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==Par Gilian== | |||
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Cette novelas montre la dégénérescence des Emperor’s Children avec le plaisir de plus en plus coupable qu’ils trouvent dans leurs exactions et même dans le fait de torturer un primarque^^.<br /> | Cette novelas montre la dégénérescence des Emperor’s Children avec le plaisir de plus en plus coupable qu’ils trouvent dans leurs exactions et même dans le fait de torturer un primarque^^.<br /> | ||
Même si a la premiere lecture j’avais été assez mitigé je dois admettre qu’elle tient bien ça place et entre bien dans l’histoire de la 3eme. | Même si a la premiere lecture j’avais été assez mitigé je dois admettre qu’elle tient bien ça place et entre bien dans l’histoire de la 3eme. | ||
==Par Schattra== | |||
===Avant-Propos=== | |||
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> | |||
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br /> | |||
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/ <br /> | |||
===Intrigue=== | |||
Notre histoire commence par un vilain cauchemar fait par Lucius, quelques temps après les événements d’Isstvan V. Dans son rêve, le bretteur se retrouve à arpenter seul les allées de la Fenice, le théâtre de l’Emperor Pride, fermé pour travaux depuis la première triomphale, mais salissante, de la Maraviglia, et dont l’accès a depuis été interdit sous peine de mort par Fulgrim. Ce qui trouble le plus notre narcissique héros n’est pas d’avoir bravé l’interdit du Primarque, ni de patauger jusqu’au genou dans les restes mortels du public de cette soirée mémorable, mais bien d’être tout seul. Lucius n’aime en effet pas être seul, car personne ne peut alors admirer sa bogosserie surnaturelle. Au fur et à mesure qu’il s’approche de la scène, attiré par le genre d’intuition que seuls les rêveurs des œuvres de fiction ont, Lulu distingue la présence d’un miroir sur les planches, dans lequel il se voit tel qu’il était avant que ce petit joueur de Loken lui pète le pif. Un peu plus loin, il distingue le portrait de Fulgrim peint par D’Angelus, dont les yeux semblent être habités par une souffrance indicible. C’est sur ce constat suspect qu’il finit par se réveiller, dans sa piaule encombrée par tous les souvenirs et trophées accumulés au cours de sa longue et distinguée carrière de champion de kendo. Il ne lui faut cependant pas traîner, car le Phénicien a convoqué ses Capitaines pour leur annoncer le théâtre d’opérations sur lequel la Légion, un peu désœuvrée depuis le massacre fraternel d’Isstvan, va combattre. Sur le chemin de la réunion, il croise ce bon à rien d’Eidolon, qui lui balance quelques aménités à la figure mais se dégonfle comme la grosse baudruche froussarde qu’il est dès que Lucius fait mine de se mettre en garde. Ce dernier laisse partir le Seigneur Commandant le plus inepte de l’histoire de l’humanité sans découper la cantatrice chauve en rondelles, car, comme il le dit lui-même : « Pas (encore) de violence, c’est (toujours) les vacances ». | |||
La magnanimité de l’épéiste le plus doué de l’univers (selon lui-même) ne sauvera cependant pas Dodo la Saumure du déplaisir de son Primarque, qui arrive comme une rock star devant son public en extase, dans un sons et lumières tellement extrême que même le festival d’Avignon n’en a pas voulu. C’est dire. Comme la diva démoniaque qu’il est devenu, Fulgrim se délecte de l’adoration sans limite de ses fils envers sa précieuse personne, avant de passer aux choses sérieuses et de leur dévoiler leur prochaine cible : l’Amas de Primastica, où le Mechanicum mine de précieux cristaux dont le Phénicien souhaiterait se faire des boucles d’oreilles. Eidolon a alors le malheur de lancer la question que tout le monde se pose, sans oser la soumettre au mercuriel Primarque : WTF ? Et ça, Fulgrim ne le supporte pas. Malgré les protestations de loyauté de son sous-fifre, il finit par le décapiter avec l’Anathame, utilisant le sang de cet immonde fayot pour parfumer le vin de la victoire qu’il a fait amener pour célébrer le début de la prochaine campagne. Au milieu de ces libations un peu crispées, Lucius se remémore l’exécution de son rival et en vient à la conclusion que Fulgrim n’est pas tout à fait dans son assiette, l’enchaînement fatal à Eidolon lui ayant fait remarquer une minuscule faiblesse dans le style du Primarque. En plus de prendre un peu trop la confiance, au point de se persuader lui-même qu’il serait capable de vaincre son boss en duel, notre héros se retrouve surtout conforté dans son sentiment que quelque chose de tourne pas rond chez la grande folle de Chemos. | |||
