Iron Soul

Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne comprend que des récits d’environ 1 000 mots (soit quatre pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique face à ce format, mais il réserve parfois de bonnes surprises. Phil Kelly a choisi d’écrire une histoire consacrée aux Iron Hands.

L’histoire du livre

Dans les ténèbres d’un monde ravagé par les Tyranides, un Prêtre Loup des Space Wolves récolte les glandes progénoïdes des Space Marines tombés au combat. Mais il va découvrir un secret qui aurait dû rester enfoui.

L’histoire avec un grand H

Jathrac Leatherhand, Prêtre Loup des Space Wolves depuis deux siècles, arpente le champ de bataille. Il repère rapidement plusieurs Space Marines abattus, dont son compagnon de meute Dvujac, gisant dans son sang. Parmi les morts, il distingue aussi des frères du Chapitre des Iron Hands, certains déchirés en deux, d’autres transpercés par les armes tyranides. Mais du monstre responsable de ce carnage, aucune trace : l’attaque souterraine a été fulgurante et meurtrière.

Le Prêtre Loup accomplit alors son devoir sacré : il récupère soigneusement les glandes progénoïdes de son frère Dvujac, puis se tourne vers les Iron Hands tombés au combat. Même si ces derniers sont des « adorateurs de la machine », ils méritent le même rituel que tout autre Astartes.

Soudain, un mouvement attire son attention : un Dreadnought des Iron Hands, coupé en deux mais encore « vivant », bouge faiblement. Il s’agit du frère Radamarr du Clan Dorrvok. Malgré ses systèmes ravagés par l’attaque bio-électrique tyranide, il parvient à s’exprimer à travers sa vox grillée. Radamarr se lamente de leur échec, mais remercie Jathrac d’avoir récupéré les semences génétiques de ses frères.

Jathrac lui rappelle qu’il possède lui aussi une progénoïde à transmettre et qu’il est de son devoir de la récupérer. Mais Radamarr refuse, affirmant que son sarcophage est coincé et ne peut être ouvert.

Le Prêtre Loup, habitué à ce genre de situation, sort son pistolet à plasma pour forcer le mécanisme. Malgré les protestations du Dreadnought, il tire, brisant le verrou.

Le sarcophage s’ouvre dans un nuage d’air vicié… et révèle l’horreur : il est vide. Aucun corps, aucun guerrier en stase. Seulement des câbles. Jathrac comprend l’abomination : ce Dreadnought n’abrite aucune chair vivante. C’est un mensonge, une machine sans âme. Horrifié, il l’accuse d’hérésie et braque son pistolet à plasma. Mais avant qu’il ne puisse agir, la voûte est plongée dans une obscurité totale. Des mécanismes résonnent, un fracas de céramite éclate… puis le silence.

Révélation

Les Iron Hands ont, une fois encore, franchi les limites de l’hérésie : ils ont implanté des intelligences artificielles dans leurs Dreadnoughts…

Conclusion

Phil Kelly poursuit l’exploration d’une thématique déjà abordée par d’autres auteurs : les Iron Hands utilisent une technologie interdite. On l’a vu avec le transfert d’esprit dans des machines, avec les IA dans les armures Terminator, et ici avec des IA intégrées dans un Dreadnought…