Différences entre les versions de « Lightning Hall »
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==Par Gilian== | |||
== | ===L’histoire du livre=== | ||
Mars est tombé sous la coupe du Mechanicus noir. Les deux derniers représentants vivants de la maison Taranis ont, sur les conseils de Dalia Cythera (voir Mechanicum), trouvé refuge dans le laboratoire caché des profondeurs de Medusa Fossae où ils devaient attendre la fin de la guerre. | |||
== L’histoire avec un grand H== | ===L’histoire avec un grand H=== | ||
Raf Maven et Léopold Cronus avaient amené Zouche et Caxton avec eux en allant trouver refuge dans le laboratoire caché, après les événements de Mechanicum. Depuis, ils faisaient des raids contre les forces du Mechanicum noir mais le temps passant, le moral de notre petit groupe de survivants était de plus en plus bas, une guérilla sans chance de victoire ne les aidait pas vraiment.<br /> | |||
Mais après une longue année de résistance, nos héros intercepte un message d’appel a l’aide provenant de l’ancienne forteresse du clan Taranis et même s’ils pensent que c’est un piège, ils décident de se rendre sur place pour enquêter.<br /> | |||
Arrivés sur place, nos deux chevaliers tombent dans un piège du Mechanicum noir qui avait laissé une petite garnison sur place après le massacre des derniers chevaliers loyalistes. Pas tous, en fait le seigneur Caturix a survécu et avec lui quelques civils de la maison Taranis.<br /> | |||
Après s'être débarrassés de la petite force hérétique et avoir juré de restaurer la maison Taranis, nos deux héros partent continuer le combat avec un moral remonté à bloc. | |||
== | ===Conclusion=== | ||
Je reviendrai sur la contribution de McNeill qui est assez acceptionelle en cette fin d’Hérésie/ début de siège de Terra et des circonstances de son retour à la BL.<br /> | |||
Avec cette nouvelle sans prétention, il boucle la boucle des chevaliers de Taranis qui étaient resté abandonnés sur Mars pendant presque 10 ans (depuis Mechanicus).<br /> | |||
Mais pour moi la révélation de cette nouvelle vient de cette phrase :<br /> | |||
« and Zouche by burying himself in an obscure tome he had borne from the Noctis Labyrinthus. » | |||
« et Zouche en lisant un livre qu'il avait emporté du Noctis Labyrinthus » | |||
Qui fait écho a la fin de Mechanicum :<br /> | |||
« Ce fut seulement plus tard, lorsque Dalia osa enfin retourner à la caverne argentée, qu'elle découvrit que le grimoire qui renfermait le grand mensonge de Mars avait disparu.<br /> | |||
'''DIX mille années''' s'écouleraient avant qu'un nouveau gardien ne soit appelé au Noctis Labyrinthus. Mais à ce moment-là, le mal serait déjà fait ».<br /> | |||
Je suis impatient de connaître la suite.<br /> | |||
== | ==Par Schattra== | ||
===Avant-Propos=== | |||
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> | |||
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br /> | |||
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/ <br /> | |||
===Intrigue=== | |||
Rescapés de la Maison Taranis, dont l’indéfectible loyauté à l’Empereur a scellé le destin lorsque Mars a eu sa poussée indépendantiste, les chevaliers Raf Maven et Leopold Cronus ont passé les années suivant le schisme martien à trekker dans le désert de la planète rouge, rendant de menus services aux loyalistes et mettant de menus bâtons dans les rouages de Kelbor Hal lorsque l’occasion se présentait. Persuadés d’être les seuls survivants de leur chapitre, et habités par la honte de n’avoir pas été présents aux côtés de leurs frères et sœurs d’armes pour défendre leur forteresse, Raf et Leopold ont le moral dans les chaussettes<span style="color:red"><sup>1</sup></span> et leur condition de fugitifs limite de façon drastique l’entretien de leur monture (et leur réserve d’antiseptiques), ce qui commence à être problématique. Lorsque l’esprit de la machine décide de partir chasser le dahut à la moindre perturbation du champ electromagnétique, les journées sont longues et les maux de crânes fréquents. Ceci dit, l’espoir demeure pour nos personnages, puisqu’ils ont capté une transmission radio leur donnant rendez-vous dans les ruines de leur ancien bastion. Presque totalement convaincus qu’il ne s’agit pas d’un piège, Rohff et Leo se rendent sur place, et posent enfin les senseurs sur le théâtre du dernier carré de leur chapitre. | |||
