Différences entre les versions de « The Verdict of the Scythe »
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Nouvelle bien meilleure que la première. Bien qu’elle n’apporte rien de nouveau sur le caractère de Mortarion, elle conforte sa phobie des psykers et ses manières expéditives de régler un conflit. Cette nouvelles coche toute les cases de la série primarque et du format de la nouvelle (même si la surprise finale est attendue par tout connaisseur de Mortarion). | Nouvelle bien meilleure que la première. Bien qu’elle n’apporte rien de nouveau sur le caractère de Mortarion, elle conforte sa phobie des psykers et ses manières expéditives de régler un conflit. Cette nouvelles coche toute les cases de la série primarque et du format de la nouvelle (même si la surprise finale est attendue par tout connaisseur de Mortarion). | ||
==Par Schattra== | |||
===Avant-Propos=== | |||
Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> | |||
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br /> | |||
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/ <br /> | |||
===Intrigue=== | |||
Nous retrouvons Mortarion, le plus sec (dans tous les sens du terme) des Primarques pendant la Grande Croisade, alors que la flotte d’expédition qu’il mène approche de la planète Absyrthus en mode bulldozer, perforant comme qui rigole – si Morty savait ce que cela veut dire – les défenses orbitales des locaux et se préparant à larguer son contingent de Death Guards sur les positions stratégiques de ce théâtre d’opération. Pour une fois, cette brutalité, pour laquelle sa Légion est fameuse, semble être justifiée. La civilisation d’Absyrthus est en effet similaire à celle de Barbarus, en cela qu’elle est gouvernée par une caste de sorciers<span style="color:red"><sup>1</sup></span>, ce qui a le don de mettre le Primarque psychophobe en rogne. Son plan pour remédier à ce problème fâcheux et mettre ce monde en conformité avec le cahier des charges impérial est aussi simple qu’élégant que direct : envoyer une barge Astartes s’écraser sur le QG adverse, ici la capitale planétaire, Temnis, pour décapiter (et aplatir) sa chaîne de commandement et frapper l’ennemi au cœur. Il a déjà employé cette technique, sans doute piquée aux Orks, avec un succès indéniable mais un peu trop sanglant pour ses fragiles de frères, lors de la campagne de Galaspar, achevée en un temps record par l’envoi d’un vaisseau spatial dans sa cité ruche principale. Un vieux fond de compassion qu’il ne se savait pas avoir pousse toutefois Mortarion à limiter la casse sur Absyrthus, qui ne perdra que son spatioport sous les patins blindés du Fourth Horseman, avant de demander grâce quelques minutes plus tard. Toujours d’humeur miséricurieuse (ça veut dire ce que ça veut dire), le Faucheur masqué accepte la réédition sans condition du camp d’en face au lieu d’ordonner le massacre complet des habitants de Temnis, comme ses officiers, à commencer par ce fourbe de Typhon Calas, s’y attendaient. | |||
Il s’avère en effet que Mortarion est travaillé par une vague pulsion empathique, et s’interroge sur la possibilité, même mineure, d’apporter la paix et l’ordre à la galaxie autrement qu’en massacrant les mécontents. Absyrthus fera donc figure de test grandeur nature, et notre ombrageux et ombragé héros accepte avec stoïcisme de se plier aux formalités organisées par la reine déposée Cirkesce après la fin des combats. Typhon, entraîné par son boss dans le traquenard absolu que constitue un dîner diplomatique, questionne ouvertement le bien-fondé de la décision du Primarque, arguant que si la Légion s’appelle DEATH Guard, et pas la IDAWYBRYO<span style="color:red"><sup>2</sup></span> Guard, c’est bien pour une raison. Habitué à se faire bolosser par son sous-fifre dans les écrits de James Swallow, Morty ne trouve pas grand-chose à dire pour justifier sa magnanimité soudaine, et décide d’aller prendre l’air pour rencontrer les vrais gens d’Absyrthus, et ainsi se faire une opinion définitive sur la situation. Laissant le palais derrière lui et ses Deathshrouds à longue portée (49 pas exactement), sa (future) Majesté des Mouches s’enfonce dans le dédale de la vieille ville… | |||
