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==Par Gilian==
===L’histoire du livre===
===L’histoire du livre===


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Une petite chose me chagrine quand même, il faut 7 ans pour massacrer systématiquement un secteur mais seulement quartes semaines pour défoncer une flotte eldars noirs^^.<br />
Une petite chose me chagrine quand même, il faut 7 ans pour massacrer systématiquement un secteur mais seulement quartes semaines pour défoncer une flotte eldars noirs^^.<br />
En plus la destruction complète d’un secteur ne cadre pas vraiment avec la grande croisade. Même si la population résiste, raser toutes les infrastructures d’un système entier est contre productif pour l’effort de guerre. Il n’y a plus rien a occupé.
En plus la destruction complète d’un secteur ne cadre pas vraiment avec la grande croisade. Même si la population résiste, raser toutes les infrastructures d’un système entier est contre productif pour l’effort de guerre. Il n’y a plus rien a occupé.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Sur la planète de Kernunnos, siège de l’empire humain ayant fédéré le sous-secteur de Lammas, les forces de la 954ème Force d’Expédition en terminent enfin, après sept ans de durs combats, avec la résistance farouche mais futile des Tyrans locaux. Passant à travers les ruines désolées de la capitale, et progressant jusqu’à la gated community où les dirigeants de Kernunnos se sont repliés pour monter leur dernier carré, les Dragons Arcturan sont rejoints sur le parking de la résidence Beau Séjour par un Stormbird aux couleurs des Space Wolves. À la tête des féroces loulous, nous retrouvons le Seigneur Bulveye et ses Lieutenants Halvdan Bale-Eye (surnommé Coco Bel Œil par les Dark Angels) et Jurgen Toukour, les trois officiers supérieurs de la 13ème Grande Compagnie de la Légion de Russ. En attendant que leurs hôtes viennent leur ouvrir la porte, massive et quelque peu endommagée par le bombardement orbital sévère subi par la région au cours des derniers jours, Bulveye nous briefe rapidement sur la particularité de sa Compagnie, composée<span style="color:red"><sup>1</sup></span> des frères d’épées du Primarque ayant insisté pour boire un coup de Canis Helix à l’arrivée de l’Empereur sur Fenris, en dépit des conseils paternels prodigués par l’Allfather. La gnôle de Pépé s’étant révélée un peu trop forte pour ces flippettes de Fenrisiens, 99% se sont écroulés après avoir demandé s’il y avait de la pomme<span style="color:red"><sup>2</sup></span>, ne laissant que Bulveye et une quarantaine de gaillards accompagner leur lige dans l’espace. Un résultat malgré tout impressionnant.
Ces souvenirs émus sont interrompus par l’arrivée des forces adverses, venues offrir leur reddition à leurs vainqueurs. Une fois les soldats, esclaves, femmes, enfants et Tyrans sortis de leur trou et prostrés dans la poussière devant les impériaux, Bulveye démontre son infinie magnanimité en ne tuant ni n’urinant sur personne, à la grande surprise des vaincus. À la place, il leur explique que les mondes du sous-secteur vont être finalement rattachés à l’Imperium, et qu’il vaudrait mieux pour les petites fesses flageolantes des Tyrans qu’ils ne lui donnent pas de raison de revenir sur Kernunnos de sitôt. Ceci fait, et de retour vers son vaisseau, il apprend de la bouche d’un des ses huskarls l’arrivée de deux messages sur son boîte mail neuf.fr<span style="color:red"><sup>3</sup></span> : le premier est une convocation de toute la Légion sur Telkara, en vue d’un petit voyage sur Prospero, où Magnus aurait fait du vilain. Le second l’informe de la découverte d’un dernier monde humain dans le sous-secteur, auparavant coupé du reste de la galaxie par des tempêtes Warp. Prenant très à cœur le fardeau du loup blanc et la mission d’unification confiée par l’Empereur à ses Légions, Bulveye décide d’aller tuer le temps nécessaire au rassemblement de sa flotte dans ce patelin perdu, pour honorer la promesse faite à Leman Russ de finir la map à 100%.
Venus en petit nombre, les Space Wolves atterrissent sur une planète qui semble s’être mangée une guerre atomique en bonne et due forme au cours de son histoire, transformant 90% des terres émergées en désert radioactif. Accueillis par une délégation d’adulescents impressionnés par la carrure et la mâle prestance des nouveaux venus, Bulveye et son escorte sont amenés en Kangoo<span style="color:red"><sup>4</sup></span> jusqu’au Sénat local, constatant pendant qu’ils patientent dans les bouchons que la population semble se préparer pour une catastrophe imminente. Introduits dans le saint des saints d’Antimon (le nom de la planète), les Space Wolves reçoivent un accueil très froid de la part des augustes sénateurs, très occupés à s’abreuver d’injures à propos d’un quota et d’une loterie, dont le sens échappe à leurs hôtes. Sans doute l’organisation de la kermesse de la fin d’année. L’honorable Président du Sénat, Gérard Larch-Javren Santanno, va même jusqu’à traiter