Différences entre les versions de « The Serpent Beneath »
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==Par Gilian== | |||
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Un truc marrant je ne sais pas si c’est voulu par les auteurs pour évité les complications mais a chaque mission de l’Alpha Légion tout le monde meurt comme ça pas de soucis avec les personnages secondaire. | Un truc marrant je ne sais pas si c’est voulu par les auteurs pour évité les complications mais a chaque mission de l’Alpha Légion tout le monde meurt comme ça pas de soucis avec les personnages secondaire. | ||
==Par Schattra== | |||
===Avant-Propos=== | |||
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> | |||
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br /> | |||
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/ <br /> | |||
===Intrigue=== | |||
Alors que l’Hérésie bat son plein dans la galaxie, Omegon, directeur adjoint de l’Alpha Legion, enchaîne les échanges <s>téléphoniques</s> holographiques avec ses centaines d’opérateurs et d’agents pour s’assurer de la bonne conduite des affaires. Nous nous glissons dans le bureau de la légende pendant qu’il s’entretient avec Ursinus Echion, Archiviste reconduit dans ses fonctions occultes à la suite du ralliement de la XXème Légion à Horus, et expert psychique en charge du fonctionnement de la base Tenebrae 9-50. Bien que tout semble se passer aussi bien que possible, malgré quelques frictions d’ego entre Ursinus et Volkern Auguramus, tech-adepte du Mechanicus dont les compétences mécaniques sont indispensables au bon fonctionnement du mystérieux pylône Xenos autour duquel la base est construite, Omegon a un vieux doute sur la confidentialité et la sécurité de cette installation capitale dans l’effort de guerre hérétique (on saura pourquoi plus tard). En maître stratège aussi retors que cryptique, il demande donc tout simplement à son interlocuteur de lui envoyer les plans détaillés de la station ainsi que la composition de sa garnison, dirigée par le Commandant Arvas Janic, pour pouvoir les étudier de son côté, et faire quelques remarques pertinentes. En tout bien tout honneur, bien sûr. Pourquoi faire compliqué, quand on peut simplement donner des ordres à ses grouillots, aussi. | |||
Une fois l’entrevue terminée, le Capitaine Ranko Sheed, qui s’était mis dans l’angle mort de la webcam du Primarque pour assister à la discussion sans se faire gauler, est invité par son hôte à donner son avis et ses conseils sur la marche à suivre. Omegon a pour projet d’infiltrer et de détruire Tenebrae-50, qu’il a de bonnes raisons de considérer comme étant compromise. Qu’importe pour les « loyaux » serviteurs, personnels, gardes et Légionnaires stationnés sur place, qui devront payer de leur vie la présence d’une taupe dans le marais de l’hydre (avouez que c’est pas banal). L’opération sera toutefois très délicate, car on ne prend pas facilement l’Alpha Legion à son propre piège. C’est donc à une équipe de choc que la mission sera confiée, et ce sera Omegon lui-même qui en prendra la tête. Le petit verre de l’amitié échangé par les deux conspirateurs à la fin de leur échange laisse toutefois un goût amer dans la bouche de Sheed. Il semblerait que le Primarque lui ait glissé des roofies dans son jus de tomate. C’est trop bête. | |||
Nous partons ensuite à la rencontre de nos spécialistes, plus ou moins volontaires, lors de leur recrutement. Le gros des forces sera constitué de l’escouade du Sergent Goran Setebos, recommandée par Sheed du fait de l’obéissance totale dont fait preuve son officier, qui n’aura donc pas de scrupules à tuer ses propres frères si le besoin s’en fait sentir. Setebos et ses hommes étaient auparavant en mission sur Phemus IV, où ils s’appliquaient à mettre des bâtons dans les roues (de moto) des White Scars, engagés dans une campagne peu fructueuse d’extermination des Orks locaux. À l’aide de déclenchement d’éruptions volcaniques canalisatrices, l’Alpha Legion a en effet réussit à maintenir groupées les hordes Xenos, empêchant les motards du Khan d’en venir à bout une bande à la fois. Lorsque la convocation de Mémé Gon leur est parvenue, ils venaient juste de réduire au silence un trio de bikers un peu trop curieux, avec l’expertise des super soldats (pensez à un James Bond où le grand méchant serait vulcanologue) qu’ils sont. | |||
Pour mettre en échec les pouvoirs psychiques d’Ursinus, c’est vers une psyker free lance que se tourne ensuite le Primarque, qui craint d’employer un autre Archiviste de sa Légion du fait de l’implication de sa cible dans l’entraînement des novices. C’est sur Drusilla qu’il dégote la perle rare, en la personne de la Calamity Jane de ce monde ruche, aussi appelée Xalmagundi, ou « Sup(syk)er sans plomb » par les Sœurs du Silence cherchant à la ramener sur Terra pour des raisons que notre paria juge suspectes. Télékinésiste à haut potentiel, Xalmagundi n’a pas son pareil pour déclencher des séismes, faire s’effondrer des bâtiments et compresser des véhicules<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, ce qui lui a permis d’échapper jusqu’ici aux poursuites des autorités et des Vaisseaux Noirs. Cependant, elle ne refuse pas l’aide apportée par Sheed et son escouade pour la débarrasser d’une bande de Sœurs du Silence un peu trop collantes, et accepte de marcher dans la combine en reconnaissance de ce fier coup de main. | |||
