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==Par Gilian==
==L’histoire du livre==
===L’histoire du livre===


Alors qu’il travaillait dans son laboratoire sur la planète de la peste, Mortarion se réveille dans un jardin inconnu.
Alors qu’il travaillait dans son laboratoire sur la planète de la peste, Mortarion se réveille dans un jardin inconnu.


==L’histoire avec un grand H==
===L’histoire avec un grand H===


Mortarion se réveille dans un lieu inconnu en ayant plus trop conscience de qui il est et surtout comment il est arrivé la. Petit à petit, son histoire lui revient, il devine qui il est et où il se trouve, dans les jardins de Nurgle.
Mortarion se réveille dans un lieu inconnu en ayant plus trop conscience de qui il est et surtout comment il est arrivé la. Petit à petit, son histoire lui revient, il devine qui il est et où il se trouve, dans les jardins de Nurgle.<br />
Plutôt curieux de nature, il décide d’explorer les jardins et finit par tomber sur le démon Khu’gath. Ce dernier, après lui avoir raconté ses malheurs, se met en tête de faire accepter sa nature de sorcier à Mortarion. Il s’en suit une discussion stérile avec un Mortarion totalement de mauvaise foi ne voulant pas accepter la vérité.
Plutôt curieux de nature, il décide d’explorer les jardins et finit par tomber sur le démon Khu’gath. Ce dernier, après lui avoir raconté ses malheurs, se met en tête de faire accepter sa nature de sorcier à Mortarion. Il s’en suit une discussion stérile avec un Mortarion totalement de mauvaise foi ne voulant pas accepter la vérité.<br />
Au final, Khu’gath finit par révéler à Mortarion les causes de sa présence ici. Mortarion cherchait à créer une machine pour récupérer l’essence psychique de son premier père adoptif mais c’est impossible à réaliser, même pour un primarque démon, surtout s’il se limite à la technologie. Alors le dieu Nurgle a décidé de lui offrir l’âme qu’il cherche.
Au final, Khu’gath finit par révéler à Mortarion les causes de sa présence ici. Mortarion cherchait à créer une machine pour récupérer l’essence psychique de son premier père adoptif mais c’est impossible à réaliser, même pour un primarque démon, surtout s’il se limite à la technologie. Alors le dieu Nurgle a décidé de lui offrir l’âme qu’il cherche.<br />
Mortarion n’a plus qu’à récupérer son cadeau.
Mortarion n’a plus qu’à récupérer son cadeau.


==Personnages==
===Personnages===


<u>Khu’gath</u> : un des seconds rôles favori de Nurgle et de Guy Haley, c’est l’Obélix du 40eme millénaire, le démon qui est tombé dans la marmite de Nurgle quand il était petit. Bien qu’il ne soit jamais le héros principal d’un récit il a toujours une petite place à part. Il est aussi le favori de Nurgle, le numéro 1 dans la numérologie.
<u>Khu’gath</u> : un des seconds rôles favori de Nurgle et de Guy Haley, c’est l’Obélix du 40eme millénaire, le démon qui est tombé dans la marmite de Nurgle quand il était petit. Bien qu’il ne soit jamais le héros principal d’un récit il a toujours une petite place à part. Il est aussi le favori de Nurgle, le numéro 1 dans la numérologie.