ses hôtes de « sales furries puant de mes deux », ou quelque chose comme ça, en introduction de l’entrevue, forçant Bulveye à puiser dans ses réserves de self-control pour éviter de rentrer dans le lard des Antimoniens. À la place, il sort sa plus belle saga, et raconte pendant des heures les circonstances ayant mené à la Grande Croisade et à la fondation des Space Wolves, pour finir par une offre d’adhésion à l’Imperium de l’Humanité, évidemment non assortie d’une période d’essai sans conditions, parce que, reconnaissons-le, vous n’êtes pas en position de dire non. Le test de persuasion si longuement préparé par notre héros s’immobilisant sur un échec critique après avoir roulé sur le bureau de Javren, ce dernier traite tout bonnement son visiteur venu d’ailleurs de menteur, ce qui aurait pu très mal finir si les Harrowers n’avaient pas choisi ce moment pour faire leur grand retour sur Antimon. Que sont les Harrowers, vous entends-je me demander ? Voici.
Cette race de Xenos a pris le parti de venir passer des vacances régulières sur la planète il y a de cela deux siècles, lorsque les tempêtes Warp déchirant la galaxie se sont un peu calmées. Bénéficiant d’une technologie très avancée et d’un goût prononcé pour la torture, ils se sont mis à prélever une dîme parmi les habitants d’Antimon à chacun de leurs passages, et ont construit de grandes (5 km de haut tout de même) tours défigurant le paysage pour abriter leurs vacanciers. D’abord combattus par la caste de guerriers locaux, les armigers, les Xenos déversèrent le feu et la fureur sur la planète en représailles d’une embuscade ayant coûté la vie à 20 d’entre eux, exterminant des centaines de millions de locaux. Suite à cet événement, le Sénat décida de dissoudre les armigers, et de mettre en place un système de bénévolat en pro bono, envoyant aux envahisseurs un contingent de leur population de leur propre chef pour préserver le reste. Tout cela a marché plutôt correctement au cours des dernières décennies, mais le retour précipité des vacanciers tortionnaires fait souffler un vent de panique parmi la population locale, qui, comme aurait pu le dire Illidan Hurlorage, n’est pas prête. Voila ce qui justifiait les débats de quota et loterie<span style="color:red"><sup>5</sup></span> surpris par les Space Wolves à leur arrivée. Ces derniers, pris également au dépourvu par le débarquement des Eldars Noirs (car oui, si vous n’aviez pas fait le rapprochement, je ne peux plus rien pour vous), qui a forcé leur barge de bataille à se retirer de l’orbite (ou à s’écraser sur la planète, au choix), décident de faire contre mauvaise fortune bons cœurs, et de défendre leurs congénères des déprédations des Drukhari, bien que rien ne les y oblige.
S’ensuit alors une campagne de guerilla inspirée, montée par un Bulveye très à l’aise dans l’exercice. Ayant exprimé leur manifeste de farouche défiance à l’encontre des Xenos puants (littéralement puants, leurs sens développés de Space Wolves manquant d’être submergés par l’infâme fumet dégagé par les envahisseurs) en massacrant sans sommation la petite bande envoyée par l’Archonte Darragh Shakkar collecter la dîme de chair déposée par les Antimoniens à proximité de leur capitale, les Space Marines passent les semaines suivantes à organiser des opérations coup de poing contre les Eldars, leur infligeant de lourdes pertes et minant l’autorité de l’Archonte sur ses pillards. Soutenus dans leurs efforts héroïques par les dons de victuailles de la population, et leur capacité à faire du camping dans les plaines irradiées de la planète pour échapper à leurs poursuivants, Bulveye et ses hommes finissent par être contactés par Andras Santanno, fils de feu Javren, et résistant de la première heure avec ses copains armigers, dont ils ont maintenu la tradition martiale en vie malgré l’interdiction des autorités. Andras pouvant leur permettre d’accéder à une des spires Eldars en dérobant un Raider laissé sans trop de surveillance, Bulveye accepte le principe d’une collaboration, et la team humains prend donc le chemin du pied à terre Xenos…
…Sur place, les assaillants parviennent à se frayer un chemin jusqu’au cristal réacteur, et à poser leurs ultimes charges à fusion sur ce dernier. Bonus appréciable, ce chacal de Shakkar finit également par se joindre à la fête, comme prévu par Bulveye. Au cours d’un combat accroché, et bien aidé par la distraction apportée par Andras, le Seigneur Loup finit par envoyer son adversaire par-dessus la troisième corde, directement sur le cristal en question, ce qui le vaporise sans autre forme de procès (les amateurs de catch appellent ça une Palpatine), et surcharge le réacteur, déclenchant une réaction en chaîne catastrophique menant à l’explosion du centre de vacances Drukhari. Évidemment, nos héros ont réussi à s’enfuir à la dernière seconde de l’édifice condamné, sinon c’est pas drôle.