Ce sentiment d’étrangeté est renforcé par la bataille qui se tient sur Prismatica V entre les Emperor’s Children et la garnison du Mechanicum. L’affrontement en lui-même n’a pas grand intérêt pour un esthète de la trempe de Lucius, mais il est témoin d’une démonstration de pouvoirs psychiques inédits de la part de Fulgrim, qui transforme l’équipage d’un Titan Warhound en pâte à modeler vivante en claquant des doigts, chose qu’il n’était certainement pas capable de faire précédemment. Après la victoire, le Primarque va se balader dans les forêts cristallines de la planète<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, où il reçoit la visite d’une présence peu amicale qui interrompt son trip Blanche-Neige<span style="color:red"><sup>2</sup></span> et lui met en tête celle de Ferrus Manus. Le dialogue qui s’engage entre Fulgrim et ses millions de reflets vient faire réaliser au lecteur que le corps du Phénicien est le sujet d’une guerre larvée entre deux consciences cherchant à revendiquer cet hôte de marque. L’un est un démon, et l’autre le vrai Primarque, mais qui est qui (et où) ? That is the question. | |||
Pendant que les petites mains de la Légion s’activent à collecter les cristaux de Prismatica V, Lucius tue le temps en se combattant lui-même dans le dédale cristallin de la planète, exercice de style qui le voit réduire à néant un total cumulé de 827 milliards d’années de développements géologiques. Il croise également le Premier Capitaine Julius Kaesoron, dont le fier profil a été quelque peu esquinté par Gabriel Santar sur Isstvan V. Entre deux insultes et menaces de mort, qui sont la manière dont les Emperor’s Children se saluent ces temps-ci, les deux Capitaines arrivent tout de même à partager leur suspicion commune à propos de Fulgrim. Ceci pousse Lucius à se rendre à la Fenice IRL, bravant l’interdit primarquiel et massacrant une poignée de Gardes Phénix pour entrer dans le théâtre, où il acquiert la conviction que la conscience du Primarque a bien été enfermée dans le tableau de la défunte Commémoratrice. Égoïste certes, mais tout de même fils fidèle, Lulu résout de libérer son père de cet exil artistique, et convoque pour ce faire l’Ordre Silencieux, seul capable d’exécuter le plan un peu fou qu’il a imaginé pour parvenir à ses fins. | |||
Tout semblant de fraternité et de bonne intelligence entre les membres de ce club select ayant depuis longtemps disparu, Lucius éprouve d’abord quelques difficultés à faire passer son message à ses interlocuteurs sans que ces derniers ne lui sautent dessus lui faire la peau. Le soutien de Kaesoron et de Fabius permet toutefois au bretteur de convaincre ses acolytes de la justesse de sa cause, et la petite troupe décide de capturer le possédé pour l’exorciser de la seule manière qu’ils peuvent le concevoir : très trèèès douloureusement. Cette opération de sauvetage d’un genre un peu particulier prend place dans la Galerie des Épées de l’Emperor Pride, avec Kaesoron dans le rôle de l’appât (sans doute parce qu’il ressemble à une boulette de viande) et le reste des comploteurs en mode commando, prêts à sauter sur le râble de Fulgrim. Le combat qui s’en suit permet à quelques Capitaines non-nommés de faire preuve de leurs techniques et arsenal de combat contre le Primarque, avec plus ou moins de succès il faut dire, jusqu’à ce qu’une petite berceuse crachée à 40.000 décibels dans l’oreille de Fulgrim par Marius Vairosean mette fin aux débats. On notera au passage que Lucius a pris soin de ne pas intervenir dans la bagarre, sa certitude de venir à bout d’un tel adversaire, même après qu’il se soit pris quelques coups de lattes de la part des autres participants à la Battle Royal, ayant mystérieusement disparue au moment décisif. On n’est jamais trop prudent. | |||
