Différences entre les versions de « Volpone glory »

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==Avant-Propos==
==Par Gilian==
===Avant-Propos===
Alors là, je suis bluffé. En Octobre 2010 dans le recueil Sabbat Worlds, Nick Kyme écrivait une petite nouvelle (49 pages) sur le 50ème Volpone, quatre ans plus tard, en Novembre 2014 pour le recueil Sabbat Crusade, il remettait ça avec une autre petite nouvelle (32 pages) qui nous présentait quelques personnages de ce régiment.<br />  
Alors là, je suis bluffé. En Octobre 2010 dans le recueil Sabbat Worlds, Nick Kyme écrivait une petite nouvelle (49 pages) sur le 50ème Volpone, quatre ans plus tard, en Novembre 2014 pour le recueil Sabbat Crusade, il remettait ça avec une autre petite nouvelle (32 pages) qui nous présentait quelques personnages de ce régiment.<br />  
A l’époque, j’avais dit espérer une suite à ces deux nouvelles mais après huit ans d’attente je n’y croyais plus vraiment. On va voir si le livre est à la hauteur des nouvelles.<br />
A l’époque, j’avais dit espérer une suite à ces deux nouvelles mais après huit ans d’attente je n’y croyais plus vraiment. On va voir si le livre est à la hauteur des nouvelles.<br />


==L’histoire du livre==
===L’histoire du livre===
En 791, le maître de guerre Macaroth décide de concentrer son attention sur la destruction de l’Anarch Sek et relocalise son QG sur le monde d’Urdesh.<br />
En 791, le maître de guerre Macaroth décide de concentrer son attention sur la destruction de l’Anarch Sek et relocalise son QG sur le monde d’Urdesh.<br />
Il laisse la campagne de libération de Gnostes et le combat contre les troupes de l’Archonte Urlock Gaur aux mains du seigneur militant Eirik et des troupes d’élite des sangs bleus de Volpone.<br />
Il laisse la campagne de libération de Gnostes et le combat contre les troupes de l’Archonte Urlock Gaur aux mains du seigneur militant Eirik et des troupes d’élite des sangs bleus de Volpone.<br />


==L’histoire avec un grand H==
===L’histoire avec un grand H===
Sur la planète Gnostes, la guerre fait rage, le front le plus contesté est situé sur une chaînes de petites îles : l’archipel d’Agria. Les forces impériales ont réussi une percée jusqu’à la ligne Ankish. C’est une ligne de défense couvrant toute la ligne de front et articulée autour de la ville de Lodden.<br />  
Sur la planète Gnostes, la guerre fait rage, le front le plus contesté est situé sur une chaînes de petites îles : l’archipel d’Agria. Les forces impériales ont réussi une percée jusqu’à la ligne Ankish. C’est une ligne de défense couvrant toute la ligne de front et articulée autour de la ville de Lodden.<br />  
La campagne a bien commencé avec 6 semaines de victoires ininterrompues. Les impériaux commencent même à penser que la prise de la planète va prendre un peu moins d’un an mais plus ils s’enfoncent vers le sud et plus les combats sont durs. Le Siège de Beltane et l’effondrement du front oriental ont fait perdre deux ans et la guerre s’est enlisée.<br />
La campagne a bien commencé avec 6 semaines de victoires ininterrompues. Les impériaux commencent même à penser que la prise de la planète va prendre un peu moins d’un an mais plus ils s’enfoncent vers le sud et plus les combats sont durs. Le Siège de Beltane et l’effondrement du front oriental ont fait perdre deux ans et la guerre s’est enlisée.<br />
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La guerre sur Gnostes était finie mais bien des questions restaient posées.<br />
La guerre sur Gnostes était finie mais bien des questions restaient posées.<br />


==Personnages :==
===Personnages :===


<u>Voke général impérial commandant le front sud</u> : c’est un Volpone comme la plupart des généraux présents sur Gnoses. Il commandait le front sud. Il était la 14ème génération de Voke à s’engager dans la garde impériale et sa lignée qui remontait jusqu’à Macharius n’avait jamais été entachée jusqu’à présent. Mais il a été trop gourmand et a voulu gagner la guerre trop vite en attaquant sur tout les fronts sans garder de réserves.<br />
<u>Voke général impérial commandant le front sud</u> : c’est un Volpone comme la plupart des généraux présents sur Gnoses. Il commandait le front sud. Il était la 14ème génération de Voke à s’engager dans la garde impériale et sa lignée qui remontait jusqu’à Macharius n’avait jamais été entachée jusqu’à présent. Mais il a été trop gourmand et a voulu gagner la guerre trop vite en attaquant sur tout les fronts sans garder de réserves.<br />
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Seulement le canon avait été souillé par le chaos pendant l’occupation de Lodden et il a explosé au premier tir. <br />
Seulement le canon avait été souillé par le chaos pendant l’occupation de Lodden et il a explosé au premier tir. <br />


==Volpone :==
===Volpone :===
C’est un monde aristocratique qui sert l’imperium avec zèle depuis plus de 30 générations. Les lignées les plus anciennes arrivent même à remonter avant Macharius qui a l’air d’avoir une grande importance pour eux.<br />
C’est un monde aristocratique qui sert l’imperium avec zèle depuis plus de 30 générations. Les lignées les plus anciennes arrivent même à remonter avant Macharius qui a l’air d’avoir une grande importance pour eux.<br />
Alors que les hommes partent à la guerre en s’engageant dans la garde impériale ce sont les femmes qui font tourner la planète en occupant tous les postes administratifs et en faisant tourner l’économie. Même si depuis peu, certaines femmes s’engagent dans l’armée par manque d’hommes à envoyer au front.<br />
Alors que les hommes partent à la guerre en s’engageant dans la garde impériale ce sont les femmes qui font tourner la planète en occupant tous les postes administratifs et en faisant tourner l’économie. Même si depuis peu, certaines femmes s’engagent dans l’armée par manque d’hommes à envoyer au front.<br />
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Par tradition les non nobles ne peuvent pas porter d’armes. En fait, c’est surtout pour éviter à la masse laborieuse d’avoir envie d’utiliser les armes contre les nobles qui les exploitent.<br />
Par tradition les non nobles ne peuvent pas porter d’armes. En fait, c’est surtout pour éviter à la masse laborieuse d’avoir envie d’utiliser les armes contre les nobles qui les exploitent.<br />


==Horus et le neuf démon :==
===Horus et le neuf démon :===
C’est mon gros reproche du livre. La plupart des officiers de Volpone quand ils jurent ou s’énervent parlent des neufs démons d’Horus avec des phrases comme « je m’en fous même si c’était Horus lui-même » ou « je pourrais tuer Horus ».
C’est mon gros reproche du livre. La plupart des officiers de Volpone quand ils jurent ou s’énervent parlent des neufs démons d’Horus avec des phrases comme « je m’en fous même si c’était Horus lui-même » ou « je pourrais tuer Horus ».
Je pense que Nick Kyme s’est un peu laissé aller sur ce coup là.<br />
Je pense que Nick Kyme s’est un peu laissé aller sur ce coup là.<br />