Se préparant à livrer un dernier carré dans les ruines du Sénat, les survivants apprennent quelques heures plus tard l’arrivée de la flotte de secours des Space Wolves, ayant mis en fuite les vaisseaux Xenos et effectivement remporté la victoire pour l’Imperi… Wait. Andras, en digne fils de son père, n’est vraiment pas chaud pour rejoindre la joint venture vendue par Bulveye, qui espérait pourtant que l’héroïque action d’arrière-garde de ses hommes inciterait leurs hôtes de give peace Big E a chance. Ayant bien compris qu’il n’arriverait pas à convaincre son nouveau frère de la validité de sa démarche, c’est les cœurs lourds que notre héros se trouve forcé de hacher menu son compagnon et les derniers armigers, et d’ordonner à ses renforts de se lancer dans une petite mise en conformité sur le pouce, pendant qu’il prend la route de la rout. ♫ Signé Bulveye… ♫
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: En partie, sinon la « Grande » Compagnie ne pèse que quarante nobles vieillards, ce qui est peu.
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: Et l’Empereur de répondre « Y en a. » selon la formule consacrée.
<span style="color:red"><sup>3</sup></span>: Comme tous les vieux, Bulveye n’est pas à l’aise avec la technologie, et a donc un préposé aux emails et au pack Office qui lui prépare ses présentations Power Point.
<span style="color:red"><sup>4</sup></span>: Dont la flexibilité offerte par ses sièges rabattables et sa puissance sous le capot impressionne même ce blasé de Bulveye.
<span style="color:red"><sup>5</sup></span>: Bonne chance pour vendre des tickets en porte à porte avec un grand prix aussi pourri que celui-là.
===Avis===
Longue nouvelle à haute teneur en action space marinée, et adaptation assez réussie de Papy(s) fait de la résistance à la sauce M31, Wolf at the Door se révèle plus intéressante par ce qu’elle dit de la réalité de la Grande Croisade que par la guerilla menée par Bulveye et ses Bulv-ouailles contre des Xenos à l’hygiène corporelle douteuse. Confronté au classique dilemme opposant devoir et éthique, le Seigneur Loup devra trancher (c’est le cas de le dire), bien qu’il lui en coûte. Un bon point à l’élève Lee pour avoir traité cet aspect de la reconquête galactique par les armées de Pépé, et ne pas s’être contenté d’une happy end à la Star Wars<span style="color: green "><sup>1</sup></span> comme d’autres auteurs auraient pu le faire.
En plus de cela, on apprend pas mal de chose sur la 13ème Compagnie des Space Wolves, et sur la figure semi-connue de Bulveye<span style="color: green "><sup>2</sup></span> , qui reviendra jouer les seconds couteaux dans la novella Leman Russ : Le Loup Suprême de Chris Wraight. On notera également que la diction<span style="color: green "><sup>3</sup></span>  du Wulfen, utilisée par Bulveye comme special move pour vaincre l’Archonte adverse, semble avoir été mise sous contrôle par les Longues Barbes depuis les événements de Dulan. Au temps où cette nouvelle a été écrite, je doute que la BL ait été aussi stricte dans son contrôle éditorial qu’elle ne l’est aujourd’hui, et il est donc heureux que les pièces du puzzle continuent à s’agencer sans trop de friction après toutes ces années.
On regrettera toutefois que les Eldars Noirs convoqués par Mike Lee pour donner le change aux fiers loulous aient été dépeints par l’auteur comme de frêles et grêles brêles, facilement mis en échec par une poignée de Space Wolves déterminés (la palme revenant au Frère Ranulf, qui a défendu en solo le Raider de l’équipe contre des vagues de Xenos sans aucun problème). Cela permet certes de recontextualiser le potentiel des Astartes, mais un peu plus d’équilibre dans le rapport de force aurait été appréciable. 
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : Il aurait été marrant que les Ewoks refusent également de rejoindre la Résistance après le banquet d’Endor, et se soient faits massacrer par la flotte rebelle en représailles. Mais cette galaxie fort lointaine a toujours été des plus gentillettes…
<span style="color: green "><sup>2</sup></span> : Petit problème de continuité fluffique, dans l’œuvre de Wraight, Bulveye a été démis de ses fonctions de Seigneur Loup et n’est plus que le bras droit de Jorin Bloodhowl. L’âge de la retraite avait-il sonné pour notre vieux guerrier ?
<span style="color: green "><sup>3</sup></span> : Non pas que les performances orthophoniques de ces petits êtres poilus soient au cœur des débats, mais je ne peux pas trancher s’il s’agit d’une béné- ou d’une malé-diction.
===Fluff===
'''Space Wolves (13ème Grande Compagnie)''' : Commandée par le Seigneur Loup Bulveye pendant la Grande Croisade, où elle a servi dans la 954ème Flotte d’Expédition. Constituée des frères d’épée de Leman Russ sur Fenris, des hommes de plus de 20 ans qui ne pouvaient pas devenir des Space Marines. Sur des centaines de candidats, seule une quarantaine survécut, ce qui surprit l’Empereur. Les guerriers de la 13ème Grande Compagnie sont surnommés les Barbes Grises par les autres Space Wolves, mais s’appellent les Frères Loups entre eux. La Barge de Bataille Ironwolf est le vaisseau amiral de la 954ème FdE.
   
