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j'ai voté excellent, comme ca au moins il yen a un !!! | j'ai voté excellent, comme ca au moins il yen a un !!! | ||
==Par Dryslan de l’équipe du Reclusiam== | |||
===Avant-Propos=== | |||
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br /> | |||
===Résumé=== | |||
La situation était si grave que les Iron Hands devaient faire fi de leurs méthodes de combat habituelles. Les fils de Manus n’étaient poussés que rarement à de telles extrémités. Lors de telles circonstances, ils se fiaient avant tout à la rage qui était l’héritage génétique de tous les guerriers de l’Adeptus Astartes. | |||
Quand cela se produisait, bien peu d’ennemis dans la galaxie étaient capables de leur résister : dix milles ans de colère et d’amertume se déchaînaient en une tempête vengeresse décuplée par le pouvoir de la machine. Et cette tempête allait éclater. Shardenus allait subir de plein fouet la colère de l’acier. | |||
Nous avions laissé un Chris Wraight prometteur avec son roman La Bataille du Croc pour la série Space Marines Battle. L’auteur avait alors pour la première fois mis en scène un Primarque (Magnus), au sein de la série des SMB, ce dernier s’en était même sorti avec brio avec ses Space Wolves du 30ème millénaire. Surtout que ce dernier a vraiment les fils de Russ dans la peau avec son excellent Blood of Asaheim Chris nous avait donc habitué dès le départ à du très lourd. | |||
Colère d’acier change presque radicalement d’échelle par rapport à La Bataille du Croc. D’une part les sauvages Space Wolves sont troqués pour les austères Iron Hands, d’autre part le scénario change. Deux bons points qui prouvent que l’auteur possède plus d’une corde à son arc. | |||
Pour ma part Chris Wraight m’a agréablement surpris avec Colère d’Acier. Après lecture de la quatrième de couverture, j’avoue avoir senti le remake de Déluge d’Acier mais à l’envers. C’est à dire qu’au lieu d’avoir un siège d’une place forte impériale par les Iron Warriors, les Iron Hands allaient assiéger avec l’aide de la garde Impériale et de la Légion Titanique une ruche tombée aux mains du grand ennemi. Eh bien pas du tout, ça m’apprendra à être trop critique, l’histoire est bien plus complexe et j’en remercie l’auteur. | |||
En ce qui concerne le scénario, Shardenus, planète du sous-secteur Contqual tombé aux mains du chaos a attiré l’attention des Iron Hands. Ces derniers se retrouvent dès les premières pages confrontés à des hommes étant persuadés de servir l’Empereur, provoquant l’incompréhension du lecteur. Ce que ces hommes ne savent pas c’est que Shardenus est déjà tombée, au cœur même de sa ruche, dans les plus hautes instances, la folie règne et le voile entre la réalité et le monde des démons menace de se déchirer. Les Iron Hands du clan Raukaan, la troisième compagnie du chapitre, doivent alors faire face à un terrible contre la montre pour « sauver » cette planète de la damnation. Quel qu’en soit le prix à payer. | |||
La narration est partagée entre différents Iron Hands, le Seigneur Général de la Garde Impériale, un Princeps, un agent infiltré dans la ruche, quelques rebelles et plusieurs autres, l’histoire reste fluide. Vous l’aurez compris, les points de vues sont nombreux mais se rejoignent tous. Offrant ainsi une vision panoramique de l’assaut de la ruche, nous plongeant parfois au cœur des combats et à d’autres moments dans le strategium d’où sont envoyés des milliers d’hommes vers une mort certaine. | |||
Toute l’histoire tourne autour d’une morale. Jusqu’où doit aller le sacrifice pour sauver une planète de la damnation ? | |||
Mais au delà de cette morale, l’auteur soulève de nombreux points intéressants, un commandant impérial doit il toujours obéir aveuglément aux ordres ou apprendre à penser par soi même ? Doit-il envoyer ces hommes vers une mort certaine pour le bien d’un but plus grand dont il n’a pas connaissance ? L’auteur répond avec brio à ces questions tournant autour de la loyauté envers le trône Impérial. | |||