==Conclusion==
===Conclusion===


Avec cette histoire qui nous en apprend un peu plus sur Mortarion, ou plutôt qui nous conforte dans ce que l’on sait de lui : il est paradoxal et ambivalent. De son point de vue, c’est un scientifique qui vit dans l’espace matériel et pour lui l’art sacré de la numérologie est une science. Alors qu’en réalité, il s’adonne à la sorcellerie et s’est totalement voué au dieu de la peste (deux choses qu’il exècre par-dessus tout, la magie et les dieux).  
Avec cette histoire qui nous en apprend un peu plus sur Mortarion, ou plutôt qui nous conforte dans ce que l’on sait de lui : il est paradoxal et ambivalent. De son point de vue, c’est un scientifique qui vit dans l’espace matériel et pour lui l’art sacré de la numérologie est une science. Alors qu’en réalité, il s’adonne à la sorcellerie et s’est totalement voué au dieu de la peste (deux choses qu’il exècre par-dessus tout, la magie et les dieux). <br />
Guy Haley ouvre aussi la porte à la récupération des âmes. On savait déjà que Corax sous forme « warpique » faisait un carnage dans le rang des World Bearers, maintenant on sait qu’un dieu (parce que je pense que l’expérience de Mortarion pour récupérer l’essence de son père xenos n’aurait pas marché sans Nurgle) peut capturer l’essence psychique d’un être et l’empêcher de se dissoudre dans le Warp.
Guy Haley ouvre aussi la porte à la récupération des âmes. On savait déjà que Corax sous forme « warpique » faisait un carnage dans le rang des World Bearers, maintenant on sait qu’un dieu (parce que je pense que l’expérience de Mortarion pour récupérer l’essence de son père xenos n’aurait pas marché sans Nurgle) peut capturer l’essence psychique d’un être et l’empêcher de se dissoudre dans le Warp.
==Par Schattra==
===Avant-Propos===
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br />
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br />
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/  <br />
===Intrigue===
Le propos de notre récit se situe dans un jardin public, où un clochard toxicomane émerge péniblement d’un sniff de crack frelaté, dans une tenue étrange et avec une très vague idée de qui il est et ce qu’il fait là. Vous allez me dire : « C’est pas une nouvelle de l’Hérésie ça, c’est la Villette un mardi matin classique ». Vous auriez raison, sagaces lecteurs, ne serait-ce que pour les quelques détails ci-après : le jardin est géré par le NURGLE (Node Urbain de la Régie Générale de Laval Est), le clochard est un Primarque, et la mémoire qui lui revient progressivement lui apprend, et nous avec, qu’il est Mortarion, seigneur de la Death Guard.
Malgré ces débuts prometteurs, Morty se demande bien comment il est arrivé dans ce bouge, lui qui aux dernières nouvelles travaillait tranquillement dans son laboratoire de la planète de la peste à quelque grand dessein arcano-technologique. Plus curieux qu’inquiet devant le charme sauvage de l’endroit, à mi chemin entre le jardin anglais dans toute sa bucolique liberté et le fond d’un baril d’eau lourde oublié dans un terrain vague de Chernobyl, notre Primarque décide de partir en vadrouille, espérant trouver un agent municipal qui lui indiquera la station de tram la plus proche pour l’Oeil de la Terreur. Au bout de quelques secondes/minutes/heures/jours/mois/années/siècles/éons, il finit par tomber sur un Grand Immonde, en chair autant qu’en larmes, auprès duquel il s’enquiert poliment des raisons de son tracas. On a beau dire ce qu’on veut des qualités paternelles de l’Empereur, il a su inculquer à ses fils des manières tout ce qu’il y a de plus urbaines.
Khu’gath, car c’était lui, se fait un plaisir de rafraîchir la mémoire du dormeur du val, le taquinant au passage sur son aveuglement volontaire, et hilarant, quant au fait qu’il soit un psyker, appellation que Mortarion refuse catégoriquement<span style="color:red"><sup>1</sup></span>. Toujours totalement perturbé par une enfance difficile et un complexe d’Œdipe asymétrique (il veut tuer son père et… tuer son père) mal digéré, notre héros atrabilaire ne démord pas qu’il est un scientifique et non un praticien des arts occultes, ce que Khu’gath, conciliant, finit par lui accorder. En guise de cadeau d’adieu, l’affable démon a la bonté de remodeler le Primarque a sa véritable image, ailes de bourdon (l’animal totem de Mortarion) incluses, et de lui souffler à l’oreille la raison de sa venue à Neverland. Le bon Papa Nurgle lui a organisé une chasse au trésor pour le récompenser de sa piété, et l’âme de son beau-père l’attend quelque part sous les frondaisons moites de son jardin.