'''Space Wolves (Culture)''' : Les Space Wolves gravement blessés tombent dans un coma artificiel appelé le rêve rouge. La tradition pour un guerrier Fenrisien est de se laisser pousser la barbe, c’est de Terra que vient la pratique de se raser.
   
'''Grande Croisade''' : L’Empereur a ordonné la destruction et l’effacement des archives des planètes contrôlées par des Psykers humains.
   
'''Tyrannie de Kernunnos ''': Empire humain couvrant une douzaine de mondes, situé dans le sous-secteur de Lammas. Gouverné par six tyrans, chacun gardé par un millier de Compagnons, les forces d’élite de la tyrannie. La Tyrannie a été écrasée par les Space Wolves et les Dragons Arcturan pendant la Grande Croisade, et son empire intégré à l’Imperium après une campagne de sept ans.
   
'''Antimon ''': Planète du sous-secteur de Lammas, comptant 120 millions d’habitants au moment de sa redécouverte par l’Imperium,  et gouvernée par un Sénat. Isolée du reste la galaxie par des tempêtes Warp. Cité capitale d’Oneiros. Pillée tous les sept ans par les Harrowers, le nom donné par les habitants aux Eldars Noirs, depuis deux cents ans. La majeure partie de la planète est devenue inhabitable à la suite du bombardement nucléaire lancé par les Xenos en représailles d’une embuscade.

Version actuelle datée du 25 août 2022 à 22:25

Par Gilian

L’histoire du livre

Ce n’est jamais une bonne idée de laisser une escouade d’astartes sur une planète sans rien à faire surtout si c’est des spaces Wolves. Nous allons découvrir le passe temps préférer des space Puppies Wolves ; la chasse au drukhari (perpétrer aussi au 41eme millénaire, mes salutation a Lukas^^).

L’histoire avec un grand H

Sur Kernunnos, Bulveye seigneur loup de la 13eme compagnie attend la reddition du gouvernement local qui se fait attendre. Bulveye n’est pas spécialement le genre de personne que l’on fait attendre et il s’apprête à donner l’ordre de prendre d’assaut la dernière forteresse au moment ou les portes s’ouvrent enfin et les Tyrans de Lammas se rendent enfin.
La campagne venait de ce terminé après 7 ans de guerre mais il n’y a pas de repos pour les braves et un message vient d’arriver. Toute la légion doit se regrouper à Telkara pour aller rendre visite à leur grand ami les Thousand Son.