Autre point auquel s’attache d’une main de maître Chris Wraight, les Iron Hands. En effet, ce chapitre n’a jusqu’alors pas eu le droit à un roman complet, il tient pour le moment un rôle de figurants dans l’Hérésie d’Horus, comme entre autres dans Fulgrim et Les Primarques. Et pourtant que ce chapitre est énigmatique. Premier des chapitres à avoir fait face à la mort de son Primarque, Ferrus Manus, si l’on enlève les deux chapitres disparus, les Iron Hands ont énormément soufferts. Tellement soufferts qu’ils sont désormais plus des monstres que des hommes. S’efforçant de purger toute traces organiques de leurs corps, ils ressemblent désormais plus à des machines qu’à des Spaces Marines. Ils ont appris à haïr la chair qui est faible, mais ne semblent pas se rendre compte de leur propre faiblesse. | |||
Certes, ils sont redoutables, inébranlables mais on ne peut s’empêcher de trouver une mélancolie dans leur manière de se séparer de leur humanité. Mais n’est-ce pas le sacrifice ultime qu’ils offrent aux citoyens de l’Impérium ? Se transformant ainsi en défenseurs inébranlables de l’humanité ? Une force inamovible ne pouvant être détournée de son but. | |||
La construction du roman est telle que le lecteur va dans un premier temps trouver les Iron Hands inhumains, voire cruels, puis au fil de la lecture, il faudra se rendre à l’évidence que parfois des sacrifices sont nécessaires pour le bien de tous et que finalement les Iron Hands ont peut être fait le bon choix. C’est une vision personnelle du roman, mais j’ai apprécié que mes sentiments soient si facilement modifiés au fil de la lecture. | |||
Pour moi ce tome est certainement le meilleur de la série à ce jour, il propose un terrain fertile de réflexion quant au devoir des agents de l’Impérium mais aussi sur le chapitre des Iron Hands. Les combats sont au rendez-vous bien que parfois le lecteur n’est pas au cœur de l’action. | |||
===Les plus=== | |||
Changement de style réussi pour Chris Wraight. | |||
Enfin un roman consacré aux Iron Hands. | |||
Du fluff sur ce chapitre. | |||
L’ambivalence entre les personnages humains et les 'machines'. | |||
Des ouvertures intéressantes pour les philosophes du 41ème millénaire. | |||
Les changements de point de vue. | |||
L’identité du bad guy final. | |||
Une morale intéressante. | |||
===Les moins=== | |||
Les personnages chaotiques délaissés, pas de place pour explorer leur psychologie. | |||
Parfois on peut regretter de ne pas être plus au cœur de l’action. | |||
Quelques combats manquant de réalisme (démonettes vs warhound). | |||
===Conclusion=== | |||
Chris Wraight nous offre un ouvrage de qualité sur un chapitre sous exploité. De quoi encore une fois, prouver que la série des SMB à de beaux romans devant elles. |
Version actuelle datée du 14 avril 2023 à 21:54
Par Dies Irae
Avant-Propos
Et voila la Dies Irae touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scéne : 2.5/5
L’action se déroule sur Shardenus, planète impériale tombée dans la disgrâce après avoir vendue son âme aux puissances de la ruine ( Slaanesh dans le cas présent).
Bref pas grand-chose de nouveau. On y retrouve du méchant chaoteu , des mutants, des démons, ….
Heureusement l’Impérium veille et envoi donc des GI, une légion titanique (même si 3 Warhounds et 2 Warlords çà me parait léger pour une légion mais bon), et les anges de l’Empereur à savoir ici les Iron Hands. La mission est simple exterminé les traitres et les faibles.
Donc ensuite plein de combats, du sang de morts, de la trahison, du démon pas beau vilain, …. Du Boltporn ! Bref aucune nouveauté et pas grand intérêt.
Bon pour sauver le tout il y a heureusement quelques bons points, à savoir les relations houleuses entre les IH et la GI et même avec le mechanicum.
