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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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NOTE SPOILE a noté que Nike Kyme est un génie, si vous lisez promethean Sun il a écrit une novelas sur la même pacification mais vue du point de vue de Vulkan^^.
NOTE SPOILE a noté que Nike Kyme est un génie, si vous lisez promethean Sun il a écrit une novelas sur la même pacification mais vue du point de vue de Vulkan^^.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
L'ambiance est morose sur One-Five-Four Four, planète difficilement mise en conformité par moins de trois Légions Space Marines, menées par leur Primarque respectif qui plus est. Pendant que Vulkan et Mortarion commettent un biocide décomplexé dans les jungles de ce monde Exodite, Ferrus Manus, qui se considère comme le chef naturel de l’expédition en tant que candidat-peut-être-shortlisté-par-l’Empereur-pour-devenir-Maître-de-Guerre-mais-qui-s-est-fait-éconduire-au-final, piétine dans le désert aride de ce théâtre ingrat, comme lui (on en reparlera plus tard). Ces fourbes d’Eldars ont en effet organisé leur défense autour de nodes psychiques, protégés par des VPN tellement puissants que même la proverbiale appétence technologique des Iron Hands se trouve mise en défaut. Incapables de localiser le véritable emplacement des pylônes adverses parmi les myriades de leurres s’affichant sur leurs écrans, les Légionnaires de la Xème sont à la traîne par rapport à leurs cousins. Conséquence: Ferrus Manus en a marrus. Et cela se ressent sur son caractère, déjà pas facile en temps normal, mais qui gravite ces derniers jours entre l’exécrable, le sinistre et le violent. Seul son Premier Capitaine et Écuyer, le fidèle Gabriel Santar, ose encore lui dire ses quatre vérités, et encore, en mettant des gants de fer par-dessus ses mains de fer. Facteur aggravant, mais tenu secret par le pudique Ferrus, il est troublé par des rêves de désert de sable noir, et une irritation persistante au niveau de la nuque et du cou, comme si une lame était posée en permanence à cet endroit. Encore un peu, et il en perdrait la tête…
En plus de l’infâme FM et du p’tit Gaby, on retrouve au casting de notre nouvelle quelques Capitaines et Légionnaires Iron Hands, dont seuls trois valent vraiment le détour. Le premier parce que c’est une célébrité qui s’ignore encore (Shadrak Meduson), les deux autres parce qu’ils incarnent les vues les plus extrêmes de leur Légion sur la question carnée. Dans la team « la chair prend cher », on retrouve le Capitaine Vaakal Desaan, qui ne jure que par les bielles et les boulons. En face, c’est le Sergent Bion Henricos qui représente la team « la chair m’est chère », formule qu’il s’est fait fièrement tatouer sur la fesse gauche, constituée de tissus mous, comme la grande majorité de son anatomie. Nos deux polémistes s’opposent sur le « support » de l’Armée Impériale dont disposent les Iron Hands, bien à la peine dans l’enfer torride de cette partie de 154-4 : Desaan voudrait laisser les lambins se débrouiller tous seuls, et tant pis pour les pertes que cela représenterait, tandis que le plus altruiste Henricos est persuadé que les bidasses qui leur collent au train peuvent encore se montrer utiles. En tout cas, force est de reconnaître que ce sont les Iron Hands qui se tapent le gros du boulot, comme la bataille introductive de notre histoire, livrée contre des vers des sables d’Arakis et des scorpions des tombes de Khemri, le démontre amplement. La victoire acquise, Santar va sans tarder faire son rapport à son père, qui décide de pousser plus avant sans attendre, et tant pis pour les traînards. La route des Paluches de Fonte les amène à travers une petite vallée, que le Primarque impatient décide de traverser sans regarder à gauche ni à droite, à la tête de ses fidèles Morlocks Avernii. Bien évidemment, il s’agit d’une erreur lourde de conséquences pour nos héros.
Avant d’aller plus loin, je me dois de signaler la présence dans cette novella de deux Prophètes Eldars, un certain Lathsarial, qui est persuadé qu’il peut guider le surhomme d’acier sur de bons rails (un chemin de fer, en quelque sorte), par le biais d’une petite manipulation psychique dont sa race perfide a le secret. La mort programmée de Ferrus Manus aurait en effet des conséquences néfastes pour les Zoneilles, ce qui pousse notre grand marabout à tenter le coup, malgré le pessimisme non masqué de son interlocuteur, qui se fait appeler le Devin. Et qui n’est certainement pas Eldrad. Non non non. Bref, nos deux complices complotent en arrière-plan de notre histoire pour tenter d’offrir un futur au Primarque, évidemment sans que ce dernier ne s’en rende compte. Passons à la suite.
Fœtus Minus, suivi de Santar et de ses Terminators, s’enfonce donc dans la vallée, lon-la, et est bientôt assailli par une tempête de sable de force 19 sur l’échelle de Beaufort. Un malheur n’arrivant jamais seul, c’est le moment que choisit un gang de Banshees glapissantes pour attaquer Gaston Deferre et sa tribu, dont l’appareillage donne en plus de sérieux signes de fatigue. En clair, toutes les prothèses, bioniques et augmétiques des Avernii se mettent soudainement à attaquer leurs porteurs, dont plus d’un fini donc empalé par son propre bras, ou piétiné par ses propres jambes (ce qui doit être douloureux). Dans la mêlée confuse qui s’ensuit, Henricos parvient à sauver la vie de Desaan, sur le point de se faire seppuku à son corps défendant, tandis que Santar manque de se faire une Wolverine avec ses griffes éclairs. Une fois la tempête calmée grâce à quelques bolts bien placés dans la tête des Psykers Eldars en charge de la météo, et les assauts des grognardes hystériques matés manu militari, il faut se rendre à l’évidence pour les survivants : Ferrus a disparrus.