==Conclusion :==
===Conclusion :===
J’ai toujours un peu peur quand je vois Nick Kyme écrire un roman. J’ai toujours l’impression que le format roman ne lui va pas. J’ai donc été agréablement surpris par ce Volpone Glory. Il est vrai que Kyme avait déjà écrit deux solides nouvelles sur le 50ème Volpone mais avec ce roman, il a réussi à ajouter de la profondeur aux personnages et nous a montré les luttes de pouvoir au sein de ces régiments aristocratiques.<br />
J’ai toujours un peu peur quand je vois Nick Kyme écrire un roman. J’ai toujours l’impression que le format roman ne lui va pas. J’ai donc été agréablement surpris par ce Volpone Glory. Il est vrai que Kyme avait déjà écrit deux solides nouvelles sur le 50ème Volpone mais avec ce roman, il a réussi à ajouter de la profondeur aux personnages et nous a montré les luttes de pouvoir au sein de ces régiments aristocratiques.<br />
Dans les romans des fantômes de Gaunt, les Volpone ont souvent le mauvais rôle parce qu’ils ne respectent pas leurs alliés et c’est relativement vrai. Mais avec ce roman Kyme nous montre des nuances dans les personnages et même s’ils sont imbus d’eux même et de leur rang ils en deviennent plus intéressants.<br />
Dans les romans des fantômes de Gaunt, les Volpone ont souvent le mauvais rôle parce qu’ils ne respectent pas leurs alliés et c’est relativement vrai. Mais avec ce roman Kyme nous montre des nuances dans les personnages et même s’ils sont imbus d’eux même et de leur rang ils en deviennent plus intéressants.<br />
Au final, c’est un bon roman qui montre bien que souvent l’ennemi de la Garde Impériale ce sont les rouages obscurs de l’imperium lui-même.<br />
Au final, c’est un bon roman qui montre bien que souvent l’ennemi de la Garde Impériale ce sont les rouages obscurs de l’imperium lui-même.<br />
Par contre ça sent le one-shot et c’est bien dommage.<br />
Par contre ça sent le one-shot et c’est bien dommage.<br />
==Par Rhydysann==
===Avant-Propos===
Et voila la Rhydysann touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/<br />
===Intro===
Un livre que j’attendais avec impatience. Les sangs bleus font partie de mes régiments préférés de l’univers GW. Des nobles arrogants mais compétents, ce sont des sujets qui me parlent et que j’apprécie.
Nick Kyme est quant à lui un écrivain pour lequel je n’ai souvenir de n’avoir lu qu’un seul et unique livre concernant « la guerre de la barbe » un roman WHB que j’avais à l'époque appréciée. Je sais que Kyme n’a pas forcément bonne réputation aux yeux du lectorat de la BL mais je n’ai pas encore catégorisé l’auteur comme « hérétique à la littérature ».
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
===Scénario et mise en scène===
Scénario et mise en scène = 4/5
Je vais passer rapidement sur la partie scénario car il n’y a pas grand-chose à dire de particulier. L’on suit la campagne d’un monde dans la région de Gnoste à l’opposé d’Urdesh ou les Volponiens sont déployés. Le début du roman commence sur la débâcle de l’armée Impériale face aux troupes du pacte et la question va donc être comment regagner ce qui a été perdu puis gagné la guerre (original !).
Le lecteur va suivre divers personnages principalement Volponien mais aussi un personnage d’un régiment auxiliaire ainsi qu’un servmil du régiment. L’intérêt du roman se porte plus sur la façon de pensée et l’évolution de chaque héros » dans l’histoire. Kyme a fait un bon boulot à ce niveau en écrivant une multitude de protagonistes assez différents qui se croisent et évoluent ensemble de la bonne ou non manière.
Kyme ne se perd pas dans la caractérisation à l’extrême de ces personnages et au contraire essaye de leur apporter de la profondeur. Par exemple avec ce capitaine alcoolique et qui est un gros connard avec les servimils mais à côté de cela il est prêt à tout pour ces hommes, cette officière volponienne qui en a marre d’être mal considéré par les hommes de son régiment mais qui fait exactement la même chose avec les auxiliaires sans se rendre compte de la chance qu’elle a d’être volponienne, ce lieutenant arrogant et ambitieux mais aussi totalement dépressif, etc…
La mise en place des péripéties de ces derniers est quant à elle assez bancale. Parfois c’est plutôt bien retranscrit, parfois l’on sent que l’histoire est rushé. C’est dommage car Kyme à d'excellentes idées comme l’utilisation des hommes bêtes par l’ennemie, l’utilisation de la propagande impériale via un commissaire qui utilise la politique comme arme bien cool à suivre, l’utilisation des armes T, etc.… Mais là est le grand défaut du roman: pourquoi est-ce un livre unique?
L’on sent que Kyme a plein de choses à raconter mais même 600 pages ce n’est pas suffisant et pourtant c’est un gros livre pour la BL. Cela amène des histoires accélérées et donc bâclées, des évolutions des personnages en demi-teinte, et surtout oui surtout des facilités scénaristiques grosses comme un space marine. Comme un personnage qui
tue un space marine et prend une place forte quasiment à lui seul ( Suspect ), qui est presque un sniper alors que c’est un bleu ( Suspect )
Et c’est d’autant plus dommage que la même histoire découpée en une trilogie aurait pu vraiment être excellente. Avec l’approfondissement des personnages, la mort de certains plus dramatiques ou bien encore juste les péripéties plus intéressantes tout simplement. Même l’approfondissement des relations aurait été mieux:
Darien l’ex servmil et sa copine servmil morte, surtout s’il avait découvert qu’elle était morte et que sa remplaçante l’avait abattu, le motard et la capitaine, le général et son amie lieutenant capitaine, Feng le psychopathe du groupe, etc.
D’ailleurs cela se ressent au début du roman l’auteur prend le temps de mettre l’action en place, les histoires et personnages et plus on avance plus tout devient rapide.
Je ne parle pas de la fin qui doit faire partie des fins les plus rushs que j’ai lu de la BL, c’est dire… surtout que l’idée de la fin est pourtant bonne mais elle arrive tellement vite qu’elle perd de l’impact de sa révélation
Avec l’utilisation de cet assassin par le seigneur commissaire à des fins de propagande, création d’un héros puis création d’un martyre de toutes pièces
===Style et écriture===
Style et écriture = 3/5
Nick aime la mise en scène théâtrale, un peu trop à mon goût car dans ce livre il l’utilise parfois à outrance. C’est déroutant au début puis on s’y habitue à la longue mais comme si chaque fin de chapitre il devait y avoir quelque chose de grandiose qui devait le clôturer.
Et pourtant j’aime tout ce qui est théâtral.
Concernant la plume de Kyme rien ne m’a choqué. L’auteur a saisi l’essence d’un roman de la garde, des bons personnages servant une histoire qui sert un but autre la vente de figurine ou de l’univers de GW. Et non l’inverse comme cela a pu être le cas récemment avec un roman de la garde qui sert à vendre GW via une histoire et des personnages. C’est important à mes yeux.
Kyme n’a pas aussi oublié que les moments de paix (vie dans le camp) étaient aussi importants que les moments de guerre dans un livre de la garde afin de rendre ces personnages intéressants et attachants. D'ailleurs, ces moments de vie dans le camp sont les meilleurs moments du bouquin.
Car oui, l'un des défauts du bouquin ironiquement sont les scènes d'action et de combat qui sont très brouillonnes. Cela oscille entre le correct et le très TRES brouillon. Et quand je parle de combat je parle aussi bien des combats d’un personnage peu inspiré que de l’explication du déroulement du conflit. C’est dommage mais encore une fois le fait que le récit soit rushé ne doit pas aider.
Le chef de la black library n’a pas oublié de faire tuer ces personnages principaux et au regard des derniers romans de la garde que j’ai lus c’est important. Et pourtant il n’en tue pas des masses non plus des protagonistes mais suffisamment dosée pour que le lecteur ne sache pas vraiment qui va mourir ou non.
Au niveau de la traduction elle n’est vraiment pas bonne. Tournure de phrase mauvaise ou spéciale (mais peut-être que cela peut être imputé à la plume de l’auteur), mot disparu ou au contraire trois fois la même signification mais écrite de façon différente (Exemple non tiré du livre : brûler, cramer, calciner).
Longtemps que je n’avais pas écrit pour dire qu’une traduction n’était pas bonne mais là lorsque la traduction peut te faire sortir du récit ça s’impose.
===Intérêt fluffique===
Intérêt fluffique = 4/5
Du fluff sur les sangs bleus et la croisade de Sabbat il y en a. ça n’en inonde pas mais il y en a suffisamment.
Déjà sur la culture du prestige et de la gloire volponienne, leur arrogance et leurs relations avec les autres régiments qu’ils appellent des auxiliaires.
Les volponiens sont aussi accompagnés de servmil qui sont leur serviteur qu’ils considèrent à peine comme des hommes (ou non d’ailleurs). Ces servmils sont voués à servir la noblesse en effectuant toutes les tâches du camp et n’ont pas le droit aux armes et donc à la gloire.
Tous les soldats volponien sont des nobles, c’est un honneur pour leur famille de servir l’Empereur et leur action lors des guerres auxquelles ils participent rejailli sur leur dynastie. Les soldats au sang bleu sont majoritairement des hommes, les femmes restant sur la planète à s’occuper des affaires familiales. Mais de plus en plus des femmes sont engagées car il y a de moins en moins d'hommes disponibles sur leur planète.
Néanmoins leur culture militaire reste très machiste, les hommes font la guerre et pas les femmes dans la tête de certains.
Les gradés sont choisis selon leur lignée à la formation des régiments mais après ceux-ci sont choisis par les généraux. Bien évidemment l’équipement des soldats est d’une qualité supérieure au reste des autres régiments et plus l’on monte dans la hiérarchie plus l’équipement est onéreux et rare.
Les volponiens dans le corps régimentaire d’une armée ont bien évidemment la bonne place, pas à l’avant-garde pour faire des tranchées, pas à l’arrière-garde s’il n’y a aucune gloire. Gloire qui aveugle certains des hommes au sang bleu d’ailleurs.
Et plein d’autres petites choses intéressantes.
Hors Volpone ont à quelques utilisations fluff intéressante, homme bête déjà cité plus haut mais aussi un régiment de cavalerie motorisé.
Les ennemies ne sont pas de bêtes punching ball sans personnalité mais il n’y a pas non plus un approfondissement monstre, c’est dommage.
En revanche l’on croise un Space marine du chaos durant le récit et je n’ai jamais vu un SM aussi faible dans aucun texte que j’ai lu.
Cependant l’utilisation des commissaires est pour une fois différente de la majorité des récits et montre bien qu’ils ne servent pas qu’à abattre leurs propres éléments afin de garder le moral au beau fixe mais sont en fait des agents politiques importants dans une armée. S’occupant de tout ce qui est propagande, etc.…
Niveau monde de Sabbat pas grand-chose autre que l’énonciation d’un subalterne à Macharoth qui s’occupe d’une campagne militaire à l’opposé d’Urdesh.
===Appréciation personnelle ===
Appréciation personnelle = 4/5
Depuis Severina Raine je n’ai pas eu le droit à un roman innovant et juste bon sur la garde et un régiment intéressant. En excluant les traductions en VF de vieux roman comme « Sang Cadien » d’ADB bah oui je n’ai rien lu de tel.
Kyme remonte le niveau, c’est peut-être le sujet qui me fait dire ça (hors cadien + Volpone) mais si le roman est loin d’être parfait où excellent j’ai pris plaisir à le lire.
Malgré cela j’ai quand même un arrière-goût de déception dans la bouche. Cela aurait pu être mieux, vraiment mieux. Le choix d’un unique roman au lieu d’une trilogie pénalise grandement le scénario, l’auteur n’a pas le talent d’un Abnett pour compter ce genre d’histoire, la traduction est horrible, etc...
Plein de petites choses qui viennent ternir mon appréciation sur ce livre.
Roman noté bon.
Je ne le conseille pas particulièrement à l’exception des fans de la garde.
- Note globale = Total des points 15/20