La suite du récit prend place dans les quartiers de Fabius Bile, où le Primarque se fait consciencieusement torturer par ses fils dévoyés mais bien intentionnés, dans le but de forcer l’entité qui habite son corps à laisser place nette. Petit problème : Fulgrim a développé des penchants sado-masochistes extrêmement poussés depuis quelques mois, que sa possession n’ont fait que renforcer. Il accueille donc les sévices infligés à sa chair par ses fistons avec des petits cris de joie parfaitement malaisants, et, par-dessus le marché, ses capacités de guérison surnaturelles ne mettent pas longtemps à réparer les dégâts commis par ses tortionnaires. Mutilé, écorché, poinçonné, passé au chalumeau, à la gégéne, au sérum de vérité et à la poire d’angoisse, Fulgrim s’occupe en partageant avec ses fils ses théories sur l’histoire de l’Univers, ce qui met ces derniers sur les nerfs et provoque quelques prises de bec et bris de glace regrettables dans le laboratoire de Fabius. Tout cela aurait pu durer très longtemps si Fulgrim, qui en avait à ce moment là littéralement plein le c*l, ne décide de sonner la fin de la récré en se libérant de ses entraves en un claquement de doigts… | |||
…Ce n’est cependant pas la fin pour notre équipe de bras cassés, car Lucius se persuade soudainement qu’en fait, il s’était trompé sur l’état du Phénicien, et que ce dernier est vraiment lui-même, haha, c’est une regrettable méprise. Magnanime, et peut-être reconnaissant de cette séance de bondage qui l’a sans doute amené un peu plus près de son ascension démoniaque, Fulgrim accepte le repentir de ses fils, et passe l’éponge sur cette petite péripétie. Notre histoire se termine alors que le Primarque, remis de ses blessures ou en tout cas, capable de donner le change, instruit sa Légion sur la prochaine étape de son plan : faire construire à ce tâcheron de Perturabo une cité des miroirs (qui n’est pas Shadespire), afin d’attirer une certaine Angèle Esther Mina Tuche dans le Materium. Vaste projet… | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Où McNeill se permet un petit clin d’œil lovecraftien bien senti (‘In the Walls of Eryx’). | |||
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle… | |||
===Avis=== | |||
Très intéressante soumission et addition à la saga phénicienne de Graham McNeill, ‘The Reflection Crack’d’<span style="color: green "><sup>1</sup></span> est la conclusion/transition parfaite entre les événements narrés dans ‘Fulgrim’ et ‘Angel Exterminatus’. En plus de donner un aperçu saisissant de ce qu’est devenu la Légion des Emperor’s Children et quelques unes de ses têtes d’affiche après l’orgie de violence d’Isstvan V<span style="color: green "><sup>2</sup></span> , cette novella explore de façon fine l’un des paradoxes, ou questions ouvertes, propres à cette faction hérétique, à savoir : qu’est-il advenu de Fulgrim après la décapitation de Ferrus Manus ? Sachant globalement de quoi ‘The Reflection…’ parlait sans l’avoir lu jusqu’ici, je dois avouer que je m’attendais à être déçu par McNeill, qui a donc dépassé mes attentes (ou plutôt, mon absence d’attentes) de façon magistrale. Car (et c’est mon interprétation personnelle de cette histoire, qui peut donc être sujette à discussion) en faisant le choix de ne pas trancher cette question cruciale, le Mac permet à chacun de se faire son opinion sur la destinée du Primarque peroxydé. | |||
Si les indices semblent indiquer que Fulgrim a bien été possédé par un démon, qui a relégué sa conscience à un tableau gardé sous clé, le fait que Lucius nous apprenne en fin de nouvelle que son patron est en fait maître de lui-même, et l’a toujours été, donne à réfléchir. Peut-on vraiment se fier au jugement du Capitaine, qui avait à ce moment précis tout intérêt à aller dans le sens du Primarque en rogne lui faisant face ? Peut-on croire les explications de Fulgrim sur sa victoire miraculeuse sur le démon, alors que c’est précisément ce que ce dernier dirait pour convaincre les Emperor’s Children que la situation est sous contrôle ? Qui est vraiment enfermé dans ce tableau au final ? À mon sens, rien n’est définitivement tranché, et c’est ce qui fait de cette histoire une vraie réussite (et en bonus, Eidolon se fait remettre à sa place légitime – citron pressé pour mojito – ce qui justifie tout à fait la lecture de cette novella), et un passage obligé pour tous les amoureux de la IIIème Légion et de son troublant et troublé Primarque. | |||
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Titre très classe hérité d’une légende arthurienne mis en poème par Lord Tennyson. Ne me lancez pas là-dessus car ça pourrait durer des heures et des pages. | |||