Pour finir, Omegon en personne organise le kidnapping de Volkern Auguramus pendant l’une de ses permissions hors de la base, convaincant sans mal l’adepte pirate (il avait entrepris de copier le pylône de Tenebrae sur une planète mineure, pour la science et le bien commun) et caustique<span style="color:red"><sup>2</sup></span> de faire office d’agent double pour faciliter la progression du reste de l’équipe à l’intérieur de l’astéroïde où l’installation est localisée. | |||
Et parlons un peu de cet astéroïde, car il n’est pas banal. En plus d’abriter un obélisque gigantesque de construction Xenos (sans doute un pylône Necron détourné par des hooligans sur la route de Cadia), agissant comme un anticyclone warpien aux alentours<span style="color:red"><sup>3</sup></span>, Tenebrae 9-50 a également été investi par les machines des Démiurges, une autre race Xenos spécialisée dans les opérations de minage dans l’espace. Pour faire simple, notre patate cosmique est en fait une sorte de colis Amazon géant, se dirigeant lentement vers son heureux acquéreur pendant que les automates installés par les Démiurges à l’intérieur collectent, transforment et raffinent les précieux minerais enfermés dans l’astéroïde. Il faudra en tenir compte dans la conduite de la mission, qui commence par un peu de physique vectorielle en mode hardcore, notre fine équipe devant dériver jusqu’à une faille de Tenebrae 9-50 avec le moteur, l’auto-radio et la climatisation de leur vaisseau éteint afin d’éviter toute détection de la part de la station. Une fois la Twingo (volée, évidemment) garée en sous-sol, s’engage une longue session de spéléologie à travers les grottes et tunnels de l’astéroïde, en prenant bien soin de ne pas perturber les machines démiurges, myopes comme des taupes (c’est logique) mais très territoriales. Ceci fait, au prix d’une première perte du côté des infiltrateurs (le pauvre Vermes, écrasé par une faille tectonique), il n’y a plus qu’à entrer discrètement dans le complexe à proprement parler, grâce à la complicité d’Auguramus. Commencent alors les choses sérieuses. | |||
Pendant que Setebos et la moitié de son escouade vont déclencher une bataille de polochons dans les dortoirs des Légionnaires, Omegon et les autres se dirigent vers l’aile où sont gardés captifs les Psykers dont le pylône a besoin pour fonctionner. C’est en effet ici que les attend Xalmagundi depuis qu’elle a été placée dans une cargaison de mutants envoyée par l’Alpha Legion sur Tenebrae en même temps que les ramettes de feuilles A4 et les gobelets de la machine à café. Ayant réussi à attirer Ursinus sur place grâce à une fausse alerte déclenchée par Auguramus, Omegon le fait neutraliser par Xalmagundi, avant de l’exécuter de façon très obscure (comprendre : après lui avoir expliquer ce qu’il faisait sur place, sans avoir de preuves de sa trahison, et dans une cellule plongée dans le noir). Ceci fait, et constatant que la résistance se corse, il envoie la Psyker et ses derniers hommes foutre le feu au parking de la station, tandis que lui se chargera de réduire au silence les Astropathes de l’astéroïde. | |||
Plus facile à dire qu’à faire cependant, car Omegon ne tarde pas à réaliser que les plans qui lui ont été transmis ne sont pas tout à fait exacts. Le rusé et méfiant Commandant Janic a en effet fait réaliser quelques aménagements et travaux sur son lieu de travail, ce qui a conduit Setebos et ses hommes droit dans une embuscade : au lieu du dortoir, c’était en fait un pas de tir qui attendait les Légionnaires, mettant ces derniers en mauvaise posture. Omegon a cependant d’autres chats à fouetter, puisqu’il est également victime des fourberies de Janic, et se fait molester par quatre Space Marines imprévus sur le chemin de la chorale astropathique. Bien que plus petit que le Primarque moyen, notre héros parvient tout de même à se défaire de ses assaillants et à exécuter les Psykers assez mal défendus par ces derniers, jusqu’à ce que Janic en personne n’intervienne et lui colle quelques bolts en haut des fesses pour lui apprendre à envahir la propriété d’autrui. | |||
Le Commandant commet cependant l’erreur fatale d’engager la conversation avec son adversaire mal en point, et de s’approcher suffisamment près de ce dernier pour qu’il lui subtilise son casque. Et alors ? Et alors, c’est le moment où, enragées par les explosions déclenchées quelques temps auparavant par Setebos, les machines démiurges envahissent la base, pétant suffisamment de cloisons au passage pour provoquer une dépressurisation de l’installation, qui envoie le pauvre Janic nager le papillon dans l’espace… sans son casque. Et comme tout le monde n’a pas les gros poumons ni la peau épaisse de Roboute Guilliman, je pense que cette expérience lui a été fatale. En tout cas, on ne le reverra plus (comme Auguramus d’ailleurs, exécuté par la garnison après qu’elle se soit rendue compte que le tech-adepte avait un comportement très bizarre). | |||
