Slayer

Par Gilian

Avant-propos

Et nous y voilà. Le 20 mars 2015 – un peu plus de dix ans avant le moment où j’écris ces lignes – le dernier volume des aventures de Gotrek et Felix voyait le jour. C’est avec un petit pincement au cœur que j’ai commencé à lire ce livre, en sachant qu’une fois la dernière page tournée, tout serait fini. J’espère simplement ne pas être trop déçu par la façon dont cette histoire va se conclure.

L’histoire du livre

Gotrek et Felix : héros méconnus de l’Empire, ou simples voleurs et meurtriers ? La vérité se situe peut-être quelque part entre les deux, et dépend entièrement de la personne à qui vous posez la question… Leur amitié brisée après une série de trahisons, Gotrek et Felix marchent vers le sud à la tête d’une armée disparate, déterminés à chasser les forces du Chaos de l’Empire et à ramener Felix auprès de sa femme. Mais le destin de Gotrek approche, et de grandes puissances œuvrent pour qu’il s’accomplisse.
Face à des ennemis de tous bords et à l’appel du destin, Felix doit faire un choix : suivre Gotrek dans les ténèbres qui l’attendent, ou abandonner définitivement son plus vieil ami.

L’Histoire avec un grand H

Note : le roman est plutôt dense en événements historiques, nouveaux personnages et révélations. Mon premier résumé faisait plus d’une douzaine de pages ; j’ai donc dû simplifier et enlever pas mal de choses que j’ai jugées moins importantes.

Partie 1 : La rédemption aux yeux de mes ancêtres – Printemps 2527

La fin du monde est proche. Les armées du Chaos déferlent sur le monde des hommes et rien ne semble pouvoir les arrêter.
Les derniers défenseurs de la province du Hochland sont encerclés sur une colline par une horde du Chaos et s’apprêtent à livrer leur dernier combat.
C’est alors qu’une petite armée surgit de la forêt environnante, menée par Felix Jaeger et Gotrek Gurnisson, qui volent à leur secours et changent le cours de la bataille.
Une fois le combat terminé, les survivants se réorganisent et se préparent à partir vers le sud et Altdorf, mais un messager arrive pour leur annoncer que la ville est tombée.
Felix est totalement abattu en comprenant qu’il a tout perdu : sa maison, sa famille, sa femme Kat...
Gotrek, fou de rage, refuse d’y croire. Il a juré de ramener Felix auprès de sa femme. Il lui est inconcevable qu’Altdorf ait pu tomber.
Une fois la colère et le désespoir passés, il faut bien admettre la vérité et décider de la marche à suivre.
Deux options s’offrent à eux : aller vers le sud, en direction d’Averheim, ou à l’ouest, en direction de Middenheim, qui tient encore face à l’avancée du Chaos.
Felix veut aller à Middenheim, espérant y retrouver les réfugiés d’Altdorf, et peut-être sa femme. Mais le seul moyen d’y parvenir est d’emprunter l’ancienne route des nains, cachée dans les Montagnes du Milieu.
Dans un premier temps, Gotrek refuse d’emprunter cette route, puis finit par céder, mais seulement pour accompagner Felix, Max et Gustav. Le reste des gens devra se débrouiller seul.
Felix refuse d’abandonner les autres à leur sort, ce qui provoque une dispute entre Gotrek et lui.
Gotrek finit par le frapper et l’assommer.
Pendant ce temps, non loin de là, le seigneur de guerre Khagash-Fél reçoit la visite de Morzana, qui lui fait une offre au nom de Be’lakor : il doit abattre Gotrek et Felix, qui pourraient retarder la victoire du Chaos. En accomplissant cette mission, il deviendrait un champion des Dieux Sombres.
Khagash-Fél met donc son armée en marche pour intercepter le tueur nain…
Felix se réveille à l’arrière d’un chariot, aux côtés de Max Schreiber, qui lui explique que Gotrek les mène tous par l’ancienne route des nains. Il lui reproche aussi d’avoir arrêté d’écrire les aventures de Gotrek.
D’un ton énigmatique, Max lui dit que cette aventure est la dernière, celle qui décidera du sort du monde, et qu’elle mérite d’être consignée…
La colonne de réfugiés entre enfin dans les Montagnes du Milieu.

