les journées ont été longues, en opposition avec la vie des Astropathes de la flotte, écourtée sans état d’âme par Polux pour tenter de contacter Terra, en vain. Cependant, cette longue attente touche bientôt à sa fin, car une flotte Iron Warriors conséquente débarque à l’improviste et ouvre le feu sans sommation sur ses cousins. À la tête de l’ost renégat, on trouve Perturabo en personne, qui s’est fait tuyauté par le Maître de Guerre sur la localisation de la flotte envoyée par son frère détesté. Bien qu’étant au courant que Roggie est resté sur Terra servir de concierge à son Pépé, le Primarque de Fer, qui vient juste de mettre le feu à l’Olympia, est bien décidé à frapper là où ça fait mal et à utiliser Sigismund comme mannequin de test pour ses prochaines expérimentations pyrotechniques. Secondé par l’obséquieux Berossus, Perturabo fond donc sur les Fists comme la misère sur le monde, bénéficiant du triple avantage de la surprise, du nombre et de son intelligence supérieure. Cela provoque bien sûr des pertes importantes chez les loyalistes… au moins au début. Car la formation défensive ordonnée par Polux et maintenue par ses capitaines pendant tous ces millénaires d’attente est tellement bien conçue et gérée par son créateur qu’elle permet aux Imperial Fists de riposter de façon efficace, et même de prendre l’avantage sur leurs assaillants. Bravo Perturabo. Le tempérament mercuriel du surhomme de fer joue même des tours à ses propres fils, comme peut en témoigner le pauvre Berossus, qui se prend un enchaînement uppercut/jumping side-kick pour avoir osé apprendre à son boss que Sigismund n’était pas sur la feuille de match, et qu’un péquenaud ayant le même nom que le chien du Manège Enchanté est en train de le mettre minable à Battlefleet Galactica. Gageons que notre malheureux sous-fifre pourra se mater en boucle Le Diable s’habille en Prada dans son caisson de Dreadnought pour les dix millénaires à venir.
Tout va donc raisonnablement bien pour les Imperial Fists, qui se permettent même d’envoyer une bonne partie de leurs forces aborder l’Iron Blood pour faire sa fête à Porte-Rhubarbe. C’est le bouillant Capitaine Tyr qui s’y colle, et qui passe à deux doigts de réussir… n’eut été la réception d’un message taggé important et urgent, avec demande d’un accusé de réception et de lecture de la part de Terra<span style="color:red"><sup>4</sup></span>. Il s’agit d’un ordre de Rogal Dorn qui demande à ses fistons de plier les gaules et de rentrer au bercail séance tenante. Casse-tête pour le brave Polux, qui ne peut pas se désengager proprement d’une bataille spatiale de cette envergure. La solution la plus logique et profitable pour l’Imperium consistant à remporter la bataille, affaiblir le plus possible les Iron Warriors, voire tuer leur Primarque, puis repartir vers Terra, il ne faut alors pas s’étonner que notre héros décide de faire exactement l’inverse, et ordonne une retraite générale, qui se transforme bientôt en déroute, puis en débâcle. Abandonnant les derniers assaillants de l’Iron Blood à leur triste sort – Tyr aura tout le temps de réfléchir à la sagesse d’El Condor Pasa (surtout le passage où il est dit qu’il vaut mieux être un marteau qu’un clou) lors de sa rencontre avec Perturabo<span style="color:red"><sup>5</sup></span> – Polux sauve les meubles comme il peut en dérobant le vaisseau du Capitaine Golg, alors que les forces de ce dernier abordent sa Tribune, perdant la main gauche au passage (nouveau-clin-d-œil-au-futur-nom-des-Crimson-Fists) mais transformant le Trident adverse en fourche, voire en fourchette, dans l’opération. Notre nouvelle se termine finalement par l’arrivée des derniers rescapés dans le système solaire, beaucoup plus plasbétonné qu’il ne l’était qu’à leur départ. Dommage qu’on n’ait pas eu le droit au debriefing entre Dorn et Polux, cela aurait été savoureux…