Un peu fatigué par sa journée, Omegon prend enfin la direction du hangar-parking de la station, où l’attendent les derniers survivants de la mission. La phase finale du plan consiste à dévier la trajectoire de l’astéroïde en direction de l’étoile du système, afin de ne laisser aucune trace de son existence. C’est un job pour Xalmagundi, qui ruine son maquillage et son acuité visuelle au passage, et se prend un bolt dans la tête en récompense de ses loyaux services quand elle a l’audace de demander la prise en charge de ses verres correcteurs par la mutuelle de l’Alpha Legion. Cette exécution sommaire choque un peu le jusqu’ici peu sentimental Sergent Setebos, tout comme le retard du Thunderhawk du Capitaine Sheed (réputé pour sa ponctualité, il faut croire), sensé évacuer les infiltrateurs de l’astéroïde avant que ce dernier ne finisse à la corbeille. Mais, bien sûr, c’est une éventualité qu’Omegon a prévu dans son plan… | |||
…Puisque le plan d’Omegon consistait à ne pas être là du tout. C’est en effet Sheed en personne qui a agi comme doublure pour son Primarque3, de manière tellement convaincante qu’il a bluffé tout son monde, en plus du lecteur. Il avait cependant pu bosser le rôle de sa vie lors du verre de l’amitié du début de l’histoire, le petit goût aigre détecté par son palais sensible n’étant pas du tabasco mais du sang d’Omegon, ce qui lui a permis d’assimiler une grande partie des souvenirs de son modèle. La mission impossible était donc une mission suicide, et Sheed enjoint donc ses hommes à chiller un peu en attendant le coup de soleil fatal, puisqu’ils n’auront jamais le temps de rejoindre leur Twingo au 1739ème sous-sol avant qu’il ne soit trop tard. Dont acte. Probablement. | |||
Notre histoire se termine avec la destruction par l’Alpha Legion de la lune Parabellus, où Auguramus avait commencé à installer son propre pylône. Pour un faussaire éhonté, je trouve qu’Alpharius tient beaucoup à la notion de propriété intellectuelle tout de même. Omegon, qui était là aussi, discute un peu avec son frangin, et on sent que la belle concorde entre les jumeaux est en train de battre de l’aile. Le rideau finit par tomber sur la vision de notre héros, seul dans ses quartiers, devant ses deux armures, dont l’une semble apparemment très spéciale, sans l’être. La suite, ce sera Chondax et la lutte acharnée entre l’hydre et le faucon… | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Le revers de la médaille étant sa nullité crasse au Jenga. | |||
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: En témoigne cette remarque pleine de bon sens, guère au goût de ce hipster d’Omegon. | |||
<span style="color:red"><sup>3</sup></span>: Ce qui fait tout l’intérêt de cette base, car elle a permis à l’Alpha Legion de plonger le système de Chandax dans une dépression Warp soutenue, qui a empêché le Khan de recevoir les SMS d’alerte de Rogal Dorn depuis la rebellion d’Horus. Petit cadeau de la Cabale. | |||
<span style="color:red"><sup>4</sup></span>: « J’peux pas, j’ai Alpha-poney. » | |||
===Avis=== | |||
Rob Sanders donne à l’Alpha Legion la novella de démonstration que cette faction attendait depuis la sortie de ‘Legion‘ quelques années plus tôt, dont l’un des manquements avait été de placer Alpharius et consorts au second plan de l’histoire, derrière les péripéties balistiques des soldats de l’Armée Impériale et des coucheries cabalistiques de John Grammaticus. Ici, ce sont bien les hydres énergétiques qui tiennent le haut du pavé (dont bon nombre de personnages précédemment croisés, ce qui est toujours un plus), et on a plaisir à les voir évoluer dans une opération tout à fait typique de leur science si particulière de la guerre. Infiltration, espionnage, trahison, mensonge, frappe préventive et sacrifice sans état d’âme: Sanders utilise toute la palette des coups fourrés à disposition de ses héros pour faire vivre au lecteur the Alpha experience. Le résultat est prenant, et les conditions très particulières dans lesquelles cette mission se déroule ajoutent au suspens de ce ‘The Serpent Beneath’<span style="color: green "><sup>1</sup></span> . | |||