<span style="color: green "><sup>2</sup></span> : J’ai particulièrement apprécié les passages où McNeill insiste sur le fait que les conjurateurs ne sont pas seulement animés par un amour filial envers leur Primarque, mais également par les sensations inédites que la trahison et la torture de leur père génétique peut leur apporter. C’est tout à fait slaaneshi comme logique. | |||
===Fluff=== | |||
'''Lucius l’Éternel''' : Porte une armure dont l’intérieur est recouvert de pointes et de crochets, punissant son porteur s’il ne combat pas au maximum de ses capacités. | |||
'''Emperor’s Children (Organisation)''' : La Légion n’a pas fait grand usage d’Archivistes, même avant l’Edit de Nikea, car les pouvoirs psychiques étaient considérés comme la conséquence d’un défaut du patrimoine génétique, une mutation, et allaient donc à l’encontre de l’idéal de perfection poursuivi par les fils de Fulgrim. | |||
'''Emperor’s Children (Personnage nommé)''' : Illios, compagnon de Fulgrim, il aida ce dernier à forger l’alliance des 18 tribus (rq : probablement sur Chemos). Décrit par le Primarque comme mué par un code d’honneur inflexible, et sujet à des rages joyeuses et de grandes peines. Il maniait le Fauchon du Bourreau (Executioner Falchion) à trois lames et l’Armure de Chemos. Seul le Primarque le surpassait au combat. Il périt lors des combats de la cité-léviathan du seigneur de guerre de Barchettan, et eut une statue à son honneur placée dans la Galerie des Épées sur l’Emperor’s Pride. | |||
'''Emperor’s Children (Vaisseau nommé)''' : Andronius. | |||
'''Amas de Primastica''' : Abrite une planète (Primastica V) aux particularités géologiques uniques, ayant mené à la création de forêts de cristaux géants, collectés par le Mechanicum. Au début de l’Hérésie, Fulgrim mena les Emperor’s Children à l’assaut de Primastica afin de s’emparer de la précieuse matière, qu’il remit à Perturabo pour construire une cité de reflets afin de conjurer l’Ange Exterminatus. |
Version actuelle datée du 24 août 2022 à 22:57
Par Gilian
L’histoire du livre
Cette Novelas fait le lien entre la fin de Fulgrim et Angel Exterminatus et nous explique se qu’il arrive a la légion des Emperor’s Children et a son primarque/démon favoris.
L’histoire avec un grand H
Au sortir d’Istvaan V, Fulgrim a ordonné a ça légion d’embarqué et de partir en direction d’une mission que lui seul connait.
Alors que certain capitaine pense qu’ils sont encore en train de suivre les ordres d’Horus et font route vers mars, ils font en fait route vers l’amas de Prismatica.
Pendant le voyage Lucius est assaillit de cauchemars le laissant supposé que tout n’est pas aussi claire que ça en a l’air et que quelques choses se cache au fond de Fulgrim.
Mais comme le primarque est devenu aussi lunatique que dangereux il préfère garder ces doutes pour lui et il a bien raison.
Au moment d’arrivé a Prismatica, Eidolon c’étonne a haute vois que les ordres d’Horus ne soient pas suivit a la lettre et il est promptement décapité par le primarque.
Apres une campagne mené tambour battant par la 3eme légion et alors que Fulgrim a fait usage de pouvoir psychique tres puissant, Lucius est finalement convaincus que son primarque et possédé et decide d’en parler la fraternité du phénix.
La discussion et houleuse mais avec l’aide de Kaesoron et de Fabius il finit par convaincre les autres capitaines d’intervenir.
Apres une rapide embuscade qui coute la vie a plusieurs capitaines et leur intégrité physique a d’autre, le démon est enfin maitriser et il va pouvoir subir les derniers outrages…
(Je ne vais pas m’appesantir sur tout ça on ne sait jamais l’Age des lecteurs… ça finit comme ça :
La poire tomba au sol de l’apothicarium dans un claquement humide, roula comme une fleur de fer visqueuse, tachée de rouge.
— Quel dommage, » dit Fulgrim. « Je commençais à apprécier. »)
Apres cette longue séance de torture il s’avère que Fulgrim a repris ça place et tout est pour le mieux dans le pire des mondes.
Une fois finit la collecte des cristaux de Prismatica, Fulgrim part pour rendre visite a son frère Perturabo pour lui demander de construire une cité de miroir.
Personnages
Fulgrim : Primarque On l’avait quitté enfermer dans un tableau et remplacé par un démon. Franchement le personnage est complexe et c’est bien. A la fin de la nouvelle Fulgrim a repris ça place et apparemment depuis un moment. Il c’est laisser arrêté par ces capitaines pour leur redonner confiance, c’est un peu dur a croire mais bon.