Partie 2 : Mort à mes ennemis

La route à travers la montagne est dure, mais elle a l’avantage d’éviter les hordes du Chaos qui ravagent le pays. Pourtant, Felix a l’étrange impression qu’ils sont suivis, alors même que les éclaireurs n’ont rien détecté.
Après plusieurs jours de marche, le groupe de réfugiés arrive dans les ruines d’une très vieille cité naine et décide d’y faire halte pour la nuit.
Pendant la nuit, ils sont attaqués par Khagash-Fél, mais reçoivent l’aide inattendue d’un groupe d’ingénieurs nains commandé par Malakai Makaisson. Grâce à l’intervention des nains et surtout de Max, qui semble désormais bien plus puissant depuis que les vents magiques déferlent depuis le nord, l’armée du Chaos est repoussée, et tout le monde trouve refuge dans une ancienne forteresse naine aménagée par Makaisson au sommet d’une montagne.
Malakai a reconstruit son dirigeable et l’a baptisé l’Inarrêtable, mais il lui manque le carburant nécessaire pour aller jusqu’à Karak Kadrin. Il accepte donc d’emmener tout le monde à Middenheim — pour un tueur, dit-il, c’est un endroit comme un autre pour mourir.
Mais le temps presse : l’armée de Khagash-Fél est aux portes de la citadelle et s’apprête à lancer l’assaut. Gotrek ordonne à tout le monde d’embarquer, puis se poste seul sur l’unique voie d’accès — un pont — afin d’y défier le champion du Chaos.
Alors qu’un combat titanesque s’engage entre les deux ennemis, Max a une vision. Il ressent la présence de quelque chose de puissant, caché au sommet des montagnes : Kazad Drengazi, la forteresse du premier Tueur, là où Grimnir est entré dans le Royaume du Chaos.
Il prévient Felix qu’ils doivent sauver Gotrek, car son destin est de se rendre là-bas.
Felix saute dans un gyrocoptère et va s’écraser sur Khagash-Fél, permettant à Gotrek de l’abattre.
Alors qu’ils s’éloignent, blessés mais victorieux, à bord de l’Inarrêtable, Morzanna achève Khagash-Fél et les chamans présents, afin de permettre à Be’lakor de s’incarner dans le monde réel et d’attaquer le dirigeable.
À bord du dirigeable, Felix sombre dans l’inconscience et a une vision. Une vieille femme lui apparaît sous les traits de sa mère et lui révèle qu’elle manipule le destin depuis des années : c’est elle qui a influencé ses choix, ralenti son vieillissement, provoqué certaines pertes et sacrifices, afin de forger le lien avec Gotrek.
Elle montre à Felix une vision de Gotrek mort, massacré. Le sacrifice du Tueur est la clé : il ne sauvera peut-être pas ce monde, mais il peut sauver le suivant.
Son rêve s’interrompt brutalement : Be’lakor a rejoint le dirigeable et a commencé son assaut.
Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Kolya est tué d’un seul coup en tentant de protéger Gustav. Gotrek parvient à abattre plusieurs démons majeurs qui accompagnent le Seigneur des Ténèbres, mais il ne peut rien contre la puissance de Be’lakor lui-même.
C’est Max, en canalisant la puissance des vents magiques, qui parvient à renvoyer Be’lakor dans le Warp, en brûlant le corps de son hôte. Mais cette débauche de magie a un prix : Max succombe à la puissance magique qui le consume.
Be’lakor est repoussé — pour le moment. Il ne peut toujours pas s’incarner dans le monde…
Gotrek, Felix, Gustav et Malakai se réunissent pour décider de la marche à suivre : Middenheim ou Karak Kadrin ?
Felix leur révèle la vision qu’il a eue : Gotrek doit se rendre à Kazad Drengazi et provoquer la chute de Be’lakor.
Mais personne ne sait comment s’y rendre. Si toutes les expéditions précédentes ont échoué à trouver la forteresse, pourquoi y parviendraient-ils ?
Felix réalise alors qu’ils ont un dirigeable, ce que les autres n’avaient pas. Il demande à Malakai de voler le plus haut possible…
Et au-dessus des nuages, sur le plus haut pic des Montagnes du Milieu, Kazad Drengazi leur apparaît.
Gotrek se tourne vers Felix et lui dit :
— Tu me demandes pourquoi je ne dors pas ? Parce que, quand je dors, je vois cette forteresse et ma mort. Et ce n’est pas une bonne mort.