Pour autant, je dois avouer avoir été un peu déçu par la fin de cette novella, sans doute parce que j’attendais un retournement de situation ou un coup de théâtre digne de ceux concoctés par Abnett dans son bouquin. Car s’il est une chose que l’on ne peut pas reprocher à ‘Legion‘, c’est bien de distiller quelques révélations de premier plan sur son sujet d’étude, et les rouages de l’Hérésie en général. Depuis la gémellité des Primarques jusqu’à la cause de leur ralliement à Horus, en passant par le fameux gimmick « You got a friend Alpharius in me« , voilà un bouquin qui laisse sa trace dans l’inconscient du lecteur et du fluffiste. ‘The Serpent Beneath‘ est moins percutant dans son approche, gratifiant son public d’une pirouette conclusive certes bien trouvée et bien mise en scène, mais qui m’a personnellement laissé sur ma faim (et d’autant plus que le destin final des protagonistes est, volontairement et poétiquement, laissé en suspens par l’auteur, ce qui m’a amené à faire quelques recherches pour être certain de tout comprendre<span style="color: green "><sup>2</sup></span> ). En plus de cela, j’ai eu la désagréable sensation de passer à côté de certains indices et teasings laissés par Rob Sanders sur la suite de la mission trouble de l’Alpha Legion, comme cette mention d’une armure suspicieusement normale, ce qui m’a un peu chagriné. Ceci dit, s’il y a bien une Légion pour laquelle j’accepte d’être mené en bateau, c’est bien celle des jumeaux, donc je n’en tiens pas grief à l’auteur. | |||
En définitive, il s’agit d’un travail solide, sérieux et assez inspiré, dont j’attendais peut-être un peu trop. Je ne vois cependant aucune raison de ne pas conseiller ‘The Serpent Beneath‘ à tous les amateurs de la vingtième Légion passée cinquième colonne, et pas nécessairement dans cet ordre. | |||
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Cela permet aussi de remettre en question la mort de l’un ou l’autre des Primarques de l’Alpha Legion au cours de l’Hérésie. S’ils ont accès à des doublures aussi convaincantes, dur d’être certain que l’hydre a bien été décapitée par Dorn ou Guilliman. Et c’est tant mieux! | |||
<span style="color: green "><sup>2</sup></span> : On va appeler ça la jurisprudence Loken, mais je préfère m’assurer que ceux qui ont 99% de chances de mourir meurent bien. Et comme on a également une jurisprudence Eidolon, ce n’est parfois pas suffisant. | |||
===Fluff=== | |||
'''Alpha Legion (Campagnes)''' : La Légion s’est battue pour conquérir les mondes de Ferinus et détruire le Thorium Abominiplex aux côtés de la Death Guard pendant la Grande Croisade, et a combattu les K’nib dans le Selator Secundus. Au cours de l’Hérésie, elle s’est opposée aux Night Lords sur Ceti-Quorum, et aux Dark ou Blood Angels sur Thunderhead. Elle a également réussi à infiltrer Prandium, le joyau d’Ultramar. | |||
'''Armée Impériale (Régiments nommés)''' : Les Épines de Regnault (Regnault Thorns), les Porteuses de Bouclier du 7ème Parthenari (Seventh-Suckle Parthenari Shieldmaidens), les Sabreurs d’Uzuran (Uzuran Sabreteurs). La Legio Gigantes, supposée perdue en transit dans le Warp. | |||
'''Démiurges''' : Race Xenos capable de voyages spatiaux, et spécialisée dans le minage d’astéroïdes. Les Démiurges installent des machines d’extraction et de raffinage à l’intérieur des planétoïdes qu’ils souhaitent exploiter pour leur compte ou celui de leurs clients, et dirigent ces derniers vers leur destination finale à une vitesse subluminique. Le temps nécessaire à l’arrivée de l’astéroïde est mis à profit par les machines pour collecter et traiter les métaux précieux de ce dernier. |
Version actuelle datée du 25 août 2022 à 23:06
Par Gilian
L’histoire du livre
Il y’a eu des fuites sur une opération secrète de l’Alpha Légion et Omegon est chargé de réglé le souci, son frère lui a demandé de s’occuper des fuites mais il est un peu trop enthousiaste dans la solution proposé.
L’histoire avec un grand H
Alors qu’Omegon reçois les rapports des différentes opérations de l’Alpha Légion en court, il s’intéresse particulièrement a l’opération sur Tenebrae 9-50 laissant supposé que quelque chose pourrait menacer l’opération.
Une fois la communication coupé il s’entretient avec le capitaine Ranko Sheed et lui annonce que Tenebrae 9-50 a été compromise et que la base doit disparaitre. Il est certain que la fuite vient bien de la base et même si il ne sait pas qui est impliqué, il préfère faire le ménage.
Il demande à Ranko de lui constitué une équipe de choc en vue de prendre la base de Tenebrae d’assaut.
Pendent le recrutement de la fine équipe on apprend que l’opération de ténébrae est tourné vers l’étude et l’utilisation d’un pilonne xenos capable de calmer le Warp et de facilité par la même les communications tout en minimisant les tempêtes.
Et un autre projet de ce type a été découvert sur une planète imperial ce qui prouve la fuite.
Apres une opération rondement mené sur Tenebrae, l’équipe d’extermination se rend compte qu’elle a été menée en bateau et qu’il n’y a pas de récupération prévue, ils vont mourir en même temps que toute preuve de leur intervention sur la planète.
Peut de temps après Alpharius et Omegon sont réunit pour voir la mort de l’agri monde ou son conduite les recherche autour du pilonne xenos et Alpharius se demande se qui est arrivé a la base de Tenebrae. Il pense que c’est peut être Malcador ou les Dark Angel et decide de hâter les projets contre les White Scare a la grande surprise de son frère.