Lucius : Capitaine l’étoile montante de la légion, personne ne l’aime et il est la seulement parce qu’Eidolon a été incapable de finir proprement le boulot sur Istvaan III. Mais depuis, il a les faveurs du primarque ce qui fait qu’il est presque devenu intouchable.
Eidolon : Seigneur-commandeur pour une fois Eidolon fait partie de la meilleure action du récit, le moment ou il se fait enfin décapité pour incompétence et flagornerie inutile. Bref il est enfin mort on va pouvoir passer a la suite. Comment ça non ?
Julius Kaesoron : Premier capitaine lui aussi a des doutes sur le primarque mais en fait seulement part après que Lucius ait commencé à en parler.
Marius Vairosean : Capitaine des Kakophonie le seul le vrais l’unique ; le seul être humain a jamais avoir mis KO un primarque sur un solo de guitare^^.
Fabius, Maître-apothicaire surement la personne qui s’y connait le plus en démon de la bande. On voit qu’il a fait du chemin depuis les Laers et qu’il maitrise le sujet. Il est conscient que leur tentative est vouée à l’échec a moins que Fulgrim ne soit assez puissant pour vaincre le démon.
Les saccarifiables : c’est la joyeuse bande de capitaine qui sert juste à prendre des coups parce qu’ils n’ont pas d’armure en scenarium et que ça permet de montrer que Fulgrim est puissant :
Krysander : Capitaine de la 9e compagnie il est grièvement blessé pendant le combat contre Fulgrim mais survie. Il n’est même plus apte à se battre.
Kalimos : Capitaine de la 17e compagnie il est grièvement blessé pendant le combat contre Fulgrim mais survie. Il n’est même plus apte à se battre.
Ruen : Capitaine de la 21e compagnie il est grièvement blessé pendant le combat contre Fulgrim mais survie. Il n’est même plus apte à se battre.
Daimon : Capitaine il est tué pendant le combat contre Fulgrim quand celui-ci lui broies le crane d’un coup de poing.
Abranxe : Capitaine il est grièvement blessé pendant le combat contre Fulgrim mais survie.
Heliton : Capitaine il est grièvement blessé pendent le combat contre Fulgrim et ne survie pas a ces blessure.
Fulgrim ou démon ?
Ce qui suit est une analyse tres personnel, j’y ai réfléchit longuement et mon avis à évoluer^^.
A la base j’ai longtemps crue que le démon était toujours en position de force et que Lucius avait décidé de suivre le sens du vent.
Mais en réfléchissant bien, le Fulgrim d’après la torture est plus patriarcal envers ces fils qu’avant.
Je ne crois pas qu’il a repris le contrôle depuis longtemps comme il le dit lui-même. Je pense qu’il dit ça pour ne pas perdre la face et montrer a tout le monde qu’il a toujours été maitre de lui-même, sauf juste après avoir tuer Ferrus Manus.
Pour moi c’est Fabius qui a vue juste. C’est la torture qui lui a permis de reprendre le dessus sur le démon. D’ailleurs Fabius explique qu’au court de ces expériences, les gens mourraient avant que le démon ne diminue son emprise, mais qu’il espère qu’un primarque puisse endurer la souffrance. Et d’ailleurs c’est juste après le moment ou Fabius pense qu’ils vont tuer le primarque que celui-ci change de comportement.
Du coup je pense qu’il est redevenu lui-même, tout en étant toujours tenté par le démon.
Conclusion
Bonne nouvelle qui permet de faire le lien entre Fulgrim et l’ange Exterminatus, tout en remettant Fulgrim dans son corps.
Et Graham a finit par se débarrasser du plus gros boulet de la 3eme se qui ne gâche rien.
Cette novelas montre la dégénérescence des Emperor’s Children avec le plaisir de plus en plus coupable qu’ils trouvent dans leurs exactions et même dans le fait de torturer un primarque^^.
Même si a la premiere lecture j’avais été assez mitigé je dois admettre qu’elle tient bien ça place et entre bien dans l’histoire de la 3eme.
