Différences entre les versions de « The Fields of Abundance »
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==Par Gilian== | |||
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Comme tous les ans avant noël, la Black Library sort quelques nouvelles et cette année encore (2022) on a droit a deux nouvelles Hérésie d’Horus. Et voici la première écrite par David Annandale. | |||
===L’histoire du livre=== | |||
Alors que la Death Guard se prépare à partir pour Terra, un groupe commandé par le premier capitaine Typhon se voit donner l’ordre de piller et de raser Iapsis. | |||
===L’histoire avec un grand H=== | |||
Iapsis était un monde riche en ressources et industries, il était resté fidèle à l’Imperium et se trouvait sur la route de la Death Guard. Son gouvernement avait prévu d’être attaqué et s’y était préparé. | |||
Mais on ne peut pas se préparer à l’assaut d’une légion Space Marines et encore moins de la Death Guard. Les défenses avaient cédé dès le premier jour et une semaine plus tard la planète finissait d’agoniser sous les bombes toxiques… | |||
La destruction était totale et il ne restait plus rien, c’était ce qu’avait ordonné Mortarion. | |||
Typhon, depuis sa récente conversion à Nurgle, avait une autre vision de la destruction, il pensait que la destruction devait se faire dans la douleur, la misère et la maladie et laisser place à l’évolution et la vie, corrompue par Nurgle bien sûr. | |||
Il décide donc de commencer à convertir à son point de vue la légion, en commençant par le sergent Nevak qui a si bien nettoyé la capitale. | |||
===Conclusion === | |||
Avec l’arrivée du Siège de Terra et la fin de la série Hérésie d’Horus, on aurait pu penser que les nouveaux récits courts (nouvelle nouvelle ça faisait redondant) se porteraient peut-être sur des événements qui se déroulent pendant le Siège, ou au moins sur la fin de l’histoire de certains personnages laissés en suspens au cours des années. | |||
Et bien même pas. David Annandale nous livre une nouvelle sans grand intérêt sur Typhon qui une fois de plus n’écoute pas son primarque et essaie de convertir un légionnaire à sa cause. | |||
Le seul intérêt qu’on pourrait à la limite trouver à ce récit, c’est qu’il est sorti juste avant la réédition du roman sang Cadian d’Aaron Dembsky Bowden dans lequel Typhus vient chercher un sergent/démon qui est coincé sur une planète impériale depuis 10 000 ans… (et encore c’est seulement si vous avez lu toute la Black Library pour trouver des coïncidences…) | |||
==Par Schattra== | ==Par Schattra== | ||
===Avant-Propos=== | ===Avant-Propos=== |
Version actuelle datée du 1 août 2023 à 13:42
Par Gilian
Avant-Propos
Comme tous les ans avant noël, la Black Library sort quelques nouvelles et cette année encore (2022) on a droit a deux nouvelles Hérésie d’Horus. Et voici la première écrite par David Annandale.
L’histoire du livre
Alors que la Death Guard se prépare à partir pour Terra, un groupe commandé par le premier capitaine Typhon se voit donner l’ordre de piller et de raser Iapsis.
L’histoire avec un grand H
Iapsis était un monde riche en ressources et industries, il était resté fidèle à l’Imperium et se trouvait sur la route de la Death Guard. Son gouvernement avait prévu d’être attaqué et s’y était préparé. Mais on ne peut pas se préparer à l’assaut d’une légion Space Marines et encore moins de la Death Guard. Les défenses avaient cédé dès le premier jour et une semaine plus tard la planète finissait d’agoniser sous les bombes toxiques…
La destruction était totale et il ne restait plus rien, c’était ce qu’avait ordonné Mortarion. Typhon, depuis sa récente conversion à Nurgle, avait une autre vision de la destruction, il pensait que la destruction devait se faire dans la douleur, la misère et la maladie et laisser place à l’évolution et la vie, corrompue par Nurgle bien sûr.
Il décide donc de commencer à convertir à son point de vue la légion, en commençant par le sergent Nevak qui a si bien nettoyé la capitale.
Conclusion
Avec l’arrivée du Siège de Terra et la fin de la série Hérésie d’Horus, on aurait pu penser que les nouveaux récits courts (nouvelle nouvelle ça faisait redondant) se porteraient peut-être sur des événements qui se déroulent pendant le Siège, ou au moins sur la fin de l’histoire de certains personnages laissés en suspens au cours des années.
Et bien même pas. David Annandale nous livre une nouvelle sans grand intérêt sur Typhon qui une fois de plus n’écoute pas son primarque et essaie de convertir un légionnaire à sa cause.