Version actuelle datée du 12 avril 2023 à 22:43

Par Gilian

Avant-Propos

Alors là, je suis bluffé. En Octobre 2010 dans le recueil Sabbat Worlds, Nick Kyme écrivait une petite nouvelle (49 pages) sur le 50ème Volpone, quatre ans plus tard, en Novembre 2014 pour le recueil Sabbat Crusade, il remettait ça avec une autre petite nouvelle (32 pages) qui nous présentait quelques personnages de ce régiment.
A l’époque, j’avais dit espérer une suite à ces deux nouvelles mais après huit ans d’attente je n’y croyais plus vraiment. On va voir si le livre est à la hauteur des nouvelles.

L’histoire du livre

En 791, le maître de guerre Macaroth décide de concentrer son attention sur la destruction de l’Anarch Sek et relocalise son QG sur le monde d’Urdesh.
Il laisse la campagne de libération de Gnostes et le combat contre les troupes de l’Archonte Urlock Gaur aux mains du seigneur militant Eirik et des troupes d’élite des sangs bleus de Volpone.

L’histoire avec un grand H

Sur la planète Gnostes, la guerre fait rage, le front le plus contesté est situé sur une chaînes de petites îles : l’archipel d’Agria. Les forces impériales ont réussi une percée jusqu’à la ligne Ankish. C’est une ligne de défense couvrant toute la ligne de front et articulée autour de la ville de Lodden.
La campagne a bien commencé avec 6 semaines de victoires ininterrompues. Les impériaux commencent même à penser que la prise de la planète va prendre un peu moins d’un an mais plus ils s’enfoncent vers le sud et plus les combats sont durs. Le Siège de Beltane et l’effondrement du front oriental ont fait perdre deux ans et la guerre s’est enlisée.
La prise de Lodden devrait débloquer tout ça. Lodden est devenu un avant poste pour aller conquérir Rakespur qui doit être la principale base ennemie. Un énorme macro canon quadri tube a été construit à Lodden, surnommé le Godsword. Il doit permettre de bombarder le front ennemi, mais le général Voke a vu trop grand après cette première victoire, il a donné l’ordre d’attaquer sur toute la ligne de front et le flanc Est impérial, étiré au maximum,t finit par céder à une contre offensive du pacte de sang. Et maintenant, toute la ligne est compromise et doit être évacuée devant la progression rapide de l’ennemi.
La retraite est un véritable calvaire, talonné par l’ennemi et attaqué par les bombardiers du Pacte de Sang, le 50ème Volpone sous les ordres du major Regara fermait la marche.

Elle a subi le plus gros du choc et ne devait sa survie qu’au sacrifice et à la bravoure de la 81ème escadre de Merlin et à leurs six escadrons de chasseurs Vultur.

Une fois repliés sur Ankishburg, de nouvelles tranchées avaient été creusées et le front à nouveau stabilisé. La ville s’était transformée en camp de fortune et les régiments s’étaient peu à peu reformés avec l’arrivée des derniers survivants de la ligne de front.