Bulveye avait juré a son primarque qu’il reprendrait tout le secteur Lammas et il restait une planète à reprendre, il decide d’y faire un tour rapidement avant de partir pour Telkara.

Comme le rassemblement est en cour Bulveye se rend sur cette nouvelle planète avec tres peut de marines et un seul vaisseau. Grossière erreur…
La planète en question est rançonné régulièrement par les eldars noirs (a l’époque c’était encore des eldars noirs) et la population est tellement impressionné par les xenos qu’elle ne veut pas les contrarier. C’est sans connaitre Bulveye qui coincer au sol par l’arriver de la flotte ennemie decide de passer le temps en reprenant la planète en attendant l’arriver des renforts.
Quartes semaines plus tard les pillards sont en déroute et les renforts sont la.
Bulveye s’apprête à partir enfin pour rejoindre son primarque mais la population local a pris gout à la liberté et ne compte pas rejoindre l’imperium…
Tres contrarié Bulveye fait massacrer la population avant de partir.

Personnages

Bulveye : Le seigneur loup de la 13eme compagnie, Il représente toute l’ambiguïté de la grande croisade à lui seul. Il suit les ordres, massacres des gens et les intègres de force a l’imperium mais comme c’est pour leur bien ça ne lui pose pas de problème.
Il va par la suite avec Jorin Bloodhowl mettre à rude épreuve mon approche chronologique et logique de l’Hérésie d’Horus.

Chronologie

202 : Début de la campagne du sous secteur Lammas qui durera sept ans

Conclusion

Le gros morceau du recueil qui est la pour introduire les spaces Wolves en vue des évènements à venir. On apprend pas mal de chose sur les spaces Wolves et en particulier sur l’origine de la 13eme compagnie, les « frères » de Leman du temps ou il était seulement maitre de Fenris.

Une petite chose me chagrine quand même, il faut 7 ans pour massacrer systématiquement un secteur mais seulement quartes semaines pour défoncer une flotte eldars noirs^^.
En plus la destruction complète d’un secteur ne cadre pas vraiment avec la grande croisade. Même si la population résiste, raser toutes les infrastructures d’un système entier est contre productif pour l’effort de guerre. Il n’y a plus rien a occupé.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Sur la planète de Kernunnos, siège de l’empire humain ayant fédéré le sous-secteur de Lammas, les forces de la 954ème Force d’Expédition en terminent enfin, après sept ans de durs combats, avec la résistance farouche mais futile des Tyrans locaux. Passant à travers les ruines désolées de la capitale, et progressant jusqu’à la gated community où les dirigeants de Kernunnos se sont repliés pour monter leur dernier carré, les Dragons Arcturan sont rejoints sur le parking de la résidence Beau Séjour par un Stormbird aux couleurs des Space Wolves. À la tête des féroces loulous, nous retrouvons le Seigneur Bulveye et ses Lieutenants Halvdan Bale-Eye (surnommé Coco Bel Œil par les Dark Angels) et Jurgen Toukour, les trois officiers supérieurs de la 13ème Grande Compagnie de la Légion de Russ. En attendant que leurs hôtes viennent leur ouvrir la porte, massive et quelque peu endommagée par le bombardement orbital sévère subi par la région au cours des derniers jours, Bulveye nous briefe rapidement sur la particularité de sa Compagnie, composée1 des frères d’épées du Primarque ayant insisté pour boire un coup de Canis Helix à l’arrivée de l’Empereur sur Fenris, en dépit des conseils paternels prodigués par l’Allfather. La gnôle de Pépé s’étant révélée un peu trop forte pour ces flippettes de Fenrisiens, 99% se sont écroulés après avoir demandé s’il y avait de la pomme2, ne laissant que Bulveye et une quarantaine de gaillards accompagner leur lige dans l’espace. Un résultat malgré tout impressionnant.


