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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Les guerriers Tonnerres passant à la trappe alors que Nick avait déjà commencé à écrire leur histoire.<br />
Les guerriers Tonnerres passant à la trappe alors que Nick avait déjà commencé à écrire leur histoire.<br />
Je pense que cette nouvelle est tout ce qui reste de leur histoire pour le moment. (On en apprendra bien plus par la suite ).
Je pense que cette nouvelle est tout ce qui reste de leur histoire pour le moment. (On en apprendra bien plus par la suite ).
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
« Démobilisé » comme ses camarades à la fin des Guerres d’Unification, l’ancien (dans tous les sens du terme) Légionnaire Tonnerre Dahren Heruk s’est reconverti dans le gladiatorat avec une poignée de comparses afin de joindre les deux bouts. L’Empereur n’ayant visiblement pas prévu de plan épargne retraite digne de ce nom en faveur de ses premiers prototypes de post-humains, la joyeuse bande vivote sur les maigres bénéfices des combats auxquels elle participe dans le Swathe, bidonville Terran s’étendant en périphérie du Palais de leur ancien patron. Pour ne rien arranger, les vétérans sont affligés de divers troubles physiques et psychologiques, dont une forme particulièrement vivace et handicapante de PTSD, poétiquement nommée les Rêves d’Unité, qui les mène à revivre leurs souvenirs de bataille comme s’ils y étaient, avec des conséquences généralement fâcheuses pour les quidams évoluant à proximité. Les Blood Angels n’ont vraiment rien inventés.
Ayant été témoin de la mort d’un de ses comparses (Kabe) sur le sable de l’arène, des mains d’un chrono-gladiateur au final desservi par son propre sadisme, Heruk commence sa journée par un peu de manutention, ramenant les restes mortels de son défunt collègue jusqu’au domicile de son dominus et imprésario (Tarrigata), afin de procéder au recyclage, puis à l’incinération de ces derniers. Il part ensuite à la recherche d’un autre gladiateur de l’écurie (Gairok) aux abonnés absents depuis quelques heures, ce qui n’augure rien de bon. Pris en chemin d’une crise de somnambulisme aiguë, il revient à lui dans un bar dévasté du Swathe, où Gairok<span style="color:red"><sup>1</sup></span> semble avoir organisé une reconstitution hyper réaliste du siège d’Abyssna, avec les piliers de comptoir comme figurants (involontaires). Jugeant son camarade trop atteint pour qu’une autre issue soit possible, Heruk l’euthanasie la mort dans l’âme, et poursuit sa mission de porteur d’os en charriant le cadavre jusqu’au QG de la bande.
Ailleurs dans le Swathe, le SWAT impérial (see what I did there ?) se déploie à grand renfort de gadgets, sous les traits aquilins mais masqués du Custodien Tagiomalchian. Ce dernier a été chargé de trouver et de neutraliser des éléments séditieux opérant depuis les dédales mal famés du bidonville, et se montre très intéressé par le carnage commis par Gairok au café PMU du coin. Alors qu’il est occupé à faire quelques relevés en mode les Experts : Terra, il est violemment attaqué par un agresseur non identifié, ce qui coupe la transmission envers la Tour de l’Hegemon. Sus-pense.
Nous retrouvons Heruk et son poids mort alors qu’ils arrivent enfin en vue de la bicoque de Tarrigata, qui se trouve être en proie des flammes. Décidément, ce n’est pas la journée de notre heruk. Réussissant à extraire son patron des décombres au péril de sa vie, le Guerrier Tonnerre n’arrive pas à lui sous-tirer d’informations vraiment utiles quant à l’identité des petits gougnafiers responsables de cette destruction de propriété privée avant que Papy Tarri’ n’aille rejoindre la droite de l’Empereur. Supputant que l’incident ait pu être causé par une autre crise de delirium tremens du dernier de ses corelégionnaires vivants (Vezulah Vult), Heruk se met à nouveau en chasse, et parvient à débusquer Vivi dans les égouts du Swathe. Ce dernier, également à l’article de la mort, et aveuglé par un Bitch Betcher move réalisé par son assassin, refait le coup du « je meurs avant d’avoir donné la bonne info à mon pote pour préserver le suspens de l’histoire mouahaha- couic » à Heruk. Au moins, l’honneur des Guerriers Tonnerre est sauf, car ce n’est pas Vult qui a foutu le feu aux pénates de son patron. C’est déjà ça. Résolu à tirer ce mystère au clair, et désormais libre de toute obligation professionnelle du fait du décès de tous ses collègues, Heruk poursuit son avancée dans les niveaux inférieurs du Swathe…