Personnages
Omegon : Primarques jumeaux : on voit dans ce récit qu’il ne dit pas tout à son frère. Alors qu’Alpharius a l’air de suivre le plan de la cabale on a de plus en plus l’impression qu’Omegon essaie de suivre ça propre voie, une voie qui permet à l’humanité de survivre.
Sheed Ranko : Capitaine, escouade Terminator Lernaean il boit le sang du primarque pour s’imprégner de ces souvenirs et prendre ça place à la tête de l’opération. En utilisant surement la capacité des space marine a gouté les gens.
Tenebrae
L’astéroïde Tenebrae est exploité par les Demiurges. C’est une race qui ressemble physiquement à une sorte de nains de l’espace qui est spécialisé dans le commerce et le minage. En général un client demande des matières premiere au Demiurge qui leur trouve l’astéroïde adéquat et qui leur expédie vers leur planète avec le matériel de forage dessus.
Au 41eme millénaire on en entend parler comme allier des T’au. De la a dire que GW se laisse une porte pour faire revenir des squats
Troisième paradoxe ?
C’est la deuxième fois (la premiere c’est dans délivrance perdu) qu’Omegon prend la troisième voie. Si l’imperium gagne le chaos finira par détruire l’humanité de l’intérieur.
Si le chaos gagne l’humanité sera détruite. Donc Omegon choisit de ne pas choisir, il choisit la guerre éternelle. Tant que personne ne gagne l’humanité survie. C’est comme ça que je le vois.
Il faut noter que ce n’est pas le seul dans ce cas :
L’empereur dans les morts oubliés dit que parfois le seul moyen de gagné c’est d’empecher l’adversaire de gagné
Lion El ‘Jonson pense que si il arrive a enlisé tout le monde dans la guerre, ils finiront par s’épuisé et revenir dans le giron de l’imperium.
L’idée de la guerre éternelle fait son chemin comme solution a la survie de l’humanité.
J’irais même plus loin en ajoutant qu’on retrouve la même idée dans l’ombre du régent, avec la position immuable : Rien n’évolue jamais mais il faut se battre pour faire évoluer les choses sinon au lieu de ne pas bouger ça s’effondre.
Je me demande a quel point ce n’est pas une directive de la blacklibrary pour qu’autant d’auteur sur autant d’année dise plus ou moins la même chose.
Conclusion :
L’histoire de l’Alpha Légion devient de plus en plus tortueuse. C’est assez intéressant de voir comment une Légion arrive à prendre autant d’importance dans l’histoire sans avoir de livre a elle (a part le premier pour la présenté). On a vraiment l’impression que quand il y’a un coup tordu dans un roman de l’Hérésie d’Horus alors l’Alpha Légion n’est pas loin.
Dans un premier temps j’ai vraiment pensé à un Omegon loyaliste mais en repensant à tout ça et à délivrance perdu il n’y a que deux solutions : Soit Omegon joue en solo la troisième partition, soit son frère est au courant et chacun joue la même partition, un pour Horus l’autre pour l’empereur pour équilibrer les choses.
Un truc marrant je ne sais pas si c’est voulu par les auteurs pour évité les complications mais a chaque mission de l’Alpha Légion tout le monde meurt comme ça pas de soucis avec les personnages secondaire.
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Alors que l’Hérésie bat son plein dans la galaxie, Omegon, directeur adjoint de l’Alpha Legion, enchaîne les échanges téléphoniques holographiques avec ses centaines d’opérateurs et d’agents pour s’assurer de la bonne conduite des affaires. Nous nous glissons dans le bureau de la légende pendant qu’il s’entretient avec Ursinus Echion, Archiviste reconduit dans ses fonctions occultes à la suite du ralliement de la XXème Légion à Horus, et expert psychique en charge du fonctionnement de la base Tenebrae 9-50. Bien que tout semble se passer aussi bien que possible, malgré quelques frictions d’ego entre Ursinus et Volkern Auguramus, tech-adepte du Mechanicus dont les compétences mécaniques sont indispensables au bon fonctionnement du mystérieux pylône Xenos autour duquel la base est construite, Omegon a un vieux doute sur la confidentialité et la sécurité de cette installation capitale dans l’effort de guerre hérétique (on saura pourquoi plus tard). En maître stratège aussi retors que cryptique, il demande donc tout simplement à son interlocuteur de lui envoyer les plans détaillés de la station ainsi que la composition de sa garnison, dirigée par le Commandant Arvas Janic, pour pouvoir les étudier de son côté, et faire quelques remarques pertinentes. En tout bien tout honneur, bien sûr. Pourquoi faire compliqué, quand on peut simplement donner des ordres à ses grouillots, aussi.