Le Primarque est en effet entré dans une caverne/dimension parallèle à son insu, persuadé que ses fistons étaient sur ses pas. Il lui faut toutefois bientôt reconnaître qu’il est seul dans sa galère, ce qui ne le décourage pas de poursuivre sa route. Il en sera quitte pour quelques visions et expériences assez perturbantes, allant d’un teaser sanglant d’Isstvan V, assorti des meilleures morts de ses fils préférés, jusqu’à la visite d’un statuaire un peu particulier, représentant les Primarques sous forme symbolique<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, en passant par une prise de tête avec la sienne, dupliquée en dizaines d’exemplaires sous forme décapitée. C’est bien sûr Lathsarial qui est à la mise en scène et aux décors de ces tableaux très symboliques, sensés prévenir Manu qu’il y a une douille dans le potage. Malheureusement pour notre Prophète tragique, et encore plus pour son sujet d’expérimentation, les manigances du premier ont attiré un démon curieux dans le sad trip<span style="color:red"><sup>2</sup></span> du second. Prenant la forme d’Asirnoth, le lombric de fer blanc que FM a noyé dans la lave sur Medusa, héritant au passage de ses mimines chromées, l’entité clandestine attaque le voyageur, qui ne doit son salut qu’à la spatha que lui avait remis en cadeau Vulkan. L’occasion pour notre héros de réaliser qu’il a été vraiment mauvais ce jour là, puisque tout ce qu’il a trouvé à dire lorsque son frangin lui a remis ce surin fut « Méheu, pourquoi t’as fait des free hands, moâ j’déteste les fioritureuuuuuuh ». Et après, il s’étonne de ne pas être populaire auprès de la famille. Menfin. Toujours est-il que c’est grâce à ce coupe papier personnalisé que Ferrus Manus parvient à blesser son assaillant, qui va l’attendre quelques salles plus loin pour finir le boulot, laissant notre héros recouvrer ses forces dans un coma (causé par le venin de la bestiole) réparateur.
Un peu plus loin ailleurs, Santar, qui était resté sur les lieux de la disparition de son Pôpa avec 50 Légionnaires pour retourner des cailloux et coller des affichettes, finit par laisser tomber la traque pour se rendre sur le front, le reste de la colonne ayant finit par localiser le node ennemi. Petit problème, ce dernier est défendu par une forte garnison et un bouclier psychique quasiment infranchissable, même pour les robustes Avernii. Encore une fois, ce sont les malfonctions malfaisantes de leurs membres artificiels qui contraignent les fiers guerriers à battre en retraite, malgré qu’ils aient réussi à ébrécher les défenses adverses. Comment faire pour vaincre cet ennemi qui a réussi à retourner la plus grande force des Iron Hands contre eux-mêmes, se demandent Santar et ses collègues ? Et la réponse, je vous le donne en mille, est apportée par Henricos, défenseur du bio devant l’éternel, qui demande l’autorisation de mener un régiment de soldats impériaux ayant enfin réussi à refaire son retard sur le peloton de tête, à l’assaut des Xenos. Le Premier Capitaine finit par accepter la proposition hétérodoxe et blasphématoire (Henricos va jusqu’à retirer sa main mécanique pour éviter de se mettre des pains par mégarde pendant l’assaut) du Sergent, qui entraîne donc ses troupes à la boucherie, dans la joie et la bonne humeur. Et ça marche (évidemment).
Retour à Battoirs d’Acier, réveillé de son petit roupillon. Déterminé à briser le 4ème mur, et à coups de marteau si nécessaire, Ferrus finit par arriver dans une salle où l’attend l’Empereur en format 40.000, soit le cosplay minable d’un Skeletor sous perfusion assis sur fatboy moisi. Derrière le trône, le démon attendait l’arrivée du Primarque, et se jette sur sa proie sans faire plus de chichis, laissant choir au passage deux mots lourds de symbole, si ce n’est de sens, pour la suite de l’Hérésie : Angel Exterminatus. Pas de quoi troubler notre héros, qui étrangle la sale bête à mains nues, puis concasse son cadavre avec son fidèle Forgebreaker jusqu’à n’en laisser que de la pulpe. Ceci fait, il passe en coulisse, où l’attend (enfin) Lathsarial, dont le PowerPoint représentant le système d’Isstvan ne passionne pas des masses son auditoire. Pas plus que les cinq premières secondes de sa tirade, sans doute mûrement réfléchie et longuement répétée, ne convainquent la Gorgone de laisser sa chance à l’Eldar de plaider sa cause plus longtemps. Beuglant comme un veau, il se met à courser le Psyker en jupette en agitant son maillet, ce qui persuade Lathsarial d’écourter son exposé, de s’éclipser sans attendre et de rendre à son sujet d’expérimentation sa liberté. Dommage pour les Eldars, et dommage pour Ferrus Manus, qui n’échappera donc pas à son destin entêté et étêté. Pour l’heure, le patron de la Xème se retrouve au cœur de l’assaut sur le node psychique, à temps pour donner un coup de main à Henricos et ses derniers survivants, avant que les renforts ne débarquent. Tout est bien qui finit donc bien, au moins pour le moment, pour les Iron Hands, qui peuvent enfin mettre un pylône à leur tableau de chasse, et sont de plus invités à prêter main forte (leur spécialité) aux Salamanders à la demande de Vulkan. Dans la Toile, le pauvre Lathsarial pleure comme madeleishaine l’échec de sa tentative et la bastonnade qu’il a prise de la part du monkeigh buté qui cherchait à le buter. Tout n’est cependant pas perdu pour les visionnaires Zoneilles, comme le révèle le Devin en conclusion du récit, car un autre serviteur de l’Empereur pourrait, lui, se montrer ouvert aux négociations avec les Eldars…