Partie 3 : Celui qui prend ma vie

Le dirigeable se pose dans la cour de la forteresse, où des moines tueurs nains, parlant un dialecte très ancien, s’adressent à Gotrek comme s’il était l’héritier de Grimnir.
Lui et Felix sont conduits dans une immense salle, où ils rencontrent un être spectral qui s’avère être Grimnir lui-même.
Alors que Felix et Gotrek sont soumis à une série d’épreuves, autant psychologiques que physiques, ils finissent par revenir dans la grande salle. Grimnir déclare que Gotrek s’est montré digne de le suivre, mais que Felix doit rester ici.
Gotrek, incapable de supporter qu’on insulte Felix ou qu’on le considère comme indigne, défie Grimnir en duel. Malgré sa vaillance, il est vaincu.
La prophétie est en train de se réaliser : la mort de Gotrek, la porte qui s’ouvre derrière Grimnir…
Pendant ce temps, au pied de la montagne, Morzanna et les restes de l’armée démoniaque sont bloqués et ne peuvent gravir la pente. Mais, même si Be’lakor ne peut pas encore revenir dans le monde des vivants, il lui reste assez de puissance pour soulever la terre et l’élever jusqu’au niveau de la forteresse.
Sous les yeux horrifiés de Gustav et des derniers survivants, la horde démoniaque lance l’assaut sur la citadelle. Malakai Makaisson et Gustav se préparent à livrer leur dernier combat.
Dans la salle, Felix veut s’en prendre à Grimnir pour venger Gotrek, ce qui amuse grandement le dieu, qui décide finalement que l’humain est peut-être digne, lui aussi, et ressuscite Gotrek.
Le spectre de Grimnir active la rune de Délivrance (capable de bannir les démons) sur la hache de Gotrek, et lui remet sa deuxième hache. Gotrek refuse d’abord, affirmant qu’elle appartient à son roi, Thorgrim. Mais Grimnir lui répond qu’il n’en a plus besoin — laissant entendre que les royaumes nains sont tombés.
Gotrek et Felix franchissent alors le portail du Warp, qui débouche sur un long couloir au bout duquel les attend le véritable Grimnir.
Be’lakor, qui perçoit l’ouverture du portail et comprend qu’il a là une opportunité de revenir dans le monde réel, abandonne aussitôt son armée et concentre toute son attention sur Gotrek et Felix.
Morzanna, désormais sans défense, est tuée par un tir bien placé de Malakai.
Sur le seuil du Warp, un combat s’engage entre Felix, Gotrek et Be’lakor, accompagné de ses démons. Le combat est rude et chaotique, mais Gotrek finit par bannir (encore une fois) Be’lakor, avant de rencontrer enfin Grimnir en personne.
Ce dernier annonce à Gotrek qu’il va connaître le destin le plus glorieux qu’un Tueur puisse rêver : prendre la place de Grimnir sur le seuil du Chaos, pour empêcher les démons d’approcher.
Quant à lui, Grimnir va rejoindre les nains pour protéger leur avenir.
Felix, comprenant qu’il va devoir laisser son ami derrière lui, le supplie de ne pas accepter, de revenir avec lui dans le monde réel.
Mais Gotrek accepte. Il adresse un dernier sourire fatigué à Felix et devient un dieu. Le portail attire Felix malgré lui. Gotrek lui lance une ultime parole :
— Souviens-toi de moi.
Felix se retrouve seul. Il ouvre son vieux carnet, et commence à écrire la dernière page :
« Si ce journal est trouvé,
si la victoire est remportée,
alors souvenez-vous : ici repose un Tueur. »

Personnages

Gustav Jaeger
Le neveu de Felix a bien grandi depuis Kinslayer. Il est désormais à la tête de sa propre unité de guerriers. Il n’hésite plus à s’opposer à Felix ou à Gotrek lorsqu’il est en désaccord avec eux.
Mais il reste fidèle à Felix jusqu’au bout.
Avec Kolya, il joue le rôle du personnage dépassé par les événements, conscient qu’il se passe quelque chose de bien plus grand que lui, mais qui fait tout son possible pour être à la hauteur.
La mort de Kolya le marquera profondément, mais il continuera à se battre et fera partie du dernier carré de défense aux côtés de Malakai. Il est peu probable qu’il ait survécu.

Kolya
Il a un rôle assez effacé dans ce roman. Il forme un duo avec Gustav Jaeger, et la plupart de ses interactions se font d’ailleurs avec lui.
Mais lui aussi a changé : il n’est plus aussi attentiste qu’auparavant. Bien sûr, il attend toujours la mort de Gotrek, mais il a compris que ce dernier est peut-être aussi la dernière chance de salut face au Chaos, et il n’hésite pas à l’aider au combat.
C’est en tentant de sauver Gotrek et Gustav qu’il sera tué par Be’lakor.

Malakai Makaisson
Il surgit un peu de nulle part pour sauver tout le monde lors de l’embuscade dans les Montagnes du Milieu.
C’est grâce à lui que Gotrek et Felix peuvent atteindre la forteresse de Kazad Drengazi.
Il sera profondément marqué par le sacrifice de Max et prêtera serment de tuer la responsable de sa mort — ce qu’il fera plus tard en abattant Morzanna.
Il participe au dernier carré aux côtés de Gustav, et il est fort probable qu’il n’ait pas survécu.

Max Schreiber
Très — voire trop — vieux désormais, il est usé par la vie qu’il a menée et par les dernières années, notamment depuis sa captivité à Praag.
Les vents magiques, de plus en plus puissants, ont une influence grandissante sur lui, ce qui l’effraie. Il parvient à utiliser des forces qu’il ne devrait même pas être capable de comprendre.
Il veille sur Felix et Gotrek, persuadé qu’ils ont un destin qu’il n’arrive pas encore à saisir. Il répand aussi les légendes autour d’eux parmi les réfugiés de la caravane, ce qui ravive un peu d’espoir.
En route vers Kazad Drengazi, c’est lui qui repoussera Be’lakor en puisant dans toute la puissance des vents magiques. Il sauvera ses compagnons, mais au prix de sa vie.