Une fois l’entrevue terminée, le Capitaine Ranko Sheed, qui s’était mis dans l’angle mort de la webcam du Primarque pour assister à la discussion sans se faire gauler, est invité par son hôte à donner son avis et ses conseils sur la marche à suivre. Omegon a pour projet d’infiltrer et de détruire Tenebrae-50, qu’il a de bonnes raisons de considérer comme étant compromise. Qu’importe pour les « loyaux » serviteurs, personnels, gardes et Légionnaires stationnés sur place, qui devront payer de leur vie la présence d’une taupe dans le marais de l’hydre (avouez que c’est pas banal). L’opération sera toutefois très délicate, car on ne prend pas facilement l’Alpha Legion à son propre piège. C’est donc à une équipe de choc que la mission sera confiée, et ce sera Omegon lui-même qui en prendra la tête. Le petit verre de l’amitié échangé par les deux conspirateurs à la fin de leur échange laisse toutefois un goût amer dans la bouche de Sheed. Il semblerait que le Primarque lui ait glissé des roofies dans son jus de tomate. C’est trop bête.
Nous partons ensuite à la rencontre de nos spécialistes, plus ou moins volontaires, lors de leur recrutement. Le gros des forces sera constitué de l’escouade du Sergent Goran Setebos, recommandée par Sheed du fait de l’obéissance totale dont fait preuve son officier, qui n’aura donc pas de scrupules à tuer ses propres frères si le besoin s’en fait sentir. Setebos et ses hommes étaient auparavant en mission sur Phemus IV, où ils s’appliquaient à mettre des bâtons dans les roues (de moto) des White Scars, engagés dans une campagne peu fructueuse d’extermination des Orks locaux. À l’aide de déclenchement d’éruptions volcaniques canalisatrices, l’Alpha Legion a en effet réussit à maintenir groupées les hordes Xenos, empêchant les motards du Khan d’en venir à bout une bande à la fois. Lorsque la convocation de Mémé Gon leur est parvenue, ils venaient juste de réduire au silence un trio de bikers un peu trop curieux, avec l’expertise des super soldats (pensez à un James Bond où le grand méchant serait vulcanologue) qu’ils sont.
Pour mettre en échec les pouvoirs psychiques d’Ursinus, c’est vers une psyker free lance que se tourne ensuite le Primarque, qui craint d’employer un autre Archiviste de sa Légion du fait de l’implication de sa cible dans l’entraînement des novices. C’est sur Drusilla qu’il dégote la perle rare, en la personne de la Calamity Jane de ce monde ruche, aussi appelée Xalmagundi, ou « Sup(syk)er sans plomb » par les Sœurs du Silence cherchant à la ramener sur Terra pour des raisons que notre paria juge suspectes. Télékinésiste à haut potentiel, Xalmagundi n’a pas son pareil pour déclencher des séismes, faire s’effondrer des bâtiments et compresser des véhicules1, ce qui lui a permis d’échapper jusqu’ici aux poursuites des autorités et des Vaisseaux Noirs. Cependant, elle ne refuse pas l’aide apportée par Sheed et son escouade pour la débarrasser d’une bande de Sœurs du Silence un peu trop collantes, et accepte de marcher dans la combine en reconnaissance de ce fier coup de main.
Pour finir, Omegon en personne organise le kidnapping de Volkern Auguramus pendant l’une de ses permissions hors de la base, convaincant sans mal l’adepte pirate (il avait entrepris de copier le pylône de Tenebrae sur une planète mineure, pour la science et le bien commun) et caustique2 de faire office d’agent double pour faciliter la progression du reste de l’équipe à l’intérieur de l’astéroïde où l’installation est localisée.
Et parlons un peu de cet astéroïde, car il n’est pas banal. En plus d’abriter un obélisque gigantesque de construction Xenos (sans doute un pylône Necron détourné par des hooligans sur la route de Cadia), agissant comme un anticyclone warpien aux alentours3, Tenebrae 9-50 a également été investi par les machines des Démiurges, une autre race Xenos spécialisée dans les opérations de minage dans l’espace. Pour faire simple, notre patate cosmique est en fait une sorte de colis Amazon géant, se dirigeant lentement vers son heureux acquéreur pendant que les automates installés par les Démiurges à l’intérieur collectent, transforment et raffinent les précieux minerais enfermés dans l’astéroïde. Il faudra en tenir compte dans la conduite de la mission, qui commence par un peu de physique vectorielle en mode hardcore, notre fine équipe devant dériver jusqu’à une faille de Tenebrae 9-50 avec le moteur, l’auto-radio et la climatisation de leur vaisseau éteint afin d’éviter toute détection de la part de la station. Une fois la Twingo (volée, évidemment) garée en sous-sol, s’engage une longue session de spéléologie à travers les grottes et tunnels de l’astéroïde, en prenant bien soin de ne pas perturber les machines démiurges, myopes comme des taupes (c’est logique) mais très territoriales. Ceci fait, au prix d’une première perte du côté des infiltrateurs (le pauvre Vermes, écrasé par une faille tectonique), il n’y a plus qu’à entrer discrètement dans le complexe à proprement parler, grâce à la complicité d’Auguramus. Commencent alors les choses sérieuses.