Ces souvenirs émus sont interrompus par l’arrivée des forces adverses, venues offrir leur reddition à leurs vainqueurs. Une fois les soldats, esclaves, femmes, enfants et Tyrans sortis de leur trou et prostrés dans la poussière devant les impériaux, Bulveye démontre son infinie magnanimité en ne tuant ni n’urinant sur personne, à la grande surprise des vaincus. À la place, il leur explique que les mondes du sous-secteur vont être finalement rattachés à l’Imperium, et qu’il vaudrait mieux pour les petites fesses flageolantes des Tyrans qu’ils ne lui donnent pas de raison de revenir sur Kernunnos de sitôt. Ceci fait, et de retour vers son vaisseau, il apprend de la bouche d’un des ses huskarls l’arrivée de deux messages sur son boîte mail neuf.fr3 : le premier est une convocation de toute la Légion sur Telkara, en vue d’un petit voyage sur Prospero, où Magnus aurait fait du vilain. Le second l’informe de la découverte d’un dernier monde humain dans le sous-secteur, auparavant coupé du reste de la galaxie par des tempêtes Warp. Prenant très à cœur le fardeau du loup blanc et la mission d’unification confiée par l’Empereur à ses Légions, Bulveye décide d’aller tuer le temps nécessaire au rassemblement de sa flotte dans ce patelin perdu, pour honorer la promesse faite à Leman Russ de finir la map à 100%.


Venus en petit nombre, les Space Wolves atterrissent sur une planète qui semble s’être mangée une guerre atomique en bonne et due forme au cours de son histoire, transformant 90% des terres émergées en désert radioactif. Accueillis par une délégation d’adulescents impressionnés par la carrure et la mâle prestance des nouveaux venus, Bulveye et son escorte sont amenés en Kangoo4 jusqu’au Sénat local, constatant pendant qu’ils patientent dans les bouchons que la population semble se préparer pour une catastrophe imminente. Introduits dans le saint des saints d’Antimon (le nom de la planète), les Space Wolves reçoivent un accueil très froid de la part des augustes sénateurs, très occupés à s’abreuver d’injures à propos d’un quota et d’une loterie, dont le sens échappe à leurs hôtes. Sans doute l’organisation de la kermesse de la fin d’année. L’honorable Président du Sénat, Gérard Larch-Javren Santanno, va même jusqu’à traiter ses hôtes de « sales furries puant de mes deux », ou quelque chose comme ça, en introduction de l’entrevue, forçant Bulveye à puiser dans ses réserves de self-control pour éviter de rentrer dans le lard des Antimoniens. À la place, il sort sa plus belle saga, et raconte pendant des heures les circonstances ayant mené à la Grande Croisade et à la fondation des Space Wolves, pour finir par une offre d’adhésion à l’Imperium de l’Humanité, évidemment non assortie d’une période d’essai sans conditions, parce que, reconnaissons-le, vous n’êtes pas en position de dire non. Le test de persuasion si longuement préparé par notre héros s’immobilisant sur un échec critique après avoir roulé sur le bureau de Javren, ce dernier traite tout bonnement son visiteur venu d’ailleurs de menteur, ce qui aurait pu très mal finir si les Harrowers n’avaient pas choisi ce moment pour faire leur grand retour sur Antimon. Que sont les Harrowers, vous entends-je me demander ? Voici.


Cette race de Xenos a pris le parti de venir passer des vacances régulières sur la planète il y a de cela deux siècles, lorsque les tempêtes Warp déchirant la galaxie se sont un peu calmées. Bénéficiant d’une technologie très avancée et d’un goût prononcé pour la torture, ils se sont mis à prélever une dîme parmi les habitants d’Antimon à chacun de leurs passages, et ont construit de grandes (5 km de haut tout de même) tours défigurant le paysage pour abriter leurs vacanciers. D’abord combattus par la caste de guerriers locaux, les armigers, les Xenos déversèrent le feu et la fureur sur la planète en représailles d’une embuscade ayant coûté la vie à 20 d’entre eux, exterminant des centaines de millions de locaux. Suite à cet événement, le Sénat décida de dissoudre les armigers, et de mettre en place un système de bénévolat en pro bono, envoyant aux envahisseurs un contingent de leur population de leur propre chef pour préserver le reste. Tout cela a marché plutôt correctement au cours des dernières décennies, mais le retour précipité des vacanciers tortionnaires fait souffler un vent de panique parmi la population locale, qui, comme aurait pu le dire Illidan Hurlorage, n’est pas prête. Voila ce qui justifiait les débats de quota et loterie5 surpris par les Space Wolves à leur arrivée. Ces derniers, pris également au dépourvu par le débarquement des Eldars Noirs (car oui, si vous n’aviez pas fait le rapprochement, je ne peux plus rien pour vous), qui a forcé leur barge de bataille à se retirer de l’orbite (ou à s’écraser sur la planète, au choix), décident de faire contre mauvaise fortune bons cœurs, et de défendre leurs congénères des déprédations des Drukhari, bien que rien ne les y oblige.