Avec les énormes pertes subies, aucune opération n’était envisagée sur ce front avant l’arrivée de renforts et de troupes fraîches. De plus, le général Voke avait été rappelé à l’arrière du front pour être remplacé.
Il avait donc convoqué le major Regara pour lui remettre le commandement du front en attendant l’arrivée de son successeur et, juste après ce rendez vous, avait mis fin à ses jours pour ne pas subir l’humiliation d’une mise en retrait.

Regara se retrouvait donc à devoir gérer l’armée retranchée à Ankishburg. Il savait que le moral était bas et que l’animosité entre les régiments de la Garde Impériale et les conscrits levé sur la planète était à deux doigts de dégénérer. Il avait donc décidé de convoquer les commandants des différents régiments et de leur proposer un plan d’attaque sur un objectif secondaire de la ligne de front. Pour permettre à tout le monde de digérer la défaite et de passer à la suite des opérations.

La reprise de Lodden était impossible pour le moment avec le Godsword aux mains de l’ennemi ; aucune attaque n’avait une chance de parvenir jusqu’à la ville. A la place, Regara avait décidé d’organiser une attaque sur la ville de Kobor située plus au sud juste en dehors du champ d’action des macros canons.
Une fois le plan approuvé et les derniers ordres donnés, les régiments avaient commencé à se former pour la mission.

Mais les choses ne s'étaient pas passées comme prévu. Quelques jours avant la date prévue de l’assaut, le sergent Hauptmann commandant les éclaireurs de la division blindée de Pardu avait sauvé une colonne de blindés de renfort d’une attaque ennemie. C’était le 82ème Volpone sous les ordres du capitaine Aramis qui arrivait en renfort et avec eux le général de brigade Horator De Nesk Deviers.
Le Général venait prendre le commandement du front et il avait convoqué Regara dès son arrivée pour apporter quelques petits changements à son plan d’attaque.
L’attaque sur Kobor ne sera en fait qu’une diversion. La colonne de blindés envoyée prendre la ville et qui devait s’infiltrer entre le désert irradié au sud et la zone de tir du Godsword au nord allait devoir se « perdre » et entrer dans la zone de tir pour attirer l’attention de l’ennemi.
Pendant ce temps, 80 Tempestus Sion entreront dans Lodden Est sécuriser le macrocanon. Et le reste des forces impériales donnera l’assaut à la ville.

Quelques jours plus tard l’opération est lancée mais encore une fois rien ne se passe comme prévu. Au départ tout se passe bien et les forces du Pacte de Sang ont été surévaluées, il n’y a pas plus de 400 soldats pour défendre la ville mais très vite les impériaux se rendent compte qu’ils sont tombés dans un piège.
La colonne de blindés envoyée au sud est tombée dans une embuscade, des centaines de bêtes mutantes ont surgi du désert pour les attaquer, elles étaient dirigées par des sortes de bergers du culte du sang. La colonne a été repoussée à portée de tir du Godsword et ce dernier a pu ouvrir le feu et faire des ravages…
Les Tempestus Sion ne sont jamais arrivés à prendre le canon, ce dernier était défendu par un World Bearer qui les a tous massacrés jusqu’au dernier.
La ville de Lodden avait fini par être reprise mais ce qui avait tout d’abord paru être une bataille facile contre une faible garnison avait tourné au massacre quand les impériaux avaient du faire face au Lycantroïdes et au Space Marines renégats.

La victoire acquise, il est temps de panser ses plaies et de pleurer ses morts mais le général Deviers connaît les soldats et il sait qu’ils ont besoin d’évacuer le stress de la bataille et de fêter la victoire, il décide donc d’organiser des festivités pour la reprise de Lodden.

La veille de la fête, il convoque Regara à un entretien secret. Les membres les plus éminents de la garde rapprochée du Général sont là. Regara comprend que son comportement et son dévouement pendant la reprise de Lodden lui ont permis d’entrer dans le cercle des personnes de confiance du général.
Et ce dernier décide de lui expliquer la véritable raison de l’attaque suicidaire sur Lodden.
Depuis un certain temps les forces ennemies semblent connaître à l’avance les déplacements impériaux. D’après les services secrets impériaux, ils disposeraient d’une nouvelle arme qui n’est pas encore mise au point mais qui pourrait leur octroyer un avantage décisif dans cette guerre.
La piste suivie par les services secrets finit dans une base cachée à proximité de Lodden.
L’assaut sur Lodden n’était qu’une diversion et pendant que l’attaque avait lieu une petite force de Tempestus Sion s’est attaquée à la base ennemie.
Malheureusement, on n’a plus aucune nouvelle d’eux et le seul Tempestus qui a été retrouvé tient des propos incohérents et est enfermé dans la prison du camp où le seigneur commissaire Rensaint l’interroge.

Après ces explications, le Général demande à Regara de former une patrouille de spécialistes pour retourner explorer la base ennemie et savoir ce qui est advenu des Tempestus. Cette mission interviendra pendant une offensive en direction de Mireland à travers la zone marécageuse.

Mais pour le moment place à la fête.

Après un défilé et un hommage aux morts, la fête a continué par un énorme banquet et s’est terminée par des combats entre les champions des divers régiments. En combat final, le champion des Volpone affronte le champion des Agrians qui n’ont toujours pas digéré l’assassinat resté impuni de leur commandant.
La tension est à son comble et la soif de sang du public est palpable. Alors que le combat avance on est à deux doigts de la bagarre générale.
Et finalement la bagarre éclate, une animosité trop longtemps contenue a fini par exploser et les spectateurs s’en donnent à cœur joie.
Alors que le général est en train d’être extrait de la salle où la bagarre a éclaté, le prisonnier interrogé par Rensaint a réussi à s’évader et a mis la main sur une grenade qu’il fait exploser à proximité du général.

La blessure ne le tuera pas mais Deviers est très vieux il a plus de cent ans et a un peu trop abusé des cures de rajeunissement pour tenir la forme et les blessures que lui ont infligé l’explosion de la grenade a totalement détraqué son métabolisme, il est victime d’un vieillissement accéléré.

Il va devoir laisser sa place à son second le colonel Grussman, un homme qui n’a pas du tout la carrure pour le poste. Mais avant de laisser sa place, Deviers reconnaît la paternité qu’il a caché toute sa vie et adopte officiellement le troupier Darian, le héro de Lodden qui aurait du être exécuté pour avoir pris une arme et participé au combat.

Cinq jours plus tard, l’attaque générale est lancée et en même temps le petit groupe d’éclaireurs part en direction de la base cachée ennemie.
Le petit groupe d’éclaireurs commandé par le sergent Hauptmann subira le même sort que les Tempestus Sion et se fera capturer.

Et, pendant ce temps là, le colonel Grussman qui semble en vouloir personnellement à Regara l’envoie en première ligne dans les marécages à la tète du 50ème Volpone.
L’offensive ne semble pas trouver d’ennemi sur la route et progresse à vive allure dans les marécages pour finir par tomber dans une embuscade.
Les troupes ennemies sont des troupes d’Elite du Pacte de Sang, des brigades de la mort et elles sont commandées par le Damogaur Vauga, un ancien disciple d’Asphodel l’héritier qui a réussi à survivre à la destruction de son maître à Verghast et à regagner une place importante dans l’armée ennemie.
L’embuscade commence au moment où les troupes impériales se retrouvent coincées dans un nuage de gaz mortel, le 50ème Volpone est équipé pour survivre à ce genre de chose mais pas les troupes auxiliaires qui doivent se replier.
Ça ne laisse que le 50ème Volpone en pointe et les blindés de Pardus qui sont hermétiquement clos. La charge des blindés écrase toute résistance ennemie et la victoire semble à portée de main.
Mais c’était une ruse de Vauga qui, à l’aide de sorcier du chaos, détruit les esprits des machines et tous les objets électroniques du champ de bataille (Regara y perdra sa jambe bionique).
Mais encore une fois, comme lors de la reprise de Lodden, c’est Darian qui sauve la situation en tuant le Damogaur Vauga. Darian Deviers commence à avoir une petite réputation dans les régiments de Volpone.