Khagash-Fél
C’est un chef de guerre chaotique. Lui et sa tribu étaient esclaves des nains du Chaos, mais il a mené la rébellion et dirige désormais sa propre armée.
Il possède un troisième œil, qui lui permet d’anticiper les attaques de ses ennemis.
Lorsqu’il apprend la mort de son fils, il consulte le chaman de sa tribu afin d’entrer en communion avec son esprit.
C’est à ce moment-là qu’il se fait manipuler par Be’lakor, qui lui montre une vision de son fils tué par des nains et des humains menés par Gotrek et Felix. (On ne saura jamais si cette vision est vraie, mais comme Be’lakor intervient pour l’altérer, on peut penser qu’il ment.)
Cette vision pousse Khagash-Fél à se lancer à la poursuite de nos deux héros.
Alors qu’il est en chasse, il reçoit la visite de Morzanna, qui deviendra peu à peu sa conseillère et le poussera à attaquer aussi rapidement que possible.
Lorsqu’il affronte Gotrek devant le repaire de Malakai, Morzanna et Be’lakor le trahissent et le laissent mourir.
Tout cela n’était qu’un piège pour permettre à Be’lakor de s’incarner dans son corps.

Nergüi
Le vieux chaman, loyal à Khagash-Fél, a longtemps tenu son chef éloigné des puissances de la Ruine, lui permettant de garder le contrôle de son destin, même s’il suivait une voie déjà bien obscure.
Mais avec l’arrivée de Morzanna, Nergüi comprend qu’il est dépassé, et que Khagash-Fél entraînera sa tribu vers sa propre destruction. Il tente de s’opposer à Morzanna, mais il n’est pas assez puissant. Il finira sacrifié pour permettre à Be’lakor de s’incarner dans le corps de Khagash-Fél.

Be’lakor
Le Maître des Ombres tente encore et toujours de briser la malédiction que lui ont imposée les dieux du Chaos. Pour cela, il attend que Gotrek rejoigne Grimnir sur le seuil du Warp.
En effet, pour accéder à Grimnir, Gotrek doit ouvrir un portail, et Be’lakor veut utiliser ce moment pour se réincarner dans le monde réel. Une fois la malédiction levée, il espère devenir le cinquième dieu du Chaos.
Il a déjà essayé plusieurs fois, mais ses projets ont toujours été contrecarrés. Sa dernière tentative remonte à Mordheim, il y a deux cents ans (cf. le roman City of the Damned), où Gotrek et Felix l’ont mis en échec. Depuis, il rumine sa vengeance, et grâce à l’aide de Morzanna, il est sur le point d’y parvenir.
Mais au dernier moment, alors qu’il croit la victoire acquise, il est trahi par les démons qu’il avait asservis, et tué par Gotrek.
D’une certaine manière, il a lui aussi été manipulé — et son bannissement final contribue à l’ascension de Gotrek.

Felix Jaeger
C’est un héros, un vétéran usé par la guerre et les horreurs qu’il a vues. Il ne veut plus qu’une chose : retrouver Kat.
Mais tout s’effondre lorsqu’il apprend la chute d’Altdorf.
Le choc de cette perte — tout ce qui lui restait, y compris ses dernières illusions d’espoir — déclenche une violente dispute avec Gotrek, dont il sortira assommé.
C’est à partir de ce moment que les deux anciens amis, devenus irréconciliables, vont lentement commencer à se rapprocher.
Felix finit par comprendre que Gotrek ne lui en voulait pas d’avoir rompu son serment. C’est même Gotrek qui l’a libéré… mais ce qu’il ne lui pardonnait pas, c’est de ne pas être resté avec lui malgré tout.
Felix réalise alors que, pour Gotrek, il était un ami — peut-être son seul véritable ami.
Les visions de Max, et ses propres rêves, vont pousser Felix à accepter son destin, et à suivre Gotrek jusqu’à sa rencontre avec Grimnir.
Il assiste, impuissant, à l’ascension de Gotrek au rang de dieu, et doit le laisser seul dans le Warp, à combattre les démons pour l’éternité.
De retour dans le monde réel, ayant perdu tout espoir de sortir vivant de la salle où il se trouve, il honore son serment une dernière fois en écrivant les dernières lignes de la saga de Gotrek.
Felix n’a jamais voulu être un héros, ni un meneur d’hommes. Et pourtant, à la fin de sa vie, il se retrouve à diriger ceux qui le prennent pour un sauveur.
Il aura tout sacrifié pour une cause supérieure, et mourra sans jamais savoir si tout cela aura servi à quelque chose.