Les doutes de certains IH quant à leur condition, mais ça va pas très loin.
Perso j’ai plus aimé le récit du côté de l’agent/assassin du Commissaire et les relations entre le Commissaire Heriat et le Général Nethata. Ainsi que les doutes du Princeps envers les IH.
Style et écriture
Style et écriture : 3/5
Le style est fluide pas de temps mort çà se lit vite et bien dommage que pour moi l’intérêt ait été aussi nul car j’avoue avoir survolé certains paragraphes dans le dernier tiers du roman. Certaines descriptions trainent un peu trop en longueur ce sont souvent les mêmes pour tous les romans de la BL pas besoin de s’appesantir si longtemps sur les mutations de la tour par exemple. A côté de çà d’autres parties sont assez survolées par l’auteur.
J’aurais aimé qu’il aborde les débats entre les membres de la legio titanique lors de dernière partie de la guerre sur cette planète.
Intérêt fluffique
Intéret fluffique : 3/5
Rien de neuf, les gardes se font toujours massacrés les démons sont méchants et puissant.
Perso je comprends bien le point de vue du Seigneur Général.
Quelques points intéressants concernant les IH et leur folie augmentique et que même leurs supplétifs soient eux aussi implantés. Les relations IH - mechanicum sont abordées succinctement mais de façon intéressante. Leur côté froid et sans aucun remords est très bien rendus, pas besoin d’ennemis avec des alliés pareils.
Pour les chaoteux on y retrouve un perso dont je n’avais plus entendu parler depuis Fulgrim
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle : 2/5
Rien de neuf du réchauffé du boltporn et les IH me sont encore plus antipathique qu’avant.
Total 10.5/20
Je crois que je vais arrêter avec les SM battle car à chaque fois ce n’est vraiment pas top pour le tarif !!
Par Uther33
Avant-Propos
Et voila la Uther33 touche , merci a lui.
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Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène : 2.5/5
Un peu basique : le chaos (slaanesh dans ce récit) qui essaye de s’implanter sur une planète ou un système de planète, d’y ouvrir une faille avec l’immatérium afin de faire venir une horde de démons. En face, des hommes (la GI), des Space marines (Un clan d’Iron Hands), un contingent d’une légion titanique.
L’intérêt potentiel : Les relations/liens entre les 3 factions des forces de l’imperium et leurs interactions lors d’un combat contre l’archiennemi. Hélas, peu de rapport entre les IH et le méchanicum. La Garde Impériale qui est considérée comme de la chair à canon par les IH limite un peu les relations autre qu’exécutants/donneurs d’ordre.
Style et écriture
Style et écriture : 3/5
Pas trop de longueur dans les descriptifs, un intérêt régulier, un nombre de protagoniste suffisants (mais pas trop) font que la lecture de ce récit a été rapide, fluide.
Les combats sont omniprésents. On y trouve du courage, des interrogations, de l’espionnage (qui aurait mérité un développement plus important).
Intérêt fluffique
Intérêt fluffique : 2.5/5
Un peu d’informations sur les IH avec le rôle de leurs révérends de fer. « La chair est faible » est le message que font passer ces « prêtres ». Ce message impliquant 2 choses :
- volonté à se faire remplacer leurs organes par des augmentiques.
- les « humains » sont considérés comme négligeables et dans le meilleur des cas comme de la chair à canon (GI). Ce ressenti devenant plus fort au fur et à mesure de la déshumanisation des IH. - L’autre « face » à cette déshumanisation est la force importante que le chapitre peut fournir : ils sont implacables, ont des réactions plus rapides, ont une résistance aux blessures inégalée, peuvent subir l’assaut d’un ennemi plus important.
En sachant tout cela, leur stratégie est relativement simple : on fonce droit devant et on met la Garde Impériale devant. Si il y a des survivants, on les réuni et on repart à la charge …
Les IH suivent le concept du codex : 10 escouades + celle liée à la protection du chef de clan. En fait, chez les IH, on parle plutôt de « code » et non pas « d’escouade ».