S’ensuit alors une campagne de guerilla inspirée, montée par un Bulveye très à l’aise dans l’exercice. Ayant exprimé leur manifeste de farouche défiance à l’encontre des Xenos puants (littéralement puants, leurs sens développés de Space Wolves manquant d’être submergés par l’infâme fumet dégagé par les envahisseurs) en massacrant sans sommation la petite bande envoyée par l’Archonte Darragh Shakkar collecter la dîme de chair déposée par les Antimoniens à proximité de leur capitale, les Space Marines passent les semaines suivantes à organiser des opérations coup de poing contre les Eldars, leur infligeant de lourdes pertes et minant l’autorité de l’Archonte sur ses pillards. Soutenus dans leurs efforts héroïques par les dons de victuailles de la population, et leur capacité à faire du camping dans les plaines irradiées de la planète pour échapper à leurs poursuivants, Bulveye et ses hommes finissent par être contactés par Andras Santanno, fils de feu Javren, et résistant de la première heure avec ses copains armigers, dont ils ont maintenu la tradition martiale en vie malgré l’interdiction des autorités. Andras pouvant leur permettre d’accéder à une des spires Eldars en dérobant un Raider laissé sans trop de surveillance, Bulveye accepte le principe d’une collaboration, et la team humains prend donc le chemin du pied à terre Xenos…


…Sur place, les assaillants parviennent à se frayer un chemin jusqu’au cristal réacteur, et à poser leurs ultimes charges à fusion sur ce dernier. Bonus appréciable, ce chacal de Shakkar finit également par se joindre à la fête, comme prévu par Bulveye. Au cours d’un combat accroché, et bien aidé par la distraction apportée par Andras, le Seigneur Loup finit par envoyer son adversaire par-dessus la troisième corde, directement sur le cristal en question, ce qui le vaporise sans autre forme de procès (les amateurs de catch appellent ça une Palpatine), et surcharge le réacteur, déclenchant une réaction en chaîne catastrophique menant à l’explosion du centre de vacances Drukhari. Évidemment, nos héros ont réussi à s’enfuir à la dernière seconde de l’édifice condamné, sinon c’est pas drôle.


Se préparant à livrer un dernier carré dans les ruines du Sénat, les survivants apprennent quelques heures plus tard l’arrivée de la flotte de secours des Space Wolves, ayant mis en fuite les vaisseaux Xenos et effectivement remporté la victoire pour l’Imperi… Wait. Andras, en digne fils de son père, n’est vraiment pas chaud pour rejoindre la joint venture vendue par Bulveye, qui espérait pourtant que l’héroïque action d’arrière-garde de ses hommes inciterait leurs hôtes de give peace Big E a chance. Ayant bien compris qu’il n’arriverait pas à convaincre son nouveau frère de la validité de sa démarche, c’est les cœurs lourds que notre héros se trouve forcé de hacher menu son compagnon et les derniers armigers, et d’ordonner à ses renforts de se lancer dans une petite mise en conformité sur le pouce, pendant qu’il prend la route de la rout. ♫ Signé Bulveye… ♫


1: En partie, sinon la « Grande » Compagnie ne pèse que quarante nobles vieillards, ce qui est peu.


2: Et l’Empereur de répondre « Y en a. » selon la formule consacrée.


3: Comme tous les vieux, Bulveye n’est pas à l’aise avec la technologie, et a donc un préposé aux emails et au pack Office qui lui prépare ses présentations Power Point.


4: Dont la flexibilité offerte par ses sièges rabattables et sa puissance sous le capot impressionne même ce blasé de Bulveye.


5: Bonne chance pour vendre des tickets en porte à porte avec un grand prix aussi pourri que celui-là.