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Petit défi pour le lecteur attentif : identifier tous les Fils de l’Empereur décrits par Nick Kyme dans cet extrait (sachant que les #2 et 11 ne font pas partie du lot). Bonus pour qui arrive à m’expliquer pourquoi le cheval c’est génial (et surtout, de qui il s’agit).
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: On ne dirait pas comme ça mais l’expérience attriste profondément Ferrus Manus, notamment la mort horrible de Santar. C’est un tendre, en fait.
===Avis===
Je ne m’attendais à pas grand-chose de la part de cette novella, consacrée à un Primarque qui ne passionne pas par un auteur dont je pourrais dire la même chose. Eh bien, je dois reconnaître à Nick Kyme qu’il a su faire mentir cette impression initiale, et qu’il a fait de ‘Feat of Iron’ une lecture assez intéressante, ce dont je lui sais gré. Pour faire simple, chacune des deux intrigues parallèles de cette histoire contient, derrière des apparences pas folichonnes, des éléments rédempteurs. Du côté de Ferrus Manus, c’est l’exploration de la psyché du Devon Larratt de la bande à Pépé qui vaut le détour, Kyme parvenant à donner un peu de relief à celui qui n’était jusqu’à présent connu pour… à peu près rien mis à part ses phalanges chromées. On apprend ainsi que derrière ses extérieurs de gros dur colérique et assez imbuvable, Ferrus est travaillé par un sentiment permanent d’infériorité par rapport à ses frangins, dont il jalouse le succès des plus populaires, surtout aux yeux de l’Empereur, qu’il est terrifié de décevoir. En témoigne ce passage frappant du récit, où on s’aperçoit à quel point ce surhomme rugueux et implacable peut douter de lui-même. Notons également l’amour et l’attachement sincère qu’il éprouve pour Gabriel Santar (qui le lui rend bien), qu’on ne retrouve pas ailleurs entre un Primarque et un Space Marine, mis à part peut-être entre Horus et Sejanus. En bonus, Kyme nous sert quelques pépites de fluff cryptiques à souhait, comme le statuaire souterrain (où on apprend que Ferrus Manus ne se souvient pas du visage de ses frères disparus), la destinée non réalisée de la Gorgone (contenir l’Hérésie sur Isstvan V avec Roboute Guilliman et ses Ultramarines), où encore l’identité du candide candidat repéré par Eldrad. Que du bon.
De l’autre côté du ring, l’affrontement entre Iron Hands et Exodites, s’il n’est pas exaltant à proprement parler, permet à Kyme de mettre en avant la relation particulière de la Légion avec le monde du vivant, par opposition au goût prononcé de ces Space Marines pistonnés pour la chose mécanique. Ce sont en effet de simples humains qui permettent aux fils de Medusa de remporter la victoire contre des adversaires trop retors pour eux, ce qui les pousse à reconsidérer leur jugement critique sur la fragilité de la chair. C’est d’ailleurs de cette campagne de la Grande Croisade que Nick Kyme fait naître la division Chainveil, les régiments de l’Armée Impériale, puis de la Garde Impériale, reconnus comme fils adoptifs de Medusa par les Iron Hands en récompense de leur bravoure. Quand on voit le tournant qu’a pris le background du Chapitre au cours des dernières années, avec une remise en question de plus en plus forte du dégoût pour le muscle historiquement éprouvé par ces Space Marines, on peut voir dans cette bataille un signe avant-coureur de cette évolution… ou pas.
En tout cas, cela fait plaisir de voir un auteur utiliser de façon habile et satisfaisante l’identité de la faction qu’il met en scène dans son intrigue. Là encore, on peut apprécier un petit bonus additionnel, en la présence de quelques unes des figures hérétiques des Iron Hands dans le récit, depuis le regretté Gabriel Santar, à l’entrejambe encore intacte, jusqu’à l’insaisissable guérillero Shadrak Meduson, et son fidèle Bion Henricos (vu dans ‘Little Horus’). Bref, je rends à César ce qui est à César, et à Kyme ce qui est à Kyme, et annonce sans détour que j’ai apprécié cette novella, que je place donc parmi les meilleures soumissions de notre homme pour cette série.
===Fluff===
'''Ferrus Manus''' : Il semble sculpté dans le granite, avec un visage semblable à une falaise burinée, marquée par de nombreuses cicatrices et surmonté par une calotte de cheveux d’un noir de jais. Il est connu sous bien des noms, mais son préféré est la Gorgone, qui fait référence à sa capacité à figer sur place son interlocuteur d’un seul regard. Ses yeux évoquent deux éclats de silex. Ses fils l’appellent Père. Il est habité par une colère froide, qui sature tout son être, sa manière de parler et de se déplacer. Il n’est pas patient, et sujet à l’emportement, mais possède une force mentale insoupçonnée, sauf de Guilliman. Son armure est d’un noir de charbon, et son arme iconique est le marteau Forgebreaker, forgé pour lui par Fulgrim sous le Mont Narodnya de Terra. Il porte aussi la spatha Draken, cadeau de Vulkan. Parmi ses nombreux faits d’armes sur Medusa, relaté par les bardes dans le Cantique des Voyages (Canticle of Travels), il est réputé avoir vaincu un géant des tempêtes lors d’une épreuve de force, escaladé Karaashi, le Sommet de Glace, à mains nues, et plongé plus profondément dans la Mer Suphoron que le Béhémoth Cornu. L’exploit pour lequel il est le plus connu reste toutefois sa bataille avec Asirnoth, le Ver d’Argent (Silver Wyrm) et le plus grand des anciens dracs. Ne pouvant percer sa peau avec ses armes, Ferrus Manus noya la bête dans une coulée de lave, et l’argent du cadavre vient recouvrir ses bras.
   