Un peu de saupoudrage sur la légio titanique : relation entre princeps et titan, princeps et reste de l’équipage, entre princeps et adepte.
La GI : Encore la grande sacrifiée malgré son courage, la qualité de leur chef …
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle : 3/5
La description des IH en font des êtres sans pitiés. On en arrive à se demander s’ils servent encore l’Impérium. L’humanité, c’est clair que non !!! Pas besoin d’avoir un ennemi avec les IH comme alliés.
Ils auraient été converti au chaos que cela n’aurait pas été pire … Cependant, le fluff des IH s’intègre très bien dans le 40ème millénaire morbide.
Un peu dommage à mon sens … Les auteurs auraient pu choisir une autre voie (mécanique à l’extérieur mais humain à l’intérieur par exemple).
Au final 11/20 noté moyen
Par PetitPierre
Avant-Propos
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
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Intro
Shardenus, où comment user de l’Imperium.
Je ne connaissais pas les Iron hand, a part vaguement dans l’HH. J’ai toujours été attiré par ces gugusses complètement névrosés qui se démontent et s’enlèvent des morceaux afin de s’élever vers la machine. Trop cool. Et donc là ils débarquent sur Shardenus... et ça va chier !
En effet, la planète s’est tournée vers les dieux de la Ruine et Slaanesh fou le bordel. Des millions de serviteurs de l’Imperium sont passés au chaos, corrompus, déshumanisés. Les plus « réfractaires » sont envoyés au front où ils pensent protéger la planète contre des envahisseurs, c’est génial. L’histoire ne casse pas des briques, certes, mais elle est rondement menée. C’est simple, directe et efficace, et moi j’ai bien aimé.
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scéne : 4/5
Je sais que l’histoire est basique, mais elle est quand même bien ficelée. On y suit
- Un assassin infiltré
- La relation spéciale entre Le Seigneur Général Nethata et le Lord Commissaire Heriat
- Une légion titanique aux prises avec des conflits entre Princpes
- Les GI qui pensent etre du bon coté
- Des Déserteurs
- Des Iron hand !!!
Et ça envoi du lourd. Rien que l’intro est terrible, lorsque les IH débarquent et attaquent le 1er bunker. On suit le point de vu des GI à l’intérieur qui pensent se battre pour l’Empereur, c’est fort ! Ensuite tout ce petit monde se tire la bourre, chacun essai de défendre son bout de gras, sur la manière de faire la guerre.
Avec le point du vu du Général qui essaie de ne pas gaspiller ses hommes tout en avançant, en encerclant et en menant une guerre traditionnelle de sape.
Avec le Commissaire qui essaie de faire appliquer le point vu de l’autorité suprême représenté par les IH.
Avec nos IH qui foncent, foncent et re-foncent quelque qu’en soit le prix avec une seul logique, avancer !!!
Avec la Legio Titaniqua, qui ne sait pas trop où donner son allégeance et quelle tactique suivre
... c’est vraiment bien.
Style et écriture
Style et écriture : 4/5
J’aime bien le style de Chris Wraigt. C’est directe, il n’y a pas de fioriture et il sait poser une ambiance. Vraiment, ça le fait. Certes on peut toujours en attendre plus ou vouloir changer ceci ou cela, et bien pas moi. Quand on mène une guerre il faut être direct. Bon j’exagère un peu, mais quand même, il sait écrire ce monsieur. Et il y a un sacré vocabulaire. J’ai au moins 3-4 fois été cherché dans le dico certains mots.
Intérêt fluffique
Intéret fluffique : 4/5
Je sais que certain sont des blasés, du genre, quoi, encore le chaos sur une planète, encore des gros SM qui viennent tout casser, encore des bolt, et encore des GI qui meurent...youhou, rien de nouveau ...
Et ba moi je dis non !!!
