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==Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam==
===Avant-Propos===
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team<br />
===Résumé===
The glorious tomb. Nul besoin d’être un philologue pour comprendre qu’il s’agit des vénérables machines dreadnoughts. Machine mais pas uniquement, car c’est bel et bien un Astartes, jadis mémorable héros de Chapitre, qui s’est retrouvé encabaner dans une machine de guerre suite au ravage excessif de son corps de Space Marine. L’un des honneurs les plus prestigieux qui n’est accordé qu’aux légendes.
De plus, nous ne sommes pas en présence de n’importe quel Chapitre, mais celui de Sigismund. Autant vous dire qu’on ne va pas avoir le temps de passer un dernier coup de polish sur les crux.
Pour couroner le tout, c’est Sir Guy Haley qui est à la plume et Toby Longworth à la narration. Rappelons que Guy est l’auteur attitré pour les Black Templars mais aussi les Orks. What else ?
Dans cet audio drama de 42 minutes, nous suivrons le tout premier réveil de frère Adelard enchâssé dans le dreadnought Invictus Potent afin de participer à une bataille majeure sur Armageddon. Le décor est donc planté.
L’ouverture est immersive. Frère Adelard ressuscite ! Et ce c’est loin d’être agréable. Le cerveau fonctionne, mais les sens ont complètement disparus. Pour vivre sa seconde vie, il doit accepter et se lier à l’esprit de la machine qu’est Invictus Potent (puissance invincible, ce sont des légendes). Facile à dire.
La procédure d’initialisation est bien pensée pour de l’audio. Alors que notre templar se réveille d’un très long sommeil, le magos de l’Adeptus Mechanicus entonne les vers sacrés afin d’apaiser la machine et aboutir à la symbiose des deux entités. On entend les sons comme si l’on était emprisonné dans cette grande boîte de métal, rempli d’un liquide gluant et froid. La voix de l’adepte est robotique et offre un contraste vrai.
Beaucoup de scènes sont mémorables dans cet audio drama car on ressent qu’elles ont été écrites pour cela. Je pense notamment à la scène où Adelard prend connaissance du briefing de mission parmi des milliers d’autres Black Templars dans un hangar qui résonne comme une cathédrale médiévale. Ce sont des moines-guerriers, et lorsque les Templars ne font pas couler le sang, ils le passent à prier. Par ses choeurs, l’auteur assure une immersion auditive tout en dévoilant habilement les racines de ces chevaliers.
La descente de la force de frappe Black Templar en drop pods avec le déluge en fond sonore met en place la seconde partie : To war !
Pour des raisons évidentes, les dialogues seront quasi inexistants mais les monologues sont intelligents et proposent diverses pistes de réflexion : la dualité entre le sort de l’Empereur et celui d’un dreadnought, le destin, l’avenir après la mort pour ne citer qu’eux. Mais le thème principal est celui de la perte des sens.
Que peut bien ressentir un petit morceau d’Astartes gigotant dans une gelée nutritive d’une boîte en métal ? Et bien pas grand-chose et c’est sur cette absence totale de ressentis que nous serons captivés.
Impossible de ne pas faire le lien avec Baneblade où l’histoire est centrée sur un équipage de tank super-lourd. Pas évident d’apprécier le climat local de cette façon.
Les scènes d’action sont géniales et lorsque Invictus Potent fait feu de sa gatling les douilles rebondissent au sol avec mélodie et les Orks d’en face en prennent pour leur argent.  Orks qui ne sont pas une simple marée verte cette fois-ci. On apprécie ici l’affinité que Guy porte aux Orks en les décrivant de façon plus approfondis que dans la plupart des boltporn que la Black Library peut nous offrir.
Invictus Potent combattra aux côtés du dreadnought vénérable Qantus Maxime Gloria dont la badassness irradie les champs de bataille. Les sons de bolters seront aussi nombreux que les hurlements d’Orks malgré qu’on ne rechignerait pas pour plus de Waaagh !
Malgré le synopsis spoilant un peu la fin de l’audio, on attend ce moment avec une triste impatience.
Mourir deux fois, c’est comment ? Voici donc la troisième et dernière partie. Pas d’action, pas de musique, pas de bruit.
C’est la première fois que je suis aussi surpris par le dénouement d’une histoire estampillée Warhammer 40 000.
Alors qu’on pensait avoir tout subi, tout affronté, voici que c’est la mort (encore) lente et implacable qui survient. J’ai bien dit lente. Lors de cette descente vers les abîmes, l’auteur va nous faire plonger dans les tréfonds d’Adelard et va nous emmener très loin, trop loin ? C’est à vous d’en juger.
La voix de Toby enfoncera le clou. La force vocale du narrateur diminuera petit à petit et sera conjuguée à un écho persistant qui insufflera un sentiment de solitude déconcertant. Par moments, la voix d’Adelard se fera grelotante, le froid frappant de concert. L’analogie faite par Guy entre l’Empereur et les dreadnoughts renforcera une fois de plus la valeur du fluff car qu’est donc l’Empereur si ce n’est un petit morceau d’être exceptionnel coincé sur un trône, luttant et souffrant à chaque seconde  ?
L’ambiance, les réflexions, tout y est jusqu’au dernier soupir.
J’ai totalement adhéré à cet audio drama qui offre une véritable immersion et ce sur plusieurs plans. Les progrès sonores sont notables et lorsque les auteurs se prêtent au jeu, on obtient de superbes épopées.
===Les plus===
Un récit pensé et écrit pour un audio.
   