…et arrive à temps pour filer un salutaire coup de main à Tagiomalchian, fort occupé à maîtriser un Alpha Légionnaire possédé et son culte de groupies, que l’on devine être responsables du saccage du Balto pendant que Gairok s’en jetait un petit, ce qui lui a fait péter les plombs, et de l’attaque des locaux de Tarrigata… parce qu’il leur devait de l’argent, peut-être ? Toujours est-il que ce sont les méchants de la nouvelle, les vrais, en plus d’avoir été impliqués dans la tentative d’infiltration du Palais Impérial quelque temps auparavant, bien sûr. Prudence étant mère de sûreté, Heruk commence par s’occuper des goons chaotiques pendant que Tag’ et Alpharius (car c’était lui… c’est toujours lui) se roulent par terre en bonne intelligence, écopant de quelques légères blessures mais se montrant si convaincant dans son approche qu’il arrive même à convaincre la meneuse adverse de se suicider plutôt que de l’affronter<span style="color:red"><sup>2</sup></span>. Ceci fait, il ne reste plus à notre increvable vétéran qu’à régler son compte au bossédé de fin, en partenariat avec l’Adeptus Custodes, et en écopant d’une déchirure mortelle au passage (si seulement il s’était souvenu qu’il avait piqué le pistolet à radiations de Tarrigata avant que d’engager le renégat au corps à corps… les ravages de la grande vieillesse). Herruïque jusqu’au bout, notre briscard peut ainsi tirer sa révérence la tête haute, ayant bien mérité un honorable coup de grâce de la part de son camarade de jeu. Dreams are my reality… (air connu).
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Pour être honnête, on ne sait pas trop qui blâmer pour ces troubles de voisinage, Heruk ayant été tout aussi parti que son poto à son arrivée sur les lieux. Dans ces cas là, mieux vaut reporter le problème sur le type d’en face c’est vrai.
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Il faut dire que voir un colosse écumant perforer la cage thoracique de Roger de la compta’ à coup de pied ne donne pas en vie d’engager le dialogue.
===Avis===
Cette nouvelle de Kyme s’avère être assez satisfaisante, et plus qualitative que nombre de ses travaux précédents, ce qui est appréciable pour le lecteur et peut laisser à penser que notre homme s’améliore au fil du temps. Tant qu’il y a de la vie… En plus de la généreuse dose de fluff relative aux Guerriers Tonnerre dont nous bénéficions ici, le petit thriller mis en scène par Kyme quant à l’identité des proies traquées par Tagiomalchian tient plutôt bien la route, dès lors qu’on ne le regarde pas de trop près. À titre personnel, j’ai trouvé que l’auteur s’inspirait lourdement des travaux de certains collègues (le Custodes est un clone Kymesque du Tauromachian d’Abnett dans Blood Games, le crachat venimeux un emprunt au Talos d’ADB), ce qui peut peut-être expliquer pourquoi cette soumission est de meilleure facture que d’ordinaire. La tendance de Kyme à saboter l’exécution d’idées pourtant intéressantes par la non prise en compte de détails mineurs (affliction baptisée annandalisme par votre serviteur) vient toutefois fragiliser l’édifice<span style="color: green "><sup>1</sup></span> , ce qui est dommage mais pas surprenant. Mais on progresse, on progresse…
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Exemple gratuit, le chrono-gladiateur du début de la nouvelle est d’abord décrit d’une telle manière à ce que le lecteur croit qu’il s’agit d’un Custodien (ce qui ferait sens car ce sont eux qui ont massacrés les Guerriers Tonnerre sur l’ordre de l’Empereur). Ce quiproquo assez malin est affaibli par le choix de Kyme de faire de son antagoniste un tueur sadique, qui prend son temps pour tuer sa victime au lieu de l’achever efficacement. Pour un guerrier vivant littéralement sur du temps emprunté, une telle procrastination est en effet très improbable.
===Fluff===
'''Guerriers Tonnerre''' : Bien qu’ils aient été tués pour la majorité d’entre eux après la fin des Guerres d’Unification sur ordre de l’Empereur, certains Guerriers Tonnerre ont réussi à survivre sur Terra pendant la Grande Croisade et jusqu’au déclenchement de l’Hérésie. Hantés par leur passé, ils sont victimes d’hallucinations les faisant revivre leurs anciennes batailles, et pendant lesquelles ils attaqueront sans discrimination ceux qui ont le malheur de passer à leur portée (rq : une Rage Noire avant l’heure ?). Ils sont également affligés de nombreux problèmes physiques, leur constitution améliorée n’ayant pas été pensée pour leur assurer une telle longévité (rq : ce qui confirme le fait que l’Empereur avait prévu de se passer d’eux une fois la victoire acquise). Les survivants en sont réduits à récolter les organes sains de leurs frères d’armes et se les transplanter pour prolonger leur existence.
   