Profitant de la hauteur sous plafond de la forteresse, nos héros n’ont pas besoin de laisser leur monture au parking et peuvent progresser sans problème jusqu’au hall de la foudre (Lightning Hall), lieu de rassemblement et de beuverie des Taranis depuis des temps immémoriaux. C’est notamment ici que le vieux seigneur Verticorda se plaisait à raconter sa rencontre avec l’Empereur, pendant le temps de l’Unification<span style="color:red"><sup>2</sup></span>, un souvenir qui ne va pas sans arracher une larme d’huile à ce gros fragile de Raf. Guidé par l’intuition et/ou le GPS embarqué de son Chevalier, le rétif et imprévisible Equitos Bellum, les deux rescapés sont confrontés à une scène d’horreur, le seul étant constellé de rebuts de machineries et de cadavres entremelés. C’est là la marque de l’infâmie réservée par Kerbor Hal à ceux qui ont osé lui résister, mais également un piège pas du tout évident dans lequel Raf et Leopold viennent de tomber… | |||
…Car le Mechanicum Noir avait laissé des gardiens sur les lieux du crime. D’abord une horde de quelques centaines de Serviteurs corrompus et corrodés, représentant à peu près autant de danger pour les Chevaliers qu’une vague de hamsters pour un Space Marine. La suite est un peu plus relevée, sous la forme de six machines de tourment (Woe Machine) insectoïdes, qui tombent sur le châssis des Gundams loyalistes comme la vérole sur le bas clergé de Slaanesh. Poussés dans ses derniers retranchements, Raf est contraint à l’ultime sacrifice : faire surcharger son réacteur utiliser un cheat code, qui permet à l’esprit de la machine d’Equitos Bellum de prendre les commandes du Chevalier, et de poutrer la gu*ule des nuisibles en l’espace de 3 secondes. McNeill nous glisse dans l’oreillette que c’est une pratique proscrite par les gens comme il faut, et Raf douille salement lors du passage en pilote automatique, mais c’est tout de même con que personne ne se soit rendu compte qu’il était beaucoup plus efficace de combattre de cette façon que de laisser un clampin avec un permis poids lourd faire mumuse dans le cockpit. On en apprend tous les jours. | |||
La partie n’est toutefois pas encore gagnée pour les Chevaliers, puisque la dernière machine de tourment est en train d’enlacer la carlingue de Leopold, et que Raf tire maintenant trop la jambe pour lui être d’une quelconque utilité. Heureusement, avant que l’infâme bestiole puisse mettre la langue, les portes de Fort le Cor s’ouvrent et un eored de Rohirrims menés par Aragorn tombe sur les arrières de l’ennemi. Ou quelque chose comme ça. Il s’agit en fait des survivants de la Maison Taranis, retranchés dans l’arrière-salle du Hall de la Foudre depuis des lustres, et qui sont venus secourir leurs visiteurs. Ce sont évidemment eux qui ont envoyé le message que Raf et Leopold ont reçu, à la demand expresse du Seigneur Caturix, laissé invalide à 93% lors du siège de la forteresse, et à la recherche d’un successeur digne de lui avant que la mort ne vienne. Avec l’arrivée des deux gusses susnommés, c’est maintenant chose faite : il leur reviendra de mener les reliquats de la Maison Taranis vers une grandeur retrouvée. Spoiler alert : ils y arriveront. | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Soit à 3 mètres au dessus du planche des servovaches pour un Chevalier impérial, donc tout de même assez haut. | |||
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Une fois l’anecdote racontée, Verticorda passait ensuite à un strip tease intégral pendant que l’assistance chantait le générique de Bioman, mais McNeill a bizarrement choisi de couper le flashback avant ce point d’orgue. | |||