C’est vraiment bon de voir comment est menée l’attaque planétaire par le Générale. De voir comment sont organisé les régiments, de lire la démesure d’une attaque de ce genre, de s’immiscer au cœur des régiments. Et pour une fois, les GI ne sont pas des maîtres à penser ou des grands héros comme aime le faire Abnett ou MCneill, non ... ce sont des hommes qui ont peur, qui chargent et qui meurent. Et même leur courage ne les sauve pas. C’est la guerre, c’est sale, ça pue, on y crève. Il n’y a rien d’héroïque.
On peut aussi lire pas mal de passage que la fracture mentale de certain des protagonistes humains. Ou comment leurs âmes s’émiettent et se fissure à l’apparition des démons. Ou encore comment la canonnade monstrueuse et titanesque les fait s’enfouir la tête dans la boue pour se protéger du vacarme ; C’est vraiment bien fait. Pas mal d’info aussi sur les blindés et les systèmes d’assaut, c’est cool. De voir comment un Baneblase est utilisé comme poste de commandement, c’est bien classe. Ça va m’aider pour mes parties de jdr !
Pour nos titans, j’ai été un peu déçu. On ne les voit pas assez en action. Enfin, surtout les 2 gros Warlord qui cherchent surtout vers qui donner leurs allégeance. Par contre, les 3 petits Warhound, eux, on les voit en pleine action, on suit leurs agonies et la manière dont ils combattent et se font avoir. Ce n’est ni lourd, ni trop rapide, ni trop long. Juste ce qu’il faut en terme de page et de description. C’est presque triste de les voir finir comme ça.
Le truc qui m’a bien plus, c’est de voir la mutation complète de la ruche. En effet, plus les assaillants avancent dans la ruche et plus les distorsions et autres mutations sont présentes. Tant sur les habitants que sur l’architecture elle-même. Voire une ville de cette taille complétement corrompue, c’est vraiment sympa. On y découvre aussi les bas-fonds, la vie des travailleurs dans leurs hab-bloc, et la misère globale qui y règne.
Ensuite, les rapports entre le trio qu’est l’Astartes, le mechanicum et la Garde, et bien c’est pas mal. On sent que dès le début, c’est l’impasse. Comment vont-ils faire pour réussir à s’entendre... je vous donne la réponse : ca marche pas ... et justement, c’est bien cool de suivre une guerre de ce style et de lire comment on peut sacrifier des milliers d’homme pour de mauvaises décisions. Surtout qu’ils le savent (et les hommes et les generaux)!
Pour les IH, c’est la fête du fluff. D’abord leur organisation en clan rappel un peu celle des SW, mais les hurlements en moins, et ça fait du bien. C’est une force implacable, silencieuse et mécanique qui avance. Leur folie augmentique est géniale. On y lit pas mal de passage ou certain ressentent des émotions et se demandent pourquoi. Certain même se demandent à quoi bon. Derrière cette implacable force en noire et blanc, il y a une vraie névrose qui se trahi par une déshumanisation extrême. Les Anges de la Mort n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Ces guerriers ont développé le sacrifice à son paroxysme. Sacrifice dans ses idéaux, dans sa philosophie et dans le devoir. Tous les moyens sont bons, tous les sacrifices doivent être fait, pour l’Empereur !
Petit défaut justement sur les augmentiques, ce n’est pas assez détaillé. Que ce soit leurs fonctions ou les capacités supérieures, on en apprend très peu. Il y a une scène bien rigolote à la fin à ce sujet, une histoire de cœur, vous verrez, c’est cool. On découvre aussi l’intérêt puissant des révérends de fer qui sont là pour guider les novices en pleine transformation vers l’ablation de leurs doutes et de leurs chairs. « La chair est faible »
Ce message implique 2 idées
- les « humains » sont négligeables et de la chair à canon. Cette pensé est de plus en plus forte au fur et à mesure de la déshumanisation avance.
- On se rend compte de la force importante que le chapitre peut fournir : ils sont implacables, plus rapides, ont une résistance aux blessures inégalée, peuvent subir l’assaut d’un ennemi plus important. Mais ça manque de détail
J’ai par contre trouvé les archivistes un peu balaises, mais ce n’est que mon point de vue. Vous me direz.