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Chapeau s’il a réussi à pondre une novella de plus de cent pages dans le temps imparti.
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: La main faible d’Alexis étant en effet maculée de sang au moment du drame, du fait d’une nouvelle morsure de la bestiole affamée.
<span style="color:red"><sup>3</sup></span>: Qui occupe l’honorable profession de ‘War Masson’, ce qui lui donne le droit d’utiliser une truelle à cran d’arrêt et des parpaings en uranium appauvri. Il peut aussi appeler Dorn « Roger », ce qui crispe ce rigoriste de Sigismund.
<span style="color:red"><sup>4</sup></span>: Ils sont facilement reconnaissables car ils font léviter, puis brûler vifs les Astropathes qui les reçoivent. On comprend pourquoi leur usage est limité aux circonstances les plus graves.
<span style="color:red"><sup>5</sup></span>: Petit cliffhanger terminant cette séquence, on apprend qu’au moins un des Terminator ayant accompagné Tyr est encore vivant une fois que Perturabo a fini de jouer au golf avec les Fists. Il se pourrait donc qu’un certain Navarra revienne plus loin dans l’Hérésie.
===Avis===
Quelques années après la première publication de cette novella, les éditeurs de la BL révélèrent que cette dernière avait été commandée à John French pour justifier la non-présence de Sigismund à la tête de la flotte vengeresse des Imperial Fists. Cette rustine narrative se révèle cependant être bien plus que cela, French parvenant à intégrer à son récit pas mal de fluff, tant hérétique que contemporain, sur les Imperial Fists, leurs descendants et leurs personnages nommés (les Iron Warriors bénéficiant dans une moindre mesure de ces largesses françaises). En plus de cela, le format généreux de cette histoire permet à son auteur de mettre en scène de façon assez prenante une bataille méconnue, mais importante d’un point de vue stratégique de l’Hérésie… au moins jusqu’au premier tir de torpilles. Car le plus gros point noir de ce 'The Crimson Fist' reste pour moi la façon ni réaliste, ni crédible, dont la bataille en question est menée. En plus des approximations d’ordre purement physiques (comme la flotte Iron Warriors qui attaque par surprise l’adversaire, alors qu’une transition hors du Warp est décrite comme laissant les vaisseaux incapables de faire autre chose que de relancer leurs systèmes et de baisser leur vitesse pendant plusieurs heures), le fait qu’un simple Capitaine puisse tenir la dragée haute à un Primarque réputé pour son intellect supérieur au cours d’un affrontement où le second dispose de tous les avantages me semble un peu exagéré. Quand au choix de Polux de repartir vers Terra au pire moment possible, cela fait passer le Nelson de la Grande Croisade à celui des Simpsons en termes de brillance tactique. Mais il fallait bien sauver les miches de cet empoté de Perturabo, sinon le cours de l’Hérésie en eut été bouleversé, pas vrai ? Bref, à trop vouloir cirer les pompes des fils de Dorn, faction pour laquelle il révélera par la suite un attachement certain (‘Praetorian of Dorn', 'The Solar War'), French fragilise quelque peu sa soumission, qui se révèle sinon être très convaincante et plaisante à lire.
===Fluff===
'''Imperial Fists (Organisation)''' : Les effectifs de la Légion se situent entre 90.000 et 100.000 Space Marines au début de l’Hérésie. Les Imperial Fists ont la reputation d’avoir des âmes de pierre, de ne ressentir aucune émotion.
   