Après cette victoire chèrement acquise, une réunion des chefs de régiment est organisée et, à la surprise générale, Grussman annonce que l’armée va se remettre en marche pour foncer à la forteresse de Karcas pendant que l’ennemi est en déroute.
Les chefs de régiment avaient plutôt pensé qu’ils feraient une pause pour laisser le temps aux renforts d’arriver mais Grussman ne veut rien savoir.
Le moral étant bas, Rensaint pense savoir comment faire pour remonter le moral des troupes sans attendre les renforts et décide de se servir de la notoriété grandissante de Darian pour en faire un héros.
Grussman profite de la blessure de Regara pour le relever de son commandement et nomme le capitaine Artémis à la place, et envoie Regara superviser les Argian (en espérant qu’il se fasse tuer par l’un d’eux).

Le plan de Rensaint marche à la perfection et l’aura de Darian augmente de plus en plus à mesure qu’il le met en valeur à chaque prise de fortin sur la route de Karcas.
Et maintenant l’armée impériale était enfin arrivée à la forteresse de Gannad, le dernier verrou sur la route.

Grussman voulant toujours se débarrasser de Regara a donné l’ordre à ce dernier de diriger le régiment argien en personne pour aller faire sauter la porte de la forteresse de Gannad. En soi, c’était un assaut suicide mais le génie de Regara et le courage des Argian étaient en train de porter leurs fruits et ils étaient à deux doigts de faire sauter la porte quand Grussman a ordonné le bombardement de la forteresse ennemie et par là même du régiment Argian qui était au contact.

Après de durs combats la forteresse a fini par tomber et comme par miracle Regara a survécu au bombardement.

L’armée impériale a ensuite pris la route de Karcas, dernier objectif de la campagne avant les ruines de Rakespur.
Mais la forteresse de Karcas n’était jamais tombée, personne n’avait même jamais réussi à percer sa porte mais Grussman avait eu une idée ou plutôt s’était laissé souffler une idée par le mechanicus.
Dans le plus grand secret depuis que l’offensive avait été lancée depuis Lodden, le mechanicus avait démonté le Godsword et avait créé un châssis motorisé pour le transporter. L’ordinatus Gnostes allait entrer en action.

Grussman a lancé l’assaut sur Karcas le lendemain, le combat a été dur, le pacte de sang utilisant tous les moyens pour empêcher les impériaux de prendre la forteresse. Ils ont même utilisé des prisonniers impériaux attachés à des bombes pour les lâcher sur les attaquants.
Après avoir progressé assez rapidement dans un premier temps, l’assaut impérial s’est retrouvé enlisé et ils ont dû reculer. A ce moment là, Grussman avait déjà décidé de faire feu avec le Godsword mais au même instant Regara a eu une intuition, tout avait été beaucoup trop facile depuis la reprise de Lodden, qui avait été très peu défendue, en fait juste assez pour laisser croire aux impériaux que ce n’était pas un piège, mais le Godsword était resté entre les mains de l’ennemi beaucoup trop longtemps et le Mechanicus dans sa précipitation à le récupérer n’avait pas remarqué qu’il avait été piégé.

Au moment où le Godsword fait feu, la ligne impériale est brisée par l’explosion et le contingent du mechanicus part en fumée avec sa nouvelle arme.

Grussman étant moins honorable que le Général Voke, il n’a pas voulu reconnaître ses erreurs et a décidé de renvoyer l’armée à l’assaut en ne laissant que deux jours à ces officiers pour ce réorganiser.

Tous les officiers savaient que c’était une mauvaise décision mais le commandant avait donné des ordres. Pourtant Regara ne pouvait pas se résoudre à laisser cela se produire et il a décidé de démettre Grussman de ses fonctions. Il a envoyé une lettre au Général Deviers à l’arrière du front pour le tenir au courant et a commencé à rassembler des officiers de confiance.
Mais son projet a tourné court quand son ami le major Barbastian a été retrouvé mort, apparemment il se serait suicidé. Mais Regara comprend vite qu’il a été tué par Grussman et décide de régler ça une bonne fois pour toute à la manière de Volpone avec un duel.

Regara a donc défié Grussman mais ce dernier n’était pas fou et voulait laisser ses gardes du corps se débarrasser de Regara, l’intervention du seigneur commissaire Rensaint a vite douché ses espoirs. Ce dernier a ordonné aux gardes du corps de baisser leurs armes et de laisser le duel suivre son cours.

Regara parvient à tuer Grussman assez rapidement et Rensaint lui donne le commandement de l’armée et lui ordonne de finir cette campagne au plus vite.

Regara avait un plan pour prendre Karcas par la ruse, en faisant exploser un pan de montagne qui amènerait avec lui une partie de la forteresse et permettrait de la prendre sans un assaut frontal coûteux en hommes.
Le plan se déroula comme prévu et le chemin de Rakespur la capitale ennemie était enfin libre, la guerre était presque finie et la libération de la planète enfin achevée.

Mais Regara continuait à penser a Grussman et était persuadé qu’il avait raté quelque chose, que Grussman n’était pas assez intelligent pour avoir monté un plan comme ça tout seul…
La guerre était finie mais les complots et les luttes de pouvoir continuaient…

Regara finit par découvrir qui était derrière tout ça, le seigneur commissaire Rensaint avait tout organisé pour faire avancer la guerre plus vite. Il était allé trop loin et Regara aurait voulu le tuer pour ça mais il lui avait échappé.

La guerre sur Gnostes était finie mais bien des questions restaient posées.

Personnages :

Voke général impérial commandant le front sud : c’est un Volpone comme la plupart des généraux présents sur Gnoses. Il commandait le front sud. Il était la 14ème génération de Voke à s’engager dans la garde impériale et sa lignée qui remontait jusqu’à Macharius n’avait jamais été entachée jusqu’à présent. Mais il a été trop gourmand et a voulu gagner la guerre trop vite en attaquant sur tout les fronts sans garder de réserves.
Après la retraite de Lodden et en apprenant qu’il allait être relevé de son commandement, il a préféré mettre fin à ses jours.

Horator De Nesk Deviers : célèbre général de brigade de Volpone. Tout le monde sur Gnostes le connaissait. Il présentait bien, allait de succès en succès et surtout savait galvaniser les troupes par de grands discours. Le commissariat Prefectus en avait donc fait un héros de la propagande impériale.
Sa venue sur le front sud avec son propre QG montrait toute l’importance que le haut commandement portait au front sud. En fait, il était surtout là pour rétablir la situation et découvrir la nouvelle arme que l’ennemi était en train de mettre au point.
S’il a dans un premier temps réussi à rétablir la situation, il sera incapable d’exécuter la deuxième partie de sa mission. Il va être victime d’un attentat perpétré par Rensaint pour le mettre hors jeu.
Il finira la campagne loin du front en attendant que la mort le rattrape enfin. Les blessures de l’attentat et la fin des effets des produits rajeunissant ayant eu raison de sa santé.
Il laisse derrière lui un bâtard, Darian qui aura un rôle à jouer dans la campagne.
(Il avait une réputation de coureur de jupons et on disait que ses bâtards étaient tellement nombreux qu’ils pourraient former un peloton).