Avis

Longue nouvelle à haute teneur en action space marinée, et adaptation assez réussie de Papy(s) fait de la résistance à la sauce M31, Wolf at the Door se révèle plus intéressante par ce qu’elle dit de la réalité de la Grande Croisade que par la guerilla menée par Bulveye et ses Bulv-ouailles contre des Xenos à l’hygiène corporelle douteuse. Confronté au classique dilemme opposant devoir et éthique, le Seigneur Loup devra trancher (c’est le cas de le dire), bien qu’il lui en coûte. Un bon point à l’élève Lee pour avoir traité cet aspect de la reconquête galactique par les armées de Pépé, et ne pas s’être contenté d’une happy end à la Star Wars1 comme d’autres auteurs auraient pu le faire.


En plus de cela, on apprend pas mal de chose sur la 13ème Compagnie des Space Wolves, et sur la figure semi-connue de Bulveye2 , qui reviendra jouer les seconds couteaux dans la novella Leman Russ : Le Loup Suprême de Chris Wraight. On notera également que la diction3 du Wulfen, utilisée par Bulveye comme special move pour vaincre l’Archonte adverse, semble avoir été mise sous contrôle par les Longues Barbes depuis les événements de Dulan. Au temps où cette nouvelle a été écrite, je doute que la BL ait été aussi stricte dans son contrôle éditorial qu’elle ne l’est aujourd’hui, et il est donc heureux que les pièces du puzzle continuent à s’agencer sans trop de friction après toutes ces années.


On regrettera toutefois que les Eldars Noirs convoqués par Mike Lee pour donner le change aux fiers loulous aient été dépeints par l’auteur comme de frêles et grêles brêles, facilement mis en échec par une poignée de Space Wolves déterminés (la palme revenant au Frère Ranulf, qui a défendu en solo le Raider de l’équipe contre des vagues de Xenos sans aucun problème). Cela permet certes de recontextualiser le potentiel des Astartes, mais un peu plus d’équilibre dans le rapport de force aurait été appréciable.


1 : Il aurait été marrant que les Ewoks refusent également de rejoindre la Résistance après le banquet d’Endor, et se soient faits massacrer par la flotte rebelle en représailles. Mais cette galaxie fort lointaine a toujours été des plus gentillettes…



2 : Petit problème de continuité fluffique, dans l’œuvre de Wraight, Bulveye a été démis de ses fonctions de Seigneur Loup et n’est plus que le bras droit de Jorin Bloodhowl. L’âge de la retraite avait-il sonné pour notre vieux guerrier ?


3 : Non pas que les performances orthophoniques de ces petits êtres poilus soient au cœur des débats, mais je ne peux pas trancher s’il s’agit d’une béné- ou d’une malé-diction.

Fluff

Space Wolves (13ème Grande Compagnie) : Commandée par le Seigneur Loup Bulveye pendant la Grande Croisade, où elle a servi dans la 954ème Flotte d’Expédition. Constituée des frères d’épée de Leman Russ sur Fenris, des hommes de plus de 20 ans qui ne pouvaient pas devenir des Space Marines. Sur des centaines de candidats, seule une quarantaine survécut, ce qui surprit l’Empereur. Les guerriers de la 13ème Grande Compagnie sont surnommés les Barbes Grises par les autres Space Wolves, mais s’appellent les Frères Loups entre eux. La Barge de Bataille Ironwolf est le vaisseau amiral de la 954ème FdE.

Space Wolves (Culture) : Les Space Wolves gravement blessés tombent dans un coma artificiel appelé le rêve rouge. La tradition pour un guerrier Fenrisien est de se laisser pousser la barbe, c’est de Terra que vient la pratique de se raser.

Grande Croisade : L’Empereur a ordonné la destruction et l’effacement des archives des planètes contrôlées par des Psykers humains.

Tyrannie de Kernunnos : Empire humain couvrant une douzaine de mondes, situé dans le sous-secteur de Lammas. Gouverné par six tyrans, chacun gardé par un millier de Compagnons, les forces d’élite de la tyrannie. La Tyrannie a été écrasée par les Space Wolves et les Dragons Arcturan pendant la Grande Croisade, et son empire intégré à l’Imperium après une campagne de sept ans.

Antimon : Planète du sous-secteur de Lammas, comptant 120 millions d’habitants au moment de sa redécouverte par l’Imperium, et gouvernée par un Sénat. Isolée du reste la galaxie par des tempêtes Warp. Cité capitale d’Oneiros. Pillée tous les sept ans par les Harrowers, le nom donné par les habitants aux Eldars Noirs, depuis deux cents ans. La majeure partie de la planète est devenue inhabitable à la suite du bombardement nucléaire lancé par les Xenos en représailles d’une embuscade.