'''Imperial Fists (Flotte de la Vengeance)''' : Envoyée par Rogal Dorn vers Isstvan pour punir la trahison du Maître de Guerre, elle regroupait 30.000 Space Marines (un tiers de la Légion) dont seulement 53 Terminators, répartis en 300 compagnies et 561 vaisseaux. Piégée par des tempêtes Warp dans le système de Phall, elle perdit 198 vaisseaux et 10.000 Astartes (dont son amiral, Yonnad) en chemin. Un message envoyé par Rogal Dorn ordonna son repli vers Terra pendant la bataille de Phall, se soldant par de nouvelles pertes lorsque les loyalistes se désengagèrent.
   
'''Imperial Fists (Personnages nommés)''' : Sigismund (Premier Capitaine et futur Maître de Chapitre des Black Templars), le meilleur guerrier de son époque, jamais vaincu au combat. Il vient des plateaux d’Ionus (rq : Ionie, littoral occidental de la Turquie). Alexis Polux, Capitaine de la 405ème Compagnie (et futur Maître de Chapitre des Crimson Fists). C’est un géant parmi ses frères, et le meilleur élève de Yonnad, le premier amiral des Imperial Fists (mort dans le naufrage de Phall). Capitaines Amandus Tyr et Pertinax.
   
'''Imperial Fists (Vaisseaux nommés)''' : Le Tribune, le Hammer of Terra, le Sulla, le Crusader, le Legate, l’Oath of Stone, le Veritas, l’Unity, le Truth, le Lacadaemon (le vaisseau qui a emmenés les premiers Imperial Fists au-delà du système solaire) et l’Halcyon. Tous confirmés ou supposés détruits durant la bataille de Phall.
   
'''Imperial Fists (Recrutement)''' : Pour rejoindre les Imperial Fists, les aspirants d’Inwit doivent rejoindre la base de la légion, située sur la face cachée de la planète, dans un désert de glace (Splintered Lands). Cette toundra hostile est hantée par des prédateurs à 6 pattes.
   
'''Iron Warriors (Personnages nommés)''' : Forrix (Premier Capitaine), Berossus (Capitaine de la 2nde Grande Compagnie), Golg (Capitaine et membre du Trident), et les Capitaines Harkor, Dargron et Varrek.
   
'''Iron Warriors (Vaisseaux nommés)''' : L’Iron Blood est le vaisseau amiral de Perturabo. Il mesure 15 kilomètres de long. Les grands croiseurs Stheno, Calibos et le croiseur de bataille Dominator (tous détruits pendant la bataille de Phall).
   
'''Space Marines (Equipement)''' : Une armure énergétique en fin de batterie désactive automatiquement toutes ses fonctions intelligentes et motrices pour se concentrer sur la protection et la chaleur procurée à son porteur, qui se retrouve enfermé dans cette dernière. Une Barge de Bataille fait huit kilomètres de long.
   
'''Palais Impérial''' : Intègre le Bastion de Bhab, la plus vieille forteresse de Terra (rq : probablement la Tour de Babel, ce qui indique que le Palais s’étend jusqu’en Irak).

Version actuelle datée du 25 août 2022 à 21:52

Par Gilian

L’histoire du livre

Ce récit a pour but de réparer deux erreurs ou plutôt devrais-je dire deux mystères entourant les Imperial Fist. Qu’est devenue la flotte de représailles qui est partie et n’est jamais arrivé ? Et pourquoi Sigismund c’est défilé ?

L’histoire avec un grand H

La flotte de représailles envoyer par Dorn a été attaqué par une tempête Warp qui l’a forcer a translater dans le système Phall au prix de tres lourdes pertes, plus de 200 vaisseaux et 10000 Imperial Fist sont mort, de même que le maitre de la flotte Yonnad. Ce qui laisse le reste de la flotte 361 vaisseaux quand même et 20000 Space marine au ordre de son second Alexis Polux qui au grand dame de ces collègues pense qu’ils ont été piégé et décide d’attendre l’arriver de la flotte ennemis. Qui arrivera 6 mois plus tard… C’est patient un Imperial Fist.

Pendant ce temps la à Vera Cruz sur Terra, Sigismund qui a joué ça carte chance (Euphrati Keeler) pour ne pas aller mourir bêtement sur Istvaan alors qu’il a tant à faire sur Terra, est tourmenté par ça décision.
Il aimerait en faire part à son père mais il a peur de ça réaction. Entre deux missions (comme aller récupérer des armures énergétiques sur Mars) et diverse conversation existentiel avec Dorn, il finit par craquer et lui avouer la vérité… Et Dorn le renies a tout jamais.

De retour dans le système Phall, Pollux avait raison et la flotte de Perturabo arrive pour détruire les Imperial Fist avec plus de 500 vaisseaux mais tout ne se passe pas comme prévus,
Pollux avait prévus l’attaque et a donc prévus une riposte : Attirer le centre de la ligne ennemi et envoyer un détachement de 50 vaisseaux foncer dans le tas sur le vaisseau amiral ennemie pour le prendre d’assaut. (Noté bien cette technique mise en place par Pollux et on en reparle à la fin du recueil^^).
Petit à petit les Imperial Fist commence à prendre le dessus mais en plein milieu de la bataille ils reçoivent un ordre de Dorn leur demandant de revenir sur Terra toute affaire cessante…
Pollux qui n’est pas Sigismund decide de suivre les ordres même si ça doit signer l’arrêt de mort de la plupart des vaisseaux engager dans l’affrontement.

