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Version actuelle datée du 19 septembre 2025 à 15:31
Par Gilian
Avant-Propos
Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne comprend que des histoires d’environ 1000 mots (4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique avec ce genre de format, mais il réserve parfois de bonnes surprises. Sarah Cawkwell a choisi d’écrire une nouvelle centrée sur les Silver Skulls.
L’histoire du livre
Dans les silences qui suivent la guerre, un maître tatoueur vieillissant et un seigneur de chapitre immortel partagent bien plus qu’un rituel d’encre et de chair.
L’Histoire avec un grand H
Après une bataille vient toujours le temps du recueillement. Les Space Marines du Chapitre des Silver Skulls honorent leurs morts, chacun à sa manière : dans les chapelles de leurs vaisseaux ou en méditation solitaire. Mais cette fois, le Seigneur Commandeur Argentius, Maître de Chapitre, a une autre tâche à accomplir.
Il se rend dans une cabine modeste du vaisseau, où l’attend Ignatius, le Cruor Primaris du Chapitre. Cet homme de soixante-dix ans est depuis plus d’un demi-siècle le maître tatoueur des Silver Skulls. Ses œuvres couvrent le corps de nombreux guerriers, retraçant en images les batailles qu’ils ont menées. Autrefois aspirant Space Marine, il n’avait pas reçu l’honneur de l’ascension. Depuis, il combat à sa façon : en immortalisant les hauts faits du Chapitre sur la peau de ses héros. Mais désormais, la maladie et l’âge rongent son corps. Ses mains arthritiques peinent à manier les aiguilles.
Argentius entre et, en signe de respect, incline la tête devant lui — un privilège qu’Ignatius est le seul à recevoir. Le vieil homme, qui l’appelle affectueusement « boy » malgré son rang, l’invite à se dévêtir. Il observe son dos marqué de cicatrices, des vallées et montagnes de chair déformant les tatouages tracés au fil des décennies. Ces marques altèrent la beauté des scènes de gloire inscrites sur sa peau. Mais il reste un espace, toujours laissé vierge chez les Silver Skulls : celui qui doit un jour accueillir le récit de la dernière bataille du guerrier, avant son entrée au mausolée de Pax Argentius.
Ignatius explique qu’il pourra recouvrir les cicatrices, mais qu’il devra modifier la scène : la victoire d’Argentius sur un chef ork devra désormais inclure davantage d’ennemis, afin de masquer les nouvelles blessures. Le Maître de Chapitre plaisante sur ces « mensonges », mais le vieil artiste défend son « libre choix artistique » : après tout, dit-il, il est fort probable qu’il y ait eu bien plus d’orks ce jour-là.
Pour Argentius, ces séances ne sont pas qu’une question d’art : elles sont un refuge, un moment d’apaisement dans une existence de guerres sans fin. Mais cette fois, le ton est différent. Ignatius, affaibli par la maladie incurable qui le ronge de l’intérieur, lui confie qu’il ne pourra peut-être pas achever cette œuvre. Son apprenti Ryall prendrait alors la relève.
Argentius refuse d’y croire et lui « ordonne » de terminer le tatouage. Mais Ignatius, avec un rire fatigué, lui rappelle qu’on ne donne pas d’ordres à un mourant. La vérité nue frappe alors le Maître de Chapitre : bientôt, cet homme qu’il respecte profondément disparaîtra.
Autres
Les Silver Skulls se font tatouer leurs plus grands exploits afin de recouvrir leurs cicatrices.
Conclusion
Sarah Cawkwell nous offre une tranche de vie de ces Space Marines emblématiques. Un petit détail de leur existence et de l’organisation de leur Chapitre. C’est particulier, car ce n’est pas une nouvelle d’action, mais plutôt un instant d’intimité et d’humanité.