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle : 4/5
C’est simple, j’ai adoré. De A à Z ; Même les quelques passage plus mous où l’on suit l’introspection du Général ou les crises de conscience du Commissaire, ou les interrogations des Space marines sont bien faite.
Sans déconner, vous êtes terriblement sévère sur la notation.
Et de dire que les IH sont antipathiques ... et bien oui, ... ce ne sont pas des Ultramarines...vous vous attendiez à quoi ? À de la guimauve en armure bleu ?
Non, ici ça fait le boulot, en silence et avec efficacité. Pas de diplomatie, pas de temps mort, juste un travail a effectué. Et justement, Chris Wraight à réussi un sacré tour en réussissant à faire tout un roman avec une légion aussi taciturne, aussi peu loquace et aussi expéditive. Comment peut-on lire un roman sur les IH et penser que ça va être Bambi au pays des mutants ?
Petite mention spéciale pour l’amitié entre le Général et le Commissaire qui est écartelée en permanence entre fidélité à un camarade et les besoin du service !
Déception pour les titans ; moi j’aime bien les grosses machines ... et là, elles n’ont pas assez bougé à mon goût.
Alors biz les copains et n’oubliez pas, la « Chaire est Faible »
ma note : 16/20
j'ai voté excellent, comme ca au moins il yen a un !!!
Par Dryslan de l’équipe du Reclusiam
Avant-Propos
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team
Résumé
La situation était si grave que les Iron Hands devaient faire fi de leurs méthodes de combat habituelles. Les fils de Manus n’étaient poussés que rarement à de telles extrémités. Lors de telles circonstances, ils se fiaient avant tout à la rage qui était l’héritage génétique de tous les guerriers de l’Adeptus Astartes. Quand cela se produisait, bien peu d’ennemis dans la galaxie étaient capables de leur résister : dix milles ans de colère et d’amertume se déchaînaient en une tempête vengeresse décuplée par le pouvoir de la machine. Et cette tempête allait éclater. Shardenus allait subir de plein fouet la colère de l’acier.
Nous avions laissé un Chris Wraight prometteur avec son roman La Bataille du Croc pour la série Space Marines Battle. L’auteur avait alors pour la première fois mis en scène un Primarque (Magnus), au sein de la série des SMB, ce dernier s’en était même sorti avec brio avec ses Space Wolves du 30ème millénaire. Surtout que ce dernier a vraiment les fils de Russ dans la peau avec son excellent Blood of Asaheim Chris nous avait donc habitué dès le départ à du très lourd.
Colère d’acier change presque radicalement d’échelle par rapport à La Bataille du Croc. D’une part les sauvages Space Wolves sont troqués pour les austères Iron Hands, d’autre part le scénario change. Deux bons points qui prouvent que l’auteur possède plus d’une corde à son arc.
Pour ma part Chris Wraight m’a agréablement surpris avec Colère d’Acier. Après lecture de la quatrième de couverture, j’avoue avoir senti le remake de Déluge d’Acier mais à l’envers. C’est à dire qu’au lieu d’avoir un siège d’une place forte impériale par les Iron Warriors, les Iron Hands allaient assiéger avec l’aide de la garde Impériale et de la Légion Titanique une ruche tombée aux mains du grand ennemi. Eh bien pas du tout, ça m’apprendra à être trop critique, l’histoire est bien plus complexe et j’en remercie l’auteur.
En ce qui concerne le scénario, Shardenus, planète du sous-secteur Contqual tombé aux mains du chaos a attiré l’attention des Iron Hands. Ces derniers se retrouvent dès les premières pages confrontés à des hommes étant persuadés de servir l’Empereur, provoquant l’incompréhension du lecteur. Ce que ces hommes ne savent pas c’est que Shardenus est déjà tombée, au cœur même de sa ruche, dans les plus hautes instances, la folie règne et le voile entre la réalité et le monde des démons menace de se déchirer. Les Iron Hands du clan Raukaan, la troisième compagnie du chapitre, doivent alors faire face à un terrible contre la montre pour « sauver » cette planète de la damnation. Quel qu’en soit le prix à payer.