Une immersion totale dans un dreadnought.
   
Plusieurs scènes marquantes.
   
Plusieurs réferences au fluff.
   
Une douleur omniprésente.
 
Une dernière partie forte et émouvante.
   
Narration, action, réflexion, émotion : perfection.
===Les moins===
L'accent d'Helbrecht.
===Conclusion===
Avec The Glorious Tomb, Guy Haley scelle son pacte avec les Black Templars en nous offrant un audio d'une rare intensité. La qualité sonore est un véritable plongeon qui aboutira à une émotion indéniable de l'auditoire. Praise be !

Version actuelle datée du 13 avril 2023 à 23:30

Par Ghost of Arkio

Avant-Propos

Et voila la Ghost of Arkio touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Intro

Cet audio Drama (42min) appartient à la série 'Echos of War' et fut publiée en Octobre 2014. C'est une histoire indépendante.

Le nouveau 'champion' des BT est de retour:

-> Guy Haley

-> Acheron

-> Un Roc Ork

La naration est celle à la première personne d'Adelard, dans sa nouvelle Tombe: "Invictus Potens", depuis la cérémonie de "réanimation" (techmarine+apothicaire) jusqu'aux premiers combats .. sur Armageddon !

Résumé

Castellan Adelard

Adelard est l'ancien Castellan de Brusc blessé à mort dans le récit "The Black Pilgrims" de Guy Haley:

Dans cet short, il dirigeait l'investigation d'une flotte "fantôme" de l'écclésiarchie = un vaisseau-cathédral gigantesque le Veritas Diras, escorté par une flotte de combat complète, disparue ensemble pendant une translation warp.

Réapparue tout aussi mystérieusement et en apparence sans aucun dégât, les BT d'Adelard l'investissent. Sous vous spolier les détails (et les références à Dead Space 3 ! ) les frères d'épée d'Adelard (dont Brusc) finiront par tomber sur une foule de survivants dégénérés et un nid d'hybrides genestealer incrusté au cœur des millions d'ossements des catacombes de la cathédrale. Il y serra blessé à mort au combat contre le patriarche.

Réveil

L'audio drama débute donc par le réveil d'Adelard dans sa "tombe", dans un face à face claustrophobe avec Invictus :

Haley distingue l'entité d'Invictus et Adelard, le 1er parlant par des procédures de check-in techniques formulés comme des prières par la voix métallique d'Invictus, le 2nd réduit à une pensée comprimée; incapable d'accéder à sa propre mémoire, incapable de cligner des yeux et forcé d'absorber les grilles d'affichage technique qui défilent devant sa vision, les feedbacks d'alimentation en énergie et munitions, ...

.. tentant de sourire, il se rend compte qu'il ne lui reste qu'une partie de sa mâchoire, puis qu'il flotte dans un bassin amniotique, et sent les impulsions électriques s'introduire dans son corps immobile.

Invictus lui fait payer sa rêverie, et la 1ère tentative de connexion de l'interface se transforme en torture.

La douleur restera le 1er et le seul indice qu'il est encore un être humain de chairs et de sang.