Grussman : Colonel et membre du QG de Deviers, c’est plus un politique et un flagorneur qu’un militaire. Il est fidèle à Deviers et c’est son successeur tout désigné quand ce dernier doit se retirer du front.
Il fait partie du complot ourdi par Rensaint mais même s’il pense en être un des instigateurs il n’est qu’un pion entre les mains du commissaire.
Il n’a aucune vision globale du champ de bataille et sa vision tactique se borne à un assaut de front avec des pertes énormes à chaque fois.
Il a bien eu l’idée d’utiliser le Godsword pour prendre d’assaut les forteresses ennemies mais il n’a jamais pensé que l’arme avait pu être piégée.
La famille de Grussman et celle de Regara ont un contentieux. L’oncle de Grussman a tué le père de Regara.
Après l’assassinat de Barbastian, Grussman se fera tuer en duel par Regara qui pense venger la mort de son ami et de son père par la même occasion.

Barbastian lieutenant-colonel, il est l’ami de Regara mais aussi un membre important du QG de Deviers et ça le met dans une position très inconfortable parce qu’il doit cacher des choses à son ami. C’est cette culpabilité qui va le mener à sa perte. Il est au courant du complot de Rensaint mais ce dernier s’aperçoit qu’il est réticent et peu fiable et décide de le faire exécuter. C’est à cause de cet événement que Regara tue Grussman en pensant que c’est lui qui a ordonné le meurtre de son ami.

Major Regara : il commande le 50ème Volpone et était sous les ordres de Voke jusqu’à son suicide. C’est lui qui assure le commandement en attendant l’arrivée de Deviers. Il est fidèle et a plutôt l’esprit ouvert pour un Volpone. Il est constamment en opposition avec la hiérarchie parce qu’il se soucie de choses sans importance comme la morale, la justice ou le bien-être de ses troupes. C’est lui qui finira par mener le front sud à la victoire et qui va mettre fin aux agissements de Grussman et de Rensaint même s'il ne va pas réussir à le tuer.

Capitaine Isaac Shiller : Il sert sous les ordres de Regara dans le 50ème Volpone, il a beaucoup d’ambition mais il sait très bien qu’il ne pourra pas aller plus haut dans la hiérarchie impériale, sauf en jouant sur le plan politique plutôt que sur ses capacités à commander.
C’est aussi un ivrogne invétéré et un homme très violent qui aime passer ses nerfs en frappant les gens.
Il pense avoir trouvé sa chance de promotion en découvrant le lieutenant-colonel Barbastian mort et en allant dénoncer Grussman au seigneur commissaire Rensaint. Mais en faisant cela il signe sont arrêt de mort, Rensaint étant l’instigateur du meurtre de Barbastian.

Capitaine Brandreth : c’est un vieux capitaine désabusé qui est sous les ordres de Regara. Il a perdu l’envie de se battre et est devenu lâche, il n’est plus que l’ombre du combattant qu’il a été. Il va se faire assassiner par Bertram Fenk.

Capitaine Aramis elle commande le 86ème Volpone. C’est une des rares femmes Volpone à faire partie de l’armée impériale. Elle a pris cette décision pour garantir le rang et la sécurité de sa famille restée sur sa planète natale. Elle va gagner le grade de major pendant la campagne.
Elle a l’esprit aussi ouvert que Regara et n’est pas aussi imbue de sa personne que le Volpone moyen. Elle va survivre à la campagne et se lier d’amitié avec le lieutenant Culcis.
Ils ont vécu tous les deux des événements traumatisant pendant la campagne et ça va les rapprocher.

Lieutenant Culcis : il fait partie de la 4ème génération de Culcis à être dans l’armée impériale. C’est un homme ambitieux il aspire à devenir au moins major et peut-être mieux. Pour le moment Regara est son mentor. Il est fidèle et juste, petit à petit il va se faire des amis dans les autres régiments et devenir plus ouvert envers les autres cultures.
Il a le don de se trouver toujours au bon endroit (ou au mauvais ça dépend la façon de voir le verre à moitié vide ou plein) au bon moment.
Au cours de la campagne il va avoir beaucoup de soucis avec les Argian qui veulent le tuer pour venger la mort de leur commandant (mais c’est une erreur c’est le lieutenant Bertram qui a tué le commandant des Argian et pas Culcis). Il a aussi des doutes sur Bertram Fenk mais ne peut rien prouver.
Il va survivre à la campagne de Gnoses et fait partie des rares hommes de confiance de Regara.

Lieutenant Bertram Fenk : contrairement à la plupart des Volpone il ne fait pas de politique et son rang de lieutenant lui va bien, il n’aspire pas à mieux.
Il est solitaire et personne ne le connaît vraiment. Il respecte Regara et Culcis, il a de l’amitié pour Culcis et c’est sûrement ce qui sauve la vie de ce dernier.
Fenk cache un secret, c’est un tueur. Alors vous allez me dire oui comme tous les soldats. Mais Fenk est plus que ça, c’est un tueur en série. Il a déjà tué pas mal de monde avant Gnoses et va continuer sa moisson de souvenirs pendant la campagne. Il va tuer Brandreth, Rensaint et même Léto (un des hommes de mains de Rensaint), à chaque fois il prélève un petit souvenir qu’il cache dans une boite sous son lit.
On a un peu l’impression qu’il est l’ange gardien du 50ème Volpone, il fait ce qui doit être fait même s'il doit se salir les mains pour ça. Chaque personne assassinée méritait de mourir et représentait un danger pour le 50ème Volpone.

Darian : serviteur du 50ème régiment de Volpone, il n’a pas le droit d’être armé. Il s’avère en fait qu’il est le fils caché de Deviers. Ce qui va lui sauver la vie et l’empêcher d’être exécuté pour avoir utilisé une arme.
En fait ,on ne sait pas trop s’il est vraiment le fils de Deviers, même si ce dernier l’a reconnu comme son fils légitime, on a l’impression que c’est une idée de Rensaint.
Rensaint avait commencé à en faire un héros juste avant qu’il ne soit officiellement reconnu. Et le Prefectus va se servir de Darian comme un symbole pour gonfler le moral des troupes pendant toute la campagne. Rensaint ira même jusqu’à le faire assassiner pour en faire un martyre.

Sergent Hauptmann du 10ème Pardu : lors d’une patrouille il sauve la vie au général Deviers et au 86ème Volpone qui était en train de tomber dans une embuscade. Par la suite, il fait partie des unités envoyées pour une mission de diversion dans le désert irradié du sud.
Cette expérience va le traumatiser à vie, les hordes de mutants qui vont massacrer une grande partie de ses hommes et le bombardement au macrocanon qui va finir de les exterminer va lui faire perdre toute confiance dans ses alliés de Volpone.
Il va être envoyé derrière les lignes ennemies pour trouver des informations sur le projet d’arme secrète mais son commando se fera capturer et il sera considéré mort.
Après des semaines de torture et alors que les hérétek du chaos ont fait des expériences sur lui, il réussit à s’échapper et grâce à ses « pouvoirs » il détruit totalement la capitale ennemie Rakespur et juste avant de mourir sauvera la vie de Regara en tuant l’assassin lancé à ses trousses par Rensaint.