« Bon sang, mais c’est bien sûr ! » s’exclame Mort Shuman, qui s’envole à tire d’aile chercher la récompense qu’il poursuit depuis si longtemps, et qu’il finit par trouver, disséquer et enfermer dans une fiole en un tour de faux. Satisfait d’avoir rayé cet important item de sa to do list personnelle, Mortarion peut enfin regagner ses pénates et appeler son psy pour convenir d’une prochaine séance, se jurant au passage qu’il finira par régler ses comptes avec son autre père, dont la lampe torche psychique clignote en lisière du jardin de Grand-Père Nurgle. Pépé ou Papy, il fallait choisir, et il a choisi!
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: « Tu es un sorcier, Mort- » « AGNANANANA, JE N’ENTENDS RIEN-EUH !»
===Avis===
Grandfather’s Gift a beau se concentrer sur un épisode somme toute négligeable de la saga de Mortarion, personnage l’étant – jusqu’à récemment – tout autant en termes d’importance sur le lore de 40K, sa (courte) lecture n’en demeure pas moins intéressante, en ce qu’elle permet à Haley de poursuivre sa description pour le moins contrastée du Primarque de la Death Guard, déjà généreusement ébauchée dans Plague War : celui d’un être totalement paradoxal, qu’il est le seul à ne pas voir, ce qui a la fâcheuse tendance à miner son autorité naturelle. Prince Démon jurant ses grands dieux qu’il a réussi à dompter les forces du Chaos à force d’études et d’analyses tout ce qu’il y a de plus scientifiques, Morty apparaît comme un être aussi amer que pathétique, ce qui contribue à le rendre intéressant, même si la frontière est fine entre profondeur tourmentée et ridicule patenté. L’autre trait notable de son caractère, le mépris souverain qu’il semble éprouver envers toute chose (la condition humaine, ses frères, ses pères) pourrait tout autant le magnifier que le plomber, si utilisé de manière peu fine par un auteur en manque d’inspiration<span style="color: green "><sup>1</sup></span> . Affaire à suivre, donc.
<span style="color: green "><sup>1</sup></span> : L’extrait gratuit de La Dague Enfouie de James Swallow me fait ainsi redouter le pire pour le DG de la DG, qui apparaît comme le pion d’un Typhus même pas respectueux de son père génétique, sans que ce dernier ne s’en offusque.
===Fluff===
'''Mortarion (personnalité)''' : Ce Primarque est un être de contrastes et de paradoxes. C’est un humain qui n’est pas humain, un sorcier qui méprise la magie, un sauveur qui est devenu damnateur, un fils chéri qui déteste ses pères. Il est attiré par la recherche de connaissances, à laquelle il s’adonne de manière scientifique, mais a condamné l’un de ses frères (Magnus) pour cette même raison. Il n’éprouve que de l’amertume envers ses frères Primarques. Lorsque l’Empereur est venu le chercher, il a cru percevoir de la déception chez ce dernier, ce qui l’a durablement marqué. Il a consacré une grande partie de son temps depuis la fin de l’Hérésie (sept fois cent ans) à traquer l’âme de son père adoptif dans le Warp pour se venger de lui (rq : cela pourrait expliquer sa relative inactivité de manière fluff). Cette tâche accomplie, il désire maintenant régler ses comptes avec son véritable père.
'''Mortarion (apparence)''' : Avant de devenir un Prince Démon, Mortarion était de constitution mince et élancée (pour un Primarque), avec de traits blafards émaciés et de longs cheveux ternes lui balayant les joues. Il était revêtu d’une armure de plates inspirée de la culture de Barbarus, intégrant un respirateur distillant l’air empoisonné de son monde natal. Il manie un pistolet appellé la Lanterne (Lantern) et une faux de guerre nommée le Silence (Silence). Après avoir mutilé et capturé l’âme de son premier père dans les Jardins de Nurgle, il la garde captive dans une fiole qu’il arbore à la ceinture. Le changement le plus notable apporté par son ascension est l’apparition d’ailes insectoïdes dans son dos.

