The bone cage

Par Gilian

Avant-propos

On connaît Phil Kelly comme concepteur et créateur de jeux chez Games Workshop, et on connaît aussi sa contribution à la littérature consacrée à l’Empire T’au. Mais les plus anciens d’entre nous se souviennent que c’est lui qui a eu l’honneur de lancer la saga de la Fin des Temps avec Sigmar’s Blood.
Cette nouvelle fait le lien entre ce premier roman et The Return of Nagash.

L’histoire du livre

Un groupe de saints hommes et femmes issus de multiples confessions – du Grand Théogoniste de l’Église sigmarite à l’Enchanteresse des Fées de Bretonnie – est transporté à travers les terres sauvages de Sylvanie dans une sinistre cage faite d’ossements vivants. À la tête de ce cortège funèbre se tient Mannfred von Carstein, seigneur de ce royaume maudit.
Mais où les emmène-t-il, et dans quel but ? Tandis que les captifs tentent de percer les intentions du vampire, ils cherchent désespérément à s’échapper et à contrecarrer ses plans. Hélas, une trahison venue de l’intérieur pourrait bien tout anéantir.

L’histoire avec un grand H

Dans les terres maudites de Sylvanie, un groupe de prisonniers est transporté dans une immense charrette d’ossements, tractée par des chevaliers morts-vivants, sous les ordres de Mannfred von Carstein. Parmi eux : des prêtres de divers cultes (Sigmar, Morr, Shallya, Ulric, Taal), un chevalier tilean nommé Lupio Blaze, un voleur adorateur de Ranald appelé Sindt, une mystérieuse princesse elfe plongée dans une transe, et une noble bretonnienne.

Les captifs apprennent qu’ils sont emmenés à travers la forêt de Hunger Wood, un lieu hanté par des goules. Leur destination : une antique tour dissimulée dans les bois, là où un ancien prêtre de Morr, Ghalacryst, a jadis scellé un grimoire découvert dans les ruines de Mordheim. Mais le rituel de Mannfred a brisé la protection, révélant l’emplacement du livre.

Lorsque le convoi arrive à la tour en ruines, Mannfred s’y précipite et s’empare de l’ouvrage tant convoité. Un moment de chaos survient : un piège de la cage osseuse se déclenche et coupe le bras de Sindt. Les prisonniers profitent de l’agitation pour tenter une évasion désespérée. Plusieurs y parviennent, notamment Mordecaul, Olf, Blaze et Volkmar le Sévère – le Grand Théogoniste de Sigmar – grièvement blessé mais encore vivant.

Une féroce bataille éclate contre les goules et les vargheists. Blaze combat vaillamment. Mordecaul parvient à se libérer et tue l’un des monstres avec l’aide d’Olf. Elspeth, la prêtresse de Shallya, protège la princesse elfe. Une lumière magique explose soudain autour d’elle, repoussant les créatures.

Mais tout espoir s’évanouit lorsque la noble bretonnienne révèle sa véritable nature : il s’agit de Margiana, transformée en vampire et alliée à Mannfred. Elle trahit les survivants. « Nagash... se relèvera. »

Conclusion

Phil Kelly donne ici le ton de la future série de romans avec cette nouvelle : de nombreux personnages célèbres, une ambiance sombre et désespérée, en parfait accord avec le thème de la Fin des Temps.

Tous les personnages présents trouveront leur destin dans The Return of Nagash, on peut donc considérer que Phil Kelly a parfaitement rempli son rôle.

Petite remarque toutefois : le nombre élevé de personnages sur un format aussi court ne permet pas vraiment de les approfondir. Mais c’est une faiblesse récurrente dans les histoires de la série La Fin des Temps, une saga conçue pour des lecteurs déjà familiers avec l’univers. Or, plus de douze ans après, peu de gens connaissent encore le vieux monde de Warhammer Battle…