Lord commissaire Rensaint : c’est le chef du commissariat Prefectus sur Gnostes. Et comme il se doit, il est prêt à tout pour faire respecter la volonté de l’empereur. Le commissariat doit inspirer les hommes, faire régner la discipline et si l’échelon de commandement manque de compétences ou de zèle alors ils peuvent exécuter les officiers et prendre le commandement.
Pour Rensaint personne n’est assez compétent sauf lui.
Il tire donc les ficelles en arrière plan.
Mais pour pouvoir prendre les commandes il doit écarter le général Deviers, il laisse donc s’échapper le prisonnier pendant la fête de Lodden en espérant qu’en plus de tuer Deviers il tuera Grussman.
Cela aurait facilité les choses en mettant Regara au poste de chef, il aurait eu un chef compétent. Mais c’est Grussman qui prend la suite de Deviers et Rensaint change ses plans, il ne peut pas faire assassiner un deuxième général de suite, il y a trop de risques pour le moral des troupes. Il décide donc de motiver un jeune serviteur du nom de Darian pour le pousser à prendre une arme et à participer au combat, il va en faire un héros à Lodden, un sauveur à Mireland mais pour la dernière partie de son plan Darian doit mourir en martyre pour donner un dernier sursaut à l’armée.
Une fois tout ça mis en place, il commence à effacer ses traces en faisant assassiner toutes les personnes impliquées dans son complot.
Malheureusement pour lui, Regara finit par comprendre et essayera de le tuer.
Grièvement blessé il se fera torturer et tuer par Fenk.

Léto et Zeus : ce sont deux orphelins du Tempestus Sion qui travaillent sous couverture pour Rensaint. Ils utilisent de la poly morphine pour changer leurs apparences et sont des assassins professionnels. Ils vont tuer Barbastian puis Shiller. Léto sera tué par Fenk et Zeus par Hauptmann.

Godsword:

C’est le nom de la batterie de macrocanon installée à Lodden qui devait protéger la ville de toutes contre les offensive ennemies. Les canons n’ont jamais servi, l’ennemi ayant contourné la ligne de défense, et pris Lodden trop vite. C’est d’ailleurs les forces chaotiques qui vont se servir du canon en premier en tirant sur une colonne de chars impériale.
Après la reprise de Lodden, Grussman demande au mechanicus de démonter le canon et de le remonter à proximité de la forteresse ennemie de Karcas.
Le mechanicus est allé au delà de toute espérance, il a créé un Ordinatus. Il a monté le canon sur chenilles et a motorisé le tout.
Seulement le canon avait été souillé par le chaos pendant l’occupation de Lodden et il a explosé au premier tir.

Volpone :

C’est un monde aristocratique qui sert l’imperium avec zèle depuis plus de 30 générations. Les lignées les plus anciennes arrivent même à remonter avant Macharius qui a l’air d’avoir une grande importance pour eux.
Alors que les hommes partent à la guerre en s’engageant dans la garde impériale ce sont les femmes qui font tourner la planète en occupant tous les postes administratifs et en faisant tourner l’économie. Même si depuis peu, certaines femmes s’engagent dans l’armée par manque d’hommes à envoyer au front.
Une autre particularité de Volpone c’est que le moindre fantassin est un noble. Les non nobles ne peuvent espérer être que des serviteurs que ce soit sur la planète ou dans les régiments de la garde impériale.
Par tradition les non nobles ne peuvent pas porter d’armes. En fait, c’est surtout pour éviter à la masse laborieuse d’avoir envie d’utiliser les armes contre les nobles qui les exploitent.

Horus et le neuf démon :

C’est mon gros reproche du livre. La plupart des officiers de Volpone quand ils jurent ou s’énervent parlent des neufs démons d’Horus avec des phrases comme « je m’en fous même si c’était Horus lui-même » ou « je pourrais tuer Horus ». Je pense que Nick Kyme s’est un peu laissé aller sur ce coup là.

Conclusion :

J’ai toujours un peu peur quand je vois Nick Kyme écrire un roman. J’ai toujours l’impression que le format roman ne lui va pas. J’ai donc été agréablement surpris par ce Volpone Glory. Il est vrai que Kyme avait déjà écrit deux solides nouvelles sur le 50ème Volpone mais avec ce roman, il a réussi à ajouter de la profondeur aux personnages et nous a montré les luttes de pouvoir au sein de ces régiments aristocratiques.
Dans les romans des fantômes de Gaunt, les Volpone ont souvent le mauvais rôle parce qu’ils ne respectent pas leurs alliés et c’est relativement vrai. Mais avec ce roman Kyme nous montre des nuances dans les personnages et même s’ils sont imbus d’eux même et de leur rang ils en deviennent plus intéressants.
Au final, c’est un bon roman qui montre bien que souvent l’ennemi de la Garde Impériale ce sont les rouages obscurs de l’imperium lui-même.
Par contre ça sent le one-shot et c’est bien dommage.

Par Rhydysann

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/

Intro

Un livre que j’attendais avec impatience. Les sangs bleus font partie de mes régiments préférés de l’univers GW. Des nobles arrogants mais compétents, ce sont des sujets qui me parlent et que j’apprécie.

Nick Kyme est quant à lui un écrivain pour lequel je n’ai souvenir de n’avoir lu qu’un seul et unique livre concernant « la guerre de la barbe » un roman WHB que j’avais à l'époque appréciée. Je sais que Kyme n’a pas forcément bonne réputation aux yeux du lectorat de la BL mais je n’ai pas encore catégorisé l’auteur comme « hérétique à la littérature ». Certifié sans spoil. Bonne lecture.

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène = 4/5

Je vais passer rapidement sur la partie scénario car il n’y a pas grand-chose à dire de particulier. L’on suit la campagne d’un monde dans la région de Gnoste à l’opposé d’Urdesh ou les Volponiens sont déployés. Le début du roman commence sur la débâcle de l’armée Impériale face aux troupes du pacte et la question va donc être comment regagner ce qui a été perdu puis gagné la guerre (original !).

Le lecteur va suivre divers personnages principalement Volponien mais aussi un personnage d’un régiment auxiliaire ainsi qu’un servmil du régiment. L’intérêt du roman se porte plus sur la façon de pensée et l’évolution de chaque héros » dans l’histoire. Kyme a fait un bon boulot à ce niveau en écrivant une multitude de protagonistes assez différents qui se croisent et évoluent ensemble de la bonne ou non manière.

Kyme ne se perd pas dans la caractérisation à l’extrême de ces personnages et au contraire essaye de leur apporter de la profondeur. Par exemple avec ce capitaine alcoolique et qui est un gros connard avec les servimils mais à côté de cela il est prêt à tout pour ces hommes, cette officière volponienne qui en a marre d’être mal considéré par les hommes de son régiment mais qui fait exactement la même chose avec les auxiliaires sans se rendre compte de la chance qu’elle a d’être volponienne, ce lieutenant arrogant et ambitieux mais aussi totalement dépressif, etc…

La mise en place des péripéties de ces derniers est quant à elle assez bancale. Parfois c’est plutôt bien retranscrit, parfois l’on sent que l’histoire est rushé. C’est dommage car Kyme à d'excellentes idées comme l’utilisation des hommes bêtes par l’ennemie, l’utilisation de la propagande impériale via un commissaire qui utilise la politique comme arme bien cool à suivre, l’utilisation des armes T, etc.… Mais là est le grand défaut du roman: pourquoi est-ce un livre unique?