Lui-même doit utiliser la ruse du téléporter pour réussir à se sauver en tuant le capitaine Golg au passage. Cette ruse popularisée par Barbarus Dantioch (un iron. Warriors) consiste à faire exploser son fort/vaisseau et à partir comme un prince aux commandes du vaisseau ennemi.

Mais Guilliman ayant piraté l’astronomican notre bon Polux se retrouve à Ultramar…

Personnages

Les primarques

Rogal Dorn, Primarque des Imperial Fists, prétorien de Terra : a se moment de l’histoire Rogan a encore des velléités offensive, après avoir envoyé ces fils avec la flotte de représailles il a envoyé ces frère faire le ménage. Mais la disparition de ces fils et l’anéantissement de ces frères va le faire passer en mode carapace. Et il va commencer à broyer du noir et de la pierre sur Terra.

Perturabo, Primarque des Iron Warriors Soumis aux mêmes colères que son frère Ferrus Manus, contrairement a se dernier il ne sait pas les reprimer et c’est le pauvre Berossus qui en fera les frais…

La VIIe légion, les Imperial Fists

Sigismund, Premier capitaine, il a utilisé ruse pour ne pas prendre la place du mort dans le croiseur amiral de la flotte de représailles et même si c’était pour une bonne raison, Dorn va avoir besoin de lui avant la fin du siège de Terra. Son primarque ne l’entend pas comme ça et le renies…

Amandus Tyr, Capitaine, 6e compagnie, commandant de l’Halcyon, il faisait partie du conseil restreint du primarque, et a eu bien du mal à reconnaitre l’autorité de Polux sur la flotte de représailles. Et quand Perturabo est repérer il est surpris que Polux lui donne 50 vaisseaux pour tuer le primarque. Il sera tué dans la tentative.

Pertinax, Capitaine, 14e compagnie, commandant du Hammer of Terra il restera connus pour avoir pris l’alpha Strike a la bataille de Phall…

Alexis Polux, 405e compagnie, maître de la Flotte de Représailles Né sur Inwit, il passera le rite d’initiation avec son frère Helias qui donnera ça vie pour sauver son frère et lui permettre de réussir le teste. Il fait lui aussi partie du conseil de Dorn. Il est le second de Yonnad qui le désigne comme successeur a la tète de la flotte. Apres la translation d’urgence dans le système Phall il prend la direction de la flotte et après avoir reçus le message de Dorn il ordonne a tous les vaisseaux de fuir vers Terra. Mais son vaisseau n’arrivera jamais a Terra… Il arrive sur Macragge mais cela est une autre histoire.

Navarra : Soldat de la 6eme compagnie des imperial Fist il participe au raid de Tyr contre le primarque et malheureusement pour lui il ne meurt pas de ces blessures et sera fait prisonnier…

Impériaux

Vadokh Singh : Le maçon de guerre, ami autant qu’un peu être ami d’un primarque avec Dorn qu’il appel par son prénom ce qui n’est pas du gout de Sigismund. Il est l’architecte de la fortification du palais imperial. Il est souvent en désaccord avec Dorn ce qui fait que leur duo marche tellement bien. A noté qu’au 40eme millénaire un culte Genestealer lui sera dédier^^.

La IVe légion, les Iron Warriors

Berossus, Capitaine, 2e compagnie et prétendant au trident : il devait commander la flotte qui devait attaquer les imperial Fist à Phall mais Perturabo a décidé de la commander lui-même. C’est lui qui apprirent à Perturabo que ce n’était pas Sigismund qui lui tenait tête mais un capitaine inconnu du nom de Polux… Ce qui mit un terme a son ascension au sein des sphères de pouvoir de la légion quand Perturabo lui envoya une droite qui le laissa presque mort.

Golg, Capitaine, 11e compagnie, commandant du Contrador et membre du trident : Il commande l’avant-garde des vaisseaux à Phall et a pour mission de capturer Polux. Mais celui si profite de l’abordage de son vaisseau pour se téléporter sur le vaisseau de Golg et le tuer. Personnages impériaux

Imperial Fist

Pollux est a commande de 20000 spaces marines qui représente un tiers des Imperial Fist, ils sont donc 60000, il est étrange de constaté qu’ils seront a peut prêt autant plus d’une dizaine d’année plus tard quand le siège de Terra commencera.