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Notre histoire commence par un vilain cauchemar fait par Lucius, quelques temps après les événements d’Isstvan V. Dans son rêve, le bretteur se retrouve à arpenter seul les allées de la Fenice, le théâtre de l’Emperor Pride, fermé pour travaux depuis la première triomphale, mais salissante, de la Maraviglia, et dont l’accès a depuis été interdit sous peine de mort par Fulgrim. Ce qui trouble le plus notre narcissique héros n’est pas d’avoir bravé l’interdit du Primarque, ni de patauger jusqu’au genou dans les restes mortels du public de cette soirée mémorable, mais bien d’être tout seul. Lucius n’aime en effet pas être seul, car personne ne peut alors admirer sa bogosserie surnaturelle. Au fur et à mesure qu’il s’approche de la scène, attiré par le genre d’intuition que seuls les rêveurs des œuvres de fiction ont, Lulu distingue la présence d’un miroir sur les planches, dans lequel il se voit tel qu’il était avant que ce petit joueur de Loken lui pète le pif. Un peu plus loin, il distingue le portrait de Fulgrim peint par D’Angelus, dont les yeux semblent être habités par une souffrance indicible. C’est sur ce constat suspect qu’il finit par se réveiller, dans sa piaule encombrée par tous les souvenirs et trophées accumulés au cours de sa longue et distinguée carrière de champion de kendo. Il ne lui faut cependant pas traîner, car le Phénicien a convoqué ses Capitaines pour leur annoncer le théâtre d’opérations sur lequel la Légion, un peu désœuvrée depuis le massacre fraternel d’Isstvan, va combattre. Sur le chemin de la réunion, il croise ce bon à rien d’Eidolon, qui lui balance quelques aménités à la figure mais se dégonfle comme la grosse baudruche froussarde qu’il est dès que Lucius fait mine de se mettre en garde. Ce dernier laisse partir le Seigneur Commandant le plus inepte de l’histoire de l’humanité sans découper la cantatrice chauve en rondelles, car, comme il le dit lui-même : « Pas (encore) de violence, c’est (toujours) les vacances ».
La magnanimité de l’épéiste le plus doué de l’univers (selon lui-même) ne sauvera cependant pas Dodo la Saumure du déplaisir de son Primarque, qui arrive comme une rock star devant son public en extase, dans un sons et lumières tellement extrême que même le festival d’Avignon n’en a pas voulu. C’est dire. Comme la diva démoniaque qu’il est devenu, Fulgrim se délecte de l’adoration sans limite de ses fils envers sa précieuse personne, avant de passer aux choses sérieuses et de leur dévoiler leur prochaine cible : l’Amas de Primastica, où le Mechanicum mine de précieux cristaux dont le Phénicien souhaiterait se faire des boucles d’oreilles. Eidolon a alors le malheur de lancer la question que tout le monde se pose, sans oser la soumettre au mercuriel Primarque : WTF ? Et ça, Fulgrim ne le supporte pas. Malgré les protestations de loyauté de son sous-fifre, il finit par le décapiter avec l’Anathame, utilisant le sang de cet immonde fayot pour parfumer le vin de la victoire qu’il a fait amener pour célébrer le début de la prochaine campagne. Au milieu de ces libations un peu crispées, Lucius se remémore l’exécution de son rival et en vient à la conclusion que Fulgrim n’est pas tout à fait dans son assiette, l’enchaînement fatal à Eidolon lui ayant fait remarquer une minuscule faiblesse dans le style du Primarque. En plus de prendre un peu trop la confiance, au point de se persuader lui-même qu’il serait capable de vaincre son boss en duel, notre héros se retrouve surtout conforté dans son sentiment que quelque chose de tourne pas rond chez la grande folle de Chemos.
Ce sentiment d’étrangeté est renforcé par la bataille qui se tient sur Prismatica V entre les Emperor’s Children et la garnison du Mechanicum. L’affrontement en lui-même n’a pas grand intérêt pour un esthète de la trempe de Lucius, mais il est témoin d’une démonstration de pouvoirs psychiques inédits de la part de Fulgrim, qui transforme l’équipage d’un Titan Warhound en pâte à modeler vivante en claquant des doigts, chose qu’il n’était certainement pas capable de faire précédemment. Après la victoire, le Primarque va se balader dans les forêts cristallines de la planète1, où il reçoit la visite d’une présence peu amicale qui interrompt son trip Blanche-Neige2 et lui met en tête celle de Ferrus Manus. Le dialogue qui s’engage entre Fulgrim et ses millions de reflets vient faire réaliser au lecteur que le corps du Phénicien est le sujet d’une guerre larvée entre deux consciences cherchant à revendiquer cet hôte de marque. L’un est un démon, et l’autre le vrai Primarque, mais qui est qui (et où) ? That is the question.