La 2nd tentative est la bonne, et Adelard/Invictus accède à son monde extérieur: voix et images d'un couloir dans les cryptes caverneuses du Eternal Crusader. Une foule de serfs en robes procédant au rituel d'activation. Les prières sont guidées par un chapelain, secondé par un techmarine.

Adelard reconnaît l'armure de l'Apothicaire Angius.. qui s'excuse= il est mort depuis 73ans, c'est Clovus (novice du vivant d'Adelard), qui lui explique avoir hérité de son équipement et son rang.

En face de lui une autre alcove= celle du Vénérable Cantus Maxim Gloria, dont la réanimation-test a pris fin et qui retourne en stase.

Adelard a à peine le temps de comprendre que presque un siècle s'est écoulé depuis sa mise en tombe, à cause d'un virus dans ses terminaisons nerveuses.. son novice Ricard est devenu Marshall.

il a à peine le temps de comprendre qu'on ne le réveille pas comme un être humain, mais comme une machine= tous les sarcophages du chapitre sont "testés" car l'Eternal Crusader arrive dans le système Armageddon pour se jeter dans la guerre..

.. à peine le temps de formuler des questions qu'Invictus lui indique de ses phrases mécaniques que le test est concluant, tandis qu'il sent l'énergie s'éteindre dans tous ses membres métalliques, sa conscience se réduit à nouveau à une simple pensée, le laissant impuissant retomber dans un sommeil artificiel..

Assaut sur Armageddon

Adelard/Invictus fait référence à la croisade déjà citée par Helbrecht dans "The Eternal Crusade" + et le frère d'épée Brusc dans les 2 eshort au sol :

- Ash Waste Crusade = 2 compagnies de combats sous le Cdt de Ricard

- Brusc dans les 2 eshorts rappelle qu'ils ont du fuir Acheron prise par la traîtrise de von Strab.

Adelard/Invictus se réveille à nouveau =

Autour de lui la baie d'embarquement où s'activent et défilent 2 compagnies de BT embarquant dans des drop-pods et des thunderhawks= il reconnait Ricard, Brusc, Clovius, mais ne peut pas leur parler.

Adelard/Invictus est rempli de pensées de devoir et d'honneur, de la Croisade éternelle à poursuivre. Sous la voix tonitruante du prêche d'Helbrecht résonnant par dessus le vacarme des embarquements, les portes de son drop-pod individuel se referment sur lui.

La descente =

count down, puis accélération à n'en plus finir tandis qu'il ressent son corps secoué dans l'épais liquide amniotique.

L'impact est brutal, mais les bruits de la guerre à l'ouverture au sol balayent toute pensée inutile: Il se découvre parmi les 1er débarqués en face d'un roc ork à charger avec des troupes lourdes = ... une escouade de Centurions guidée par le Vénérable Cantus Maxim Gloria armé d'un marteau de siège et d'un multifuseur, et des frères d'épées en arrière les couvrant d'un déluge de tirs croisés.

Adelard/Invictus active ses armes d'une pensée et est progressivement grisé par sa nouvelle puissance de destruction. Ses instructions tactiques défilant devant ses yeux sont comme des impulsions électriques et des ordres, mais un simple questionnement sur le briefing fait apparaître sur son affichage tout un tas de dossiers et fichiers audio/vidéo qu'il consulte sans s'arrêter de choisir ses cibles au fulgurant et les éliminer en suivant les ordres de CANTUS.

Ensemble avec CANTUS, ils enfoncent les portes du Roc ork tandis que les centurions meurent immobilisés droits dans leur armures. Puis les 2 Dreadnoughts s'enfoncent au cœur du roc où Adelard/Invictus fait un carnage avec son canon d'assaut. Il réfléchit à peine sur le pourquoi il n'économise alors plus aucune munition. Arrivés au cœur du roc en face des leaders et élites orks, lui et CANTUS activent des balises de téléportation = les terminators de Ricard chargent à travers un flash de lumière et achèvent la mission.

Du moins Adelard en est persuadé, car pour lui..

Agonie

Les 2 Dreadnoughts, ces reliques révérées, ont été sacrifiées pour accomplir le plus dur de l'assaut. Les sapeurs orks se sont acharnés et leur grenades magnétiques (cinematic de DOW1 !) ont fini par immobilisé Invictus... les explosions successives coupent une à une les sensations de l'inteface de commandes, d'énergie, la liste de dégâts.. puis c'est l'obscurité.