L’épreuve de recrutement des Imperial Fist consiste à courir tout nu sur la face nocturne d’Inwit…

Ils ont participé a la prise de la lune au coté des Luna Wolves (qui y gagnera leur nom).

Conclusion

La nouvelle fait le boulot, on peut juste regretter que les Iron Warrior gagnent sur une connerie de Polux, mais dans le même temps ça permet d’encore d’accentuer la haine entre les deux légions. Mais en une centaine de pages French réussit à envoyer Pollux à Macragge, Sigismund sur Terra et a sortir l’éditeur de l’impasse de Phall sans trop de mal. Objectif accomplie.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Où sera posée la question : faut-il toujours suivre ses ordres ? L’élève John French, se rappelant ses cours de philo du lycée, saisit son crayon d’une main fébrile et commence à digresser sur le thème, utilisant ses quatre heures1 pour nous raconter ce qu’il est advenu de la flotte de la VENGEANCE !!! envoyée par Rogal Dorn mettre des baffes énergétiques à ce petit sacripant de Horus lorsque la trahison de ce dernier lui a été caftée par cette balance de Garro (‘The Flight of the Eisenstein‘). Notre histoire commence cependant par quelques vers de T. S. Elliott, un proverbe sado-masochiste, et une citation de Solomon Voss, histoire que le public/correcteur de ‘The Crimson Fist’ comprenne que l’ami French a bien révisé avant de passer son bac. Puis, nous avons droit à un petit flashback dans lequel est présenté le héros du jour, Alexis Polux. On le découvre ainsi en PLS à écouter du Pink Floyd sur la face sombre de la lune d’Inwit, un petit peu blessé et un petit peu gelé par la randonnée sauvage qu’il a entreprise avec son frère jumeau, Helias, pour rallier la base des Imperial Fists et ainsi gagner le droit de rejoindre la Légion. Cette dernière n’aimant pas les petites natures, l’épreuve est évidemment très dure et dangereuse, comme notre chochotte d’Alexis l’a découvert à ses dépends. Il a ainsi fait la connaissance d’un lemming d’Inwit aux dents longues et à l’appétit féroce, qui lui a mordillé la cuisse quelque temps auparavant et le traque depuis pour finir le job. Dure la vie. Heureusement, Alex peut compter sur son frère pour le remettre sur pied et dans la bonne direction, et affronter la bête du Gévaudan au corps à corps à sa place. Tout cela aurait été parfait si la planchette japonaise envoyée par le plus doué des frères Polux pour expédier l’insistant rongeur dans une crevasse salvatrice ne s’était pas retournée contre son instigateur, le lemming réussissant à balroguer Helias dans sa chute, et donc à l’entraîner avec lui en contrebas. Bien sûr, Alexis réussit à retenir son frère pendant une demi seconde à bout de bras avant de laisser tomber, dans tous les sens du terme, son pauvre jumeau. Fin de la parenthèse-traumatisante-qui-explique-pourquoi-les-Crimson-Fists-s-appellent-comme-ça2. Rassurez-vous, il y en aura d’autres.


Nous voilà maintenant dans le système de Phall, en compagnie de la flotte de la VENGEANCE !!!, ou de ce qu’il en reste. Car des 561 navires et 30.000 Space Marines envoyés par Dorn porter ses sentiments les plus sincères à Horus, il ne reste plus que 200 vaisseaux et 20.000 Astartes, les autres ayant été victimes des tempêtes Warp qui ont frappé l’expédition dès son départ vers Isstvan. Faisant partie des survivants, Alexis Polux prend la suite de son défunt mentor Yonnad, passé par-dessus bord avec l’eau de son bain, après avoir été sauvé d’une mort indigne, piégé dans une armure à 1% de batterie flottant dans un vaisseau plus vraiment étanche, par ses petits camarades. Polux aurait préféré que l’honneur échoisse (???) à quelqu’un d’autre, mais il était le meilleur élève de Tonton Yoyo, lui-même meilleur amiral des Imperial Fists, ce qui en fait le profil rêvé pour ce poste. « Et Sigismund ? » me demandent ceux d’entre vous qui se souviennent encore de la fin de ‘The Flight of the Eisenstein’, « Il est parti faire un bowling ? ». Eh bien non, sagaces lecteurs, mais c’est tout comme. Le fier Premier Capitaine a en effet demandé à Dorn de l’accompagner sur Terra, ce que le Prétorien a accepté sans rechigner ni questionner les motivations de son assistant de direction. Bref, c’est sur les larges épaules de Popol que repose maintenant le sort de l’expédition, et c’est pourquoi ce dernier, suspectant dans cet encalminage suspect un piège, ordonne à ses vaisseaux de se mettre en position de combat autour d’une des planètes du système, afin de parer à toute éventualité. Sage précaution qui rendra une fière chandelle aux jaunards dans peu de temps, comme vous pouvez vous en douter, mais qui ne va pas sans susciter quelques froncements de sourcils de la part de certains Capitaines au tempérament plus nerveux, comme Amandus Tyr (et non pas Amanda Lear), qui voudraient que Polux reparte vers Isstvan pour y accomplir sa mission, chose que la persistance de la drache warpienne rend impossible.