Version actuelle datée du 25 août 2022 à 21:33

Par Gilian

L’histoire du livre

Alors qu’il travaillait dans son laboratoire sur la planète de la peste, Mortarion se réveille dans un jardin inconnu.

L’histoire avec un grand H

Mortarion se réveille dans un lieu inconnu en ayant plus trop conscience de qui il est et surtout comment il est arrivé la. Petit à petit, son histoire lui revient, il devine qui il est et où il se trouve, dans les jardins de Nurgle.
Plutôt curieux de nature, il décide d’explorer les jardins et finit par tomber sur le démon Khu’gath. Ce dernier, après lui avoir raconté ses malheurs, se met en tête de faire accepter sa nature de sorcier à Mortarion. Il s’en suit une discussion stérile avec un Mortarion totalement de mauvaise foi ne voulant pas accepter la vérité.
Au final, Khu’gath finit par révéler à Mortarion les causes de sa présence ici. Mortarion cherchait à créer une machine pour récupérer l’essence psychique de son premier père adoptif mais c’est impossible à réaliser, même pour un primarque démon, surtout s’il se limite à la technologie. Alors le dieu Nurgle a décidé de lui offrir l’âme qu’il cherche.
Mortarion n’a plus qu’à récupérer son cadeau.

Personnages

Khu’gath : un des seconds rôles favori de Nurgle et de Guy Haley, c’est l’Obélix du 40eme millénaire, le démon qui est tombé dans la marmite de Nurgle quand il était petit. Bien qu’il ne soit jamais le héros principal d’un récit il a toujours une petite place à part. Il est aussi le favori de Nurgle, le numéro 1 dans la numérologie.

Conclusion

Avec cette histoire qui nous en apprend un peu plus sur Mortarion, ou plutôt qui nous conforte dans ce que l’on sait de lui : il est paradoxal et ambivalent. De son point de vue, c’est un scientifique qui vit dans l’espace matériel et pour lui l’art sacré de la numérologie est une science. Alors qu’en réalité, il s’adonne à la sorcellerie et s’est totalement voué au dieu de la peste (deux choses qu’il exècre par-dessus tout, la magie et les dieux).
Guy Haley ouvre aussi la porte à la récupération des âmes. On savait déjà que Corax sous forme « warpique » faisait un carnage dans le rang des World Bearers, maintenant on sait qu’un dieu (parce que je pense que l’expérience de Mortarion pour récupérer l’essence de son père xenos n’aurait pas marché sans Nurgle) peut capturer l’essence psychique d’un être et l’empêcher de se dissoudre dans le Warp.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Le propos de notre récit se situe dans un jardin public, où un clochard toxicomane émerge péniblement d’un sniff de crack frelaté, dans une tenue étrange et avec une très vague idée de qui il est et ce qu’il fait là. Vous allez me dire : « C’est pas une nouvelle de l’Hérésie ça, c’est la Villette un mardi matin classique ». Vous auriez raison, sagaces lecteurs, ne serait-ce que pour les quelques détails ci-après : le jardin est géré par le NURGLE (Node Urbain de la Régie Générale de Laval Est), le clochard est un Primarque, et la mémoire qui lui revient progressivement lui apprend, et nous avec, qu’il est Mortarion, seigneur de la Death Guard.


Malgré ces débuts prometteurs, Morty se demande bien comment il est arrivé dans ce bouge, lui qui aux dernières nouvelles travaillait tranquillement dans son laboratoire de la planète de la peste à quelque grand dessein arcano-technologique. Plus curieux qu’inquiet devant le charme sauvage de l’endroit, à mi chemin entre le jardin anglais dans toute sa bucolique liberté et le fond d’un baril d’eau lourde oublié dans un terrain vague de Chernobyl, notre Primarque décide de partir en vadrouille, espérant trouver un agent municipal qui lui indiquera la station de tram la plus proche pour l’Oeil de la Terreur. Au bout de quelques secondes/minutes/heures/jours/mois/années/siècles/éons, il finit par tomber sur un Grand Immonde, en chair autant qu’en larmes, auprès duquel il s’enquiert poliment des raisons de son tracas. On a beau dire ce qu’on veut des qualités paternelles de l’Empereur, il a su inculquer à ses fils des manières tout ce qu’il y a de plus urbaines.


Khu’gath, car c’était lui, se fait un plaisir de rafraîchir la mémoire du dormeur du val, le taquinant au passage sur son aveuglement volontaire, et hilarant, quant au fait qu’il soit un psyker, appellation que Mortarion refuse catégoriquement1. Toujours totalement perturbé par une enfance difficile et un complexe d’Œdipe asymétrique (il veut tuer son père et… tuer son père) mal digéré, notre héros atrabilaire ne démord pas qu’il est un scientifique et non un praticien des arts occultes, ce que Khu’gath, conciliant, finit par lui accorder. En guise de cadeau d’adieu, l’affable démon a la bonté de remodeler le Primarque a sa véritable image, ailes de bourdon (l’animal totem de Mortarion) incluses, et de lui souffler à l’oreille la raison de sa venue à Neverland. Le bon Papa Nurgle lui a organisé une chasse au trésor pour le récompenser de sa piété, et l’âme de son beau-père l’attend quelque part sous les frondaisons moites de son jardin.