'''Guerres d’Unification''' : Les oligarques de Kievan Rus ont déchaîné le feu nucléaire sur les plaines gelées de Sibir. La cité princière d’Abyssna (Afrique) a été assiégée et conquise par les forces de l’Empereur. Les clans guerriers de Hoth Grendal, sur Albia, ont été soumis. Kalagann a mené les hordes de l’Ursh contre l’Empereur. Les Guerres d’Unifications se sont officiellement terminées par l’hégémonie de l’Empereur sur Terra après la bataile du Mont Ararat, et le lever de la bannière impériale par Arik Taranis/Tyrannis (rq : il faudrait te relire, Nick).
   
'''Palais Impérial''' : Les alentours du Palais extérieur sont occupés par un bidonville appelé the Swathe. Les niveaux souterrains du Swathe sont appelées the Flood.
   
'''Adeptus Custodes''' : Leur premier engagement au service de l’Empereur se serait passé à Nas’sau, sur Terra.

Version actuelle datée du 25 août 2022 à 22:50

Par Gilian

L’histoire du livre

Les Guerriers Tonnerre ont été exterminés peu après les dernières batailles de la grande guerre d’Unité, mais ils ne sont pas tous morts, certains ont survécu et vivent encore maintenant, alors que Terra va de nouveau connaître la guerre.

L’histoire avec un grand H

La vie est dure pour les survivant des légions Tonnerres, ils doivent se battre dans les arènes des bidonvilles pour gagner de quoi manger. Mais, même en étant de bons combattants, ils sont de moins en moins nombreux. Leurs corps lâchent petit à petit comme l’empereur l’avait prévu et leur esprit aussi lâche de plus en plus souvent les faisant entrer en transe et revivre leurs anciennes batailles.
Dahren Heruk est l’un d’eux et sa journée a mal commencé, il a vu son ami Kabe se faire tuer dans l’arène et a ensuite dû tuer Garo, un autre guerrier tonnerre en proie à une crise de folie. Et comme si cela ne suffisait pas, son lieu de résidence s’est fait attaquer pendant son absence et le reste de ses collègues s’est fait tuer.
Partant à la poursuite de l’assassin, il a la surprise de découvrir un Custode du nom de Tagiomalchian aux prises avec un groupe de cultistes mené par un membre de l’Alpha Légion. Il n’a pas vraiment de compassion pour la custode en difficulté mais les cultistes s’étant attaqué à ses collègues, il décide de prendre fait et cause pour les serviteurs de l’empereur et grâce à son intervention, les hérétiqueq sont vaincus.
Cela lui coutera la vie, mais malgré tout il est heureux de pouvoir mourir en guerrier.

Conclusion

Pour la petite histoire, en novembre 2017 sort « la vieille Terre » écrit par Nick Kyme, dans laquelle il devait être question du voyage de Vulkan vers Terra et de son arrivée pendant une émeute dans les bidonvilles entourant le palais impérial. Une partie du livre devait parler des guerriers tonnerres et de leur histoire, surtout des rares qui avaient survécu à la purge. Mais la fin de la serie l’Hérésie d’Horus arrivant à grands pas, des choix ont été faits et « La vieille Terre » a été un roman parlant du voyage de Vulkan vers Terra et de la fin de l’histoire de Meduson qui aurait dû avoir un livre à lui nommé « la dixième de fer ».
Les guerriers Tonnerres passant à la trappe alors que Nick avait déjà commencé à écrire leur histoire.
Je pense que cette nouvelle est tout ce qui reste de leur histoire pour le moment. (On en apprendra bien plus par la suite ).

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

« Démobilisé » comme ses camarades à la fin des Guerres d’Unification, l’ancien (dans tous les sens du terme) Légionnaire Tonnerre Dahren Heruk s’est reconverti dans le gladiatorat avec une poignée de comparses afin de joindre les deux bouts. L’Empereur n’ayant visiblement pas prévu de plan épargne retraite digne de ce nom en faveur de ses premiers prototypes de post-humains, la joyeuse bande vivote sur les maigres bénéfices des combats auxquels elle participe dans le Swathe, bidonville Terran s’étendant en périphérie du Palais de leur ancien patron. Pour ne rien arranger, les vétérans sont affligés de divers troubles physiques et psychologiques, dont une forme particulièrement vivace et handicapante de PTSD, poétiquement nommée les Rêves d’Unité, qui les mène à revivre leurs souvenirs de bataille comme s’ils y étaient, avec des conséquences généralement fâcheuses pour les quidams évoluant à proximité. Les Blood Angels n’ont vraiment rien inventés.