Nous partons ensuite sur Terra, où Dorn s’occupe à fortifier le Palais Impérial et à encaisser les mauvaises nouvelles avec stoïcisme, comme il sait si bien le faire. Au fil des petites vignettes intégrées dans le récit, nous le voyons donc envoyer Sigismund mettre du sucre dans le réservoir des Magos sécessionnistes de Mars, apprendre le désastre d’Isstvan V de la bouche d’Armina Fel pendant qu’il était en train de discuter carrelage avec son vieux poto Vadokh Singh3, et finalement, renier secrètement Ziggie après que ce dernier lui ait appris les vraies raisons de son refus de mener la flotte de la VENGEANCE !!!. Une rencontre fortuite avec Euphrati Keeler sur le Phalanx, assortie d’une vision de l’avenir pas tip top qui l’attendait en cas de départ pour Isstvan, ont en effet persuadé le Premier Capitaine que sa place était aux côtés de son papounet sur Terra, et pas dans un champ d’astéroïdes quelconque, sans gloire ni honneur. Evidemment, cela ne plaît pas du tout à Dorn, qui attend que chacun de ses fils fasse son devoir sans broncher. Plutôt que de faire un scandale et de réprimander publiquement ce garnement de Sigismund, le Prétorien le conserve dans ses fonctions, mais lui inflige une cuisante blessure psychologique en lui révélant qu’il a été adopté à la naissance. Ou quelque chose comme ça. En tout cas, il n’est plus son père et ne le sera jamais plus, et ça, c’est triste.


Ces parenthèses bassement Terra-terre expédiées, nous voilà de retour à Phall, où… il ne s’est rien passé de bien intéressant pendant près de cinq mois (141 jours pour être précis). Les Imperial Fists ont bien subi une petite attaque psychique qui les a fait saigner du nez, et repêché un satellite psyker dans les océans de la Phall-1, les confortant dans leurs soupçons que quelqu’un les a piégés, mais à part ça, les journées ont été longues, en opposition avec la vie des Astropathes de la flotte, écourtée sans état d’âme par Polux pour tenter de contacter Terra, en vain. Cependant, cette longue attente touche bientôt à sa fin, car une flotte Iron Warriors conséquente débarque à l’improviste et ouvre le feu sans sommation sur ses cousins. À la tête de l’ost renégat, on trouve Perturabo en personne, qui s’est fait tuyauté par le Maître de Guerre sur la localisation de la flotte envoyée par son frère détesté. Bien qu’étant au courant que Roggie est resté sur Terra servir de concierge à son Pépé, le Primarque de Fer, qui vient juste de mettre le feu à l’Olympia, est bien décidé à frapper là où ça fait mal et à utiliser Sigismund comme mannequin de test pour ses prochaines expérimentations pyrotechniques. Secondé par l’obséquieux Berossus, Perturabo fond donc sur les Fists comme la misère sur le monde, bénéficiant du triple avantage de la surprise, du nombre et de son intelligence supérieure. Cela provoque bien sûr des pertes importantes chez les loyalistes… au moins au début. Car la formation défensive ordonnée par Polux et maintenue par ses capitaines pendant tous ces millénaires d’attente est tellement bien conçue et gérée par son créateur qu’elle permet aux Imperial Fists de riposter de façon efficace, et même de prendre l’avantage sur leurs assaillants. Bravo Perturabo. Le tempérament mercuriel du surhomme de fer joue même des tours à ses propres fils, comme peut en témoigner le pauvre Berossus, qui se prend un enchaînement uppercut/jumping side-kick pour avoir osé apprendre à son boss que Sigismund n’était pas sur la feuille de match, et qu’un péquenaud ayant le même nom que le chien du Manège Enchanté est en train de le mettre minable à Battlefleet Galactica. Gageons que notre malheureux sous-fifre pourra se mater en boucle Le Diable s’habille en Prada dans son caisson de Dreadnought pour les dix millénaires à venir.