Pendant que les petites mains de la Légion s’activent à collecter les cristaux de Prismatica V, Lucius tue le temps en se combattant lui-même dans le dédale cristallin de la planète, exercice de style qui le voit réduire à néant un total cumulé de 827 milliards d’années de développements géologiques. Il croise également le Premier Capitaine Julius Kaesoron, dont le fier profil a été quelque peu esquinté par Gabriel Santar sur Isstvan V. Entre deux insultes et menaces de mort, qui sont la manière dont les Emperor’s Children se saluent ces temps-ci, les deux Capitaines arrivent tout de même à partager leur suspicion commune à propos de Fulgrim. Ceci pousse Lucius à se rendre à la Fenice IRL, bravant l’interdit primarquiel et massacrant une poignée de Gardes Phénix pour entrer dans le théâtre, où il acquiert la conviction que la conscience du Primarque a bien été enfermée dans le tableau de la défunte Commémoratrice. Égoïste certes, mais tout de même fils fidèle, Lulu résout de libérer son père de cet exil artistique, et convoque pour ce faire l’Ordre Silencieux, seul capable d’exécuter le plan un peu fou qu’il a imaginé pour parvenir à ses fins.
Tout semblant de fraternité et de bonne intelligence entre les membres de ce club select ayant depuis longtemps disparu, Lucius éprouve d’abord quelques difficultés à faire passer son message à ses interlocuteurs sans que ces derniers ne lui sautent dessus lui faire la peau. Le soutien de Kaesoron et de Fabius permet toutefois au bretteur de convaincre ses acolytes de la justesse de sa cause, et la petite troupe décide de capturer le possédé pour l’exorciser de la seule manière qu’ils peuvent le concevoir : très trèèès douloureusement. Cette opération de sauvetage d’un genre un peu particulier prend place dans la Galerie des Épées de l’Emperor Pride, avec Kaesoron dans le rôle de l’appât (sans doute parce qu’il ressemble à une boulette de viande) et le reste des comploteurs en mode commando, prêts à sauter sur le râble de Fulgrim. Le combat qui s’en suit permet à quelques Capitaines non-nommés de faire preuve de leurs techniques et arsenal de combat contre le Primarque, avec plus ou moins de succès il faut dire, jusqu’à ce qu’une petite berceuse crachée à 40.000 décibels dans l’oreille de Fulgrim par Marius Vairosean mette fin aux débats. On notera au passage que Lucius a pris soin de ne pas intervenir dans la bagarre, sa certitude de venir à bout d’un tel adversaire, même après qu’il se soit pris quelques coups de lattes de la part des autres participants à la Battle Royal, ayant mystérieusement disparue au moment décisif. On n’est jamais trop prudent.
La suite du récit prend place dans les quartiers de Fabius Bile, où le Primarque se fait consciencieusement torturer par ses fils dévoyés mais bien intentionnés, dans le but de forcer l’entité qui habite son corps à laisser place nette. Petit problème : Fulgrim a développé des penchants sado-masochistes extrêmement poussés depuis quelques mois, que sa possession n’ont fait que renforcer. Il accueille donc les sévices infligés à sa chair par ses fistons avec des petits cris de joie parfaitement malaisants, et, par-dessus le marché, ses capacités de guérison surnaturelles ne mettent pas longtemps à réparer les dégâts commis par ses tortionnaires. Mutilé, écorché, poinçonné, passé au chalumeau, à la gégéne, au sérum de vérité et à la poire d’angoisse, Fulgrim s’occupe en partageant avec ses fils ses théories sur l’histoire de l’Univers, ce qui met ces derniers sur les nerfs et provoque quelques prises de bec et bris de glace regrettables dans le laboratoire de Fabius. Tout cela aurait pu durer très longtemps si Fulgrim, qui en avait à ce moment là littéralement plein le c*l, ne décide de sonner la fin de la récré en se libérant de ses entraves en un claquement de doigts…
…Ce n’est cependant pas la fin pour notre équipe de bras cassés, car Lucius se persuade soudainement qu’en fait, il s’était trompé sur l’état du Phénicien, et que ce dernier est vraiment lui-même, haha, c’est une regrettable méprise. Magnanime, et peut-être reconnaissant de cette séance de bondage qui l’a sans doute amené un peu plus près de son ascension démoniaque, Fulgrim accepte le repentir de ses fils, et passe l’éponge sur cette petite péripétie. Notre histoire se termine alors que le Primarque, remis de ses blessures ou en tout cas, capable de donner le change, instruit sa Légion sur la prochaine étape de son plan : faire construire à ce tâcheron de Perturabo une cité des miroirs (qui n’est pas Shadespire), afin d’attirer une certaine Angèle Esther Mina Tuche dans le Materium. Vaste projet…
1: Où McNeill se permet un petit clin d’œil lovecraftien bien senti (‘In the Walls of Eryx’).