Gotrek Gurnisson
Toujours aussi bourru et sombre, Gotrek marche vers son destin… qui ne sera finalement pas celui qu’il avait prévu.
Derrière sa froideur et son détachement se cache un être bien plus complexe.
Il en veut à Felix de l’avoir quitté, non pas tant à cause du serment, mais parce qu’il pensait que Felix était son ami — son véritable ami — et qu’il resterait à ses côtés par loyauté, pas par obligation.
De la même manière, il refuse de croire à la chute d’Altdorf, car cela rendrait son serment vide de sens.
Lorsqu’il découvre que l’histoire se répète — que Felix, comme lui autrefois, a perdu femme et enfant pendant son absence — il sombre dans une rage impuissante. Il ne peut tout simplement pas le supporter.
En approchant de Kazad Drengazi, il comprend qu’il rêve de cet instant depuis des années, et que le destin tant attendu — celui qu’on lui refuse depuis si longtemps — est enfin à sa portée.
Une fois sur place, il est reconnu comme l’héritier de Grimnir par les moines qui occupent la forteresse. Il est alors mis à l’épreuve par Grimnir lui-même, qu’il finit par combattre. Gotrek meurt… puis est ressuscité.
À cet instant, la forme de Grimnir présente dans le monde réel disparaît pour rejoindre l’original sur le seuil du Warp, et laisse sa place à Gotrek. (Morzanna ressent d’ailleurs la disparition d’un dieu… et l’apparition d’un autre.)
Équipé des deux haches de Grimnir, Gotrek devient le nouveau dieu de la vengeance et s’engage dans le passage menant à l’endroit où Grimnir combat les démons.
Après un affrontement contre une horde démoniaque aux ordres de Be’lakor, Grimnir lui propose de devenir son successeur. Gotrek accepte ce fardeau divin, fait ses adieux à Felix et disparaît dans la lumière, scellant à jamais son destin.
Je me demande quelle serait la réaction de Gotrek s’il venait à découvrir un jour qu’il a été dupé par Grimnir. Peut-être un début de réponse dans la suite de ses aventures, dans Age of Sigmar…

Réflexions

Vous avez peut-être remarqué qu’il manque deux personnages dans la section précédente : Grimnir et Morzanna. J’y reviendrai plus tard, mais avant cela, j’aimerais partager avec vous quelques réflexions sur la fin de la série.
Beaucoup de lecteurs avec qui j’ai discuté — ou dont j’ai lu les avis — ont trouvé que les deux derniers volumes de la saga Gotrek & Felix, qui couvrent les événements de The End Times, avaient une conclusion un peu bâclée. Certains personnages semblent surgir de nulle part (notamment Morzanna et Be’lakor), et il est vrai que tout va très vite dans la dernière ligne droite.
Et je suis d’accord : la fin est sans doute un peu précipitée, peut-être à cause des délais imposés pour coller au rythme de The End Times, ou des contraintes éditoriales fixées par Games Workshop. On ne le saura jamais vraiment. À l’époque, Guymer venait tout juste d’intégrer la Black Library (vers 2012/2013), et Slayer paraît en 2015. Il ne devait donc probablement pas avoir autant de liberté créative qu’aujourd’hui.
Cela dit, je me dois de nuancer mon jugement.
En 2025, j’ai relu l’intégralité des romans et nouvelles de Gotrek & Felix afin de chroniquer leurs aventures, et j’ai remarqué qu’il y avait malgré tout une certaine logique dans la structure des recueils.
Chacun regroupe en général trois romans, accompagnés de quelques nouvelles, suivant l’ordre de parution original.
Une exception cependant : City of the Damned, écrit par David Guymer en 2013.
Au lieu de figurer dans le recueil numéro 5 (avec les textes de la période 2012–2014), il se retrouve dans le recueil numéro 6, aux côtés de Kinslayer et Slayer.
Et justement, c’est dans ce roman que Morzanna et Be’lakor apparaissent pour la première fois. C’est là aussi qu’est évoqué, pour la première fois de manière explicite, le rôle de Be’lakor en tant que héraut de la Fin des Temps, et le destin possible de Gotrek : sauver ce monde… ou au moins celui qui viendra après.
C’est donc avec cette perspective que je vais maintenant vous proposer la description des deux derniers personnages manquants.
Je ne suis pas entièrement à l’aise avec l’idée de débarquer dix ans plus tard en disant : « Voilà, moi j’ai compris la fin de l’histoire, pas vous. »
Mais je dois avouer qu’à l’époque, j’avais lu The End Times sans avoir accès à tous les romans en anglais, et moi aussi je n’avais pas compris la fin de la même manière…
Alors, qui a raison ? Qui a tort ?
Je pense qu’au fond, on a tous raison.
Le monde de Warhammer Battle est un monde imaginaire, et chacun de nous a sa propre manière de voir sa fin.

