Différences entre les versions de « Hammer and Bolter n°4 »
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Version actuelle datée du 15 août 2022 à 14:30
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intro
Yop! C'est la rentrée, c'est la rentrée! L'occasion de prendre quelques nouvelles bonnes résolutions, ou, à défaut, essayer tant bien que mal d'honorer des anciennes. Pour ma part, je me suis promis de chroniquer tous les numéros de Hammer and Bolter, si possible dans un délai d'un an maximum après la sortie de chacun d'entre eux. Et alors que le 11ème opus vient de sortir, je m'attaque donc au... 4ème. 7 mois de retard, c'est pas la mort non plus!
Pas d'interviews dans ce numéro (les auteurs de la BL ayant sans doute menacé de se mettre en grève si les questions n'étaient pas, ne serait-ce que, légèrement modifiées), ce qui ne me donne aucune excuse de digression (bonne nouvelle). On entre donc directement dans le vif du sujet.
Nouvelles en Anglais
Nouvelles en Anglais
Waithing Death de Steve Lyons
The Barbed Wire Cat de Robert Earl
Fall of Damnos de Nick Kyme
Hunted de John French
Phalanx (chapitre cinq) de Ben Counter
Retour dans la Kangou custom des fils de Dorn, après un chapitre passé à zoner dans un cimetière ruche à traquer de l'hérétique. La bonne nouvelle est que Counter ne remet pas le couvert avec un nouveau passage judiciaire. La mauvaise est qu'il n'a même plus besoin de ce prétexte pour accumuler les pépites (à moins que je n'aie, consciemment ou non, décidé de relever tous les passages plus ou moins litigieux de l'œuvre du grand homme1, ce qui serait ma foi tout à fait possible).
On a donc affaire à un chapitre de transition, où plusieurs scènes se déroulant à divers endroits du Phalanx2 sont relatées, comme par exemple le tragique accident de la cellule Sofitex, dans laquelle le frère capitaine Deheskus se fait surprendre sans son armure par un serviteur d'entretien (épisode douloureux, surtout pour Deheskus, qui finit incarcéré dans un dreadnought après l'incident, stoppant du même coup d'arrêt définitif à sa carrière prometteuse), mais je m'égare... Bref, il y a boire et à manger dans ces quelques pages, Ben nous servant à la fois de la vision prophético-mystique en entrée (Rhana Dandra d'un point de vue impérial, rien que ça), un entretien pseudo philosophique entre Sarpedon le radical et une sista puritaine en plat de résistance, et un bon vieux duel d'honneur entre deux capitaines marounes s'étant trouvé un léger contentieux (pas sûr qu'il y ait beaucoup de constats à l'amiable dans la boîte à gants des Land Raiders). Et si la joute oratoire sur les attraits et l'utilité du Chaos entre le prisonnier et sa geôlière ne casse pas trois pattes à un Diable de Catachan (Abnett fait ça beaucoup mieux dans Eisenhorn et Ravenor), les deux autres passages sont assez plaisants, Counter se faisant manifestement plaisir dans sa description de l'affrontement final entre les bons et les mauvais fils de l'Empereur (et on parle bien des Primarques ici, avec Pépé et les 4 fantastiques en superviseurs directs des opérations... manque plus que Michael Jackson et Jean Paul II pour que l'aiguille du compteur d'awesomeness fasse péter le cadran), ainsi que dans le combat entre Reinez (le procureur Crimson Fists SDF et ravagé du bulbe) et N'Kalo, capitaine pelé de l'illustre chapitre des Iron Knights, qui trouve malin de vouloir témoigner à décharge des Soul Drinkers au cours de ce procès parfaitement équitable.
Au final, on a l'impression que l'auteur cherche à remettre de l'ordre dans son roman, en faisant suffisamment avancer les intrigues parallèles pour que tout se mette bien en place par la suite. On sent bien que la véritable baston approche, et on ne peut que s'en réjouir, au vu du nombre effarant de Marines qui pour l'instant se tournent les pouces dans le Phalanx (jeu de mot).
Pour terminer en beauté, un petit florilège des "Coun(t)eries" du bon Ben au cours du chapitre:
- Tous les primarques loyalistes évoqués lors de la vision apocalyptique du début... sauf le bon Corrax, totalement oublié (en même temps, il a juré qu'on ne l'y reprendrait "jamais plus"). In-croâ-yable:
- Sarpedon le latin lover, qui donne dans "Les Spaces Marines viennent de Mars, les Sœurs de Bataille viennent de Vénus". Dans un univers aussi asexué que celui de 40K, ça fait tout drôle.
- Counter en grand nostalgique du Moyen-Âge (le nôtre) décrit Vladimir Pugh en train de recevoir les doléances demandes de ses vassaux invités sous un chêne (!), avant d'ordonner un Jugement de Dieu l'Empereur pour résoudre un conflit. De la part d'un mec qui préfère organiser un procès pour juger un chapitre hérétique commandé par un mutant plutôt que de purger à la verveine et au prométhéum, c'est un peu expéditif comme moyen de trancher la question. Et Reinez d'accueillir la décision avec un très anachronique "Amen".
- Sarpedon le comique, qui se fout ouvertement du côté rigoriste et pointilleux des Imperial Fists, alors qu'il s'agit du chapitre Primogenitor des Souls Drinkers. Le respect se perd dans les dernières fondations.
- Le Capitaine Angel Sanguine qui change exprès de masque pour assister au duel entre Reinez et N'Kalo (en mode ? cette fois)
- Le duel en lui même, qui permet de se rendre compte que les armures énergétiques, ça se déforme comme du beurre. En témoigne l'inénarrable Reinez, qui réussit à bousiller le casque de son adversaire en lui filant un coup de boule, alors même que lui même est tête nue... Dans le même style, qui a dit que les armures terminator gênaient les mouvements? Lysander arrive bien à foutre à un high kick au même Reinez (certes à genoux au moment des faits, mais toujours sans casque au passage) pour lui faire entendre raison.
- Pugh pour finir, qui invente le concept (révolutionnaire) de victoire par KO inversé: le premier inconscient a gagné.
Allez, vivement la suite!
1: Il n'avait pas qu'à autant déconner dans son chapitre II. Comme quoi, l'impunité 0, ça existe au 41ème millénaire.
2: Si les Imperial Fists n'ont qu'un seul gros vaisseau au lieu d'en avoir plusieurs plus petit, c'est qu'ils ont eu l'intelligence de comprendre qu'une barge de bataille nommée le Metacarpx, le Trapex ou encore le Scaphoïx, ce n'était pas forcément le top pour la crédibilité.
Conclusion générale
En conclusion, un numéro tenant bien la route et qui frôle même le sans faute, les errements de Nick Kyme à Damnos venant faire plonger l'assez bon niveau d'ensemble. La prochaine fois peut-être...