Pendant que Setebos et la moitié de son escouade vont déclencher une bataille de polochons dans les dortoirs des Légionnaires, Omegon et les autres se dirigent vers l’aile où sont gardés captifs les Psykers dont le pylône a besoin pour fonctionner. C’est en effet ici que les attend Xalmagundi depuis qu’elle a été placée dans une cargaison de mutants envoyée par l’Alpha Legion sur Tenebrae en même temps que les ramettes de feuilles A4 et les gobelets de la machine à café. Ayant réussi à attirer Ursinus sur place grâce à une fausse alerte déclenchée par Auguramus, Omegon le fait neutraliser par Xalmagundi, avant de l’exécuter de façon très obscure (comprendre : après lui avoir expliquer ce qu’il faisait sur place, sans avoir de preuves de sa trahison, et dans une cellule plongée dans le noir). Ceci fait, et constatant que la résistance se corse, il envoie la Psyker et ses derniers hommes foutre le feu au parking de la station, tandis que lui se chargera de réduire au silence les Astropathes de l’astéroïde.
Plus facile à dire qu’à faire cependant, car Omegon ne tarde pas à réaliser que les plans qui lui ont été transmis ne sont pas tout à fait exacts. Le rusé et méfiant Commandant Janic a en effet fait réaliser quelques aménagements et travaux sur son lieu de travail, ce qui a conduit Setebos et ses hommes droit dans une embuscade : au lieu du dortoir, c’était en fait un pas de tir qui attendait les Légionnaires, mettant ces derniers en mauvaise posture. Omegon a cependant d’autres chats à fouetter, puisqu’il est également victime des fourberies de Janic, et se fait molester par quatre Space Marines imprévus sur le chemin de la chorale astropathique. Bien que plus petit que le Primarque moyen, notre héros parvient tout de même à se défaire de ses assaillants et à exécuter les Psykers assez mal défendus par ces derniers, jusqu’à ce que Janic en personne n’intervienne et lui colle quelques bolts en haut des fesses pour lui apprendre à envahir la propriété d’autrui.
Le Commandant commet cependant l’erreur fatale d’engager la conversation avec son adversaire mal en point, et de s’approcher suffisamment près de ce dernier pour qu’il lui subtilise son casque. Et alors ? Et alors, c’est le moment où, enragées par les explosions déclenchées quelques temps auparavant par Setebos, les machines démiurges envahissent la base, pétant suffisamment de cloisons au passage pour provoquer une dépressurisation de l’installation, qui envoie le pauvre Janic nager le papillon dans l’espace… sans son casque. Et comme tout le monde n’a pas les gros poumons ni la peau épaisse de Roboute Guilliman, je pense que cette expérience lui a été fatale. En tout cas, on ne le reverra plus (comme Auguramus d’ailleurs, exécuté par la garnison après qu’elle se soit rendue compte que le tech-adepte avait un comportement très bizarre).
Un peu fatigué par sa journée, Omegon prend enfin la direction du hangar-parking de la station, où l’attendent les derniers survivants de la mission. La phase finale du plan consiste à dévier la trajectoire de l’astéroïde en direction de l’étoile du système, afin de ne laisser aucune trace de son existence. C’est un job pour Xalmagundi, qui ruine son maquillage et son acuité visuelle au passage, et se prend un bolt dans la tête en récompense de ses loyaux services quand elle a l’audace de demander la prise en charge de ses verres correcteurs par la mutuelle de l’Alpha Legion. Cette exécution sommaire choque un peu le jusqu’ici peu sentimental Sergent Setebos, tout comme le retard du Thunderhawk du Capitaine Sheed (réputé pour sa ponctualité, il faut croire), sensé évacuer les infiltrateurs de l’astéroïde avant que ce dernier ne finisse à la corbeille. Mais, bien sûr, c’est une éventualité qu’Omegon a prévu dans son plan…
…Puisque le plan d’Omegon consistait à ne pas être là du tout. C’est en effet Sheed en personne qui a agi comme doublure pour son Primarque3, de manière tellement convaincante qu’il a bluffé tout son monde, en plus du lecteur. Il avait cependant pu bosser le rôle de sa vie lors du verre de l’amitié du début de l’histoire, le petit goût aigre détecté par son palais sensible n’étant pas du tabasco mais du sang d’Omegon, ce qui lui a permis d’assimiler une grande partie des souvenirs de son modèle. La mission impossible était donc une mission suicide, et Sheed enjoint donc ses hommes à chiller un peu en attendant le coup de soleil fatal, puisqu’ils n’auront jamais le temps de rejoindre leur Twingo au 1739ème sous-sol avant qu’il ne soit trop tard. Dont acte. Probablement.
Notre histoire se termine avec la destruction par l’Alpha Legion de la lune Parabellus, où Auguramus avait commencé à installer son propre pylône. Pour un faussaire éhonté, je trouve qu’Alpharius tient beaucoup à la notion de propriété intellectuelle tout de même. Omegon, qui était là aussi, discute un peu avec son frangin, et on sent que la belle concorde entre les jumeaux est en train de battre de l’aile. Le rideau finit par tomber sur la vision de notre héros, seul dans ses quartiers, devant ses deux armures, dont l’une semble apparemment très spéciale, sans l’être. La suite, ce sera Chondax et la lutte acharnée entre l’hydre et le faucon…
1: Le revers de la médaille étant sa nullité crasse au Jenga.
2: En témoigne cette remarque pleine de bon sens, guère au goût de ce hipster d’Omegon.