'''Iron Hands (Organisation)''' : Les Clans Vorganan (16ème Compagnie), Burkhar (34ème), Felg (27ème), Sorrgol, Kadoran, Lokopt et Ungavarr. Le Chainveil est constitué de soldats de l’Armée Impériale reconnus pour leur bravoure par les Iron Hands, et considéré comme des fils et filles adoptifs de Medusa. Cet ordre fut fondé pendant la conquête de 154-4, et ses premiers bénéficiaires furent les survivants du 254ème Savaan, surnommées les Masonites, qui permirent à la Légion de vaincre une force eldar. 
   
'''Iron Hands (Culture)''' : Le courant majoritaire au sein de la Légion est le Principe de Fer (Principle of Iron), qui dédaigne la faiblesse de l’organique (Flesh is Weak) pour favoriser la robustesse et la fiabilité de la machine.
   
'''Iron Hands (Equipement)''' : Les Irons Hands, et particulièrement les Compagnies du clan Avernii, disposent de nombreuses armures Cataphractii (rq : sans doute en raison de ses bonnes relations avec le Mechanicum), alors que ce modèle est plutôt rare au sein des autres Légions. Si son porteur tombe, il n’est pas capable de se relever seul.
   
'''Medusa''' : Le Pays des Ténèbres (Land of Shadow) est une contrée sinistre, que l’on dit infestée de spectres et revenants. Les Iron Hands, qui l’ont exploré, évoquent la présence de grands obélisques de pierre et de métal dont nul ne connaît la fonction, et celle de nombreux monstres chassant les inconscients qui s’aventurent dans cette région.

Version actuelle datée du 25 août 2022 à 22:46

Par Gilian

L’histoire du livre

Je placerais cette histoire juste après le Diasporex et Tarsus. Sur cent-cinquante-quatre quatre la guerre ne se passe pas aussi bien que prévus et malgré le déploiement de 3 légions et 3 primarques les troupes impérial ont le plus grand mal a se débarrassé des Eldars qui déploient moult fourberies pour ralentir l’inévitable.

L’histoire avec un grand H

Ferrus Manus mène la pacification de Cent-Cinquante-Quatre-Quatre mais les Eldars sont plus fourbe que prévus et arrive a esquivé toute ces attaques alors que ces deux frère Vulkan et Mortarion qui sont sous ces ordres ont un meilleur rendement que lui.

Cela le frustre beaucoup, il veut montrer à tout le monde et surtout a ces frères et a l’empereur qu’il vaut mieux que ça. Apres avoir décidé que son retard provenait des force humaine de l’armée impérial qui le retarde, il prend lui-même le commandement de ces Morlock et fonce dans le tas sans attendre d’avoir réunie ces forces.

En fait tout ceci est un piège savamment orchestrer par le grand prophète Lathsarial qui veut aiguiller Ferrus Manus pour l’empecher de se faire tuer sur Istvaan V et de changer le futur de la guerre à venir. Et pour cela il/elle entraine Ferrus dans un labyrinthe parallèle ou une fois séparé de ces hommes, l’Eldar essaye de le manipuler.
Quand il comprend qu’il n’y arrivera pas il essaie de convaincre Ferrus Manus mais devant l’hostilité du primarque il est obligé de le libérer et de reconnaitre son échec.

De retour sur la planète et regonfler a bloque Ferrus aide ces fils à ruiner ce qu’il reste des eldar et part aider son frère qui est en difficulté.

Personnages

Ferrus Manus : Primarque, Nike Kyme réussit sur cette novelas à donner de la profondeur à ce primarque tres peu connu. A par le fait qu’il a les mains en métal ; qu’il est coléreux et qu’il va se faire décapiter on ne sait pas beaucoup de chose de lui.
On apprend qu’il est plein de contradiction, il se considère meilleur que la plupart des autres primarques mais dans le même temps il a un sentiment d’infériorité et il veut prouver ça valeur a son père. Il apprécie plusieurs de ces frères mais il a beaucoup de mal a être apprécier parce qu’il ne sait pas communiquer avec eux. Il reconnait d’ailleurs qu’il n’est pas toujours de tres bonne compagnie.
Il à la colère aussi rapide qu’il arrive à regagner son calme, c’est en définitive un personnage assez complexe et complexé.

Gabriel Santar : Écuyer et premier capitaine comme a son habitude il est l’homme qui murmure à l’oreille du primarque et qui calme ces sauts d’humeur. Mais il prend un peu plus d’ampleur dans cette novelas en prenant le commandement de la légion alors que Ferrus Manus a disparu. D’ailleurs il prend sur lui de laisser le primarque se débrouiller pour aller finir la mission qu’il leur a confié.

Shadrak Meduson : Capitaine de compagnie du 10e clan, il est écouté par Santar et a une bonne place dans la chaine de commandement de la légion. C’est lui qui prend le commandement quand le primarque et Santar ne sont pas la.

Erasmus Ruuman : Pourvoyeur de fer du 13e clan Morlock ; il ne fait pas grand-chose ici mais on en entendra parler par la suite étant un des rare survivant du massacre du drope site d’Istvaan V.