Grimnir

Grimnir, dieu de la guerre, puis dieu de la vengeance en devenant le dieu des Tueurs.
Après la grande guerre contre le Chaos, il est parti vers le nord pour empêcher les démons de se déverser sur le monde. Depuis, il combat inlassablement, attendant que son successeur vienne le remplacer.
Gotrek devient cet héritier. Il devient son avatar, et Grimnir le guide jusqu’à lui à travers un portail, menant à un long couloir et à une salle où le dieu affronte les démons sur le seuil du Warp.
Gotrek accepte la charge et le destin que Grimnir lui propose, et ce dernier peut enfin quitter son poste pour aller se battre aux côtés des nains.
Mais attendez : quelques pages plus tôt, l’incarnation de Grimnir qui met Gotrek et Felix à l’épreuve remet à Gotrek la hache de Thorgrim le Rancunier, en lui disant qu’il n’en a plus besoin…
La guerre est terminée et perdu et il n’y a plus de nain a défendre…

Pas exactement.

Grimnir dit :
"To protect the children of Grungni and Valaya in every world, for all time."
« Protéger les enfants de Grungni et Valaya dans tous les mondes, pour toujours. »
Et aussi :
"Perhaps your sacrifice will save the world to come."
« Peut-être que ton sacrifice sauvera le monde à venir. »
Alors oui, avec du recul, il est plus facile de faire le lien avec les Royaumes Mortels et Age of Sigmar. Mais ce qui est sûr, c’est que Grimnir ne dit pas tout à Gotrek. Il lui cache une partie de la vérité sur ce qu’il s’apprête à devenir, et surtout sur le monde qui l’attend de l’autre côté.

Morzanna

Vous vous souvenez peut-être qu’à la fin de Kinslayer, j’avais écrit que Grimnir avait manipulé le pauvre Snorri pour que Gotrek devienne son avatar.
Eh bien, apparemment… c’est Morzanna qui est derrière tout cela depuis le début.
Morzanna est une réincarnation de son propre personnage (voir City of the Damned).
Elle a survécu au massacre des mutants à Mordheim grâce à Felix, qui lui a sauvé la vie — et ce détail est important pour la suite.
Mais, comme dans sa première incarnation, elle est tombée sous l’influence de Be’lakor, qui l’a utilisée pour préparer sa venue.
Elle apparaît dans les rêves de Felix pour lui révéler que c’est elle qui manipule tout le monde depuis 200 ans — qu’elle les a tous poussés vers leur destin.
Elle lui explique que Gotrek est le seul capable d’arrêter Be’lakor, et que son sacrifice, même s’il ne sauvera pas ce monde, pourra peut-être sauver celui qui viendra après. (Des mots presque identiques à ceux de Grimnir plus tard.)
Morzanna a conscience que rien n’est encore figé. Tout ne tient qu’à un fil. Dans ses visions, parfois Felix meurt, parfois c’est Gotrek, mais quoi qu’il arrive : ils doivent réussir.
Petit à petit, on comprend qu’elle joue un double jeu.
Elle trahit Be’lakor, discrètement. Elle est heureuse de revoir Felix vivant, elle le prévient du danger, de l’attaque imminente de Be’lakor…
Elle sait qu’elle va être tuée par Malakai, et elle l’accepte, parce que c’est un événement nécessaire pour que la suite des événements puisse se dérouler comme prévu.
À l’époque, sans avoir lu City of the Damned, j’avais eu du mal à comprendre ce personnage, et pourquoi elle protégeait Felix.
Mais avec du recul, on voit que l’intervention de Gotrek et Felix dans le passé de Morzanna a changé la femme qu’elle allait devenir.
Elle n’est plus l’être maléfique qu’elle était dans sa première incarnation.

Conclusion

Avec une première nouvelle publiée en 1989 et une conclusion en 2015, la saga Gotrek & Felix restera sans doute à jamais la série la plus longue jamais écrite dans les univers de Games Workshop.
D’autant plus que, même aujourd’hui, Gotrek continue à écumer les Royaumes Mortels dans Age of Sigmar.
Bien sûr, en nombre d’ouvrages, la série est loin d’égaler L’Hérésie d’Horus (306 œuvres pour Horus Heresy contre 51 pour Gotrek & Felix dans le Vieux Monde), mais en longévité et en continuité narrative, c’est un véritable monument.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce dernier volume.
Guymer renoue avec l’esprit de la série : un road trip ponctué de nombreux combats. Mais le cadre a changé. L’univers est désormais bien plus sombre, et l’espoir ainsi que l’humour qui allégeaient les premiers romans ont disparu.
Certains personnages, comme Morzanna et Grimnir, auraient mérité d’être un peu plus approfondis, leurs motivations mieux expliquées, car cela reste parfois un peu confus.
Quant à l’apparition de Malakai, qui sort un peu de nulle part sans réelle justification, elle reste aussi inexpliquée.
Je me doute que Guymer ne pouvait pas annoncer, noir sur blanc, la fin de Warhammer Battle et la mise au rebut de milliers d’euros de figurines à destination des lecteurs...
Mais tout de même, je pense que Guymer — ou pourquoi pas Nathan Long — aurait pu continuer la série entre 2012 et 2014, au lieu de nous abreuver de récits one-shot pour faire patienter.
On aurait peut-être eu une fin un peu moins brusque, un peu mieux construite.
Cela étant dit, en tant que grand fan de Warhammer Battle et du duo Gotrek & Felix, je ne peux qu’être déçu de la fin de la série… et de la destruction du monde.
Mais je dois aussi admettre qu’avec le recul — et en mettant de côté toute l’affection que j’ai pour cet univers — l’écriture de la Fin des Temps n’est pas aussi catastrophique que ce qu’on entend souvent.
Au final, c’est peut-être la meilleure fin possible, même si, comme beaucoup, je reste convaincu qu’il manque quelque chose.

Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène : 3/5

L'histoire prend place lors de l'année 2527, quelques temps après la fin du dernier tome. Nos deux compères et leurs alliés (une troupe d'hommes de l'Empire et de Kislev) ont rejoint les terres de l'Empire, leur objectif et d'atteindre Altdorf. Sauf qu'en cours de route ils apprennent que la capitale est tombée, ils décident alors de rejoindre un lieu de résistance pour que Gotrek y trouve sa destinée: Middenheim. Mais le destin va en décider autrement...

L'histoire suit un chemin bien précis et toujours avec les mêmes personnages, nous n'avons pas de changements de lieux. Nous suivons donc uniquement Felix, Gotrek, Gustav, Max et les autres lors de leur ultime périple à travers l'Empire.

Le scénario continue d'aborder la relation compliquée entre nos deux héros, depuis Kinslayer on sait qu'ils sont brouillés. Ou plutôt, que Gotrek ne pardonne pas à Felix d'être retourné à Altdorf avec sa femme au lieu de continuer ses aventures. Mais il n'y a pas que ça, Gotrek a changé. Il est très nihiliste, sombre, peu sympathique et traite mal les gens. Cela affecte Felix, Gotrek baisse dans son estime mais il a lui aussi des regrets quant à sa séparation. Il sait qu'il a fait le bon choix d'accompagner Kat à Altdorf, mais au fond de lui il n'aime pas le fait d'avoir rompu la règle tacite d'amitié le liant à Gotrek en se détournant de leur duo.

C'est donc une relation complexe entre nos deux héros qu'aborde David Guymer, la psychologie des personnages est très nettement mise en avant dans ce tome de conclusion. La nostalgie intervient, il y a de nombreux rappels à des aventures passées et leur amitié si particulière.

Ils sont désormais ensemble par obligation, Gotrek a juré à Felix qu'il le ramènerait à sa famille, mais la méfiance règne entre les deux. Ils n'ont pas oublié les événements tragiques de la fin du tome précédent.

Nos personnages sont vieux, Felix est usé mais se doit de rester combatif et serein vis à vis des autres humains pour qui il est un héros. Les histoires de ses aventures passées circulent dans les rangs, il est leur dernier espoir de survie dans un monde ou le désespoir est complet. Max Schreiber n'est pas étranger à ses rumeurs, il en est l'instigateur en secret, il est lui aussi très affaiblit mais a eu une vision: il a vue la destinée de Gotrek & Felix. Il va tout faire pour qu'ils la suive.

Nos protagonistes vont bien évidemment avoir à affronter des forces du Chaos, ils sont une cible de choix. Les Dieux du chaos veulent la mort de Gotrek, ils craignent ce qu'il est capable de faire. De sombres forces vont se lancer à leurs poursuite, et dirigées par Bel'akor le premier Prince démon en personne.

C'est tout ce que je peux dire sur le scénario sans spoiler, pour les plus impatients voici un résumé de la suite et par conséquent de la fin des aventures de Gotrek & Felix. SPOILER !

- Ils ne peuvent atteindre Middenheim, ils retrouvent Malakai Makaisson dans les montagnes du milieu.

- Ils utilisent sa nouvelle machine volante pour atteindre une forteresse légendaire des nains, celle du premier tueur. Max se fait tuer sur le trajet en affrontant Be'Lakor, il sauve Felix et le vaisseau dans un ultime sacrifice.

- Ce premier tueur n'est autre que Grimnir, le dieu nain.

- Sur place ils voient qu'il est en fait vivant, il y a 10 000 selon la légende il était entré dans un portail démoniaque pour éliminer les démons, mais il n'a pas réussi seul, il ne pouvait que retenir les plus gros. Il s'est battu tout ce temps.

- Il y a quelques épreuves, puis Grimnir dit que Gotrek est son élu, que la hache de Gotrek était en fait une hache de Grimnir qu'il avait laissé sur terre au cas où il n'arriverait pas tuer les démons. Avec une rune spéciale "tueuse de dieux du chaos". Il l'active. Il dit que Gotrek est méritant et doit aller dans le portail pour buter les démons, mais il dit que felix ne l'est pas car trop sentimental.

- Gotrek s'oppose, il veut que Felix vienne avec lui. Grimnir râle et engage un duel. Gotrek se fait défoncer (c'est un dieu en face) et tuer.