Tout va donc raisonnablement bien pour les Imperial Fists, qui se permettent même d’envoyer une bonne partie de leurs forces aborder l’Iron Blood pour faire sa fête à Porte-Rhubarbe. C’est le bouillant Capitaine Tyr qui s’y colle, et qui passe à deux doigts de réussir… n’eut été la réception d’un message taggé important et urgent, avec demande d’un accusé de réception et de lecture de la part de Terra4. Il s’agit d’un ordre de Rogal Dorn qui demande à ses fistons de plier les gaules et de rentrer au bercail séance tenante. Casse-tête pour le brave Polux, qui ne peut pas se désengager proprement d’une bataille spatiale de cette envergure. La solution la plus logique et profitable pour l’Imperium consistant à remporter la bataille, affaiblir le plus possible les Iron Warriors, voire tuer leur Primarque, puis repartir vers Terra, il ne faut alors pas s’étonner que notre héros décide de faire exactement l’inverse, et ordonne une retraite générale, qui se transforme bientôt en déroute, puis en débâcle. Abandonnant les derniers assaillants de l’Iron Blood à leur triste sort – Tyr aura tout le temps de réfléchir à la sagesse d’El Condor Pasa (surtout le passage où il est dit qu’il vaut mieux être un marteau qu’un clou) lors de sa rencontre avec Perturabo5 – Polux sauve les meubles comme il peut en dérobant le vaisseau du Capitaine Golg, alors que les forces de ce dernier abordent sa Tribune, perdant la main gauche au passage (nouveau-clin-d-œil-au-futur-nom-des-Crimson-Fists) mais transformant le Trident adverse en fourche, voire en fourchette, dans l’opération. Notre nouvelle se termine finalement par l’arrivée des derniers rescapés dans le système solaire, beaucoup plus plasbétonné qu’il ne l’était qu’à leur départ. Dommage qu’on n’ait pas eu le droit au debriefing entre Dorn et Polux, cela aurait été savoureux…


1: Chapeau s’il a réussi à pondre une novella de plus de cent pages dans le temps imparti.


2: La main faible d’Alexis étant en effet maculée de sang au moment du drame, du fait d’une nouvelle morsure de la bestiole affamée.


3: Qui occupe l’honorable profession de ‘War Masson’, ce qui lui donne le droit d’utiliser une truelle à cran d’arrêt et des parpaings en uranium appauvri. Il peut aussi appeler Dorn « Roger », ce qui crispe ce rigoriste de Sigismund.


4: Ils sont facilement reconnaissables car ils font léviter, puis brûler vifs les Astropathes qui les reçoivent. On comprend pourquoi leur usage est limité aux circonstances les plus graves.


5: Petit cliffhanger terminant cette séquence, on apprend qu’au moins un des Terminator ayant accompagné Tyr est encore vivant une fois que Perturabo a fini de jouer au golf avec les Fists. Il se pourrait donc qu’un certain Navarra revienne plus loin dans l’Hérésie.