===Avis=== | |||
McNeill boucle la boucle d’un arc mineur de ‘Mechanicus’ avec ‘The Lightning Hall’, qui permet de retrouver Raf Maven et Leopold Cronus dans leurs œuvres. S’il est tout à fait possible de lire cette nouvelle sans être familier du roman dont elle sert de chapitre supplémentaire, il est évidemment préférable de connaître les grandes lignes du bouquin en question et de ses personnages principaux (dont Dalia Cythera et ses yeux dorés), qui seront évoqués par l’auteur sans véritable mise en contexte. L’histoire en elle-même n’est guère compliquée ou complexe, puisqu’elle se décompose en une phase de randonnée, et une phase de MMA, durant lesquelles les deux Chevaliers se contentent de faire leur devoir, sans plus. | |||
J’ai simplement tiqué sur le « super pouvoir » utilisé par Raf pour se défaire de ses adversaires, dont le potentiel fluffique me semble un peu trop énorme pour être intégré de la sorte par McNeill dans son histoire. Il se peut que ce soit ma méconnaissance du fluff Chevaliers qui me joue des tours, cette faction ne m’ayant jamais beaucoup intéressé, mais savoir qu’il est possible de décupler l’efficacité de ces machines en leur laissant prendre le contrôle de leurs actions, sans autre effets secondaires qu’un peu (beaucoup) de douleur pour leur pilote<span style="color: green "><sup>1</sup></span> , pose logiquement la question du non-recours systématique à cette pratique. Quoi qu’il en soit, c’est une soumission potable, mais pas mémorable, que nous propose Graham McNeill ici, avec ce qui sera peut-être sa dernière nouvelle pour l’Hérésie d’Horus... | |||
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Je m’attendais à ce que ce dernier ne puisse plus reprendre le dessus sur l’Esprit de la Machine, ce qui aurait justifié la non-utilisation de ce trick, mais ce n’est même pas le cas. | |||
===Fluff=== | |||
'''Maison Taranis''' : La plus ancienne Maison de Chevaliers de Mars. Restée loyale à l’Empereur pendant le schisme martien, elle frôla l’annihilation lorsque sa forteresse fut assiégée et détruite par les suivants de Kerbor Hal, ne laissant qu’une poignée de loyalistes en vie, dont le Seigneur Caturix, gravement blessé dans les combats. Le retour inespéré de deux Chevaliers rescapés dans les ruines du bastion permit à Taranis de survivre à l’Hérésie. |
Version actuelle datée du 24 août 2022 à 23:14
Par Gilian
L’histoire du livre
Mars est tombé sous la coupe du Mechanicus noir. Les deux derniers représentants vivants de la maison Taranis ont, sur les conseils de Dalia Cythera (voir Mechanicum), trouvé refuge dans le laboratoire caché des profondeurs de Medusa Fossae où ils devaient attendre la fin de la guerre.
L’histoire avec un grand H
Raf Maven et Léopold Cronus avaient amené Zouche et Caxton avec eux en allant trouver refuge dans le laboratoire caché, après les événements de Mechanicum. Depuis, ils faisaient des raids contre les forces du Mechanicum noir mais le temps passant, le moral de notre petit groupe de survivants était de plus en plus bas, une guérilla sans chance de victoire ne les aidait pas vraiment.
Mais après une longue année de résistance, nos héros intercepte un message d’appel a l’aide provenant de l’ancienne forteresse du clan Taranis et même s’ils pensent que c’est un piège, ils décident de se rendre sur place pour enquêter.
Arrivés sur place, nos deux chevaliers tombent dans un piège du Mechanicum noir qui avait laissé une petite garnison sur place après le massacre des derniers chevaliers loyalistes. Pas tous, en fait le seigneur Caturix a survécu et avec lui quelques civils de la maison Taranis.
Après s'être débarrassés de la petite force hérétique et avoir juré de restaurer la maison Taranis, nos deux héros partent continuer le combat avec un moral remonté à bloc.
Conclusion
Je reviendrai sur la contribution de McNeill qui est assez acceptionelle en cette fin d’Hérésie/ début de siège de Terra et des circonstances de son retour à la BL.