3: Ce qui fait tout l’intérêt de cette base, car elle a permis à l’Alpha Legion de plonger le système de Chandax dans une dépression Warp soutenue, qui a empêché le Khan de recevoir les SMS d’alerte de Rogal Dorn depuis la rebellion d’Horus. Petit cadeau de la Cabale.
4: « J’peux pas, j’ai Alpha-poney. »
Avis
Rob Sanders donne à l’Alpha Legion la novella de démonstration que cette faction attendait depuis la sortie de ‘Legion‘ quelques années plus tôt, dont l’un des manquements avait été de placer Alpharius et consorts au second plan de l’histoire, derrière les péripéties balistiques des soldats de l’Armée Impériale et des coucheries cabalistiques de John Grammaticus. Ici, ce sont bien les hydres énergétiques qui tiennent le haut du pavé (dont bon nombre de personnages précédemment croisés, ce qui est toujours un plus), et on a plaisir à les voir évoluer dans une opération tout à fait typique de leur science si particulière de la guerre. Infiltration, espionnage, trahison, mensonge, frappe préventive et sacrifice sans état d’âme: Sanders utilise toute la palette des coups fourrés à disposition de ses héros pour faire vivre au lecteur the Alpha experience. Le résultat est prenant, et les conditions très particulières dans lesquelles cette mission se déroule ajoutent au suspens de ce ‘The Serpent Beneath’1 .
Pour autant, je dois avouer avoir été un peu déçu par la fin de cette novella, sans doute parce que j’attendais un retournement de situation ou un coup de théâtre digne de ceux concoctés par Abnett dans son bouquin. Car s’il est une chose que l’on ne peut pas reprocher à ‘Legion‘, c’est bien de distiller quelques révélations de premier plan sur son sujet d’étude, et les rouages de l’Hérésie en général. Depuis la gémellité des Primarques jusqu’à la cause de leur ralliement à Horus, en passant par le fameux gimmick « You got a friend Alpharius in me« , voilà un bouquin qui laisse sa trace dans l’inconscient du lecteur et du fluffiste. ‘The Serpent Beneath‘ est moins percutant dans son approche, gratifiant son public d’une pirouette conclusive certes bien trouvée et bien mise en scène, mais qui m’a personnellement laissé sur ma faim (et d’autant plus que le destin final des protagonistes est, volontairement et poétiquement, laissé en suspens par l’auteur, ce qui m’a amené à faire quelques recherches pour être certain de tout comprendre2 ). En plus de cela, j’ai eu la désagréable sensation de passer à côté de certains indices et teasings laissés par Rob Sanders sur la suite de la mission trouble de l’Alpha Legion, comme cette mention d’une armure suspicieusement normale, ce qui m’a un peu chagriné. Ceci dit, s’il y a bien une Légion pour laquelle j’accepte d’être mené en bateau, c’est bien celle des jumeaux, donc je n’en tiens pas grief à l’auteur.
En définitive, il s’agit d’un travail solide, sérieux et assez inspiré, dont j’attendais peut-être un peu trop. Je ne vois cependant aucune raison de ne pas conseiller ‘The Serpent Beneath‘ à tous les amateurs de la vingtième Légion passée cinquième colonne, et pas nécessairement dans cet ordre.
1 : Cela permet aussi de remettre en question la mort de l’un ou l’autre des Primarques de l’Alpha Legion au cours de l’Hérésie. S’ils ont accès à des doublures aussi convaincantes, dur d’être certain que l’hydre a bien été décapitée par Dorn ou Guilliman. Et c’est tant mieux!
2 : On va appeler ça la jurisprudence Loken, mais je préfère m’assurer que ceux qui ont 99% de chances de mourir meurent bien. Et comme on a également une jurisprudence Eidolon, ce n’est parfois pas suffisant.
Fluff
Alpha Legion (Campagnes) : La Légion s’est battue pour conquérir les mondes de Ferinus et détruire le Thorium Abominiplex aux côtés de la Death Guard pendant la Grande Croisade, et a combattu les K’nib dans le Selator Secundus. Au cours de l’Hérésie, elle s’est opposée aux Night Lords sur Ceti-Quorum, et aux Dark ou Blood Angels sur Thunderhead. Elle a également réussi à infiltrer Prandium, le joyau d’Ultramar.
Armée Impériale (Régiments nommés) : Les Épines de Regnault (Regnault Thorns), les Porteuses de Bouclier du 7ème Parthenari (Seventh-Suckle Parthenari Shieldmaidens), les Sabreurs d’Uzuran (Uzuran Sabreteurs). La Legio Gigantes, supposée perdue en transit dans le Warp.
Démiurges : Race Xenos capable de voyages spatiaux, et spécialisée dans le minage d’astéroïdes. Les Démiurges installent des machines d’extraction et de raffinage à l’intérieur des planétoïdes qu’ils souhaitent exploiter pour leur compte ou celui de leurs clients, et dirigent ces derniers vers leur destination finale à une vitesse subluminique. Le temps nécessaire à l’arrivée de l’astéroïde est mis à profit par les machines pour collecter et traiter les métaux précieux de ce dernier.