Le seul intérêt qu’on pourrait à la limite trouver à ce récit, c’est qu’il est sorti juste avant la réédition du roman sang Cadian d’Aaron Dembsky Bowden dans lequel Typhus vient chercher un sergent/démon qui est coincé sur une planète impériale depuis 10 000 ans… (et encore c’est seulement si vous avez lu toute la Black Library pour trouver des coïncidences…)
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
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Intrigue
J’écoutaiiiis le disc jockeeeey // Dans le Rhino qui me traînaiiiiit // Sur la route de Iaspis… Ahem, pardon. Iaspis, donc. Pauvre petite planète loyaliste placée entre les infâmes et puants (surtout maintenant) Death Guards du Premier Capitaine Typhon et le Monde Trône1, Iaspis s’est battu vaillamment mais Iaspis a perdu et s’en prend plein les dents (ça rime). Les ordres reçus par le maître du Terminus Est sont simples : s’emparer de tout ce qui peut être utile à l’effort de guerre des hérétiques, et détruire le reste. Cependant, Calas Typhon est une diva, et son récent passage à Nurgle l’a rendu encore moins disposé à suivre les instructions de Mortarion (ça rime aussi). Bien qu’il soit tout à fait content de commettre crimes de guerre sur crimes de guerre envers les défenseurs et civils de la malheureuse planète, il ne peut s’empêcher d’expérimenter de nouvelles manières (souvent aqueuses et boueuses) de perpétrer massacres, destructions et biocides, tandis que ses officiers se contentent de suivre le manuel du parfait petit Death Guard.
L’attention du barbu à la faux se porte sur le Sergent Nevak, dont l’escouade s’est acquittée avec brio de la liquidation d’un bunker dans lequel s’était replié des Psykers locaux. Après un vigoureux bombardement d’obus et une bonne application de phosphex, il ne restait plus rien de ces horribles mutants, mais le résultat semblait trop… propre à Typhon, qui invita donc le Sergent à un tête à tête d’après bataille. Coup de chance pour notre héros, son interlocuteur se révèle être lui aussi un Psyker en puissance, essayant désespérément d’inhiber ses capacités pour se conformer aux préceptes de ce rigoriste de Mortarion. Sentant qu’il tient en Nevak un disciple potentiel, Tyty l’emmène sur le théâtre de l’une ses exactions expérimentales : la ville de Sappir.
Pour son malheur, Sappir se trouvait à proximité d’un spatioport important et d’un barrage hydraulique, ce qui amena à sa destruction rapide dans la campagne et donna à Typhon l’idée de la noyer sous les eaux (désormais polluées et radioactives, c’est cadeau). La grande idée de Mister T. est que ce modus operandi, s’il a permis une destruction tout aussi complète de sa cible que celle déployée par Nevak à Polita (la capitale planétaire d’Iaspis), a l’avantage d’être évolutif, et de permettre à de nouvelles formes de vie de prospérer. Ce qui est mieux pour un pro-life tel que Typhon. La preuve en est apportée par la poignée de Sappirois perclus de maladie qui se sont réfugiés dans la MJC locale pour se soutenir mutuellement dans cette terrible épreuve, et sont déjà Zombies de la Peste à 77,77%. Typhon prend sa plus suave voix et parvient à persuader son protégé de l’intérêt de son approche philosophique (eh oui), gagnant son premier disciple au passage. Ça lui a aussi servi de grand oral pour son passage devant Morty, donc tout bénef. The fin.
1: Je comprends mieux pourquoi Mortarion s’est porté volontaire pour être dans l’avant-garde : dans sa condition actuelle, avoir un accès prioritaire au trône était une bonne idée.
Avis
Ça sent vraiment la fin (de l’inspiration) pour Annandale, qui nous sert le récit de la conversion à Nurgle d’un illustre inconnu par ce vieux prosélyte de Typhon. Comme nous connaissions déjà les deux étapes les plus importantes du changement de paradigme cult(ur)el de la Death Guard1 , ‘The Fields of Abundance’ m’apparaît comme la scène coupée au montage d’un film déjà bieeeeeen long, et ajoutée dans l’extended version dudit film pour faire plaisir aux fans les plus convaincus. Release the Annandale cut, am I right ? Well, maybe not.
J’aurais pu avoir un avis différent sur cette nouvelle si l’auteur avait réussi son pari, assez risqué je dois dire, de construire son propos autour d’une discussion philosophique (le bien vs le mal le propre vs le sale) au lieu d’une honnête empoignade energétique, comme on pouvait s’y attendre. Mais n’est pas Graham McNeill2 ou Aloïs Schumpeter qui veut et David Annandale se perd assez rapidement dans son exégèse de la destruction créatrice, supérieure à la clinique et froide destruction… destructrice pour des raisons qui, si elles convainquent ce brave Nevak en l’espace de trois minutes, m’ont barbé en l’espace de trente secondes. I WIN.
Je trouve un peu dommage que l’une des dernières nouvelles originales de cette franchise iconique ait été confiée à un contributeur qui n’a visiblement plus rien à apporter à l’Hérésie d’Horus, mais on ne peut pas gagner à tous les coups…
1 : Typhon devient un Héraut de Nurgle dans ‘Exocytosis’, et rallie Mortarion à sa cause dans ‘The Burried Dagger’.
2 : Je pense évidemment à ‘The Last Church’.