« Bon sang, mais c’est bien sûr ! » s’exclame Mort Shuman, qui s’envole à tire d’aile chercher la récompense qu’il poursuit depuis si longtemps, et qu’il finit par trouver, disséquer et enfermer dans une fiole en un tour de faux. Satisfait d’avoir rayé cet important item de sa to do list personnelle, Mortarion peut enfin regagner ses pénates et appeler son psy pour convenir d’une prochaine séance, se jurant au passage qu’il finira par régler ses comptes avec son autre père, dont la lampe torche psychique clignote en lisière du jardin de Grand-Père Nurgle. Pépé ou Papy, il fallait choisir, et il a choisi!


1: « Tu es un sorcier, Mort- » « AGNANANANA, JE N’ENTENDS RIEN-EUH !»

Avis

Grandfather’s Gift a beau se concentrer sur un épisode somme toute négligeable de la saga de Mortarion, personnage l’étant – jusqu’à récemment – tout autant en termes d’importance sur le lore de 40K, sa (courte) lecture n’en demeure pas moins intéressante, en ce qu’elle permet à Haley de poursuivre sa description pour le moins contrastée du Primarque de la Death Guard, déjà généreusement ébauchée dans Plague War : celui d’un être totalement paradoxal, qu’il est le seul à ne pas voir, ce qui a la fâcheuse tendance à miner son autorité naturelle. Prince Démon jurant ses grands dieux qu’il a réussi à dompter les forces du Chaos à force d’études et d’analyses tout ce qu’il y a de plus scientifiques, Morty apparaît comme un être aussi amer que pathétique, ce qui contribue à le rendre intéressant, même si la frontière est fine entre profondeur tourmentée et ridicule patenté. L’autre trait notable de son caractère, le mépris souverain qu’il semble éprouver envers toute chose (la condition humaine, ses frères, ses pères) pourrait tout autant le magnifier que le plomber, si utilisé de manière peu fine par un auteur en manque d’inspiration1 . Affaire à suivre, donc.


1 : L’extrait gratuit de La Dague Enfouie de James Swallow me fait ainsi redouter le pire pour le DG de la DG, qui apparaît comme le pion d’un Typhus même pas respectueux de son père génétique, sans que ce dernier ne s’en offusque.

Fluff

Mortarion (personnalité) : Ce Primarque est un être de contrastes et de paradoxes. C’est un humain qui n’est pas humain, un sorcier qui méprise la magie, un sauveur qui est devenu damnateur, un fils chéri qui déteste ses pères. Il est attiré par la recherche de connaissances, à laquelle il s’adonne de manière scientifique, mais a condamné l’un de ses frères (Magnus) pour cette même raison. Il n’éprouve que de l’amertume envers ses frères Primarques. Lorsque l’Empereur est venu le chercher, il a cru percevoir de la déception chez ce dernier, ce qui l’a durablement marqué. Il a consacré une grande partie de son temps depuis la fin de l’Hérésie (sept fois cent ans) à traquer l’âme de son père adoptif dans le Warp pour se venger de lui (rq : cela pourrait expliquer sa relative inactivité de manière fluff). Cette tâche accomplie, il désire maintenant régler ses comptes avec son véritable père.

Mortarion (apparence) : Avant de devenir un Prince Démon, Mortarion était de constitution mince et élancée (pour un Primarque), avec de traits blafards émaciés et de longs cheveux ternes lui balayant les joues. Il était revêtu d’une armure de plates inspirée de la culture de Barbarus, intégrant un respirateur distillant l’air empoisonné de son monde natal. Il manie un pistolet appellé la Lanterne (Lantern) et une faux de guerre nommée le Silence (Silence). Après avoir mutilé et capturé l’âme de son premier père dans les Jardins de Nurgle, il la garde captive dans une fiole qu’il arbore à la ceinture. Le changement le plus notable apporté par son ascension est l’apparition d’ailes insectoïdes dans son dos.