La narration est partagée entre différents Iron Hands, le Seigneur Général de la Garde Impériale, un Princeps, un agent infiltré dans la ruche, quelques rebelles et plusieurs autres, l’histoire reste fluide. Vous l’aurez compris, les points de vues sont nombreux mais se rejoignent tous. Offrant ainsi une vision panoramique de l’assaut de la ruche, nous plongeant parfois au cœur des combats et à d’autres moments dans le strategium d’où sont envoyés des milliers d’hommes vers une mort certaine.
Toute l’histoire tourne autour d’une morale. Jusqu’où doit aller le sacrifice pour sauver une planète de la damnation ?
Mais au delà de cette morale, l’auteur soulève de nombreux points intéressants, un commandant impérial doit il toujours obéir aveuglément aux ordres ou apprendre à penser par soi même ? Doit-il envoyer ces hommes vers une mort certaine pour le bien d’un but plus grand dont il n’a pas connaissance ? L’auteur répond avec brio à ces questions tournant autour de la loyauté envers le trône Impérial.
Autre point auquel s’attache d’une main de maître Chris Wraight, les Iron Hands. En effet, ce chapitre n’a jusqu’alors pas eu le droit à un roman complet, il tient pour le moment un rôle de figurants dans l’Hérésie d’Horus, comme entre autres dans Fulgrim et Les Primarques. Et pourtant que ce chapitre est énigmatique. Premier des chapitres à avoir fait face à la mort de son Primarque, Ferrus Manus, si l’on enlève les deux chapitres disparus, les Iron Hands ont énormément soufferts. Tellement soufferts qu’ils sont désormais plus des monstres que des hommes. S’efforçant de purger toute traces organiques de leurs corps, ils ressemblent désormais plus à des machines qu’à des Spaces Marines. Ils ont appris à haïr la chair qui est faible, mais ne semblent pas se rendre compte de leur propre faiblesse.
Certes, ils sont redoutables, inébranlables mais on ne peut s’empêcher de trouver une mélancolie dans leur manière de se séparer de leur humanité. Mais n’est-ce pas le sacrifice ultime qu’ils offrent aux citoyens de l’Impérium ? Se transformant ainsi en défenseurs inébranlables de l’humanité ? Une force inamovible ne pouvant être détournée de son but.
La construction du roman est telle que le lecteur va dans un premier temps trouver les Iron Hands inhumains, voire cruels, puis au fil de la lecture, il faudra se rendre à l’évidence que parfois des sacrifices sont nécessaires pour le bien de tous et que finalement les Iron Hands ont peut être fait le bon choix. C’est une vision personnelle du roman, mais j’ai apprécié que mes sentiments soient si facilement modifiés au fil de la lecture.
Pour moi ce tome est certainement le meilleur de la série à ce jour, il propose un terrain fertile de réflexion quant au devoir des agents de l’Impérium mais aussi sur le chapitre des Iron Hands. Les combats sont au rendez-vous bien que parfois le lecteur n’est pas au cœur de l’action.
Les plus
Changement de style réussi pour Chris Wraight.
Enfin un roman consacré aux Iron Hands.
Du fluff sur ce chapitre.
L’ambivalence entre les personnages humains et les 'machines'.
Des ouvertures intéressantes pour les philosophes du 41ème millénaire.
Les changements de point de vue.
L’identité du bad guy final.
Une morale intéressante.
Les moins
Les personnages chaotiques délaissés, pas de place pour explorer leur psychologie.
Parfois on peut regretter de ne pas être plus au cœur de l’action.
Quelques combats manquant de réalisme (démonettes vs warhound).
Conclusion
Chris Wraight nous offre un ouvrage de qualité sur un chapitre sous exploité. De quoi encore une fois, prouver que la série des SMB à de beaux romans devant elles.