Invictus désactivé/mort dans un dernier borborygme de liste d'erreurs fonctionnelles, Adelard reprend "possession" de son propre corps et surtout son esprit : un cadavre flottant criblé de câbles froids. Le liquide amniotique se vide lentement par les fissures de son sarcophage petit ... laissant place au froid qui touche sa peau. Au loin, les échos des combats lui parviennent au delà des épaisseurs de blindage ! : il a retrouvé pour la 1ère fois depuis longtemps et pour la dernière fois l'usage de son ouïe.. et ces derniers instants d'existence ressemblent véritablement à un impotent, enterré vivant dans un cercueil froid coupé du reste du monde.. ce "glorieux cercueil"...

La fin

Adelard ne meurt pas de mort brutale en criant le nom de l'Empereur, il goûte une mort lente et misérable rallongée par les cadeaux génétiques de l'Empereur.. Aveugle et impuissant, il écoute l'écho étouffé des combats glorieux au delà de sa tombe diminuer.. il a alors tout le temps de se demander ce qui l'attend après la mort, et de feuilleter les souvenirs de son passé qui refluent enfin, débloqués par la mort d'Invictus :

.. des flashs de sa vie de Templar, puis de son enfance auprès d'un père fort et rieur, lui disant de garder courage .. de brefs instants heureux de son enfance dans un fond sonore de nature ensoleillée.. il prend conscience de tout ce que son engagement lui a fait perdre d'humanité depuis son élévation comme Astartes... le doute l'étrangle en même temps que la raréfaction d'oxygène dans son sang = a-t-il bien servi l'Empereur..? suffisamment? les visages de tous ces frères morts ou qu'il faut quitter, des innocents qu'il a fallu sacrifier.. il philosophe tristement : "Humanity's destiny= awaiting the next event"

..au dernières secondes de sa vie, l'angoisse le prend; aucune voix, aucun miracle pour l’accueillir aux portes de la mort... seul une sorte de néant froid... sa Foi a-t-elle été suffisamment forte..? ..que se serait-il passé s'il n'était pas parti pour les épreuves des Templars? ..quelle vie aurait-il pu avoir..? l'Empereur pardonnera-t-il sa dernière hésitation..?

Plus rien. Haley nous laisse sans réponse.

Appréciation personnelle

Bref,

Aucune avancée sur le fluff d'Armageddon3 lui-même, juste une immersion à la 1ère personne dans un cercueil de dreadnought et son expérience traumatisante de "2nd mort".

+1 pour la mise en scène sonore, voix/musiques/bruits de fonds/bruitages = très immersive

+1 pour les références transversales avec toutes ses autres histoires BT

+1 pour cette fin, bien sordide et angoissante d'agonie mentale comme sur un lit d’hôpital..


15/20


Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

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Résumé

The glorious tomb. Nul besoin d’être un philologue pour comprendre qu’il s’agit des vénérables machines dreadnoughts. Machine mais pas uniquement, car c’est bel et bien un Astartes, jadis mémorable héros de Chapitre, qui s’est retrouvé encabaner dans une machine de guerre suite au ravage excessif de son corps de Space Marine. L’un des honneurs les plus prestigieux qui n’est accordé qu’aux légendes. De plus, nous ne sommes pas en présence de n’importe quel Chapitre, mais celui de Sigismund. Autant vous dire qu’on ne va pas avoir le temps de passer un dernier coup de polish sur les crux. Pour couroner le tout, c’est Sir Guy Haley qui est à la plume et Toby Longworth à la narration. Rappelons que Guy est l’auteur attitré pour les Black Templars mais aussi les Orks. What else ?

Dans cet audio drama de 42 minutes, nous suivrons le tout premier réveil de frère Adelard enchâssé dans le dreadnought Invictus Potent afin de participer à une bataille majeure sur Armageddon. Le décor est donc planté.

L’ouverture est immersive. Frère Adelard ressuscite ! Et ce c’est loin d’être agréable. Le cerveau fonctionne, mais les sens ont complètement disparus. Pour vivre sa seconde vie, il doit accepter et se lier à l’esprit de la machine qu’est Invictus Potent (puissance invincible, ce sont des légendes). Facile à dire. La procédure d’initialisation est bien pensée pour de l’audio. Alors que notre templar se réveille d’un très long sommeil, le magos de l’Adeptus Mechanicus entonne les vers sacrés afin d’apaiser la machine et aboutir à la symbiose des deux entités. On entend les sons comme si l’on était emprisonné dans cette grande boîte de métal, rempli d’un liquide gluant et froid. La voix de l’adepte est robotique et offre un contraste vrai.

