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De Les Archives Infinies
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Version actuelle datée du 19 septembre 2025 à 15:28

Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne rassemble que des récits de 1 000 mots (soit 4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique face à ce genre d’exercice, mais il y a souvent de bonnes surprises. Joe Parrino a choisi ici d’écrire une histoire consacrée aux Brazen Claws.

L’histoire du livre

Vingt ans de guerre et de vengeance ont brisé les Brazen Claws, Space Marines loyaux héritiers de Ferrus Manus.

L’histoire avec un grand H

Aux confins du Maelström, le Chapitre des Brazen Claws se réunit pour la première fois depuis vingt ans. Leur Maître de Chapitre, Caul Engentre, convoque les capitaines encore en vie afin de dresser le bilan de leur croisade. Là où jadis dix compagnies répondaient à l’appel, seules cinq subsistent.

Les capitaines portent les marques de la guerre et de l’influence corruptrice de l’Œil de la Terreur. Embrose Kalgach, troisième capitaine, apparaît mutilé et presque brisé, son bras cybernétique crachant des étincelles. Macklen Eogh, vétéran de la Première Compagnie, prend la parole avec gravité, rappelant qu’ils sont venus honorer la convocation de leur maître. Mais la cérémonie se déroule sans faste : depuis longtemps, ils ont perdu le goût des honneurs, rongés par la mort et par l’échec de leur vengeance après la perte de leur monde natal, Talus.

Engentre, hanté par la culpabilité et les souvenirs, interroge ses hommes. Julas Imbolkh, capitaine de la Septième, rapporte que le capitaine Erod et sa compagnie ont abandonné la croisade, refusant de mourir dans une guerre sans fin. Firlus Ghad, dont la voix est déformée par ses implants, annonce que les Huitième et Neuvième Compagnies se sont enfoncées dans l’Œil à la poursuite des Emperor’s Children, et n’en sont jamais revenues.

Le constat est terrible : le Chapitre s’effondre. Les marines présents montrent déjà des signes de dégénérescence mentale et physique, conséquence de leur long séjour dans les tempêtes du Warp. Engentre lui-même, vétéran de quatre siècles de guerre, confesse que si la chair peut être renforcée par la machine, l’esprit, lui, ne peut être réparé.

Eogh ose alors dire tout haut la vérité : le Chapitre est mourant, la croisade de vengeance est un échec, et Talus ne sera jamais vengée. Mais il reste une voie : l’expiation plutôt que la destruction. Ces mots frappent le Maître de Chapitre comme une gifle, mais ils percent enfin la carapace de sa rage et de son orgueil. Finalement, Engentre prend une décision : ils quitteront l’Œil.

À peine les ordres donnés, les alarmes retentissent. Leur flotte est secouée par une attaque soudaine. À travers les augures apparaissent des vaisseaux abominablement transformés, recouverts de chair et de matière organique corrompue. Pourtant, sous cette horreur, leurs coques portent encore les couleurs des Brazen Claws : bleu et rouge, griffes sanglantes. Un nouveau symbole s’impose : une griffe écarlate serrant le chiffre huit.

Des voix résonnent sur les canaux vox, parlant en gothique avec l’accent familier de Talus. Une voix corrompue, mais reconnaissable, s’adresse à Engentre : « Tu as appelé, Seigneur Engentre, et nous avons répondu. »

Conclusion

Joe Parrino nous offre ici une courte nouvelle sur un thème rarement abordé par la Black Library : la « folie des héros », qui vit plusieurs Chapitres franchir les portes de l’Œil de la Terreur, malgré les ordres reçus.