Vaakal Desaan Capitaine de compagnie du 9e clan Morlock il se fera tuer sur Istvaan V en même temps que son primarque et avec tous les autres Morlock. Dans cette nouvelle il se trouve a une des deux extrémités du spectre des sentiments de la légion par rapport aux humains il représente le tout machine la ou Bion Henricos représentera l’humain.
Tout l’intérêt du personnage se trouve dans ces échanges de point de vue avec Henricos.

Bion Henricos : 7e sergent de compagnie du 10e clan bien que membre des Iron Hands il se demande si la perte de la chaire et son remplacement par du métal ne fait pas perdre leur humanité a ces frères marines. Bien que dédaignant la faiblesse humaine il reste persuadé que les humains ont un rôle à jouer et que les space marine sont a leurs services (contrairement a se que pense Desaan). Il survivra a Istvaan pour la bonne raison que Ferrus Manus a foncer dans le tas avec ces Morlock sans attendre l’arriver du reste de ça légion. Son histoire se poursuivra au coté de Meduson et comme nous l’avons déjà vue il sera tuer par l’autre Horus.

Lathsarial : Grand prophète eldar : le grand organisateur de tout se merdier. C’est lui qui a l’idée de manipulé Ferrus Manus et qui met en place la résistance des eldars pour lui faire perdre patience et l’amener ou il veut. Malheureusement ça ne marche pas et il en prend pour son grade…
Le Divinateur : Grand prophète eldar : Eldrad Ulthran en mode furtif, l’Eldar qui parlait aux oreilles de ces congénères. Il essaie bien d’expliqué qu’il y’a certain primarque avec qui on ne peut pas discuter (tous en fait) et qu’il lui reste un plan de la dernière chance mais Lathsarial ne veut rien savoir.

il en est un autre qui écoutera, un qui était perdu.

Alors en partant du principe que le Divinateur est Eldrad, qui est le primarque ?

A : Fulgrim :
Je n’y crois pas du tout, quand Eldrad parle a Fulgrim il le prévient de la trahison d’Horus alors que la pour les Eldar la trahison est acté et la guerre inévitable et d’ailleurs c’est l’Ange Exterminatus qui attaque Ferrus Manus.

B : Le primarque de la 2eme ou de la 11eme :
Il ne faut pas oublier qu’en se début d’Hérésie d’Horus les auteurs s’en donne à cœur joie avec les petites infos sur les primarques disparu, c’était avant d’être calmer par l’éditeur^^.

C : Vulkan :
Je ne vais pas trop gâcher la suite mais Eldrad se donne un mal fou pour sauver Vulkan et le faire arrivé sur Terra.

D : Roboute Guilliman :
Alors oui je vais le chercher tres loin et je mets Nick Kyme au rang de génie de la blacklibrary en ayant caché une info sur la V8 dans un livre de 2006
Mais les coïncidences font la légende : un primarque qui était perdu et qui est sauvé par les Eldars sous l’impulsion d’Eldrad qui arrive à les convaincre qu’il faut un nouveau leader a l’imperium sinon le chaos finira par gagner et exterminer les Eldars.

Je pense vraiment qu’en 2006, Nick Kyme pensait à Vulkan mais ça marche tellement bien avec le retour de Guilliman ….

Conclusion

Nick Kyme n’est jamais aussi bon que quand il décrit un combat qui dur toute la longueur de son histoire. C’est un style qui ne plais pas forcement et je dois avouer que parfois c’est lourd mais c’est le style qui réussit le mieux a Kyme ; et c’est celui dans lequel il est le meilleur pour raconter une histoire.

Et encore une fois alors que je n’attendais pas grand-chose de cette nouvelle il a réussit à me surprendre. Il nous décrit l’état d’âme d’une légion et de son primarque et essaie de rendre intéressent un primarque qui reste pour une grande part inconnu.

Même si ce n’est pas les meilleurs œuvres de ce début d’hérésie, elle fait largement oubliée les fils oubliés

NOTE SPOILE a noté que Nike Kyme est un génie, si vous lisez promethean Sun il a écrit une novelas sur la même pacification mais vue du point de vue de Vulkan^^.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

L'ambiance est morose sur One-Five-Four Four, planète difficilement mise en conformité par moins de trois Légions Space Marines, menées par leur Primarque respectif qui plus est. Pendant que Vulkan et Mortarion commettent un biocide décomplexé dans les jungles de ce monde Exodite, Ferrus Manus, qui se considère comme le chef naturel de l’expédition en tant que candidat-peut-être-shortlisté-par-l’Empereur-pour-devenir-Maître-de-Guerre-mais-qui-s-est-fait-éconduire-au-final, piétine dans le désert aride de ce théâtre ingrat, comme lui (on en reparlera plus tard). Ces fourbes d’Eldars ont en effet organisé leur défense autour de nodes psychiques, protégés par des VPN tellement puissants que même la proverbiale appétence technologique des Iron Hands se trouve mise en défaut. Incapables de localiser le véritable emplacement des pylônes adverses parmi les myriades de leurres s’affichant sur leurs écrans, les Légionnaires de la Xème sont à la traîne par rapport à leurs cousins. Conséquence: Ferrus Manus en a marrus. Et cela se ressent sur son caractère, déjà pas facile en temps normal, mais qui gravite ces derniers jours entre l’exécrable, le sinistre et le violent. Seul son Premier Capitaine et Écuyer, le fidèle Gabriel Santar, ose encore lui dire ses quatre vérités, et encore, en mettant des gants de fer par-dessus ses mains de fer. Facteur aggravant, mais tenu secret par le pudique Ferrus, il est troublé par des rêves de désert de sable noir, et une irritation persistante au niveau de la nuque et du cou, comme si une lame était posée en permanence à cet endroit. Encore un peu, et il en perdrait la tête…