- Felix se prépare à attaquer Grimnir pour se venger, le dieu rigole et dit qu'il est très courageux. Puis baisse son arme, et soigne (fait revivre) Gotrek. Il accepte que Felix l'accompagne. Pour info, en faisant cela Grimnir a soigné l'oeil de Gotrek, ce qui explique pourquoi sur la cover il n'a pas son bandeau.

- Dans le portail il y a des gros démons, baston tout ça, Gotrek affronte Be'lakor. Sauf qu'en fait le Prince Démon n'arrive que 9 pages avant la fin du livre et le duel se fait de loin rapidement en 1 page ou 2 puis il disparaît. Je m'attendais à mieux en voyant la cover du livre.

- Grimnir dit que Gotrek va avoir le meilleur "doom" (destin) qu'un tueur peut rêver: celui de Grimnir lui même (le premier Tueur). C'est à dire, se battre éternellement ici pour repousser les démons. Grimnir veut aider le peuple nain dans le vieux monde et que Gotrek le remplace enfin.

- Felix ne veut pas trop mais Gotrek semble satisfait de ce destin, et quand Felix avance pour l'empêcher Gotrek pour une fois (je crois la seule fois de la série ?) l'appelle Félix (au lieu de " l'humain "). Il lui sert la main, et dit "Remember me" et se barre dans le portail.

Fin du livre.

Donc, Gotrek rencontre sa destinée mais ne meurt pas, à la place il va se battre éternellement. Felix se retrouve dans la forteresse et écrit la fin de l'histoire du tueur avant la fin du monde.

Au final, c'est une aventure Gotrek & Felix classique. C'est à dire un long voyage, des péripéties guerrières, des tensions internes, des grosses découvertes/révélations vers la fin et un ultime combat. A défaut d'être très original, ce n'est pas dépaysant pour les fans de la série. On peut reprocher un sous utilisation d'autres personnages, les quelques uns nommés dans l'aventure n'ont pas un poids si important. Gustav Jaeger et le Kislevite dont j'ai oublié le nom ne sont pas souvent illustrées, ni très utiles. Dommage.

A noter que le livre ne fait qu'aux alentours de 370, soit moins que la plupart des publications (qui font plus dans les 410-420). Je pense que ce "manque" joue dans la possibilité de plus développer les personnages et l'histoire. Le fait que David Guymer ait dû écrire deux tomes dans un temps restreint (planning The End Times à respecter), influe aussi à mon avis sur ses possibilités de plus travailler l'intrigue. Ce ne sont que des spéculations, mais à la fin du livre j'ai ressenti comme un manque dans le scénario.

Style et écriture

Style et écriture : 4/5

Ce livre se lit bien, c'est agréable et bien écrit. Rien de spécial à dire, c'est du bon travail.

Intérêt fluffique

Intérêt fluff : -/5

Je ne note pas cette partie. Hormis les grosses révélation de la fin, il n'y a pas de nouveautés fluff. Le livre se concentre sur Gotrek & Felix. Les quelques apports sur la fin du monde sont des choses que l'on sait déjà si on a lu les 5 romans The End Times.

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle : 3/5

Je suis réellement partagé. D'un côté j'ai apprécié ce livre et le développement de la relation entre nos deux héros, et d'un autre je suis un peu déçu.

Je suis assez mitigé, des passages sont cool et épiques (et y'a des moments limite émouvants entre Gotrek & Felix), mais d'un autre côté je n'ai pas trouvé très palpitant la majeure partie du livre. Cela se lit bien, je l'ai lu d'une traite, ce n'est pas mauvais - loin de là - mais je ne sais pas je n'ai pas été très emballé par les diverses péripéties. Peut-être était-ce un peu trop "classique" dans sa construction (un peu comme tous les Gotrek) ? Ou alors c'est juste que c'est difficile de plonger dans un livre plus porté sur les relations entre peu de personnages, après avoir lu les gros livres à l'échelle beaucoup plus vaste (et riche en apports) des derniers The End Times.

C'est en gros 2 livres pour tuer les personnages de la série comme tous les livres The End Times et trouver une conclusion à cette saga. Mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui ne me va pas, un je ne sais quoi qui manque. Cette série aurait mérité des livres de fin plus travaillés, plus inspirés. Je ne remet pas en cause le travail de David Guymer (qui est de qualité), mais je me dis que peut être avec plus de temps de préparation et d'écriture (1 tome par an au lieu d'écrire les 2 à quelques mois d'écart !), cela aurait pu être d'une toute autre ampleur.

Après, peut être (certainement) que je suis influencé par le fait qu'il s'agit du dénouement de la série phare de Warhammer Fantasy Battle, et que c'est celle qui m'a faite commencer la lecture des oeuvres de la Black Library il y a de nombreuses années. La voir se terminer est un peu triste.

N'oubliez pas que c'est un avis purement personnel, peut être que d'autres vont adorer et le classer dans les meilleurs de la série.

Je recommande ce livre à tous les fans de la série, c'est un bon livre tout de même.

Total : 14/20