Avis

Quelques années après la première publication de cette novella, les éditeurs de la BL révélèrent que cette dernière avait été commandée à John French pour justifier la non-présence de Sigismund à la tête de la flotte vengeresse des Imperial Fists. Cette rustine narrative se révèle cependant être bien plus que cela, French parvenant à intégrer à son récit pas mal de fluff, tant hérétique que contemporain, sur les Imperial Fists, leurs descendants et leurs personnages nommés (les Iron Warriors bénéficiant dans une moindre mesure de ces largesses françaises). En plus de cela, le format généreux de cette histoire permet à son auteur de mettre en scène de façon assez prenante une bataille méconnue, mais importante d’un point de vue stratégique de l’Hérésie… au moins jusqu’au premier tir de torpilles. Car le plus gros point noir de ce 'The Crimson Fist' reste pour moi la façon ni réaliste, ni crédible, dont la bataille en question est menée. En plus des approximations d’ordre purement physiques (comme la flotte Iron Warriors qui attaque par surprise l’adversaire, alors qu’une transition hors du Warp est décrite comme laissant les vaisseaux incapables de faire autre chose que de relancer leurs systèmes et de baisser leur vitesse pendant plusieurs heures), le fait qu’un simple Capitaine puisse tenir la dragée haute à un Primarque réputé pour son intellect supérieur au cours d’un affrontement où le second dispose de tous les avantages me semble un peu exagéré. Quand au choix de Polux de repartir vers Terra au pire moment possible, cela fait passer le Nelson de la Grande Croisade à celui des Simpsons en termes de brillance tactique. Mais il fallait bien sauver les miches de cet empoté de Perturabo, sinon le cours de l’Hérésie en eut été bouleversé, pas vrai ? Bref, à trop vouloir cirer les pompes des fils de Dorn, faction pour laquelle il révélera par la suite un attachement certain (‘Praetorian of Dorn', 'The Solar War'), French fragilise quelque peu sa soumission, qui se révèle sinon être très convaincante et plaisante à lire.

Fluff

Imperial Fists (Organisation) : Les effectifs de la Légion se situent entre 90.000 et 100.000 Space Marines au début de l’Hérésie. Les Imperial Fists ont la reputation d’avoir des âmes de pierre, de ne ressentir aucune émotion.

Imperial Fists (Flotte de la Vengeance) : Envoyée par Rogal Dorn vers Isstvan pour punir la trahison du Maître de Guerre, elle regroupait 30.000 Space Marines (un tiers de la Légion) dont seulement 53 Terminators, répartis en 300 compagnies et 561 vaisseaux. Piégée par des tempêtes Warp dans le système de Phall, elle perdit 198 vaisseaux et 10.000 Astartes (dont son amiral, Yonnad) en chemin. Un message envoyé par Rogal Dorn ordonna son repli vers Terra pendant la bataille de Phall, se soldant par de nouvelles pertes lorsque les loyalistes se désengagèrent.

Imperial Fists (Personnages nommés) : Sigismund (Premier Capitaine et futur Maître de Chapitre des Black Templars), le meilleur guerrier de son époque, jamais vaincu au combat. Il vient des plateaux d’Ionus (rq : Ionie, littoral occidental de la Turquie). Alexis Polux, Capitaine de la 405ème Compagnie (et futur Maître de Chapitre des Crimson Fists). C’est un géant parmi ses frères, et le meilleur élève de Yonnad, le premier amiral des Imperial Fists (mort dans le naufrage de Phall). Capitaines Amandus Tyr et Pertinax.

Imperial Fists (Vaisseaux nommés) : Le Tribune, le Hammer of Terra, le Sulla, le Crusader, le Legate, l’Oath of Stone, le Veritas, l’Unity, le Truth, le Lacadaemon (le vaisseau qui a emmenés les premiers Imperial Fists au-delà du système solaire) et l’Halcyon. Tous confirmés ou supposés détruits durant la bataille de Phall.

Imperial Fists (Recrutement) : Pour rejoindre les Imperial Fists, les aspirants d’Inwit doivent rejoindre la base de la légion, située sur la face cachée de la planète, dans un désert de glace (Splintered Lands). Cette toundra hostile est hantée par des prédateurs à 6 pattes.

Iron Warriors (Personnages nommés) : Forrix (Premier Capitaine), Berossus (Capitaine de la 2nde Grande Compagnie), Golg (Capitaine et membre du Trident), et les Capitaines Harkor, Dargron et Varrek.

Iron Warriors (Vaisseaux nommés) : L’Iron Blood est le vaisseau amiral de Perturabo. Il mesure 15 kilomètres de long. Les grands croiseurs Stheno, Calibos et le croiseur de bataille Dominator (tous détruits pendant la bataille de Phall).

Space Marines (Equipement) : Une armure énergétique en fin de batterie désactive automatiquement toutes ses fonctions intelligentes et motrices pour se concentrer sur la protection et la chaleur procurée à son porteur, qui se retrouve enfermé dans cette dernière. Une Barge de Bataille fait huit kilomètres de long.

Palais Impérial : Intègre le Bastion de Bhab, la plus vieille forteresse de Terra (rq : probablement la Tour de Babel, ce qui indique que le Palais s’étend jusqu’en Irak).