Beaucoup de scènes sont mémorables dans cet audio drama car on ressent qu’elles ont été écrites pour cela. Je pense notamment à la scène où Adelard prend connaissance du briefing de mission parmi des milliers d’autres Black Templars dans un hangar qui résonne comme une cathédrale médiévale. Ce sont des moines-guerriers, et lorsque les Templars ne font pas couler le sang, ils le passent à prier. Par ses choeurs, l’auteur assure une immersion auditive tout en dévoilant habilement les racines de ces chevaliers.

La descente de la force de frappe Black Templar en drop pods avec le déluge en fond sonore met en place la seconde partie : To war ! Pour des raisons évidentes, les dialogues seront quasi inexistants mais les monologues sont intelligents et proposent diverses pistes de réflexion : la dualité entre le sort de l’Empereur et celui d’un dreadnought, le destin, l’avenir après la mort pour ne citer qu’eux. Mais le thème principal est celui de la perte des sens. Que peut bien ressentir un petit morceau d’Astartes gigotant dans une gelée nutritive d’une boîte en métal ? Et bien pas grand-chose et c’est sur cette absence totale de ressentis que nous serons captivés. Impossible de ne pas faire le lien avec Baneblade où l’histoire est centrée sur un équipage de tank super-lourd. Pas évident d’apprécier le climat local de cette façon.

Les scènes d’action sont géniales et lorsque Invictus Potent fait feu de sa gatling les douilles rebondissent au sol avec mélodie et les Orks d’en face en prennent pour leur argent. Orks qui ne sont pas une simple marée verte cette fois-ci. On apprécie ici l’affinité que Guy porte aux Orks en les décrivant de façon plus approfondis que dans la plupart des boltporn que la Black Library peut nous offrir. Invictus Potent combattra aux côtés du dreadnought vénérable Qantus Maxime Gloria dont la badassness irradie les champs de bataille. Les sons de bolters seront aussi nombreux que les hurlements d’Orks malgré qu’on ne rechignerait pas pour plus de Waaagh !

Malgré le synopsis spoilant un peu la fin de l’audio, on attend ce moment avec une triste impatience. Mourir deux fois, c’est comment ? Voici donc la troisième et dernière partie. Pas d’action, pas de musique, pas de bruit. C’est la première fois que je suis aussi surpris par le dénouement d’une histoire estampillée Warhammer 40 000. Alors qu’on pensait avoir tout subi, tout affronté, voici que c’est la mort (encore) lente et implacable qui survient. J’ai bien dit lente. Lors de cette descente vers les abîmes, l’auteur va nous faire plonger dans les tréfonds d’Adelard et va nous emmener très loin, trop loin ? C’est à vous d’en juger. La voix de Toby enfoncera le clou. La force vocale du narrateur diminuera petit à petit et sera conjuguée à un écho persistant qui insufflera un sentiment de solitude déconcertant. Par moments, la voix d’Adelard se fera grelotante, le froid frappant de concert. L’analogie faite par Guy entre l’Empereur et les dreadnoughts renforcera une fois de plus la valeur du fluff car qu’est donc l’Empereur si ce n’est un petit morceau d’être exceptionnel coincé sur un trône, luttant et souffrant à chaque seconde  ? L’ambiance, les réflexions, tout y est jusqu’au dernier soupir.

J’ai totalement adhéré à cet audio drama qui offre une véritable immersion et ce sur plusieurs plans. Les progrès sonores sont notables et lorsque les auteurs se prêtent au jeu, on obtient de superbes épopées.

Les plus

Un récit pensé et écrit pour un audio.

Une immersion totale dans un dreadnought.

Plusieurs scènes marquantes.

Plusieurs réferences au fluff.

Une douleur omniprésente.

Une dernière partie forte et émouvante.

Narration, action, réflexion, émotion : perfection.

Les moins

L'accent d'Helbrecht.

Conclusion

Avec The Glorious Tomb, Guy Haley scelle son pacte avec les Black Templars en nous offrant un audio d'une rare intensité. La qualité sonore est un véritable plongeon qui aboutira à une émotion indéniable de l'auditoire. Praise be !