Avec cette nouvelle sans prétention, il boucle la boucle des chevaliers de Taranis qui étaient resté abandonnés sur Mars pendant presque 10 ans (depuis Mechanicus).
Mais pour moi la révélation de cette nouvelle vient de cette phrase :
« and Zouche by burying himself in an obscure tome he had borne from the Noctis Labyrinthus. »
« et Zouche en lisant un livre qu'il avait emporté du Noctis Labyrinthus »
Qui fait écho a la fin de Mechanicum :
« Ce fut seulement plus tard, lorsque Dalia osa enfin retourner à la caverne argentée, qu'elle découvrit que le grimoire qui renfermait le grand mensonge de Mars avait disparu.
DIX mille années s'écouleraient avant qu'un nouveau gardien ne soit appelé au Noctis Labyrinthus. Mais à ce moment-là, le mal serait déjà fait ».
Je suis impatient de connaître la suite.
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Rescapés de la Maison Taranis, dont l’indéfectible loyauté à l’Empereur a scellé le destin lorsque Mars a eu sa poussée indépendantiste, les chevaliers Raf Maven et Leopold Cronus ont passé les années suivant le schisme martien à trekker dans le désert de la planète rouge, rendant de menus services aux loyalistes et mettant de menus bâtons dans les rouages de Kelbor Hal lorsque l’occasion se présentait. Persuadés d’être les seuls survivants de leur chapitre, et habités par la honte de n’avoir pas été présents aux côtés de leurs frères et sœurs d’armes pour défendre leur forteresse, Raf et Leopold ont le moral dans les chaussettes1 et leur condition de fugitifs limite de façon drastique l’entretien de leur monture (et leur réserve d’antiseptiques), ce qui commence à être problématique. Lorsque l’esprit de la machine décide de partir chasser le dahut à la moindre perturbation du champ electromagnétique, les journées sont longues et les maux de crânes fréquents. Ceci dit, l’espoir demeure pour nos personnages, puisqu’ils ont capté une transmission radio leur donnant rendez-vous dans les ruines de leur ancien bastion. Presque totalement convaincus qu’il ne s’agit pas d’un piège, Rohff et Leo se rendent sur place, et posent enfin les senseurs sur le théâtre du dernier carré de leur chapitre.
Profitant de la hauteur sous plafond de la forteresse, nos héros n’ont pas besoin de laisser leur monture au parking et peuvent progresser sans problème jusqu’au hall de la foudre (Lightning Hall), lieu de rassemblement et de beuverie des Taranis depuis des temps immémoriaux. C’est notamment ici que le vieux seigneur Verticorda se plaisait à raconter sa rencontre avec l’Empereur, pendant le temps de l’Unification2, un souvenir qui ne va pas sans arracher une larme d’huile à ce gros fragile de Raf. Guidé par l’intuition et/ou le GPS embarqué de son Chevalier, le rétif et imprévisible Equitos Bellum, les deux rescapés sont confrontés à une scène d’horreur, le seul étant constellé de rebuts de machineries et de cadavres entremelés. C’est là la marque de l’infâmie réservée par Kerbor Hal à ceux qui ont osé lui résister, mais également un piège pas du tout évident dans lequel Raf et Leopold viennent de tomber…
…Car le Mechanicum Noir avait laissé des gardiens sur les lieux du crime. D’abord une horde de quelques centaines de Serviteurs corrompus et corrodés, représentant à peu près autant de danger pour les Chevaliers qu’une vague de hamsters pour un Space Marine. La suite est un peu plus relevée, sous la forme de six machines de tourment (Woe Machine) insectoïdes, qui tombent sur le châssis des Gundams loyalistes comme la vérole sur le bas clergé de Slaanesh. Poussés dans ses derniers retranchements, Raf est contraint à l’ultime sacrifice : faire surcharger son réacteur utiliser un cheat code, qui permet à l’esprit de la machine d’Equitos Bellum de prendre les commandes du Chevalier, et de poutrer la gu*ule des nuisibles en l’espace de 3 secondes. McNeill nous glisse dans l’oreillette que c’est une pratique proscrite par les gens comme il faut, et Raf douille salement lors du passage en pilote automatique, mais c’est tout de même con que personne ne se soit rendu compte qu’il était beaucoup plus efficace de combattre de cette façon que de laisser un clampin avec un permis poids lourd faire mumuse dans le cockpit. On en apprend tous les jours.