En plus de l’infâme FM et du p’tit Gaby, on retrouve au casting de notre nouvelle quelques Capitaines et Légionnaires Iron Hands, dont seuls trois valent vraiment le détour. Le premier parce que c’est une célébrité qui s’ignore encore (Shadrak Meduson), les deux autres parce qu’ils incarnent les vues les plus extrêmes de leur Légion sur la question carnée. Dans la team « la chair prend cher », on retrouve le Capitaine Vaakal Desaan, qui ne jure que par les bielles et les boulons. En face, c’est le Sergent Bion Henricos qui représente la team « la chair m’est chère », formule qu’il s’est fait fièrement tatouer sur la fesse gauche, constituée de tissus mous, comme la grande majorité de son anatomie. Nos deux polémistes s’opposent sur le « support » de l’Armée Impériale dont disposent les Iron Hands, bien à la peine dans l’enfer torride de cette partie de 154-4 : Desaan voudrait laisser les lambins se débrouiller tous seuls, et tant pis pour les pertes que cela représenterait, tandis que le plus altruiste Henricos est persuadé que les bidasses qui leur collent au train peuvent encore se montrer utiles. En tout cas, force est de reconnaître que ce sont les Iron Hands qui se tapent le gros du boulot, comme la bataille introductive de notre histoire, livrée contre des vers des sables d’Arakis et des scorpions des tombes de Khemri, le démontre amplement. La victoire acquise, Santar va sans tarder faire son rapport à son père, qui décide de pousser plus avant sans attendre, et tant pis pour les traînards. La route des Paluches de Fonte les amène à travers une petite vallée, que le Primarque impatient décide de traverser sans regarder à gauche ni à droite, à la tête de ses fidèles Morlocks Avernii. Bien évidemment, il s’agit d’une erreur lourde de conséquences pour nos héros.


Avant d’aller plus loin, je me dois de signaler la présence dans cette novella de deux Prophètes Eldars, un certain Lathsarial, qui est persuadé qu’il peut guider le surhomme d’acier sur de bons rails (un chemin de fer, en quelque sorte), par le biais d’une petite manipulation psychique dont sa race perfide a le secret. La mort programmée de Ferrus Manus aurait en effet des conséquences néfastes pour les Zoneilles, ce qui pousse notre grand marabout à tenter le coup, malgré le pessimisme non masqué de son interlocuteur, qui se fait appeler le Devin. Et qui n’est certainement pas Eldrad. Non non non. Bref, nos deux complices complotent en arrière-plan de notre histoire pour tenter d’offrir un futur au Primarque, évidemment sans que ce dernier ne s’en rende compte. Passons à la suite.


Fœtus Minus, suivi de Santar et de ses Terminators, s’enfonce donc dans la vallée, lon-la, et est bientôt assailli par une tempête de sable de force 19 sur l’échelle de Beaufort. Un malheur n’arrivant jamais seul, c’est le moment que choisit un gang de Banshees glapissantes pour attaquer Gaston Deferre et sa tribu, dont l’appareillage donne en plus de sérieux signes de fatigue. En clair, toutes les prothèses, bioniques et augmétiques des Avernii se mettent soudainement à attaquer leurs porteurs, dont plus d’un fini donc empalé par son propre bras, ou piétiné par ses propres jambes (ce qui doit être douloureux). Dans la mêlée confuse qui s’ensuit, Henricos parvient à sauver la vie de Desaan, sur le point de se faire seppuku à son corps défendant, tandis que Santar manque de se faire une Wolverine avec ses griffes éclairs. Une fois la tempête calmée grâce à quelques bolts bien placés dans la tête des Psykers Eldars en charge de la météo, et les assauts des grognardes hystériques matés manu militari, il faut se rendre à l’évidence pour les survivants : Ferrus a disparrus.


Le Primarque est en effet entré dans une caverne/dimension parallèle à son insu, persuadé que ses fistons étaient sur ses pas. Il lui faut toutefois bientôt reconnaître qu’il est seul dans sa galère, ce qui ne le décourage pas de poursuivre sa route. Il en sera quitte pour quelques visions et expériences assez perturbantes, allant d’un teaser sanglant d’Isstvan V, assorti des meilleures morts de ses fils préférés, jusqu’à la visite d’un statuaire un peu particulier, représentant les Primarques sous forme symbolique1, en passant par une prise de tête avec la sienne, dupliquée en dizaines d’exemplaires sous forme décapitée. C’est bien sûr Lathsarial qui est à la mise en scène et aux décors de ces tableaux très symboliques, sensés prévenir Manu qu’il y a une douille dans le potage. Malheureusement pour notre Prophète tragique, et encore plus pour son sujet d’expérimentation, les manigances du premier ont attiré un démon curieux dans le sad trip2 du second. Prenant la forme d’Asirnoth, le lombric de fer blanc que FM a noyé dans la lave sur Medusa, héritant au passage de ses mimines chromées, l’entité clandestine attaque le voyageur, qui ne doit son salut qu’à la spatha que lui avait remis en cadeau Vulkan. L’occasion pour notre héros de réaliser qu’il a été vraiment mauvais ce jour là, puisque tout ce qu’il a trouvé à dire lorsque son frangin lui a remis ce surin fut « Méheu, pourquoi t’as fait des free hands, moâ j’déteste les fioritureuuuuuuh ». Et après, il s’étonne de ne pas être populaire auprès de la famille. Menfin. Toujours est-il que c’est grâce à ce coupe papier personnalisé que Ferrus Manus parvient à blesser son assaillant, qui va l’attendre quelques salles plus loin pour finir le boulot, laissant notre héros recouvrer ses forces dans un coma (causé par le venin de la bestiole) réparateur.