…Et là, cela tourne rapidement au drame. Les oreilles sensibles de Mortarion finissent en effet par détecter les bruits révélateurs d’un rituel chaotique, ce qu’il a formellement interdit aux nouveaux sujets de l’Imperium. On pourrait arguer que c’est un peu chien de sa part de se formaliser de la persistance d’une pratique traditionnelle bannie il y a moins d’une journée, mais le Primarque acquiert bientôt la certitude que la vieille femme qui fait couiner son brasero au cœur de la casbah de Temnis EN A FAIT EXPRÈS POUR LE FAIRE CHIER ce qui est un crime impardonnable. Pire, sa rapide entrevue avec la mégère décomplexée, et son retour jusqu’au palais de Cirkesce, le convainquent que les Absyrthusiens sont tous des hypocrites, faisant semblant de se plier aux consignes des envoyés de l’Empereur le temps que ces derniers repartent purger les étoiles. | |||
<span style="color:red"><sup>1</sup></span>: Autre point commun avec la planète natale de Mortarion (et le Finistère Nord) un taux d’ensoleillement inférieur à 1%. | |||
<span style="color:red"><sup>2</sup></span>: I Don’t Agree With You But Respect Your Opinion. | |||
<span style="color:red"><sup>3</sup></span>: On le sait peut, mais c’est de là que vient la règle spéciale de la Death Guard. | |||
===Avis=== | |||
David Annandale montre avec ‘The Verdict of the Scythe’ qu’il a parfaitement compris les modalités de l’exercice représenté par une nouvelle Primarchs, soit un récit mettant en scène un épisode marquant de la vie de son sujet, et éclairant le lecteur sur les raisons ayant poussé ce dernier à devenir la figure qu’il est dans le fluff. En 12 pages bien pesées, Annandale répond ainsi à la question Orangina Rouge (mais pourquoi est-il si méchant) pour Mortarion, brossant le portrait d’un Primarque dont le caractère impitoyable a été, à un certain niveau, causé/renforcé par un événement particulier l’ayant détourné pour de bon de la voie du Bisounours. On peut trouver l’histoire et la justification qu’elle apporte à la rigidité morale de son protagoniste simpliste, mais force est de reconnaître à l’auteur qu’il a rempli son contrat de façon satisfaisante, même si pas extraordinaire. | |||
===Fluff=== | |||
'''Death Guard (Campagnes)''' : La Légion s’est tristement illustrée pendant la campagne de Galaspar, pendant laquelle Mortarion a obtenu la reddition de la planète en précipitant une barge d’attaque sur la plus grande cité ruche du monde assiégé, provoquant de très lourdes pertes civiles. Plusieurs Primarques, ainsi que l’Empereur, ont réprouvé cette tactique brutale, contribuant à isoler la Death Guard des autres Légions. | |||
'''Death Guard (Vaisseau nommé)''' : Le Fourth Horseman (rq : il s’agit de la mort dans l’Apocalypse chrétienne). |
Version actuelle datée du 24 août 2022 à 22:06
Par Gilian
L’histoire du livre
Mortarion s’apprête à mettre fin à la guerre contre Absyrtus de manière expéditive mais, après avoir été critiqué par ses frères et son père pour les techniques un peu trop brutales utilisées lors de la précédente campagne, il décide d’être plus magnanime.
L’histoire avec un grand H
Lors de la campagne de Galaspar, Mortarion avait utilisé une technique audacieuse pour mettre un terme rapide au combat, il avait fait descendre et se poser/s’écraser une barge de bataille directement sur la capitale ennemie, décapitant net le gouvernement ennemi mais tuant par là même toute la population de la cité-ruche.
Il décide donc cette fois d’utilisrt une technique un peu moins brutale. Alors qu’il attaque la planète Absyrtus, il décide de faire atterrir la barge de bataille sur le spatioport de la capitale Temnis ce qui va limiter les pertes civiles. Avec l’impact et l’onde de choc provoqués par l’écrasement de la barge, la plus grande partie des défenses de la capitale ont été détruites et le gouvernement demande à se rendre. Mortarion accepte la reddition de la planète, à la plus grande incompréhension de ses capitaines et lieutenants les plus proches qui pensaient pouvoir exterminer la population locale. Pour une fois, il avait fait preuve de magnanimité et de mansuétude. Ce monde ressemblait tellement à Barbarus, un peuple humain esclaves d’une caste de sorciers. Il avait envie de leur donner une chance. Mais il s’est vite aperçu que ça n’avait rien à voir avec Barbarus. Le Warp et les psykers étaient partout, les humains étaient tous infectés et il n’y avait rien à sauver. Il avait été dupé ou s’était dupé lui-même mais il ne ferait plus la même erreur. Il était Mortarion de la Death Guard et il amenait la mort comme libération. Et il donne l’ordre de détruire la planète.
Conclusion
Nouvelle bien meilleure que la première. Bien qu’elle n’apporte rien de nouveau sur le caractère de Mortarion, elle conforte sa phobie des psykers et ses manières expéditives de régler un conflit. Cette nouvelles coche toute les cases de la série primarque et du format de la nouvelle (même si la surprise finale est attendue par tout connaisseur de Mortarion).