La partie n’est toutefois pas encore gagnée pour les Chevaliers, puisque la dernière machine de tourment est en train d’enlacer la carlingue de Leopold, et que Raf tire maintenant trop la jambe pour lui être d’une quelconque utilité. Heureusement, avant que l’infâme bestiole puisse mettre la langue, les portes de Fort le Cor s’ouvrent et un eored de Rohirrims menés par Aragorn tombe sur les arrières de l’ennemi. Ou quelque chose comme ça. Il s’agit en fait des survivants de la Maison Taranis, retranchés dans l’arrière-salle du Hall de la Foudre depuis des lustres, et qui sont venus secourir leurs visiteurs. Ce sont évidemment eux qui ont envoyé le message que Raf et Leopold ont reçu, à la demand expresse du Seigneur Caturix, laissé invalide à 93% lors du siège de la forteresse, et à la recherche d’un successeur digne de lui avant que la mort ne vienne. Avec l’arrivée des deux gusses susnommés, c’est maintenant chose faite : il leur reviendra de mener les reliquats de la Maison Taranis vers une grandeur retrouvée. Spoiler alert : ils y arriveront.
1: Soit à 3 mètres au dessus du planche des servovaches pour un Chevalier impérial, donc tout de même assez haut.
2: Une fois l’anecdote racontée, Verticorda passait ensuite à un strip tease intégral pendant que l’assistance chantait le générique de Bioman, mais McNeill a bizarrement choisi de couper le flashback avant ce point d’orgue.
Avis
McNeill boucle la boucle d’un arc mineur de ‘Mechanicus’ avec ‘The Lightning Hall’, qui permet de retrouver Raf Maven et Leopold Cronus dans leurs œuvres. S’il est tout à fait possible de lire cette nouvelle sans être familier du roman dont elle sert de chapitre supplémentaire, il est évidemment préférable de connaître les grandes lignes du bouquin en question et de ses personnages principaux (dont Dalia Cythera et ses yeux dorés), qui seront évoqués par l’auteur sans véritable mise en contexte. L’histoire en elle-même n’est guère compliquée ou complexe, puisqu’elle se décompose en une phase de randonnée, et une phase de MMA, durant lesquelles les deux Chevaliers se contentent de faire leur devoir, sans plus.
J’ai simplement tiqué sur le « super pouvoir » utilisé par Raf pour se défaire de ses adversaires, dont le potentiel fluffique me semble un peu trop énorme pour être intégré de la sorte par McNeill dans son histoire. Il se peut que ce soit ma méconnaissance du fluff Chevaliers qui me joue des tours, cette faction ne m’ayant jamais beaucoup intéressé, mais savoir qu’il est possible de décupler l’efficacité de ces machines en leur laissant prendre le contrôle de leurs actions, sans autre effets secondaires qu’un peu (beaucoup) de douleur pour leur pilote1 , pose logiquement la question du non-recours systématique à cette pratique. Quoi qu’il en soit, c’est une soumission potable, mais pas mémorable, que nous propose Graham McNeill ici, avec ce qui sera peut-être sa dernière nouvelle pour l’Hérésie d’Horus...
1 : Je m’attendais à ce que ce dernier ne puisse plus reprendre le dessus sur l’Esprit de la Machine, ce qui aurait justifié la non-utilisation de ce trick, mais ce n’est même pas le cas.
Fluff
Maison Taranis : La plus ancienne Maison de Chevaliers de Mars. Restée loyale à l’Empereur pendant le schisme martien, elle frôla l’annihilation lorsque sa forteresse fut assiégée et détruite par les suivants de Kerbor Hal, ne laissant qu’une poignée de loyalistes en vie, dont le Seigneur Caturix, gravement blessé dans les combats. Le retour inespéré de deux Chevaliers rescapés dans les ruines du bastion permit à Taranis de survivre à l’Hérésie.