L’on sent que Kyme a plein de choses à raconter mais même 600 pages ce n’est pas suffisant et pourtant c’est un gros livre pour la BL. Cela amène des histoires accélérées et donc bâclées, des évolutions des personnages en demi-teinte, et surtout oui surtout des facilités scénaristiques grosses comme un space marine. Comme un personnage qui

tue un space marine et prend une place forte quasiment à lui seul ( Suspect ), qui est presque un sniper alors que c’est un bleu ( Suspect )


Et c’est d’autant plus dommage que la même histoire découpée en une trilogie aurait pu vraiment être excellente. Avec l’approfondissement des personnages, la mort de certains plus dramatiques ou bien encore juste les péripéties plus intéressantes tout simplement. Même l’approfondissement des relations aurait été mieux:

Darien l’ex servmil et sa copine servmil morte, surtout s’il avait découvert qu’elle était morte et que sa remplaçante l’avait abattu, le motard et la capitaine, le général et son amie lieutenant capitaine, Feng le psychopathe du groupe, etc.


D’ailleurs cela se ressent au début du roman l’auteur prend le temps de mettre l’action en place, les histoires et personnages et plus on avance plus tout devient rapide.

Je ne parle pas de la fin qui doit faire partie des fins les plus rushs que j’ai lu de la BL, c’est dire… surtout que l’idée de la fin est pourtant bonne mais elle arrive tellement vite qu’elle perd de l’impact de sa révélation

Avec l’utilisation de cet assassin par le seigneur commissaire à des fins de propagande, création d’un héros puis création d’un martyre de toutes pièces

Style et écriture

Style et écriture = 3/5


Nick aime la mise en scène théâtrale, un peu trop à mon goût car dans ce livre il l’utilise parfois à outrance. C’est déroutant au début puis on s’y habitue à la longue mais comme si chaque fin de chapitre il devait y avoir quelque chose de grandiose qui devait le clôturer.

Et pourtant j’aime tout ce qui est théâtral.

Concernant la plume de Kyme rien ne m’a choqué. L’auteur a saisi l’essence d’un roman de la garde, des bons personnages servant une histoire qui sert un but autre la vente de figurine ou de l’univers de GW. Et non l’inverse comme cela a pu être le cas récemment avec un roman de la garde qui sert à vendre GW via une histoire et des personnages. C’est important à mes yeux.

Kyme n’a pas aussi oublié que les moments de paix (vie dans le camp) étaient aussi importants que les moments de guerre dans un livre de la garde afin de rendre ces personnages intéressants et attachants. D'ailleurs, ces moments de vie dans le camp sont les meilleurs moments du bouquin.

Car oui, l'un des défauts du bouquin ironiquement sont les scènes d'action et de combat qui sont très brouillonnes. Cela oscille entre le correct et le très TRES brouillon. Et quand je parle de combat je parle aussi bien des combats d’un personnage peu inspiré que de l’explication du déroulement du conflit. C’est dommage mais encore une fois le fait que le récit soit rushé ne doit pas aider.

Le chef de la black library n’a pas oublié de faire tuer ces personnages principaux et au regard des derniers romans de la garde que j’ai lus c’est important. Et pourtant il n’en tue pas des masses non plus des protagonistes mais suffisamment dosée pour que le lecteur ne sache pas vraiment qui va mourir ou non.

Au niveau de la traduction elle n’est vraiment pas bonne. Tournure de phrase mauvaise ou spéciale (mais peut-être que cela peut être imputé à la plume de l’auteur), mot disparu ou au contraire trois fois la même signification mais écrite de façon différente (Exemple non tiré du livre : brûler, cramer, calciner). Longtemps que je n’avais pas écrit pour dire qu’une traduction n’était pas bonne mais là lorsque la traduction peut te faire sortir du récit ça s’impose.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique = 4/5


Du fluff sur les sangs bleus et la croisade de Sabbat il y en a. ça n’en inonde pas mais il y en a suffisamment.

Déjà sur la culture du prestige et de la gloire volponienne, leur arrogance et leurs relations avec les autres régiments qu’ils appellent des auxiliaires.

Les volponiens sont aussi accompagnés de servmil qui sont leur serviteur qu’ils considèrent à peine comme des hommes (ou non d’ailleurs). Ces servmils sont voués à servir la noblesse en effectuant toutes les tâches du camp et n’ont pas le droit aux armes et donc à la gloire.

Tous les soldats volponien sont des nobles, c’est un honneur pour leur famille de servir l’Empereur et leur action lors des guerres auxquelles ils participent rejailli sur leur dynastie. Les soldats au sang bleu sont majoritairement des hommes, les femmes restant sur la planète à s’occuper des affaires familiales. Mais de plus en plus des femmes sont engagées car il y a de moins en moins d'hommes disponibles sur leur planète.

Néanmoins leur culture militaire reste très machiste, les hommes font la guerre et pas les femmes dans la tête de certains.

Les gradés sont choisis selon leur lignée à la formation des régiments mais après ceux-ci sont choisis par les généraux. Bien évidemment l’équipement des soldats est d’une qualité supérieure au reste des autres régiments et plus l’on monte dans la hiérarchie plus l’équipement est onéreux et rare.

Les volponiens dans le corps régimentaire d’une armée ont bien évidemment la bonne place, pas à l’avant-garde pour faire des tranchées, pas à l’arrière-garde s’il n’y a aucune gloire. Gloire qui aveugle certains des hommes au sang bleu d’ailleurs.

Et plein d’autres petites choses intéressantes.

Hors Volpone ont à quelques utilisations fluff intéressante, homme bête déjà cité plus haut mais aussi un régiment de cavalerie motorisé.

Les ennemies ne sont pas de bêtes punching ball sans personnalité mais il n’y a pas non plus un approfondissement monstre, c’est dommage.

En revanche l’on croise un Space marine du chaos durant le récit et je n’ai jamais vu un SM aussi faible dans aucun texte que j’ai lu.

Cependant l’utilisation des commissaires est pour une fois différente de la majorité des récits et montre bien qu’ils ne servent pas qu’à abattre leurs propres éléments afin de garder le moral au beau fixe mais sont en fait des agents politiques importants dans une armée. S’occupant de tout ce qui est propagande, etc.…

Niveau monde de Sabbat pas grand-chose autre que l’énonciation d’un subalterne à Macharoth qui s’occupe d’une campagne militaire à l’opposé d’Urdesh.


Appréciation personnelle

Appréciation personnelle = 4/5


Depuis Severina Raine je n’ai pas eu le droit à un roman innovant et juste bon sur la garde et un régiment intéressant. En excluant les traductions en VF de vieux roman comme « Sang Cadien » d’ADB bah oui je n’ai rien lu de tel.

Kyme remonte le niveau, c’est peut-être le sujet qui me fait dire ça (hors cadien + Volpone) mais si le roman est loin d’être parfait où excellent j’ai pris plaisir à le lire.

Malgré cela j’ai quand même un arrière-goût de déception dans la bouche. Cela aurait pu être mieux, vraiment mieux. Le choix d’un unique roman au lieu d’une trilogie pénalise grandement le scénario, l’auteur n’a pas le talent d’un Abnett pour compter ce genre d’histoire, la traduction est horrible, etc...

Plein de petites choses qui viennent ternir mon appréciation sur ce livre.

Roman noté bon.

Je ne le conseille pas particulièrement à l’exception des fans de la garde.


- Note globale = Total des points 15/20