Un peu plus loin ailleurs, Santar, qui était resté sur les lieux de la disparition de son Pôpa avec 50 Légionnaires pour retourner des cailloux et coller des affichettes, finit par laisser tomber la traque pour se rendre sur le front, le reste de la colonne ayant finit par localiser le node ennemi. Petit problème, ce dernier est défendu par une forte garnison et un bouclier psychique quasiment infranchissable, même pour les robustes Avernii. Encore une fois, ce sont les malfonctions malfaisantes de leurs membres artificiels qui contraignent les fiers guerriers à battre en retraite, malgré qu’ils aient réussi à ébrécher les défenses adverses. Comment faire pour vaincre cet ennemi qui a réussi à retourner la plus grande force des Iron Hands contre eux-mêmes, se demandent Santar et ses collègues ? Et la réponse, je vous le donne en mille, est apportée par Henricos, défenseur du bio devant l’éternel, qui demande l’autorisation de mener un régiment de soldats impériaux ayant enfin réussi à refaire son retard sur le peloton de tête, à l’assaut des Xenos. Le Premier Capitaine finit par accepter la proposition hétérodoxe et blasphématoire (Henricos va jusqu’à retirer sa main mécanique pour éviter de se mettre des pains par mégarde pendant l’assaut) du Sergent, qui entraîne donc ses troupes à la boucherie, dans la joie et la bonne humeur. Et ça marche (évidemment).


Retour à Battoirs d’Acier, réveillé de son petit roupillon. Déterminé à briser le 4ème mur, et à coups de marteau si nécessaire, Ferrus finit par arriver dans une salle où l’attend l’Empereur en format 40.000, soit le cosplay minable d’un Skeletor sous perfusion assis sur fatboy moisi. Derrière le trône, le démon attendait l’arrivée du Primarque, et se jette sur sa proie sans faire plus de chichis, laissant choir au passage deux mots lourds de symbole, si ce n’est de sens, pour la suite de l’Hérésie : Angel Exterminatus. Pas de quoi troubler notre héros, qui étrangle la sale bête à mains nues, puis concasse son cadavre avec son fidèle Forgebreaker jusqu’à n’en laisser que de la pulpe. Ceci fait, il passe en coulisse, où l’attend (enfin) Lathsarial, dont le PowerPoint représentant le système d’Isstvan ne passionne pas des masses son auditoire. Pas plus que les cinq premières secondes de sa tirade, sans doute mûrement réfléchie et longuement répétée, ne convainquent la Gorgone de laisser sa chance à l’Eldar de plaider sa cause plus longtemps. Beuglant comme un veau, il se met à courser le Psyker en jupette en agitant son maillet, ce qui persuade Lathsarial d’écourter son exposé, de s’éclipser sans attendre et de rendre à son sujet d’expérimentation sa liberté. Dommage pour les Eldars, et dommage pour Ferrus Manus, qui n’échappera donc pas à son destin entêté et étêté. Pour l’heure, le patron de la Xème se retrouve au cœur de l’assaut sur le node psychique, à temps pour donner un coup de main à Henricos et ses derniers survivants, avant que les renforts ne débarquent. Tout est bien qui finit donc bien, au moins pour le moment, pour les Iron Hands, qui peuvent enfin mettre un pylône à leur tableau de chasse, et sont de plus invités à prêter main forte (leur spécialité) aux Salamanders à la demande de Vulkan. Dans la Toile, le pauvre Lathsarial pleure comme madeleishaine l’échec de sa tentative et la bastonnade qu’il a prise de la part du monkeigh buté qui cherchait à le buter. Tout n’est cependant pas perdu pour les visionnaires Zoneilles, comme le révèle le Devin en conclusion du récit, car un autre serviteur de l’Empereur pourrait, lui, se montrer ouvert aux négociations avec les Eldars…


1: Petit défi pour le lecteur attentif : identifier tous les Fils de l’Empereur décrits par Nick Kyme dans cet extrait (sachant que les #2 et 11 ne font pas partie du lot). Bonus pour qui arrive à m’expliquer pourquoi le cheval c’est génial (et surtout, de qui il s’agit).


2: On ne dirait pas comme ça mais l’expérience attriste profondément Ferrus Manus, notamment la mort horrible de Santar. C’est un tendre, en fait.

Avis

Je ne m’attendais à pas grand-chose de la part de cette novella, consacrée à un Primarque qui ne passionne pas par un auteur dont je pourrais dire la même chose. Eh bien, je dois reconnaître à Nick Kyme qu’il a su faire mentir cette impression initiale, et qu’il a fait de ‘Feat of Iron’ une lecture assez intéressante, ce dont je lui sais gré. Pour faire simple, chacune des deux intrigues parallèles de cette histoire contient, derrière des apparences pas folichonnes, des éléments rédempteurs. Du côté de Ferrus Manus, c’est l’exploration de la psyché du Devon Larratt de la bande à Pépé qui vaut le détour, Kyme parvenant à donner un peu de relief à celui qui n’était jusqu’à présent connu pour… à peu près rien mis à part ses phalanges chromées. On apprend ainsi que derrière ses extérieurs de gros dur colérique et assez imbuvable, Ferrus est travaillé par un sentiment permanent d’infériorité par rapport à ses frangins, dont il jalouse le succès des plus populaires, surtout aux yeux de l’Empereur, qu’il est terrifié de décevoir. En témoigne ce passage frappant du récit, où on s’aperçoit à quel point ce surhomme rugueux et implacable peut douter de lui-même. Notons également l’amour et l’attachement sincère qu’il éprouve pour Gabriel Santar (qui le lui rend bien), qu’on ne retrouve pas ailleurs entre un Primarque et un Space Marine, mis à part peut-être entre Horus et Sejanus. En bonus, Kyme nous sert quelques pépites de fluff cryptiques à souhait, comme le statuaire souterrain (où on apprend que Ferrus Manus ne se souvient pas du visage de ses frères disparus), la destinée non réalisée de la Gorgone (contenir l’Hérésie sur Isstvan V avec Roboute Guilliman et ses Ultramarines), où encore l’identité du candide candidat repéré par Eldrad. Que du bon.