Ayant été témoin de la mort d’un de ses comparses (Kabe) sur le sable de l’arène, des mains d’un chrono-gladiateur au final desservi par son propre sadisme, Heruk commence sa journée par un peu de manutention, ramenant les restes mortels de son défunt collègue jusqu’au domicile de son dominus et imprésario (Tarrigata), afin de procéder au recyclage, puis à l’incinération de ces derniers. Il part ensuite à la recherche d’un autre gladiateur de l’écurie (Gairok) aux abonnés absents depuis quelques heures, ce qui n’augure rien de bon. Pris en chemin d’une crise de somnambulisme aiguë, il revient à lui dans un bar dévasté du Swathe, où Gairok1 semble avoir organisé une reconstitution hyper réaliste du siège d’Abyssna, avec les piliers de comptoir comme figurants (involontaires). Jugeant son camarade trop atteint pour qu’une autre issue soit possible, Heruk l’euthanasie la mort dans l’âme, et poursuit sa mission de porteur d’os en charriant le cadavre jusqu’au QG de la bande.


Ailleurs dans le Swathe, le SWAT impérial (see what I did there ?) se déploie à grand renfort de gadgets, sous les traits aquilins mais masqués du Custodien Tagiomalchian. Ce dernier a été chargé de trouver et de neutraliser des éléments séditieux opérant depuis les dédales mal famés du bidonville, et se montre très intéressé par le carnage commis par Gairok au café PMU du coin. Alors qu’il est occupé à faire quelques relevés en mode les Experts : Terra, il est violemment attaqué par un agresseur non identifié, ce qui coupe la transmission envers la Tour de l’Hegemon. Sus-pense.


Nous retrouvons Heruk et son poids mort alors qu’ils arrivent enfin en vue de la bicoque de Tarrigata, qui se trouve être en proie des flammes. Décidément, ce n’est pas la journée de notre heruk. Réussissant à extraire son patron des décombres au péril de sa vie, le Guerrier Tonnerre n’arrive pas à lui sous-tirer d’informations vraiment utiles quant à l’identité des petits gougnafiers responsables de cette destruction de propriété privée avant que Papy Tarri’ n’aille rejoindre la droite de l’Empereur. Supputant que l’incident ait pu être causé par une autre crise de delirium tremens du dernier de ses corelégionnaires vivants (Vezulah Vult), Heruk se met à nouveau en chasse, et parvient à débusquer Vivi dans les égouts du Swathe. Ce dernier, également à l’article de la mort, et aveuglé par un Bitch Betcher move réalisé par son assassin, refait le coup du « je meurs avant d’avoir donné la bonne info à mon pote pour préserver le suspens de l’histoire mouahaha- couic » à Heruk. Au moins, l’honneur des Guerriers Tonnerre est sauf, car ce n’est pas Vult qui a foutu le feu aux pénates de son patron. C’est déjà ça. Résolu à tirer ce mystère au clair, et désormais libre de toute obligation professionnelle du fait du décès de tous ses collègues, Heruk poursuit son avancée dans les niveaux inférieurs du Swathe…


…et arrive à temps pour filer un salutaire coup de main à Tagiomalchian, fort occupé à maîtriser un Alpha Légionnaire possédé et son culte de groupies, que l’on devine être responsables du saccage du Balto pendant que Gairok s’en jetait un petit, ce qui lui a fait péter les plombs, et de l’attaque des locaux de Tarrigata… parce qu’il leur devait de l’argent, peut-être ? Toujours est-il que ce sont les méchants de la nouvelle, les vrais, en plus d’avoir été impliqués dans la tentative d’infiltration du Palais Impérial quelque temps auparavant, bien sûr. Prudence étant mère de sûreté, Heruk commence par s’occuper des goons chaotiques pendant que Tag’ et Alpharius (car c’était lui… c’est toujours lui) se roulent par terre en bonne intelligence, écopant de quelques légères blessures mais se montrant si convaincant dans son approche qu’il arrive même à convaincre la meneuse adverse de se suicider plutôt que de l’affronter2. Ceci fait, il ne reste plus à notre increvable vétéran qu’à régler son compte au bossédé de fin, en partenariat avec l’Adeptus Custodes, et en écopant d’une déchirure mortelle au passage (si seulement il s’était souvenu qu’il avait piqué le pistolet à radiations de Tarrigata avant que d’engager le renégat au corps à corps… les ravages de la grande vieillesse). Herruïque jusqu’au bout, notre briscard peut ainsi tirer sa révérence la tête haute, ayant bien mérité un honorable coup de grâce de la part de son camarade de jeu. Dreams are my reality… (air connu).