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Nous retrouvons Mortarion, le plus sec (dans tous les sens du terme) des Primarques pendant la Grande Croisade, alors que la flotte d’expédition qu’il mène approche de la planète Absyrthus en mode bulldozer, perforant comme qui rigole – si Morty savait ce que cela veut dire – les défenses orbitales des locaux et se préparant à larguer son contingent de Death Guards sur les positions stratégiques de ce théâtre d’opération. Pour une fois, cette brutalité, pour laquelle sa Légion est fameuse, semble être justifiée. La civilisation d’Absyrthus est en effet similaire à celle de Barbarus, en cela qu’elle est gouvernée par une caste de sorciers1, ce qui a le don de mettre le Primarque psychophobe en rogne. Son plan pour remédier à ce problème fâcheux et mettre ce monde en conformité avec le cahier des charges impérial est aussi simple qu’élégant que direct : envoyer une barge Astartes s’écraser sur le QG adverse, ici la capitale planétaire, Temnis, pour décapiter (et aplatir) sa chaîne de commandement et frapper l’ennemi au cœur. Il a déjà employé cette technique, sans doute piquée aux Orks, avec un succès indéniable mais un peu trop sanglant pour ses fragiles de frères, lors de la campagne de Galaspar, achevée en un temps record par l’envoi d’un vaisseau spatial dans sa cité ruche principale. Un vieux fond de compassion qu’il ne se savait pas avoir pousse toutefois Mortarion à limiter la casse sur Absyrthus, qui ne perdra que son spatioport sous les patins blindés du Fourth Horseman, avant de demander grâce quelques minutes plus tard. Toujours d’humeur miséricurieuse (ça veut dire ce que ça veut dire), le Faucheur masqué accepte la réédition sans condition du camp d’en face au lieu d’ordonner le massacre complet des habitants de Temnis, comme ses officiers, à commencer par ce fourbe de Typhon Calas, s’y attendaient.
Il s’avère en effet que Mortarion est travaillé par une vague pulsion empathique, et s’interroge sur la possibilité, même mineure, d’apporter la paix et l’ordre à la galaxie autrement qu’en massacrant les mécontents. Absyrthus fera donc figure de test grandeur nature, et notre ombrageux et ombragé héros accepte avec stoïcisme de se plier aux formalités organisées par la reine déposée Cirkesce après la fin des combats. Typhon, entraîné par son boss dans le traquenard absolu que constitue un dîner diplomatique, questionne ouvertement le bien-fondé de la décision du Primarque, arguant que si la Légion s’appelle DEATH Guard, et pas la IDAWYBRYO2 Guard, c’est bien pour une raison. Habitué à se faire bolosser par son sous-fifre dans les écrits de James Swallow, Morty ne trouve pas grand-chose à dire pour justifier sa magnanimité soudaine, et décide d’aller prendre l’air pour rencontrer les vrais gens d’Absyrthus, et ainsi se faire une opinion définitive sur la situation. Laissant le palais derrière lui et ses Deathshrouds à longue portée (49 pas exactement), sa (future) Majesté des Mouches s’enfonce dans le dédale de la vieille ville…
…Et là, cela tourne rapidement au drame. Les oreilles sensibles de Mortarion finissent en effet par détecter les bruits révélateurs d’un rituel chaotique, ce qu’il a formellement interdit aux nouveaux sujets de l’Imperium. On pourrait arguer que c’est un peu chien de sa part de se formaliser de la persistance d’une pratique traditionnelle bannie il y a moins d’une journée, mais le Primarque acquiert bientôt la certitude que la vieille femme qui fait couiner son brasero au cœur de la casbah de Temnis EN A FAIT EXPRÈS POUR LE FAIRE CHIER ce qui est un crime impardonnable. Pire, sa rapide entrevue avec la mégère décomplexée, et son retour jusqu’au palais de Cirkesce, le convainquent que les Absyrthusiens sont tous des hypocrites, faisant semblant de se plier aux consignes des envoyés de l’Empereur le temps que ces derniers repartent purger les étoiles.
1: Autre point commun avec la planète natale de Mortarion (et le Finistère Nord) un taux d’ensoleillement inférieur à 1%.
2: I Don’t Agree With You But Respect Your Opinion.
3: On le sait peut, mais c’est de là que vient la règle spéciale de la Death Guard.
Avis
David Annandale montre avec ‘The Verdict of the Scythe’ qu’il a parfaitement compris les modalités de l’exercice représenté par une nouvelle Primarchs, soit un récit mettant en scène un épisode marquant de la vie de son sujet, et éclairant le lecteur sur les raisons ayant poussé ce dernier à devenir la figure qu’il est dans le fluff. En 12 pages bien pesées, Annandale répond ainsi à la question Orangina Rouge (mais pourquoi est-il si méchant) pour Mortarion, brossant le portrait d’un Primarque dont le caractère impitoyable a été, à un certain niveau, causé/renforcé par un événement particulier l’ayant détourné pour de bon de la voie du Bisounours. On peut trouver l’histoire et la justification qu’elle apporte à la rigidité morale de son protagoniste simpliste, mais force est de reconnaître à l’auteur qu’il a rempli son contrat de façon satisfaisante, même si pas extraordinaire.
Fluff
Death Guard (Campagnes) : La Légion s’est tristement illustrée pendant la campagne de Galaspar, pendant laquelle Mortarion a obtenu la reddition de la planète en précipitant une barge d’attaque sur la plus grande cité ruche du monde assiégé, provoquant de très lourdes pertes civiles. Plusieurs Primarques, ainsi que l’Empereur, ont réprouvé cette tactique brutale, contribuant à isoler la Death Guard des autres Légions.
Death Guard (Vaisseau nommé) : Le Fourth Horseman (rq : il s’agit de la mort dans l’Apocalypse chrétienne).