De l’autre côté du ring, l’affrontement entre Iron Hands et Exodites, s’il n’est pas exaltant à proprement parler, permet à Kyme de mettre en avant la relation particulière de la Légion avec le monde du vivant, par opposition au goût prononcé de ces Space Marines pistonnés pour la chose mécanique. Ce sont en effet de simples humains qui permettent aux fils de Medusa de remporter la victoire contre des adversaires trop retors pour eux, ce qui les pousse à reconsidérer leur jugement critique sur la fragilité de la chair. C’est d’ailleurs de cette campagne de la Grande Croisade que Nick Kyme fait naître la division Chainveil, les régiments de l’Armée Impériale, puis de la Garde Impériale, reconnus comme fils adoptifs de Medusa par les Iron Hands en récompense de leur bravoure. Quand on voit le tournant qu’a pris le background du Chapitre au cours des dernières années, avec une remise en question de plus en plus forte du dégoût pour le muscle historiquement éprouvé par ces Space Marines, on peut voir dans cette bataille un signe avant-coureur de cette évolution… ou pas.


En tout cas, cela fait plaisir de voir un auteur utiliser de façon habile et satisfaisante l’identité de la faction qu’il met en scène dans son intrigue. Là encore, on peut apprécier un petit bonus additionnel, en la présence de quelques unes des figures hérétiques des Iron Hands dans le récit, depuis le regretté Gabriel Santar, à l’entrejambe encore intacte, jusqu’à l’insaisissable guérillero Shadrak Meduson, et son fidèle Bion Henricos (vu dans ‘Little Horus’). Bref, je rends à César ce qui est à César, et à Kyme ce qui est à Kyme, et annonce sans détour que j’ai apprécié cette novella, que je place donc parmi les meilleures soumissions de notre homme pour cette série.

Fluff

Ferrus Manus : Il semble sculpté dans le granite, avec un visage semblable à une falaise burinée, marquée par de nombreuses cicatrices et surmonté par une calotte de cheveux d’un noir de jais. Il est connu sous bien des noms, mais son préféré est la Gorgone, qui fait référence à sa capacité à figer sur place son interlocuteur d’un seul regard. Ses yeux évoquent deux éclats de silex. Ses fils l’appellent Père. Il est habité par une colère froide, qui sature tout son être, sa manière de parler et de se déplacer. Il n’est pas patient, et sujet à l’emportement, mais possède une force mentale insoupçonnée, sauf de Guilliman. Son armure est d’un noir de charbon, et son arme iconique est le marteau Forgebreaker, forgé pour lui par Fulgrim sous le Mont Narodnya de Terra. Il porte aussi la spatha Draken, cadeau de Vulkan. Parmi ses nombreux faits d’armes sur Medusa, relaté par les bardes dans le Cantique des Voyages (Canticle of Travels), il est réputé avoir vaincu un géant des tempêtes lors d’une épreuve de force, escaladé Karaashi, le Sommet de Glace, à mains nues, et plongé plus profondément dans la Mer Suphoron que le Béhémoth Cornu. L’exploit pour lequel il est le plus connu reste toutefois sa bataille avec Asirnoth, le Ver d’Argent (Silver Wyrm) et le plus grand des anciens dracs. Ne pouvant percer sa peau avec ses armes, Ferrus Manus noya la bête dans une coulée de lave, et l’argent du cadavre vient recouvrir ses bras.

Iron Hands (Organisation) : Les Clans Vorganan (16ème Compagnie), Burkhar (34ème), Felg (27ème), Sorrgol, Kadoran, Lokopt et Ungavarr. Le Chainveil est constitué de soldats de l’Armée Impériale reconnus pour leur bravoure par les Iron Hands, et considéré comme des fils et filles adoptifs de Medusa. Cet ordre fut fondé pendant la conquête de 154-4, et ses premiers bénéficiaires furent les survivants du 254ème Savaan, surnommées les Masonites, qui permirent à la Légion de vaincre une force eldar.

Iron Hands (Culture) : Le courant majoritaire au sein de la Légion est le Principe de Fer (Principle of Iron), qui dédaigne la faiblesse de l’organique (Flesh is Weak) pour favoriser la robustesse et la fiabilité de la machine.

Iron Hands (Equipement) : Les Irons Hands, et particulièrement les Compagnies du clan Avernii, disposent de nombreuses armures Cataphractii (rq : sans doute en raison de ses bonnes relations avec le Mechanicum), alors que ce modèle est plutôt rare au sein des autres Légions. Si son porteur tombe, il n’est pas capable de se relever seul.

Medusa : Le Pays des Ténèbres (Land of Shadow) est une contrée sinistre, que l’on dit infestée de spectres et revenants. Les Iron Hands, qui l’ont exploré, évoquent la présence de grands obélisques de pierre et de métal dont nul ne connaît la fonction, et celle de nombreux monstres chassant les inconscients qui s’aventurent dans cette région.