1: Pour être honnête, on ne sait pas trop qui blâmer pour ces troubles de voisinage, Heruk ayant été tout aussi parti que son poto à son arrivée sur les lieux. Dans ces cas là, mieux vaut reporter le problème sur le type d’en face c’est vrai.


2: Il faut dire que voir un colosse écumant perforer la cage thoracique de Roger de la compta’ à coup de pied ne donne pas en vie d’engager le dialogue.

Avis

Cette nouvelle de Kyme s’avère être assez satisfaisante, et plus qualitative que nombre de ses travaux précédents, ce qui est appréciable pour le lecteur et peut laisser à penser que notre homme s’améliore au fil du temps. Tant qu’il y a de la vie… En plus de la généreuse dose de fluff relative aux Guerriers Tonnerre dont nous bénéficions ici, le petit thriller mis en scène par Kyme quant à l’identité des proies traquées par Tagiomalchian tient plutôt bien la route, dès lors qu’on ne le regarde pas de trop près. À titre personnel, j’ai trouvé que l’auteur s’inspirait lourdement des travaux de certains collègues (le Custodes est un clone Kymesque du Tauromachian d’Abnett dans Blood Games, le crachat venimeux un emprunt au Talos d’ADB), ce qui peut peut-être expliquer pourquoi cette soumission est de meilleure facture que d’ordinaire. La tendance de Kyme à saboter l’exécution d’idées pourtant intéressantes par la non prise en compte de détails mineurs (affliction baptisée annandalisme par votre serviteur) vient toutefois fragiliser l’édifice1 , ce qui est dommage mais pas surprenant. Mais on progresse, on progresse…


1 : Exemple gratuit, le chrono-gladiateur du début de la nouvelle est d’abord décrit d’une telle manière à ce que le lecteur croit qu’il s’agit d’un Custodien (ce qui ferait sens car ce sont eux qui ont massacrés les Guerriers Tonnerre sur l’ordre de l’Empereur). Ce quiproquo assez malin est affaibli par le choix de Kyme de faire de son antagoniste un tueur sadique, qui prend son temps pour tuer sa victime au lieu de l’achever efficacement. Pour un guerrier vivant littéralement sur du temps emprunté, une telle procrastination est en effet très improbable.

Fluff

Guerriers Tonnerre : Bien qu’ils aient été tués pour la majorité d’entre eux après la fin des Guerres d’Unification sur ordre de l’Empereur, certains Guerriers Tonnerre ont réussi à survivre sur Terra pendant la Grande Croisade et jusqu’au déclenchement de l’Hérésie. Hantés par leur passé, ils sont victimes d’hallucinations les faisant revivre leurs anciennes batailles, et pendant lesquelles ils attaqueront sans discrimination ceux qui ont le malheur de passer à leur portée (rq : une Rage Noire avant l’heure ?). Ils sont également affligés de nombreux problèmes physiques, leur constitution améliorée n’ayant pas été pensée pour leur assurer une telle longévité (rq : ce qui confirme le fait que l’Empereur avait prévu de se passer d’eux une fois la victoire acquise). Les survivants en sont réduits à récolter les organes sains de leurs frères d’armes et se les transplanter pour prolonger leur existence.

Guerres d’Unification : Les oligarques de Kievan Rus ont déchaîné le feu nucléaire sur les plaines gelées de Sibir. La cité princière d’Abyssna (Afrique) a été assiégée et conquise par les forces de l’Empereur. Les clans guerriers de Hoth Grendal, sur Albia, ont été soumis. Kalagann a mené les hordes de l’Ursh contre l’Empereur. Les Guerres d’Unifications se sont officiellement terminées par l’hégémonie de l’Empereur sur Terra après la bataile du Mont Ararat, et le lever de la bannière impériale par Arik Taranis/Tyrannis (rq : il faudrait te relire, Nick).

Palais Impérial : Les alentours du Palais extérieur sont occupés par un bidonville appelé the Swathe. Les niveaux souterrains du Swathe sont appelées the Flood.

Adeptus Custodes : Leur premier engagement au service de l’Empereur se serait passé à Nas’sau, sur Terra.