2: Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle…
Avis
Très intéressante soumission et addition à la saga phénicienne de Graham McNeill, ‘The Reflection Crack’d’1 est la conclusion/transition parfaite entre les événements narrés dans ‘Fulgrim’ et ‘Angel Exterminatus’. En plus de donner un aperçu saisissant de ce qu’est devenu la Légion des Emperor’s Children et quelques unes de ses têtes d’affiche après l’orgie de violence d’Isstvan V2 , cette novella explore de façon fine l’un des paradoxes, ou questions ouvertes, propres à cette faction hérétique, à savoir : qu’est-il advenu de Fulgrim après la décapitation de Ferrus Manus ? Sachant globalement de quoi ‘The Reflection…’ parlait sans l’avoir lu jusqu’ici, je dois avouer que je m’attendais à être déçu par McNeill, qui a donc dépassé mes attentes (ou plutôt, mon absence d’attentes) de façon magistrale. Car (et c’est mon interprétation personnelle de cette histoire, qui peut donc être sujette à discussion) en faisant le choix de ne pas trancher cette question cruciale, le Mac permet à chacun de se faire son opinion sur la destinée du Primarque peroxydé.
Si les indices semblent indiquer que Fulgrim a bien été possédé par un démon, qui a relégué sa conscience à un tableau gardé sous clé, le fait que Lucius nous apprenne en fin de nouvelle que son patron est en fait maître de lui-même, et l’a toujours été, donne à réfléchir. Peut-on vraiment se fier au jugement du Capitaine, qui avait à ce moment précis tout intérêt à aller dans le sens du Primarque en rogne lui faisant face ? Peut-on croire les explications de Fulgrim sur sa victoire miraculeuse sur le démon, alors que c’est précisément ce que ce dernier dirait pour convaincre les Emperor’s Children que la situation est sous contrôle ? Qui est vraiment enfermé dans ce tableau au final ? À mon sens, rien n’est définitivement tranché, et c’est ce qui fait de cette histoire une vraie réussite (et en bonus, Eidolon se fait remettre à sa place légitime – citron pressé pour mojito – ce qui justifie tout à fait la lecture de cette novella), et un passage obligé pour tous les amoureux de la IIIème Légion et de son troublant et troublé Primarque.
1 : Titre très classe hérité d’une légende arthurienne mis en poème par Lord Tennyson. Ne me lancez pas là-dessus car ça pourrait durer des heures et des pages.
2 : J’ai particulièrement apprécié les passages où McNeill insiste sur le fait que les conjurateurs ne sont pas seulement animés par un amour filial envers leur Primarque, mais également par les sensations inédites que la trahison et la torture de leur père génétique peut leur apporter. C’est tout à fait slaaneshi comme logique.
Fluff
Lucius l’Éternel : Porte une armure dont l’intérieur est recouvert de pointes et de crochets, punissant son porteur s’il ne combat pas au maximum de ses capacités.
Emperor’s Children (Organisation) : La Légion n’a pas fait grand usage d’Archivistes, même avant l’Edit de Nikea, car les pouvoirs psychiques étaient considérés comme la conséquence d’un défaut du patrimoine génétique, une mutation, et allaient donc à l’encontre de l’idéal de perfection poursuivi par les fils de Fulgrim.
Emperor’s Children (Personnage nommé) : Illios, compagnon de Fulgrim, il aida ce dernier à forger l’alliance des 18 tribus (rq : probablement sur Chemos). Décrit par le Primarque comme mué par un code d’honneur inflexible, et sujet à des rages joyeuses et de grandes peines. Il maniait le Fauchon du Bourreau (Executioner Falchion) à trois lames et l’Armure de Chemos. Seul le Primarque le surpassait au combat. Il périt lors des combats de la cité-léviathan du seigneur de guerre de Barchettan, et eut une statue à son honneur placée dans la Galerie des Épées sur l’Emperor’s Pride.
Emperor’s Children (Vaisseau nommé) : Andronius.
Amas de Primastica : Abrite une planète (Primastica V) aux particularités géologiques uniques, ayant mené à la création de forêts de cristaux géants, collectés par le Mechanicum. Au début de l’Hérésie, Fulgrim mena les Emperor’s Children à l’assaut de Primastica afin de s’emparer de la précieuse matière, qu’il remit à Perturabo pour construire une cité de reflets afin de conjurer l’Ange Exterminatus.